mercredi 16 avril 2008

Le Club des cinq au Québec




Cinq marins des Sables-d'Olonne s'associent en un seul équipage, au départ de la Transat Québec - Saint-Malo en juillet.
Cinq skippers du pays des Olonnes de Class 40 embarquent sur un même voilier et l'énigme reste à élucider : qui fera quoi à bord ?



Certains ne sont plus à présenter, tel l'aîné du groupe, Jacques Fournier, Président de la Class 40, le chef d'entreprise qui sillonne l'Atlantique depuis qu'il est à la retraite « Nous aurons à bord un cumul et une diversité de compétences, la distribution des rôles reste à établir. » Lionel Régnier et André Jantet, dont les aventures maritimes font couler de l'encre depuis de nombreuses années, sont du voyage. « Entre nous tous c'est aussi une belle histoire d'amitié qui date de péripéties mémorables de course, en Islande il y a quelques années ! ».

Le Normand Jean-Edouard Criquioche a eu un coup de coeur pour la région, il fait de Port-Olona son port d'attache «Avant, sur la Jacques Vabre et la Route du Rhum, on était tous potes seulement avant le départ, puis commençaient les gros mensonges sur la VHF !». Louis Duc complète de sa jeune fougue le quintet intergénérationnel. Dans un mois, P'tit Louis 24 ans, prendra en solo le départ de l'Artémis Transat ralliant Plymouth à Boston (USA) avec le bateau du team, le rapprochant ainsi du Québec.

L'originalité d'une transatlantique d'Ouest en Est

La Québec Saint-Malo qui partira le 20 juillet, réunit un plateau de stars sur monocoques et multicoques. Près de 40 voiliers, dont plus de la moitié de Class 40, prendront le départ mouvementé de la course, en descendant le fleuve Saint-Laurent. Deux à trois semaines de navigation permettront à nos hommes de rallier la cité corsaire.

Pour être partenaire de l'aventure des Cinq :

Jacques Fournier 06 07 01 99 45

BENOÎT PARNAUDEAU EN LICE SUR THE ARTEMIS TRANSAT



Le circumnavigateur Benoit Parnaudeau participera à The Artemis Transat - départ le 11 mai de Plymouth - à bord de son Class 40 Prévoir Vie. Une flotte d´une dizaine de 40 pieds prendra le départ

Dans un peu moins d’un mois maintenant, Benoît Parnaudeau prendra le départ de The Artemis Transat à la barre de son 40’ Prévoir Vie. L’ex transat anglaise s’ouvre pour la première fois aux class 40’. Ils seront une dizaine à s’affronter sur l’Atlantique Nord entre Plymouth (GB) et Boston (USA). Ils marcheront alors sur les traces de ceux qui ont marqué cette course si particulière : « Quand je pense à la Transat Anglaise, je revois bien sûr les images de Tabarly. Mais surtout, je pense à Francis Joyon, en 2000. Je me rappelle le voir tout seul, bricoler dans son mât. Quelques jours plus tard, c’est lui qui remportait la course. Si Tabarly est incontournable pour tous, Joyon est quant à lui une force de la nature. Il est énorme ! ».
Ce sont ces histoires d’hommes qui ont rendu cette course mythique. S’attaquer à ce monument qu’est The Artemis Transat est donc une grande satisfaction pour le rochelais qui va ainsi retrouver le solitaire. Un face à face avec son bateau qu’il attend avec impatience. « The Artemis Transat va être une course rude, dure. Et dans ces conditions, je pense que c’est plus facile d’être seul » explique le skipper de Prévoir Vie. Il est vrai que cette transat va rompre avec le style plus estival de la Transat Jacques Vabre, dernière course à laquelle a participé Benoit. Avec Jean-Christophe Caso, ils s’étaient classés 21ème suite à la casse d’un des safrans. Un mauvais souvenir –sur le plan sportif- dont il a tiré des enseignements. « A travers La Transat Jacques Vabre, j’ai appris encore sur le bateau et aussi sur moi. Je vais mettre tout ce savoir en application. Depuis la Transat, j’essaye notamment d’adopter plus de rigueur dans ma démarche. Cela va dans le sens de la professionnalisation ». Côté technique, aucune modification majeure n’a été apportée à Prévoir Vie, seuls deux nouveaux safrans ont été refaits.
Quant au plateau, s’il est moins dense que sur la Transat Jacques Vabre, on retrouve quand même les cadors de la classe, notamment l’italien Giovanni Soldini vainqueur à Salvador de Bahia. Un plateau de qualité donc où, selon Benoît, 9 bateaux peuvent gagner… Conditions météos extrêmes, bagarre âpre, l’arrivée sur Boston va se mériter. Avec, pour Benoît, une « carotte » supplémentaire à l’idée d’enchainer ensuite en équipage sur la Québec-Saint Malo. Le franco-canadien retrouvera ainsi ses racines pour le 400ème anniversaire de Québec.


Benoit Parnaudeau :

« Je m’attends à une transat dure. La mer, le vent de face et le froid. Les conditions météo vont être difficiles. Actuellement, il y a toujours des glaces dans les bancs de Terre Neuve. Il n’y a rien à faire de particulier pour se préparer à une course comme celle là. J’ai simplement fait quelques navigations d’entrainement et j’ai pris comme d’habitude quelques cours météo avec Jean-Yves Bernot. Et puis, après 25 000 milles passés ensemble, je connais bien mon bateau. »