mercredi 31 octobre 2007

IMOCA L’EXEMPLE DES SKIPPERS "ÉCOLOS"




La Transat Jacques Vabre met le cap sur le développement durable, les participants également. Dans la classe IMOCA, l´un des enjeux actuels est d´essayer de partir pour le prochain Vendée Globe avec un bateau propre. Les skippers ne sont pas que des « écolos » puisque partir sans « pétrole » pour faire tourner les appareillages électriques du bord est synonyme de gain de poids, donc de vitesse. Sur cette Jacques Vabre, tous vont essayer des solutions qu´ils espèrent viables pour le futur.

Dans un but à la fois sportif et écologique, Cervin EnR développe une solution novatrice d’alimentation électrique pour son bateau._L’objectif est d’alimenter les instruments de bord grâce à 3 sources d’énergie : le solaire, la pile à combustible et l’hydrogénérateur._En fonction des conditions météo, de l’ensoleillement, de la situation géographique, ces 3 sources d’énergie vont prendre chacune le relais et se compléter._ _
Mode d’emploi :__1/ Les panneaux solaires, source d’énergie infinie !__Les panneaux photovoltaïques (Pv) utilisent l'énergie la mieux répartie dans le monde : la lumière du soleil.__En fonction de l’emplacement géographique et donc de la zone d’ensoleillement, les panneaux solaires réceptionnent les particules de lumières (les photons) et les transforment en électricité.__Cette source d’énergie ainsi produite est stockée dans une batterie d’une puissance 300 Ah.__Il existe différentes sortes de panneaux Pv, ceux sélectionnés par nos ingénieurs pour le bateau sont des panneaux de la catégorie « polycristalline » (et « amorphe » pour les panneaux prochainement installés sur le mât, roof …).__Ces panneaux produiront de l’énergie en fonction de la durée d’ensoleillement sur les parcours de courses. Ils seront couplés à la pile à combustible qui prendra le relais lorsque les panneaux ne pourront plus produire suffisamment….__
2/ La pile à combustible à l’hydrogène__Le fonctionnement d'une pile à combustible à l’hydrogène est particulièrement propre puisqu'elle ne rejette que de l'eau. Elle consomme uniquement de l’hydrogène stocké dans un compartiment et l’oxygène de l’air (pour une pile dite « ouverte »). Au contact de ces 2 combustibles, elle produit de l’électricité.__Le modèle de pile à combustible installée sur le bateau pourra fournir une moyenne de 130 Ah / jour.__En fonction des conditions de navigation et de la vitesse, la pile à combustible sera couplée à l’hydrogénérateur ….__
3/ L’hydrogénérateur : l’or bleu source d’énergie inépuisable !__Un hydrogénérateur fonctionne suivant le même principe qu'une éolienne. La différence vient du fait que l'énergie transformée en électricité ne vient pas du vent mais de la vitesse du bateau. Une hélice est trainée dans le sillage et fait tourner un alternateur en suivant exactement le même principe que celui d'une éolienne.__Un hydrogénérateur peut produire 5Ah (Ampère heure) à 5 nœuds soit 60Wh, sa production démarre en moyenne à partir de 2,5 nœuds en fonction du modèle utilisé.__Les hydrogénérateurs permettent une production quotidienne pouvant aller jusqu'à 385 Ah, ce qui constitue un apport d'énergie intéressant, si on en juge par la consommation moyenne d’un 60 pieds.__L’hydrogénérateur à bord sera donc utilisé dès que la vitesse du bateau sera jugée suffisante pour que la production d’électricité issue de cette source soit importante.__
Le tiercé gagnant pendant Le Vendée Globe 2008 :__1/ La pile à combustible fonctionnera de 50 à 100 % du temps de navigation__2/ L’hydrogénérateur viendra compléter la pile à combustible dès que la vitesse de navigation sera supérieure à 5 nœuds, pour ne pas freiner le bateau en deçà.__3/ Quant aux panneaux solaires ils emmagasineront durant toute la durée de la course le maximum d’énergie solaire afin d’alimenter la batterie.

Aux 40 pieds de faire aussi bien si ce n’est mieux !


PS : De bonnes affaires
Pendant que la plupart des équipages s’affèrent aux derniers préparatifs sur leurs bateaux, quatre skippers mènent encore cette fastidieuse bataille qu’est la recherche de sponsors.

Ils ont remporté dans la Class'40 le prologue haut la main. Ils sont très bien placés sur la liste des favoris. Ils, ce sont Bruno Jourdren et Nicolas Pichelin, embarqués sur 'Lord Jiminy', un plan Rogers Class40' flambant neuf. Sa coque rouge et blanche a fière allure, mais Bruno et Nicolas aimeraient y poser le nom d’un partenaire financier pour les aider à boucler leur budget.
L’équipage de 'Merci les Amis' est dans le même cas. La marseillaise Cécile Poujol et son équipier Rémi Beauvais ont eux aussi une belle carte à jouer sur cette Transat Jacques Vabre. « A l’heure actuelle, on a de quoi faire la Transat aller, mais le retour est vraiment compromis. Le manque d’argent influe forcément pour partie sur nos résultats» explique Rémi. Cécile, qui a disputé la dernière Route du Rhum - La Banque Postale, connaît son bateau comme sa poche.

Jean-Edouard Criquioche et Louis Duc sur leur 40 pieds ‘Commerce Equitable’ sont toujours en quête d’un budget complémentaire pour assurer leur participation à la Transat Jacques Vabre. Plusieurs espaces de communication sont disponibles sur le bateau (voiles et coque) afin de rassembler la somme nécessaire de 10 000 euros.
Marc Lepesqueux est dans le même cas de figure que ses camarades : « Mon sponsor n’a finalement pas pu assurer mon budget en entier. C’est dur de chercher encore des sous à une semaine du départ. Je ne me sens pas vraiment serein. » explique le skipper.
Quatre bonnes affaires en perspective puisque l’exposition sur cette épreuve va durer jusque vers la fin du mois de novembre.

TRANSAT J.VABRE : UNE MÉTÉO FAVORABLE, LA FLOTTE VA DÉBOULER !



DÉBOULER !
Le soleil brille sur Le Havre aujourd´hui dans un ciel azur, il devrait en être de même ce week-end. À trois jours du départ des monocoques, les prévisions météo sont de plus en plus fiables. Passage en revue d´un début de course qui s´annonce rapide..._

C’est maintenant confirmé à 100%, pas de baston en perspective pour sortir de la Manche et pour traverser le golfe de Gascogne. C’est même avec un joli coup de pied aux fesses que toute la flotte va pouvoir cavaler vers le cap Finisterre.
Samedi, l’anticyclone sera situé sur les îles britanniques, engendrant un flux de secteur nord entre 8 et 14 nœuds.
Les multicoques risquent de partir tout de suite au portant, avec un vent de nord-est d’une quinzaine de nœuds ».__
Un départ en fanfare, avec des multis qui risquent fort de recoller très rapidement sur la flotte des monocoques. On peut s’attendre à un joli embouteillage lundi soir le long de la côte espagnole.
La suite sera sans doute plus compliquée, continu . Une grosse dépression se forme sur les Açores. Elle va provoquer la rupture de l’alizé dans son sud, mais aussi jusqu’à l’Afrique. Ce sera comme un pot-au-noir au Canaries.
La zone est large, un bon 300 milles, avec à l’intérieur moins de 7 nœuds de vent. Le ralentissement peut intervenir dès la latitude de Lisbonne, soit dans la journée de mardi pour les trimarans, en milieu de semaine pour les autres

SALON NAUTIQUE DE PARIS


Paris Expo - Porte de Versailles
75015 PARIS
Tel. : 01.41.90.47.10
Fax. : 01.41.90.47.19

Contact : Responsable groupes
Tel : 01.41.90.47.10
Courriel : nautique@reedexpo.fr

Présentation
Le Salon Nautique International de Paris est, avec plus de 271.000 visiteurs et 1.200 exposants, l'un des rendez-vous incontournables du nautisme en Europe. Outre les impressionnantes unités à voile et à moteur, un panorama complet des activités et des loisirs nautiques est proposé, soutenu par un programme d'animations toujours plus attractives et innovantes.

Exposants
- 1.200 exposants, représentant 1.400 marques répartis en 3 pôles distincts :
Voile et Tourisme (Hall 1), Motonautisme (Halls 2.2, 3, 5 et 6), Equipements (Hall 2.1).
- 1.400 bateaux exposés dont près de 300 nouveautés: plus de 600 bateaux à moteur, près de 500 bateaux à voile
300 embarcations diverses (canoë-kayak, planche à voile...)

Dates et Horaires d'ouverture
Du samedi 1er au dimanche 9 décembre 2007 de 10 à 19 h
Nocturne le vendredi 7 décembre jusqu'à 22 h

Tarifs - Achat des billets
Prix d'entrée : 13 €
Tarif réduit pour les jeunes de 16 à 18 ans, les étudiants et les groupes de plus de 10 personnes : 7 €
Gratuit pour les enfants de moins de 16 ans.
Le billet donne accès au Salon de la Piscine & du Spa (1-9 décembre 2007 - Hall 3)

Accès / Parking
- En voiture :
Par le périphérique intérieur : sortie Porte de la Plaine ou Porte de Versailles.
Par le périphérique extérieur : sortie Porte de Sèvres ou Porte de Versailles.
- Métro :
Station Porte de Versailles : ligne 12 (Porte de la Chapelle - Mairie d'Issy)
Station Balard : Ligne 8 (Créteil - Balard).
- Autobus :
Ligne 39 : Gare de l'Est - Issy Val de Seine, arrêt "Desnouettes"
Ligne 80 (dimanche et jours fériés) : Gare Saint-Lazare - Champs-Elysées, arrêt "Porte de Versailles"
- Tramway : Station Porte de Versailles : ligne T3 (Pont du Garigliano - Porte d'Ivry).
- Taxis : Station de taxi : Boulevard Lefèbvre et Boulevard Victor (en face de la porte A du parc des expositions).
- Parkings : Boulevard Victor - avenue de la Plaine - rue d'Oradour - rue Louis Armand
- L'entrée du salon pour les visiteurs se fait : Par la Porte L pour le Hall 1, Par la Porte A pour les Halls 2, 3, 5 et 6
- Site internet : http://www.salonnautiqueparis.com

lundi 29 octobre 2007

JACQUES VABRE : VERS DES TEMPS RECORDS ?


Classe 40

Les 30 Classe 40, eux, n’ont pas de temps à battre. Mais cette jeune série est elle aussi en plein développement, avec une jauge exploitée de mieux en mieux par des architectes poussés dans leur retranchement par des skippers aux dents longues. Si lors de leur première apparition, l’année dernière à l’occasion de la Route du Rhum – La Banque Postale, la météo leur avait été grandement défavorable, l’écart avec les 60 pieds IMOCA ne pourrait pas être si important que cela. Eux aussi ont le potentiel pour franchir la barre des 10 nœuds de moyenne sur ce parcours de 4 340 milles. Soit un temps de traversée de 18 jours !

dimanche 28 octobre 2007

Classement du Prologue Transat Jacques Vabre


Classement du Prologue Transat Jacques Vabre
Ce dimanche, les 13 multicoques sont resté au port, privé de prologue en raison d'une météo non praticable. Hier, c'est le monocoque Safran de Marc Guillemot et Charles Caudrelier qui a remporté le prologue de la « Transat Jacques Vabre » malgré un départ en queue de peloton. Dominateurs de bout en bout, Bruno Jourdren et Nicolas Pichelin se sont imposés dans la class´40 sur Lord Jiminy. Deux bateaux neufs qui disputaient aujourd´hui samedi 27 octobre en baie de Seine leurs premières régates officielles. Retour donc sur le prologue des monocoques qui s'est déroulé samedi.
La huitième édition de la Transat Jacques Vabre est la première transatlantique en double ouverte aux 40 pieds. Une classe dont l’émergence est tout à fait stupéfiante, avec 32 bateaux inscrits, et dans laquelle on trouve une diversité de caractères et de profils de skippers extrêmement riche. Revue de détails d’un plateau pour le moins hétéroclite.
La Classe 40 a une vocation transocéanique. La jauge est très bien faite, les bateaux sont rapides, modernes et très abordables financièrement », explique Jean Maurel, directeur de course pas vraiment étonné du nombre de bateaux inscrits dans cette transat Jacques Vabre. Avec 32 duos engagés, la classe des 40 pieds sera la plus importante de l’épreuve. « Ce qui est intéressant, ce sont les valeurs que les gens imaginent avec cette nouvelle classe. On sent qu’il y a un vif intérêt de par la taille et la dimension des projets et que cela répond à un vrai manque dans la voile. De fait, c’est moins compliqué de trouver 300.000 € que trois millions d’euros pour construire un 60 pieds Imoca. Il y a un côté pragmatique dans tout ça qui intéresse énormément de gens », analyse de son côté Dominic Vittet, skipper de « Atao Audio System ». Pas surprenant donc, selon lui, de retrouver au départ de cette transat des marins de tous horizons. En somme, un mélange intéressant d’armateurs propriétaires et de professionnels.
Un test de fiabilité
Evidement, tous n’ont pas les mêmes ambitions. Mais majoritaires sont ceux qui vont jouer la gagne. Parmi les duos à suivre de près, ceux de « Telecom Italia » (Giovanni Soldini et Pietro d’Ali), « Fujifilm » (Alex Bennet et Ifor Pedley), « Novedia » (Tanguy de Lamotte et Nick Bubb), « Groupe Partouche » (Christophe Coatnoan et Christophe Lebas), « 40 Degrees » (Peter Harding et Anne Liardet), mais aussi « Atao Audio System » (Dominic Vittet et Thierry Chabagny), ou encore « Appart City » (Yvan Noblet et Patrick Morvan), deux bateaux particulièrement bien rodés. « La météo sera déterminante. Si les conditions sont faciles, il y aura forcément plus de bateaux à jouer les premiers rôles. En revanche, si les conditions sont un peu musclées, ça risque d’éliminer fort, ajoute Vittet. En effet, la classe n’est pas encore arrivée à mâturité en terme de fiabilité. On l’a vu lors des 1.000 milles de la Brittany Ferries cet été, où il y a eu beaucoup de casse. Nos 40 pieds possèdent beaucoup de puissance et tout le monde n’en a pas forcément déjà pris la mesure. » Affaire à suivre, donc, mais la bagarre promet d’être belle
Dans la Class'40, les voiliers nouvelles générations ont également pris les devants. Partis 10 minutes après les 60 pieds IMOCA, ils trustent également les premières places, avec la victoire de Lord Jiminy du talentueux Bruno Jourdren, auteur d'un sans faute sur ce parcours. Il est suivi par les Anglais Tom Gall et Daniel Gohl (Concise) et par l'anglais Peter Harding (40 Degrees), épaulé sur cette Jacques Vabre par la Française Anne Liardet. À noter la bonne prestation de Florence Arthaud (Deep Blue) qui se glisse à la sixième place, sur trente au départ. Une cinquième place pour fêter demain ses 50 ans, voilà un joli dimanche en perspective pour Florence qui, depuis sa victoire dans la Route du Rhum en 1990, n'a jamais cessé de tirer sur les écoutes. Avec son complice Luc Poupon, elle vient démontrer qu'il faudra compter sur elle lors des trois semaines de mer nécessaires pour rallier en Class'40 Salvador de Bahia.__Si le plan d'eau a été agité cet après-midi en raison des très nombreux bateaux sur l'eau, la matinée l'a été également suite à une manifestation amicale des marins pêcheurs du Havre. Ils tenaient à dénoncer l'insuffisance des quotas de maquereaux qui leurs sont attribués alors que, comme tout le monde le sait, ils doivent faire face à un prix toujours plus élevé du gas-oil pêche__
CLASS'40__
1. LORD JIMINY_
2. CONCISE_
3. 40 DEGREES_
4. CLARKE OFFSHORE RACING_
5. TELCOM ITALIA_
6. DEEP BLUE_
7. ATAO AUDIO SYSTEM_
8. MISTRAL LOISIRS_
9. GROUPE PARTOUCHE_
10. CHOCOLATS MONBANA_
11. EDF ENERGIES NOUVELLES_
12. PINDAR 40_
13. E. LECLERC_
14. FUJIFILM_
15. APPART’CITY_
16. MERCI LES AMIS !_
17. COMMERCE EQUITABLE_
18. EN AVANT LES ENFANTS !
19. MERENA_
20. NOUS ENTREPRENONS_
21. GROUPE SEFICO_
22. THIRARD_
23. JARDIN BIO – PREVOIR_
24. GONSER GROUP_
25. GRASSI BATEAUX_
26. A.ST GROUPE (OCS)_
26. NC (Marc LEPESQUEUX)

samedi 27 octobre 2007

La Transat anglaise 2008 sans multicoques !






C'est une petite révolution dans l'histoire des transatlantiques ! La société Offshore Challenges, organisatrice de la Transat anglaise (ex Ostar) vient d'annoncer que l'édition 2008 de la doyenne des transats en solitaire (première édition en 1960), serait uniquement réservée aux monocoques, Imoca et Class 40, une première depuis l'introduction des multis en 1964. Le départ de la 13e édition, rebaptisée The Artemis Transat (une bonne nouvelle pour les organisateurs qui disposent d'un partenaire financier, déjà très impliqué dans la course au large avec un 60 pieds Imoca en construction pour Jonny Malbon en vue du Vendée Globe), sera donné de Plymouth pour une arrivée à Boston.

Ni 60 pieds, ni 50 pieds, au départ de Plymouth en 2008

La course, rebaptisée The Artemis Transat, partira le 11 mai 2008 de Sutton Harbour, Plymouth (Angleterre) et se terminera à Boston, aux États-Unis. Créée en 1960 par Sir Francis Chichester et Blondie Hasler, et plus connue avant 2004 sous le nom de OSTAR ou de Transat Anglaise, cette épreuve a vu en quarante ans émerger de nombreuses légendes de la voile, telles qu’Eric Tabarly, Alain Colas, Mike Birch, Philippe Poupon, Loick Peyron, Francis Joyon, Michel Desjoyeaux ou encore Ellen MacArthur.
L’édition 2008 sera uniquement réservée aux monocoques, pour la première fois depuis l’introduction des multicoques en 1964, même si un retour à une version mixte est envisagé à l’avenir avec la nouvelle classe ORMA. Deux classes de monocoques seront représentées : les IMOCA 60 et les Class 40, le plateau associant ainsi des skippers de 60 pieds océaniques et une classe composée à la fois de professionnels de la course au large et d’amateurs émérites.
Christine Salen, directeur de Course pour OC Events, : "Nous voulions une épreuve à la fois forte et simple, quelque chose que le public puisse comprendre facilement, sans trop de bateaux différents. C’est pourquoi nous avons choisi deux catégories, la classe très professionnelle des IMOCA 60 et sa version ’jeune’, celle des Class 40, qui est en plein essor. Le Royal Western Yacht Club continue d’organiser une épreuve 100% amateur. La prochaine édition se tiendra en 2009 et nous espérons qu’elle tirera également profit de cette décision. Même s’il est d’une certaine façon un peu triste de ne pas accueillir de multicoques cette année, nous avons hâte de voir renaître la classe ORMA. Cela pourrait ouvrir sur de nouvelles possibilités pour 2012 et au-delà.”
Avant que la classe ORMA ne renaisse, il va falloir être patient. La classe compte sur le succès de son projet de trimaran monotype de 70 pieds. Il faudra encore que les sponsors choisissent ce nouveau support (et quittent celui des monocoques !). C’est donc un véritable bouleversement qui s’opère dans le monde de la course au large. La classe ORMA s’attendait à vivre à coup d’arrêt après la Transat Jacques Vabre. C’est un arrêt de mort qui vient de tomber outre-Manche.

_* OC Events vient de signer un nouveau partenariat avec Artemis, une des premières sociétés d'investissement britanniques. La 13e édition de The Transat, rebaptisée The Artemis Transat, partira le 11 mai 2008 de Sutton Harbour, Plymouth (Angleterre) et se terminera à Boston, aux États-Unis. __* Créée en 1960 par Sir Francis Chichester et Blondie Hasler, et plus connue avant 2004 sous le nom de OSTAR ou de Transat Anglaise, cette épreuve a vu en quarante ans émerger de nombreuses légendes de la voile, telles qu'Eric Tabarly, Alain Colas, Mike Birch, Philippe Poupon, Loick Peyron, Francis Joyon, Michel Desjoyeaux ou encore Ellen MacArthur. __* L'édition 2008 sera uniquement réservée aux monocoques, pour la première fois depuis l'introduction des multicoques en 1964, même si un retour à une version mixte est envisagé à l'avenir avec la nouvelle classe ORMA. Deux classes de monocoques seront représentées : les IMOCA 60 et les Class 40, le plateau associant ainsi des skippers de 60 pieds océaniques et une classe composée à la fois de professionnels de la course au large et d'amateurs émérites.__* La course partira de Sutton Harbour, Plymouth (Angleterre) pour rejoindre le Boston Harbor Hotel (États-Unis) après une traversée de 2800 milles en solitaire dans l'Atlantique Nord contre les vents dominants. __* La 13e édition sera de nouveau organisée par OC Events, également organisateur de la Barcelona World Race et de l'iShares Cup, circuit européen des catamarans Extreme 40. OC Events est la branche "organisation" d'OC Group, société de management sportif d'Ellen MacArthur et de Mark Turner. __* Les skippers fêteront leurs exploits grâce à G.H.Mumm, champagne officiel de The Artemis Transat.___Tout a commencé en 1960 sur un pari d'une demi-couronne : un groupe de cinq pionniers s'apprêtait alors à traverser l'Atlantique en solitaire de l'Angleterre vers les États-Unis, neuf ans avant que Neil Armstrong ne fasse son premier pas sur la lune.

Aujourd'hui, la plus ancienne course transatlantique en solitaire, connue sous le nom de The Transat, accueille un nouveau partenaire titre et une nouvelle classe, pour sa 13e édition qui partira le 11 mai 2008 de Sutton Harbour, Plymouth (Angleterre) vers Boston (États-Unis).__Pour décrire cette épreuve, Blondie Hasler avait prononcé ces mots légendaires : "un homme, un bateau, l'océan". En 1960, Francis Chichester signe la première victoire et devient l'un des plus célèbres aventuriers des mers au Royaume-Uni. Quatre ans plus tard, c'est le Français Éric Tabarly qui remporte la course. De retour au pays, il reçoit la Légion d'Honneur des mains du Président De Gaulle et devient le plus grand marin de l'histoire de la voile française. Un modèle pour de nombreux navigateurs en solitaire.__

L'édition 2008 est marquée par un nouveau partenariat avec Artemis Investment Management, entreprise leader dans le domaine de l'investissement au Royaume-Uni. La légende continue donc sous le nom de The Artemis Transat : __Artemis Investment Management souhaite promouvoir la course au large dans les eaux britanniques. Artemis gère une équipe 60 pieds IMOCA, le monocoque Artemis Ocean Racing ayant Jonny Malbon pour skipper, et la compagnie a récemment organisé l’Artemis Challenge dans le cadre de la Skandia Cowes Week, ainsi que l’Artemis Trophy lors de la Rolex Fastnet Race. Artemis étant également Partenaire Business Club de la classe IMOCA, s’investir aux côtés de The Transat représente un important pas supplémentaire visant à développer la course océanique professionnelle en Grande-Bretagne.

Mark Tyndall, CEO d’Artemis, commente pour sa part : « Nous sommes enchantés d’annoncer notre partenariat avec un événement aussi historiquement important que The Transat. S’aligner aux côtés des meilleurs coureurs océaniques au monde demande de la persévérance, de la passion, des compétences et un important travail d’équipe. Toutes nos activités dans le monde de la voile reflètent les valeurs de notre compagnie et sa philosophie. Nous avons hâte de construire une relation basée sur le succès avec les organisateurs de l’épreuve. »__En 2008, la course qui se déroule tous les quatre ans n'accueillera que deux classes de bateaux, les IMOCA Open 60 et les Class 40. C'est la première fois depuis l'introduction des multicoques en 1964 qu'une édition est uniquement consacrée aux monocoques. Christine Salen, directeur de Course pour OC Events, explique ce choix : "Nous voulions une épreuve à la fois forte et simple, quelque chose que le public puisse comprendre facilement, sans trop de bateaux différents. C'est pourquoi nous avons choisi deux catégories, la classe très professionnelle des IMOCA 60 et sa version 'jeune', celle des Class 40, qui est en plein essor. Le Royal Western Yacht Club continue d'organiser une épreuve 100% amateur. La prochaine édition se tiendra en 2009 et nous espérons qu'elle tirera également profit de cette décision. Même s'il est d'une certaine façon un peu triste de ne pas accueillir de multicoques cette année, nous avons hâte de voir renaître la classe ORMA. Cela pourrait ouvrir sur de nouvelles possibilités pour 2012 et au-delà.” __La flotte réunit donc les IMOCA 60, classe incontournable des épreuves océaniques, et les Class 40, composée à la fois de jeunes professionnels de la course au large et d'amateurs aguerris et motivés. Un mélange d'innovation, de technologie, de compétition de haut niveau, d'esprit d'aventure et de courage qui promet d'offrir à la 13e édition son lot légendaire d'aventures sportives. L'épreuve fera partie du Championnat officiel de la Course au Large IMOCA 2008-2009 et elle sera surtout pour les marins la dernière occasion de tester leurs bateaux en course avant le Vendée Globe, dont le départ sera donné en novembre 2008. __

Depuis près de cinquante ans, l'élite de la voile internationale est attirée par le défi que représente une traversée de l'Atlantique de 2800 milles par la route Nord. Même au début de l'été, les systèmes dépressionnaires peuvent dresser sur la route des concurrents des vents très violents et une mer déchaînée. Et à mesure que la flotte se rapproche de Terre Neuve, planent ensuite la menace des icebergs et le risque d'épais brouillard qui rendent la dernière partie du parcours particulièrement stressante pour les skippers déjà épuisés physiquement. __La discipline a néanmoins beaucoup évolué. En 1960 il avait fallu à Chichester 40 jours pour boucler sa traversée. Aujourd'hui, la toute dernière génération de monocoques IMOCA 60 est capable de rejoindre la côté Est des États-Unis en à peine plus de 10 jours. __La flotte se retrouvera à Plymouth, l'une des villes côtières les plus vivantes du Royaume-Uni qui accueille le départ de la course transatlantique depuis 1960. Plus de quarante IMOCA 60 et Class 40 rejoindront alors Boston aux États-Unis, autre grande ville au riche passé maritime. Le Village de la Course sera installé au coeur du quartier Barbican dans le Sutton Harbour de Plymouth où seront amarrées les IMOCA 60, tandis que les Class 40 prendront pour leur part place au sein de Queen Anne’s Battery marina.__L'aventure des marins à travers l'Atlantique sera suivie dans le monde entier grâce aux communications par satellite et retransmise sur les écrans TV, sur Internet et sur les téléphones mobiles. Les bateaux seront également suivis géographiquement par le tout dernier système OC Tracker+, d'OC Technology, qui offrira des animations très détaillées et en temps réel. __The Artemis Transat 2008 est organisée par OC Events, filiale 'gestion d'évéments' d'OC Group, la société d'Ellen MacArthur et de Mark Turner. "OC Events a repris l'organisation de cette course légendaire en 2004 et a beaucoup investi pour sauver l'épreuve. Nous attendons avec impatience la 13e édition en partenariat avec Artemis", a déclaré Mark Turner, PDG d'OC Group. "Cette course est marquée par l'histoire, des deux côtés de la Manche et de l'Atlantique. Nous sommes honorés d'organiser The Artemis Transat 2008. C'est le résultat d'un gros travail d'équipe et nous sommes très heureux d'avoir le soutien d'Artemis et des villes de Plymouth et de Boston pour la prochaine édition".__ __
http://www.theartemistransat.com___
Pour plus d'informations :__Sur The Artemis Transat 2008,
OC Events_Tél : +44 (0)870 063 0218 _
Email : info@ocevents.org__

L'avis de course
_Les avis de course pour la Class 40 et les 60' Open IMOCA seront disponibles en téléchargement en français et en anglais sur ce site à compter du lundi 29 octobre.___L'avis de course sera également distribué par email à chaque classe.

Port de départ : Plymouth Sutton Harbour

Plymouth vient de remporter l’appel d’offre relatif à l’accueil du départ de The Transat 2008
Après avoir été sélectionnée, par OC Events Ltd, organisateur de l’événement, sur la short list de deux villes pour l’accueil du départ de The Transat 2008, Plymouth vient de remporter cette compétition très serrée relative à l’une des plus anciennes et célèbres transatlantiques, plus connue sous le nom d’OSTAR.__The Transat dont le premier départ en 1960 avait déjà été donné de Plymouth, est véritablement associée à cette ville. Marquant de son empreinte l’histoire maritime, The Transat est devenue une référence du fait de la difficulté qu’elle occasionne pour le marin solitaire qui doit traverser l’Atlantique très au Nord, contre les vents dominants, jusqu’aux Etats Unis.__John McKenna, directeur commercial d’OC Events : « OC Events a organisé cette grande classique en 2004 sans aucun sponsor titre et sans réel appui. C’est magnifique de voir que pour la prochaine édition Plymouth et tous les partenaires associés soutiennent The Transat et souhaitent en faire un événement de grande envergure ! »__La victoire de Plymouth concernant l’accueil de the Transat est le fruit de l’investissement d’un marin Conrad Humphreys qui est soutenu par le Sutton Harbour Group, l’Agence Régionale du Développement du Sud Ouest et par le Conseil de la ville de Plymouth.__Afin de remporter la mise, il fallait que soit respecter le fait que The Transat 2008 soit située au cœur de la ville de Plymouth, à Sutton Harbour ; ce qui est le cas puisqu’un village de la course sera construit tout autour de Barbican. Ce village sera libre d’accès au public 10 jours avant le départ de The Transat qui aura lieu le 11 mai 2008. La flotte sera amarrée au ponton de Sutton Harbour, ce qui créera une véritable animation pour les promeneurs.__Nigel Godefroy, directeur du management au sein du groupe Sutton Harbour : « Remporter The Transat 2008 est vraiment magnifique pour la ville de Plymouth. Ce sera pour nous une belle entrée en matière juste avant le Festival d’été de Plymouth que nous soutenons également. En amenant cet événement majeur au cœur de la ville historique, nous allons créer une émulation, nous allons mettre en avant ce que Plymouth est capable d’offrir ! »__« Le fait que le conseil de la ville de Plymouth, le Groupe Sutton Harbour, l’agence régionale du développement, Conrad Humphreys et OC Events soient capables de travailler ensemble afin de faire que cet événement mondial se passe à Plymouth est une véritable démonstration de ce qui peut résulter d’un solide partenariat. »__

The Transat dont le premier départ en 1960 avait déjà été donné de Plymouth, est véritablement associée à cette ville. Marquant de son empreinte l’histoire maritime, The Transat est devenue une référence du fait de la difficulté qu’elle occasionne pour le marin solitaire qui doit traverser l’Atlantique très au Nord, contre les vents dominants, jusqu’aux Etats Unis.

John McKenna, directeur commercial d’OC Events : « OC Events a organisé cette grande classique en 2004 sans aucun sponsor titre et sans réel appui. C’est magnifique de voir que pour la prochaine édition Plymouth et tous les partenaires associés soutiennent The Transat et souhaitent en faire un événement de grande envergure ! »

La victoire de Plymouth concernant l’accueil de the Transat est le fruit de l’investissement d’un marin Conrad Humphreys qui est soutenu par le Sutton Harbour Group, l’Agence Régionale du Développement du Sud Ouest et par le Conseil de la ville de Plymouth.

Afin de remporter la mise, il fallait que soit respecter le fait que The Transat 2008 soit située au cœur de la ville de Plymouth, à Sutton Harbour ; ce qui est le cas puisqu’un village de la course sera construit tout autour de Barbican. Ce village sera libre d’accès au public 10 jours avant le départ de The Transat qui aura lieu le 11 mai 2008. La flotte sera amarrée au ponton de Sutton Harbour, ce qui créera une véritable animation pour les promeneurs.

Nigel Godefroy, directeur du management au sein du groupe Sutton Harbour : « Remporter The Transat 2008 est vraiment magnifique pour la ville de Plymouth. Ce sera pour nous une belle entrée en matière juste avant le Festival d’été de Plymouth que nous soutenons également. En amenant cet événement majeur au cœur de la ville historique, nous allons créer une émulation, nous allons mettre en avant ce que Plymouth est capable d’offrir ! »

« Le fait que le conseil de la ville de Plymouth, le Groupe Sutton Harbour, l’agence régionale du développement, Conrad Humphreys et OC Events soient capables de travailler ensemble afin de faire que cet événement mondial se passe à Plymouth est une véritable démonstration de ce qui peut résulter d’un solide partenariat. »

Les bénéfices commerciaux résultant du départ de The Transat sont considérables pour Plymouth et la région du Sud Ouest. En 2004, 468 journalistes de 32 pays se sont accrédités afin de suivre le départ depuis Plymouth. 37 inscrits de toute nationalité étaient présents ce qui a engendré environ 1 million de Livres Sterling en terme de retombées économiques pour la ville. En 2008, The Transat devrait générer près de 1,5 million de Livres Sterling pour l’économie régionale, avec près de 500 journalistes accrédités, 30 à 40 des meilleurs marins au monde ainsi que leurs équipes présents sur Plymouth.

Conrad Humphreys, navigateur et directeur du management de la société Event South West : « J’aimerais remercier toutes les personnes ayant contribué à ce succès. Il est très important pour faire connaître la ville et la région au monde de pouvoir accueillir des événements sportifs de cette stature. Je voudrais remercier en particulier Nigel Godefroy et le groupe Sutton Harbour d’avoir travailler sur le point le plus important : apporter l’événement au cœur de la ville. Les prochains neuf mois vont être importants parce que l’on va devoir construire un évènement qui laisse un impact sportif et culturel durable pour la ville et la région. J’espère que maintenant le secteur privé va saisir l’opportunité de s’associer à cette remarquable course qu’est The Transat. »

Le Conseiller Glenn Jordan, membre du cabinet pour la santé de la communauté et des loisirs de la ville de Plymouth : « Nous sommes heureux d’avoir travaillé avec OC Events et nos autres partenaires à conserver ce prestigieux événement dans sa « maison originelle » ! Etre la ville d’accueil du départ de The Transat représente pour Plymouth la meilleure des façons de démontrer que nous sommes capables d’accueillir des courses de grandes envergures et également que nous sommes une ville attractive pour les visiteurs. »

Richard Thomas, directeur du marketing de l’Agence Régionale du développement : « Nous sommes heureux d’accueillir, une fois encore, The Transat, à Plymouth. Certes les bénéfices économiques liés à l’événement sont un point important, mais il est tout aussi important pour nous de saisir l’opportunité de faire découvrir Plymouth et ses environs au reste du monde. Ce succès vient à propos puisque nous sommes en train de répondre à l’appel d’offre pour accueillir les JO de 2012. Nous souhaitons donc avec The Transat créer un précédent durable qui permettra d’accroître la réputation de la région du Sud Ouest de l’Angleterre et d’en faire une destination de premier choix pour les visiteurs ainsi qu’un lieu de rendez-vous incontournable pour les courses à caractère international. »

Le partenaire titre de The Transat 2008 sera annoncé dans les prochaines semaines en même temps que l’avis de course spécifiant les classes admises à courir ainsi que le port américain de destination.

Pour d'avantage d’informations au sujet de The Transat 2008 à Sutton Harbour, Plymouth ou pour obtenir des photos haute définition, merci de contacter :

Teresa Page
Event South West
T : +44 (0) 1752 600 111
M : +44 (0) 7816 886 651

jeudi 25 octobre 2007

SOLDINI À LA BARRE D´UN CLASS 40 SIGNÉ VERDIER




Pour son nouveau Class 40 Telecom Italia, Giovanni Soldini a décidé de travailler avec le cabinet d'architecture de Guillaume Verdier. En 1997 déjà, le skipper italien et le jeune architecte avaient travaillé ensemble sur la conception du 60 pieds Open Fila.

Avec ce navire doté d’un gréement thonier, Soldini s’était brillamment imposé dans Around Alone 1998, épreuve de laquelle il s’était par ailleurs illustré lors du sauvetage d’Isabelle Autissier dans le Pacifique. On se rappele que Fila a récemment bouclé un tour du globe de plus, sous le nom de Saga Insurance et aux mains de Sir Robin Knox-Johnston dans la dernière Velux 5 Oceans.__
Giovanni Soldini, très présent dans la conception de l'ensemble de ses projets, souhaitait avoir pour sa campagne de Class 40 un interlocuteur capable de donner de l'importance à ses idées. La conception de ce bateau succède aux récents travaux effectués pour les 60 pieds monocoques IMOCA Safran et Groupe Bel développés en association avec VPLP.
Telecom Italia est par ailleurs très marqué par les choix de son skipper, souhaitant un bateau simple et robuste avec un cockpit fermé.
Les Class 40 , on le rappel une fois encore, sont des bateaux dont la jauge impose un déplacement minimum, une largeur maximum, une stabilité à 90 degrés de gîte mini et maxi, et un tirant d’air maximum.
Une jauge est bien faite car elle pousse à dessiner des bateaux marins, sûrs, et peu excessifs technologiquement. Le travail de l’architecte se concentre alors sur les formes, la stabilité de route, le plan de voilure et le plan de pont qui doivent être extrêmement rationalisés pour un solitaire.
On notera sur ce premier Class 40’ signé par Guillaume Verdier le bouchain très prononcé, rappelant furieusement celui que l’on trouve sur les 60 pieds Safran et Bel.__
Telecom Italia a été construit par le chantier naval FR Nautisme, à Lorient. Cette construction extrêmement soignée a été réalisée en sandwich de fibre de verre (assemblage de tissus uni directionnels) entièrement compactés sous vide.
Le bateau a touché l'eau le 19 septembre pour s'aligner sur les épreuves du calendrier de la Class 40, à commencer par la Transat Jacques Vabre mais un abordage avec un navire de pêche aux abords du Fastnet a entraîné un démâtage et retardé la mise au point…
Le bateau a néanmoins vite retrouvé le chemin du chantier et sera prêt pour la traversée entre Le Havre et Bahia. Giovanni Soldini prendra le départ aux côtés du redoutable Pietro D’Ali. Le départ sera donné le samedi 03 novembre 2007.

Pour en savoir plus :
http://www.soldini.it/ (en italien mais de très nombreuses photos de construction)_
http://www.guillaumeverdier.com

samedi 13 octobre 2007

APRÈS LA COUPE ?



La Class 40 version suisse, c'est par là : http://www.sebschmidt.ch




mercredi 10 octobre 2007

UN SUPER SITE METEO




DISPONIBLE A CETTE ADRESSE : http://www.windguru.com

AUSSIE


Les Australiens aussi ont leur class 40, celui du Cabinet BURY (images ci-dessous).

Pour plus d'infos : http://www.bury.com






mardi 2 octobre 2007

Jacques-Vabre: Pindar engage aussi un Class 40



30/09/2007 - 15:40 Il y aura deux Pindar au départ de la prochaine Transat Jacques-Vabre le 3 novembre. Outre le tout neuf Open 60 (plan Kouyoumdjian) qui sera skippé par le tandem Brian Thompson-Will Oxley, la société britannique a décidé d'armer un Class 40, l'ancien bateau de Patrice Carpentier, qui sera emmené entre Le Havre et Salvador de Bahia par deux marins de 27 ans, le Britannique Jo Royle et la Française Alexia Barier, qui faisait jusque-là partie du Team Roxy.

La voile, pour sponsors au coeur bien accroché


Par Laurent Barbotin - 01/05/2006 - L'Expansion

Le logo Orange à l'envers dérivant au milieu de l'océan. L'image offerte en novembre dernier à des millions de téléspectateurs par le naufrage du trimaran Orange Project, lors de la Transat Jacques Vabre, a fait frémir son sponsor. Pas sûr pour autant qu'elle ait fait du tort à l'opérateur de téléphonie mobile. C'est précisément pour afficher leur esprit d'aventure et leur goût du risque que les marques s'impliquent dans les courses de multicoques. Ces dernières années, elles ont été servies ! En 2002, une violente tempête dans le golfe de Gascogne a fait chavirer quinze des dix-huit multicoques de la Route du Rhum. L'an dernier, six des dix concurrents inscrits au départ n'ont pas fini la Jacques Vabre. L'hécatombe a failli coûter cher à l'image de la voile en général et au championnat du monde des multicoques en particulier, qui combine des épreuves de grands prix en équipage et des courses océaniques en solitaire.
Départ de sponsors (Bonduelle, Bayer CropScience, La Trinitaine...), manque de visibilité médiatique, championnat désorganisé, la compétition la plus spectaculaire et la plus emblématique de la voile a bien failli sombrer. C'est le baron Benjamin de Rothschild, propriétaire de deux trimarans (Gitana XI et Gitana XII), qui a décidé de voler au secours de l'épreuve. Rebaptisé « Multi Cup 60 », le nouveau circuit ne comptera désormais que six courses en équipage étalées sur quatre ans. De quoi relancer l'intérêt des sponsors, des skippers, des armateurs internationaux, mais aussi des centaines de petites entreprises qui vivent dans l'ombre des géants des mers. « Autour de la course à la voile s'est développée toute une économie, avec des marins, des constructeurs, des voileries », explique Eric Coquerel, patron de l'agence de communication Effets Mer. Ce dernier évalue à environ 40 millions d'euros les sommes qui irriguent chaque année le petit monde des grandes courses au large.
Depuis les exploits d'Eric Tabarly dans les années 60, la voile a connu un développement spectaculaire dans notre pays. La Fédération française de voile revendique près de 300 000 licenciés, et l'activité compte des millions de passionnés. Elle a de nombreux atouts à faire valoir, qui justifient l'implication de sociétés comme Orange, Banque populaire ou Groupama. C'est l'un des rares sports, avec le cyclisme, qui autorisent l'annonceur à exposer sa marque en baptisant de son nom le bateau - ou l'équipe. Il véhicule en outre des valeurs dont tout dirigeant cherche à parer son entreprise : audace, ténacité, technicité. L'image de la voile est d'autant plus positive qu'il s'agit d'une activité écologique et épargnée par le dopage. Les skippers sont perçus comme des aventuriers sacrifiant tout à leur passion, et non comme des stars surpayées.
« Plus les magasins Géant que je visite sont loin de la mer et plus j'y suis accueilli chaleureusement », se réjouit Michel Desjoyaux, le skipper du bateau Géant, basé à Port-la-Forêt (Finistère). « C'est un sport très fédérateur en interne, nous vivons ensemble une aventure », confirme Frédérique Granado, responsable de la communication de Groupama. Le rêve n'ayant pas de prix, l'assureur va investir 7 millions d'euros dans la construction d'un maxi-catamaran de 105 pieds, qui sera mis à l'eau en juin. « Notre budget total de sponsoring, exclusivement consacré à la voile, s'élèvera à 8 millions d'euros par an », ajoute Frédérique Granado. Ce nouveau géant des mers, Groupama 3, s'attaquera au record détenu par Bruno Peyron et son équipage, qui ont bouclé un tour du monde en cinquante jours sur Orange 2. Ce qui a permis à l'opérateur, l'un des plus gros investisseurs du milieu sportif à travers le football et le rugby, de faire une entrée fracassante dans le monde de la voile.
Un sponsor désirant faire figurer sa marque au palmarès des grandes traversées, comme la Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre, devra investir dans un multicoque de 60 pieds. Le budget se situe entre 8 et 10 millions d'euros répartis sur quatre ans, dont environ 3 millions pour la seule construction du bateau. Ce dernier constituera en outre, même en dehors des courses, un très bon outil de promotion pour l'entreprise, qui y accueillera clients et prospects. « Il n'y a pas de meilleur outil de relations publiques, à part peut-être une écurie de formule 1 », assure Marc Audineau, directeur de la communication du groupe immobilier Foncia, sponsor d'Alain Gauthier.
Mais la fragilité de ces « F1 de la mer », capables d'atteindre des vitesses de 40 noeuds (70 kilomètres-heure), pose problème. Au point que certains skippers refusent désormais d'y embarquer en solitaire : dans des conditions difficiles, ces bateaux extrêmes peuvent se retourner, et il est alors impossible de les remettre à flot sans une aide extérieure. La multiplication des naufrages a conduit les assureurs à augmenter leurs tarifs, qui atteignent environ 400 000 euros par an et incluent des franchises de l'ordre de 100 000 euros. Conséquence : certains skippers prennent le départ sans assurance, et le sponsor assume alors seul les réparations éventuelles, voire la perte du bateau. « C'est un sport où la marque ne se contente pas de placarder son logo sur un événement mais se positionne en tant qu'acteur : le risque fait partie du sponsoring de la voile », explique Thierry Bouvard, de Banque populaire.
Pas étonnant donc de voir les sponsors délaisser les multicoques au profit des grands monocoques (60 pieds, catégorie Imoca). Le Groupe Bonduelle y a même gagné une notoriété supérieure grâce à la deuxième place de Vincent Riou au Vendée Globe Challenge 2004, avant d'abandonner définitivement le sponsoring. Ce tour du monde organisé tous les quatre ans, présenté comme l'« Everest de la mer », compte désormais parmi les grands rendez-vous sportifs. Grâce aux nouvelles technologies de communication, il procure aux sponsors une visibilité importante sur une durée de quatre mois. Foncia a décidé de suivre l'exemple de Bonduelle en vendant son multicoque pour tout miser sur un monocoque lors de la prochaine édition, en 2008. Le budget de ce type de bateau est nettement inférieur : autour de 5 millions d'euros sur quatre ans, dont la moitié pour la construction.
Du coup, l'investissement revient à la portée d'une PME. Les deux dernières éditions ont d'ailleurs été remportées par des bateaux sponsorisés par PRB, une société vendéenne de 200 salariés fabriquant des revêtements pour le bâtiment, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 5 % lors de la course.
L'inconvénient des monocoques, pour un sponsor, est qu'ils sont condamnés à faire de la figuration dès lors qu'ils s'alignent aux côtés des multicoques. C'est pourquoi certaines entreprises, comme le pâtissier Brossard (lire page 57) ou la Banque populaire, qui investit 4 millions d'euros par an dans ce sport, répartissent le risque. Cette dernière, qui veut se positionner comme la « banque de la voile », sponsorise un catamaran de 60 pieds, mais aussi un monotype Figaro (pour la course du même nom), tout en subventionnant la Fédération française de voile ainsi qu'une association qui restaure les mythiques Pen Duick d'Eric Tabarly.