vendredi 25 avril 2008

SOLITAIRES.. EN ÉQUIPAGE EN BAIE DE DOUARNENEZ



Le Grand Prix Petit Navire a largué les amarres en fin de matinée aujourd'hui. Une 9ème édition qui promet d'être intense et marquée, comme de coutume, du sceau de la convivialité. Pour cette première journée, les monotypes de course au large ont eu la chance d'avoir le plan d'eau exceptionnel de Douarnenez pour eux tout seuls. Et comme ils l'aiment cette baie, ils en ont largement profité... Demain, les Dragon les rejoindront pour la Coupe de Bretagne Internationale.


Ils sont venus l'an passé, sur leur bateau ou comme équipier. Ils ont aimé le Grand Prix Petit Navire et reviennent cette année, qui en 40 pieds, qui en 60 pieds ou en Mini, comme skipper ou équipier le temps d'un Grand Prix. «ce qui fait plaisir c'est de voir la satisfaction des coureurs quand ils arrivent ici et la passion des 300 bénévoles qui ne faillit pas année après année » se réjouissait Gwen Chapalain, le coordinateur du Grand Prix.
«Venir une fois par an à Douarnenez, c'est un minimum » disait Bruno Jourdren ce matin avant d'embarquer à bord de son class 40' baptisé Hénaff. A ses côtés, Bernard Stamm, venu lui aussi prendre un bol d'air douarneniste tandis que son 60 pieds Imoca, Cheminées Poujoulat, est en chantier à Caen. «Ce Grand Prix Petit Navire est pour moi l'incontournable entrée de saison » poursuit Bruno, « cela fait des années que j'y participe à bord de Dragon. Dès que j'ai su que l'organisation ouvrait les runs aux 40 pieds, j'ai foncé sur l'occasion. Ce week-end s'annonce excellent avec les conditions de navigation parfaites : du soleil, du vent… ». Anne Liardet retrouve pour quelques jours son complice de la Jacques Vabre en 40 pieds, Peter Harding sur 40 degrees. « Ici, l'an passé, j'étais sur Foncia, ça m'a bien plus, alors, quand Peter m'a demandé de le rejoindre lui et Miranda Merron, je n'ai pas hésité une seconde ». « C'est la plus belle baie d'Europe, ça va être top ! » s'exclamait Jacques Caraës invité à bord de Générali…

Valider, tester, partager

En 60 pieds, Marc Guillemot est venu avec Safran : «D'abord parce que je trouve important que chaque membre de l'équipe navigue sur le bateau et ce Grand Prix en équipage nous en donne l'occasion. Ensuite, c'est un bon test avant la Transat que de pouvoir se comparer aux autres sur des runs de vitesse. Enfin, nous avons encore des voiles neuves à essayer et il n'y a rien de mieux que la confrontation pour ça. Disons qu'on n'est pas dans un objectif de performance à tout prix, mais on sait bien qu'une fois la procédure lancée, on se met au taquet ou presque, alors… Et ce Grand Prix est une bonne étape dans la préparation de la Transat Anglaise ».
Le Groupe Bel de Kito de Pavant est en chemin pour gagner Douarnenez qu'il atteindra demain : «Dès le départ, nous avons estimé que c'était une épreuve sympathique. La confrontation avec des supports différents des nôtres est intéressante et ça aurait été dommage de ne pas en être. J'ai déjà participé au Grand Prix Petit Navire avec Jean Le Cam et j'en garde le souvenir d'un évènement très convivial. Nous n'avons pas forcément l'habitude de ce mélange des genres. Il n'y a aucun enjeu, mais du plaisir à prendre… pour moi c'est très important ! ». « Je suis venu l'an passé » explique Arnaud Boissières, « j'ai adoré. On va en profiter pour valider le chantier hivernal et faire naviguer l'équipe technique ».

Une sacrée flotte !

Ils sont sept 60 pieds Imoca, 11 Class 40' et six Mini 6,50 pour représenter cette belle famille des solitaires au large. Le Gitana Eighty de Loïck Peyron est arrivé en début d'après midi à Douarnenez où il a rejoint la flotte des bateaux du Vendée Globe : Foncia, PRB, Generali, Safran, Groupe Bel, Akena Véranda et Gitana. Du beau monde, venu pour le fun, le plaisir de naviguer à Douarnenez, l'opportunité de faire plaisir à des invités en les conviant à bord, mais aussi… le sport, parce que ce sont avant tout des compétiteurs.
Les petits, mais véloces Mini sont aussi de la fête, en petit nombre pour cause se sélection qualificative pour la Mini Transat à «C'est un événement dont nous rêvons tous, c'est excellent pour la visibilité de notre série et tellement rare. Nous ne sommes que six bateaux, ici à Douarnenez, mais le niveau est quand même au top, avec au moins deux favoris de la future Mini Transat » confie Jonas Gerckens qui navigue avec Pierre Brasseur sur Ripolin Nord Pas de Calais qui avait fait deuxième à la dernière Mini. « Le proto de Paul Henri Shipman (maisons de l'avenir) vient d'être mis à l'eau, je pense que c'est le favori du circuit sur les deux prochaines années » poursuit Jonas.

Les premiers runs

Faibles conditions de vent ce matin pour cette première journée de la 9ème édition du Grand Prix Petit Navire. Dans un vent de secteur sud de 10 à 12 nœuds, les monocoques ont enchaîné une vingtaine de runs en baie de Douarnenez et, en 60 pieds, c'est Marc Guillemot sur Safran qui obtient le meilleur temps de référence (14 minutes et 25 secondes) suivi de Vincent Riou sur PRB (16 minutes et 05 secondes) et de Yann Eliès sur Generali (11 minutes et 49 secondes).
Dans l'après midi, le vent a légèrement forci et les monocoques s'en sont donnés à cœur joie. Du plaisir à l'état pur…

Lire les résultats ci-dessous

Meilleurs chronos pour la journée du 25 avril :

En 60 pieds

1. Marc Guillemot / Safran : 12'53''- 13,97 noeuds de moyenne
2. Michel Desjoyeaux / Foncia : 14'06''- 12,77 nœuds de moyenne
3. Arnaud Boissières / Akena Veranda : 14'15''- 12,63 nœuds de moyenne
4. Vincent Riou / PRB : 14'36''- 12,33 nœuds de moyenne
4. Yann Eliès / Generali : 15' – 12 nœuds de moyenne

En 40 pieds

1. Giovanni Soldini / Telecom Italia : 19'02''- 9,46 nœuds de moyenne
2. Peter Harding / 40 Degrees : 19'19''- 9,32 nœuds de moyenne
3. Alain Barazer / Shere khan 3 : 19'43''- 9,13 nœuds de moyenne
4. Bruno Jourdren / Henaff : 19'47''- 9,10 nœuds de moyenne
5. Damien Grimont / Monbana : 20'13''- 8,90 nœuds de moyenne
6. Christian Chardonnal / Les Loustiks : 20'49''- 8,65 nœuds de moyenne
7. Olivier Rabine / Ixfun : 20'51''- 8,63 nœuds de moyenne
8. Wilfrid Clerton / Cegemer : 21'05''- 8,54 nœuds de moyenne

En Mini 6,50

1. Pierre Brasseur / Ripolain Nord Pas de Calais : 21'15''- 8,47 nœuds de moyenne
2. Louis Maufret / Solidaires : 22'- 8,18 nœuds de moyenne
3. Stan Delbarre / Navman : 27'52''- 6,46 nœuds de moyenne



Programme de la journée du 26 Avril

Grand Prix Petit Navire Monocoques Open (premiers runs à 11 heures).
Première journée de la Coupe de Bretagne Internationale Dragon (sortie des bateaux à 13h30).


Maisonneuve. La voile symbolise le défi de l'entreprise



Le groupe Maisonneuve, implanté à Lille, parie sur le souffle porteur de la voile pour se lancer dans le sponsoring sportif. Jean-Paul Hembise, P-dg, explique son choix.

« C'est un défi. Ceux qui font ce type de courses bravent les océans, les éléments. Il y a un trait commun entre les skippers et les pilotes d'entreprise, même si nous n'affrontons pas les mêmes intempéries, nous relevons des défis, devons nous adapter. Les hommes qui composent une entreprise forment un équipage. Nous avons pris la décision de sponsoriser des skippers lors de courses telles que la Calais Race Round Britain cette année, la Route du Rhum en 2006, et les projets tels que la transat Jacques Vabre, ou le Vendée Globe de 2008, avec pour but des retombées économiques que nous ne mesurons pas pour l'instant. Nous espérons également accroître la notoriété de notre entreprise auprès de nos collaborateurs, clients, fournisseurs et interlocuteurs. Nous constatons un fort engouement autour des courses. Ce sport a la capacité de réunir autour d'un projet, il est fédérateur et galvanisant. Il permet de se rencontrer sans les oripeaux sociaux, au coeur de l'homme, en toute authenticité. »

VOLVO OCEAN RACE



Le Néo-Zélandais Jack Lloyd remplace Andy Hindley au poste de directeur de course

Le Néo-Zélandais Jack Lloyd, 54 ans, figure bien connue du monde de la compétition nautique internationale, ancien président du Jury International de la Volvo Ocean Race 2005-06 après avoir été membre du jury lors des deux épreuves précédentes, vient d’être nommé Directeur de Course de la prochaine Volvo Ocean Race.

La nomination de Jack Lloyd, qui succède à Andy Hindley, complète la phase de renouvellement du staff chargé de gérer l’édition 2008-09 de la Volvo Ocean Race après la désignation, le mois de dernier, du Norvégien Knut Frostad au poste de PDG à la place de Glenn Bourke, retourné en Australie.

En acceptant cette nouvelle responsabilité, Jack Lloyd n’a pas fait mystère de son envie d’un nouveau défi : « Je comprends très bien la nécessité de marier les revendications des sponsors au besoin de mettre en place une épreuve véritablement compétitive pour les équipages engagés. Je suis donc très impatient de travailler avec nos équipes tout autour du monde et ravi d’avoir été choisi pour cette mission. »

D’après Knut Frostad, Jack Lloyd possède un solide bagage en matière de gestion de course professionnelle : « Son rôle ne s’est pas limité à l’arbitrage lors de l’America’s Cup et de la Volvo Ocean Race, il a également fait partie de plusieurs équipages professionnels. »

Jack Lloyd, juge-arbitre international (« umpire ») dès 1993, est devenu juge international en 1996. Il est « International Umpire Test Administrator » de l’ISAF, la Fédération Internationale de Voile, et Président du « Test Administration Group ».
Il a participé à deux Coupes de l’America en tant qu’arbitre et membre du jury et a été Rules Advisor (Conseiller en Règlement) pour le team OneWorld en 2002-03 et pour l’Emirates Team New Zealand lors de la 32e Coupe de l’America disputée l’an dernier à Valence.

Pour Knut Frostad, la nomination de Jack Lloyd élèvera le niveau de la plate-forme sportive de l’épreuve, l’objectif étant de renforcer auprès des compétiteurs la position de celle-ci à la tête des courses à la voile de très grande envergure. « Je crois fermement qu’avec Jack à la tête de toutes nos activités ‘sur l’eau’, nous serons en bonne voie pour atteindre nos objectifs ambitieux, » a-t-il affirmé avant d’annoncer : « Nos plans sont plus avancés que jamais à pareille époque lors des éditions précédentes et avec Jack à bord, je crois bien que nous avons choisi la personne la plus qualifiée pour mener à bien la difficile fonction de Directeur de Course. »

La Volvo Ocean Race 2008-09 sera la dixième édition de cette transocéanique mythique. Partant d’Alicante (Espagne) après une course portuaire le 4 octobre, elle fera escale en Inde, à Singapour et en Chine et se terminera à Saint-Pétersbourg, cela pour la première fois de son histoire. Sur 37 000 milles marins environ, avec 11 escales et une durée totale de neuf mois, la Volvo Ocean Race est vraiment l’archétype de la course à la voile autour du monde en équipage.

Enertrag devrait lancer avant l'hiver la construction du premier parc éolien en mer, sur la côte d'Albâtre.



Une fois le permis de construire délivré par le Préfet, 21 éoliennes devraient être implantées en Manche au large de Veulettes-sur-Mer, au sud de Fécamp.

Si tout se passe comme prévu, le parc éolien devrait entrer en fonction à la fin 2009.

Les turbines installées par Enertrag disposent d'une capacité unitaire de 5MW, pour un puissance totale de 105 MW (L'équivalent de l'alimentation de 120 000 foyers selon la société)
Le projet a mobilisé 270 millions d'euros d'investissement. rapporte l'Express, et devrait  rapporter 1,3 millions d'euros aux marins pêcheurs qui bénéficieront de dédommagements et aux communes accueillant des pylones sur leur territoire.

La société précise que les 3 rangées de 7 éoliennes seront espacées de 1,4 km, et que 700 mètres sépareront les pylones. Plutôt que les habituels blocs de béton, les éoliennes seront amarées sur des tripodes métalliques, une "nouvelle technique industrielle" selon Guillaume Fagot, chef du projet chez Enertrag.
Les chiffres du projet :
Nombre de machines : 21
Puissance unitaire : 5 MW
Puissance totale du parc : 105 MW
Distance à la côte : de 7 à 11 km
Superficie du parc : 15 km²
Bathymétrie : de 24 à 27m de profondeur
Fondations : tripodes
Nombre de foyers alimentés en électricité : 125 000

http://www.offshore-enertrag.fr/

AG2R : Régate hauturière





Cercle Vert à 2,6 milles, Banque Populaire à moins de 5 milles : le leadership de Financo semble sérieusement menacé. Les partisans de l’option proche des côtes portugaises sont les gagnants du jour. Vitesses, positionnements : tous les indicateurs sont au beau fixe. Nicolas Troussel et Christopher Pratt, solidement accrochés en tête depuis presque trois jours, ont du souci à se faire, ça se bouscule derrière…
L’alizé portugais est là, allons-y pardi ! Les spis sont de sortie et les monotypes situés à l’Est du plan d’eau, les premiers à attraper ce souffle salvateur dans leurs voiles, en profitent pour se dégourdir la quille dans des conditions qui font le bonheur de tous sur l’eau. Ils sont surtout revenus en fanfare, et se sont refait une belle santé au classement.

A vue et au contact
Financo a vu son avance fondre comme neige au soleil. En bons patrons, Nicolas et Christopher contrôlent.  Légèrement décalés au Nord-Ouest par rapport à leurs plus incisifs attaquants, ils viennent de piquer au Sud, où le vent est plus soutenu. Après la grande stratégie, place de nouveau à la régate au contact. Les équipages sont sommés faire appel à leur sens tactique. Aux avant-postes de la flotte, les uns naviguent à la vue des autres. Banque Populaire (Grégoire-Lunven) et Suzuki Automobiles (Chabagny-Douguet) ne se lâchent pas d’une semelle. Les Mousquetaires (De Broc-Riou) sont dans les parages aussi. Tout ce petit monde, réuni de la 2ème à la 7ème place, se tient en 11 milles. De retour dans le groupe de tête, Solar Inox (Guérin-Poupon) insiste au Sud. Ils plongent dans l’objectif de toucher des vents meilleurs. Il est suivi par Concarneau-St Barth, qui ne boude certainement pas son plaisir de disputer un si beau début de course.

Pétole à venir

Plus haut et plus à l’Ouest, Gedimat (Tripon-Vittet) met également du Sud dans sa route. En revanche Athema (Tabarly-Biarnèes) s’élancent dans l’Ouest, quitte à perdre du terrain.  Bref, chacun y va à sa manière et tente sa petite recette en vue du passage de la porte de Porto Santo. Au chapitre des évolutions météo, tous s’accordent pour dire que rien n’est encore joué. Une petite bulle anticyclonique promet de faire des siennes dans les vingt-quatre prochaines heures et de venir semer un peu le trouble dans les classements. Ca va « pétoler », comme le veut le jargon. Le risque est grand de se faire piéger.  Sur fond de régate hauturière, pas question de remiser la stratégie dans la soute à voiles… Grandes options ou petits coups tactiques ? Les deux mes capitaines… C’est bien là tout ce qui fait la singularité, et le sel, de cette transat à armes égales !

 Jean Maurel (Bateau Organisation) : « Les angles se resserrent, le classement bouge bien, c’est normal. Le groupe s’éloigne de la route directe en allant vers la droite. Cette nuit, on a eu une grosse houle qui permettait d’accélérer dans les vagues, c’était pas mal. On a eu 10/12 nœuds de vent, les fameux alizés portugais…. Et on devrait avoir ça jusqu’à Porto Santo, dans 48 heures environ, puisqu’ils sont à 360 milles de là-bas en moyenne. Là, presque tout le monde a « relofé » (s’est rapproché du vent, ndlr) sauf le groupe Cercle Vert, Suzuki Automobiles et Défi Mousquetaires qui, d’après moi, a dû empanner pour mieux se positionner. Solar Inox, quant à lui, pourrait être bien placé, car il devrait y avoir un peu plus de vent dans le Sud jusqu’à Porto Santo. »

 Nicolas Troussel (Financo) : 1er au classement de 5h : « Ça va pas mal, la « nav’ » était sympa hier, et cette nuit aussi avec le portant et la lune. Cercle Vert revient un peu, mais cela doit être parce qu’on a fait un mauvais bord cette nuit, ça nous a fait perdre du terrain. Ce n’est pas grave l’arrivée est encore loin ! Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. On devrait avoir un coup de mou dans les prochaines heures, puis on aura à nouveau de l’air au portant à l’arrivée sur Madère, dimanche après-midi. Avec Christopher, c’est nickel, les quarts se passent bien. Pour le moment il est à la barre, et moi j’allais me coucher… »

Classement au 25/04/2008 à 17:00


Place
Bateau / Skipper
Latitude
Longitude
Vit.
Cap
Dist. But
Dist. 1er
1
FINANCO
TROUSSEL Nicolas - PRATT Christopher
37 12.56' N
13 37.16' W
6.6
215
2942.0
0.0
2
CERCLE VERT
MORVAN Gildas - LE CAM Jean
36 51.72' N
12 41.50' W
6.7
231
2949.2
7.2
3
BANQUE POPULAIRE
GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nicolas
37 08.86' N
13 07.57' W
6.7
236
2950.8
8.9
4
SUZUKI Automobiles
CHABAGNY Thierry - DOUGUET Corentin
37 10.45' N
13 06.47' W
6.7
234
2952.7
10.7
5
LES MOUSQUETAIRES
DE BROC Bertrand - RIOU Gwen
37 03.34' N
12 50.65' W
6.6
231
2954.0
12.0
6
DEFI MOUSQUETAIRES
ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan
37 09.58' N
12 48.19' W
6.0
227
2960.2
18.2
7
SNEF et Cliptol Sport
PELLECUER Laurent - MOUREN Jean Paul
37 10.13' N
12 47.33' W
6.0
228
2961.0
19.1
8
SOLAR INOX
GUERIN Ronan - POUPON Luc
36 37.10' N
11 45.91' W
3.8
193
2968.9
27.0
9
ATHEMA
TABARLY Erwan - BIARNES Vincent
37 47.86' N
13 40.33' W
7.0
212
2969.0
27.0
10
LENZE
LE GAL Franck - LE ROUX Erwan
37 24.25' N
12 52.75' W
5.9
240
2970.2
28.2
11
GROUPE CELEOS
TREUSSART Ronan - MARCHAND Anthony
36 58.98' N
12 02.97' W
5.1
235
2974.8
32.8
12
CONCARNEAU - ST BARTH
PERON Eric - DANET Miguel
36 45.38' N
11 45.42' W
4.9
174
2974.9
32.9
13
DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TALENTS
MONNET Jean Charles - TOULORGE Alexandre
37 16.58' N
12 26.33' W
5.3
237
2976.2
34.2
14
KPMG
RIOU Elodie - CASTELNERAC Bertrand
37 06.90' N
11 55.28' W
4.6
219
2984.7
42.8
15
ATLANTIK FT
KRIZEK David - SHARP Phil
37 39.72' N
12 32.13' W
4.1
260
2990.7
48.7
16
SOPRA GROUP
KOCH Antoine - GENDRON Grégory
37 41.86' N
12 39.15' W
5.2
261
2990.8
48.9
17
SABLIERES PALVADEAU
BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pierre
37 03.52' N
11 17.01' W
5.9
220
3003.9
61.9
18
DEFI TRANSAT
LIVORY Yannig - LIVORY Erwan
37 08.57' N
11 08.77' W
6.3
226
3012.1
70.1
19
SOJASUN
WARDLEY Liz - Black Nick
37 10.07' N
11 00.10' W
7.2
225
3018.2
76.3
20
AQUARELLE - LE FIGARO
AMEDEO Fabrice - NICOL Jean Pierre
37 46.22' N
11 47.88' W
4.8
192
3018.4
76.4
21
TETRAKTYS
DESMARETS Pascal - SCHANDEVYL Bert
38 26.13' N
11 43.99' W
3.5
219
3051.9
110.0
22
NIVEA ATHLETES DU MONDE
GALFIONE Jean - FAVENNEC Gilles
38 09.47' N
11 00.42' W
3.9
214
3060.3
118.3
23
LUISINA
DROUGLAZET Eric - BOUVET Christophe
38 29.94' N
10 58.15' W
2.7
210
3077.0
135.0
NL
AXA Atout Coeur pour AIDES
NIGON Erik - POULIGNY Cédric
Non localisé
NL
GEDIMAT
TRIPON Armel - VITTET Dominic
Non localisé
ABD
IROISE PROMOTIONS
MAHE Tangi - BERTRAC Claude
Abandon

VOILE, OLYMPISME, SPONSORING ET IMAGES DE MARQUE




Pour Philippe Gouard, le DTN de la voile, l'objectif olympique est chiffré. « On vise trois médailles » avance t-il aux côtés de Henry Bacchini vice président de la FFV, par ailleurs chargé du haut niveau.

Avec un carton plein en sélection (onze embarcations retenues sur onze possibles - 7 hommes et 4 femmes -), le directeur technique national vise l'excellence en précisant : « Pour cette Olympiade, nous avons innové. On a sélectionné les athlètes en fonction de leurs qualités et performances bien sûr, mais aussi de la spécificité du plan d'eau de Qingdao réputé calme. »

La priorité aux équipages bons dans le petit temps a donc été un élément de sélection.

Très tôt, les athlètes retenus ont été connus (pour certains dès juillet 2007) afin d'optimiser la préparation olympique.

Si en planche à voile femme (Faustine Merret championne olympique à Athènes), en Laser femmes (Sarah Steyaert récente championne du monde à Auckland) ou encore l'équipage homme en 4,70 résident les plus sérieuses chances de médailles olympiques , dans toutes les autres catégories (Tornado, Finn, 49er, Yngling ou encore en Star - le fleuron de la voile olympique), monter sur le podium est plus qu'envisageable - et envisagé-.

Le Hyèrois Bernaz candidat aux J.O. en laser

Julien Bontemps (planche), Guillaume Florent (Finn), Xavier Revil et Christophe Espagnon (Tornado), Pascal Rambeau et Xavier Rohart les médaillés de bronze en Grèce en star, ou encore Ingrid Petitjean et Nadège Douroux (4,70) sans oublier le jeune Hyérois Jean-Baptiste Bernaz (laser) seront autant de compétiteurs tricolores à suivre de près.

Après les zéros pointés enregistrés à Atlanta (1996) puis à Sydney (2000), les deux médailles ramenées d'Athènes (or et bronze) sont venus regonfler le moral des troupes embarquées.

Mais il est clair que pour les Jeux de Pékin la barre est montée d'un cran.


Quelle image pour les sponsors des JO?
Les incidents rencontrés à Londres, à Paris et à Delhi ont-ils un impact négatif sur les marques partenaires du CIO et de la flamme olympique? Pour l'instant, elles font le dos rond.

Ils étaient discrets, très discrets. Lors du parcours chaotique de la torche olympique à Paris et, dans une moindre mesure à Londres, San Francisco et New Delhi jeudi, les trois sponsors qui parrainent la flamme étaient presque invisibles. Pudeur délibérée? Pas du tout, affirme le géant des sodas. «Nous sommes désolés de ce qui s'est passé à Paris. La flamme a été étouffée tant par le dispositif de sécurité que par les débats au lieu de diffuser les valeurs positives des JO et nous reconnaissons que cela a gâché la fête, explique Philippe Marty, directeur de la communication de Coca-Cola France. Avec Lenovo et Samsung, les deux autres partenaires majeurs, nous avons assumé notre présence sur ce qui devait être une fête et n'avons d'ailleurs rien modifié à notre dispositif.» Et d'insister sur le message de fidélité que la marque, partenaire des JO depuis 80 ans, veut réaffirmer à l'heure où «le débat suscite une émotion à laquelle nous sommes attentif». «Nous accompagnons cet événement international dans les moments de ferveur populaire et de liesse, mais aussi dans les moments plus difficiles. Notre place est à ses côtés même si le débat actuel nous dépasse et que ce n'est vraiment pas notre rôle de prendre une quelconque position. Nous n'avons pas vocation à juger ce qui se passe.»

On peut légitimement se demander si les événements qui agitent en ce moment le monde olympique et qui pourraient perturber les Jeux de Pékin, en août prochain, peuvent avoir un impact négatif sur l'image des sponsors du CIO qui, pour ceux qui font partie du «groupe d'élite», investissent 40 millions de dollars (auxquels s'ajoutent 15 millions pour le parcours de la flamme).

Seule certitude, certains n'ont pas envie d'en parler et optent, pour l'instant, pour la stratégie de non-communication ou la langue de bois. «Nous n'avons pas pour habitude de faire des commentaires sur des sujets politiques ou polémiques», nous répond-on chez Samsung qui a lancé un vaste concours permettant de gagner un téléphone portable en envoyant «torch» pas SMS. Et sur le site internet que le géant sud-coréen de l'électronique dédie au parcours de la flamme, on ne voit que des morceaux choisis et... positifs. Et lorsqu'on clique Paris, la fenêtre ne s'ouvre pas...

Ainsi lorsqu'on l'interroge, la plupart des marques concernées se cachent derrière un poli «no comment» comme McDonald's, ou derrière un «statement» - jargon marketing oblige - envoyé par mail aux journalistes curieux. A l'image du groupe chinois Lenovo (qui dès 2009 sera remplacé par Acer dans le giron olympique) qui précise: «Lenovo est fier de jouer un rôle en répandant les valeurs qu'incarne l'olympisme, unité, paix et sponsoring.» Le porte-parole ajoute: «Vous comprendrez que nous sommes déçus que certains tentent de perturber le parcours de la flamme.»

Chez Adidas, le message, envoyé par Anne Putz, responsable des relations publiques à l'international, fait quelques lignes de plus, mais le refrain est le même: «Adidas est conscient de l'importance exceptionnelle de la protection des droits de l'homme. Néanmoins, l'on ne devrait pas attendre des sponsors qu'ils résolvent des problèmes politiques. Nous voyons clairement les limites de notre pouvoir d'influence. En Chine, nous nous concentrons sur la protection des droits humains et des conditions de travail supportables dans les usines de fabrication de nos produits. Nous pensons qu'un boycott des Jeux olympiques serait contre-productif et c'est pour cela que nous maintenons notre engagement pour ces Jeux.» Et à la question, réitérée, de savoir si ce qui se passe pourrait nuire à l'image de la marque, Anne Putz répond, mais esquive clairement: «En tant qu'équipementier, nous nous efforçons de livrer les meilleurs produits possibles aux athlètes afin qu'ils puissent atteindre leur but. [...]»

Quant à la question de l'opportunité commerciale que représente pour eux le choix de Pékin, seul Coca-Cola répond franchement. «Le CIO prend seul la décision. Les partenaires n'ont pas droit au chapitre, insiste encore Philippe Marty. Coca-Cola est présent en Chine depuis 80 ans. Nous y avons créé de l'emploi. Ce n'est pas un marché à découvrir. Nous n'avons pas attendu les Jeux de Pékin pour être présents là-bas et y développer une activité économique. Nous appliquons une charte du droit du travail et du respect de la dignité humaine sur tous nos sites, dans chaque pays, y compris la Chine. C'est notre façon d'être cohérent avec nous-même et nos valeurs.»

Sera-t-il possible de mesurer concrètement l'impact des incidents actuels? «Des études sur le sponsoring montrent qu'il est dangereux pour une marque d'être associée à un événement négatif. Cela peut augmenter sa notoriété, à savoir le degré de connaissance de la marque, mais cela peut avoir un effet non désiré sur l'image, explique Jean-Claude Usunier, professeur à l'Université de Lausanne (HEC), spécialiste de marketing international. Mais pour l'heure, l'impact négatif a été très faible car l'attention est captée par autre chose. Notamment par l'attitude des «hommes en bleu» lors du passage de la flamme - est-ce normal que des policiers soient déguisés en sportifs? Cela a occulté la question des sponsors qui font profil bas. Et cette stratégie est bonne si ce n'est que, comme ils ont investi beaucoup d'argent, ils ne pourront la maintenir très longtemps. Mais à mon avis, ils ont peu à craindre. Ils vont attendre la cérémonie d'ouverture et se montrer à nouveau. Mais comme le CIO, ils sont conscients qu'ils n'ont pas la situation sous contrôle et font donc le dos rond.»

Eur-Oceans - Changement climatique et écosystèmes marins, plus de 1.000 enfants d’écoles européennes prennent la parole



L’impact du changement climatique et des activités humaines sur les éco systèmes marins constituent l’un des défis majeurs de l’avenir de notre planète

Cette problématique scientifique mais aussi économique et sociale, raison d’être du Réseau d’Excellence EUR-OCEANS, est très médiatisée, parfois dramatisée voire mal interprétée. Si les jeunes générations sont de plus en plus sensibilisées à ces thématiques, comment réagissent-elles face à ces informations ? Quel regard ont-elles sur l’avenir des écosystèmes marins et de la planète ? Autant de questions auxquelles EUR-OCEANS a tenté de répondre en donnant libre cours à l’imagination et la créativité de plus de 1.000 élèves d’écoles européennes pour réaliser un petit film sur le sujet.

Pour permettre au corps enseignant de bien traiter ce sujet au cours de l’année scolaire, le réseau EUR-OCEANS a mis en place un programme éducatif complet donnant accès aux enfants des écoles européennes à des informations scientifiques et pédagogiques de grande qualité. Souhaitant aller plus loin dans l’échange entre les différentes communautés – scientifique et scolaire - concernées par les thématiques du changement climatique et des écosystèmes marins, EUR-OCEANS a proposé un ambitieux concours de films.

Concours européen de films : réflexion, échange et action

Les principaux objectifs de ce concours de films étaient de montrer, notamment à la communauté scientifique, comment peut être perçue cette problématique par le public scolaire des différents pays européens, mais aussi de déclencher chez les élèves une réflexion et une prise de conscience à travers l’action. Les projets présentés devaient donc refléter les points de vue des élèves et leur capacité à utiliser objectivement des informations scientifiques pour créer une fiction ou un documentaire.

Première étape : le concours de rédaction de scripts

Plus de 1.000 élèves d’une cinquantaine de classes de tous niveaux (primaire et secondaire) venant de huit pays (France, Grèce, Italie, Pologne, Espagne, Suède, Grande-Bretagne et Pays-Bas) ont participé aux sélections nationales du concours. Agés de 6 à 18 ans, les enfants devaient imaginer, écrire et développer un scénario puis bâtir le script d’un film de 4 à 6 minutes relatif à « L’impact du changement climatique et des activités humaines sur les écosystèmes marins ». Les scripts reçus ont été soumis à des jurys composés de professionnels du monde scientifique, éducatif et de l’audiovisuel qui les ont évalués selon des critères basés sur l’originalité des scénarios, la qualité de l’écriture, la précision et le contenu des messages scientifiques.

Très impliqués et appliqués, les élèves ont mis du cœur à l’ouvrage et dans chaque pays, les jurys EUR-OCEANS ont éprouvé de grandes difficultés à départager les participants. Si l’humour est souvent présent sur fond de science-fiction, les messages sont volontairement alarmistes. Futurs citoyens de la planète, les enfants semblent plus que jamais conscients de l’importance de la recherche scientifique, de l’échange entre communautés et de la nécessité de la communication concernant la prévention vers le grand public. A l’issue de cette première étape, 8 classes ont donc eu la chance de réaliser leur film avec l’aide des équipes d’EUR-OCEANS.

La liste des classes gagnantes est disponible sur le site EUR-OCEANS  http://www.eur-oceans.info 

Les élèves invités à la Commission Européenne pour la cérémonie de remise de prix !

Prochaine étape du concours, des délégations d’élèves de ces 8 classes et leurs enseignants seront invités à Bruxelles (Belgique), le 5 juin 2008 à l’occasion de la « Green Week » organisée par la Commission européenne, pour y présenter et défendre leurs films lors d’une grande finale européenne.

M. Joe BORG http://ec.europa.eu/commission_barroso/borg/index_fr.htm Commissaire européen à la pêche et aux Affaires Maritimes et Président d’Honneur du concours EUR-OCEANS, remettra le prix d’une valeur de 5.000 € en matériel pédagogique à la classe ayant réalisé le meilleur film.

EUR-OCEANS sera présent à la « Green Week ». Venez nous retrouver au stand 21 du 1er étage du Charlemagne Building, Rue de la Loi 170, à 1040 Bruxelles (Belgique)

Plus d’info : http://ec.europa.eu/environment/greenweek/home.html

A propos du réseau EUR-OCEANS et du Public Outreach team

EUR-OCEANS est un Réseau d’Excellence européen qui rassemble plus de 500 chercheurs dans 25 pays. Cofinancé par le FP6 (Sixth Framework Programme) pour la Recherche et le Développement Technologique de la Commission européenne, EUR-OCEANS a pour objectif de fédérer et structurer la Recherche européenne pour tenter de mieux comprendre et prévoir les impacts du changement climatique sur les écosystèmes marins.

Au-delà de la volonté de stimuler les échanges et la coopération entre les scientifiques européens, EUR-OCEANS vise à s’impliquer fortement dans une tâche non moins fondamentale, celle de communiquer et transférer ses connaissances à la société.

EUR-OCEANS s’applique à renforcer le lien avec le public européen et les groupes socio-économiques directement concernés par l’issue des recherches entamées sur l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes marins.

Cet objectif ne pouvant être atteint que grâce à un transfert efficace et une valorisation réelle des informations, un réseau d’aquariums européens a été mis en place.

L’EUR-OCEANS Public Outreach Team est composé de 9 aquariums et instituts scientifiques  http://www.eur-oceans.info/EN/sciences/network.php et sert d’interface entre la recherche scientifique et le grand public.

C'est parti pour dix jours à Douarnenez


Grand Prix Petit Navire. Dragons, 60 et 40 pieds et mini seront au rendez-vous de Douarnenez, jusqu'au 4 mai, avec une centaine de Kite-surfeurs en prime. Spectacle garanti.

Chaque année, c'est la fête de la voile à Douarnenez, pour peu que la météo y mette du sien. Le Grand Prix Petit Navire est l'association de nombreux supports, tous plus spectaculaires les uns que les autres.

• HUIT « 60 PIEDS ». Vendée Globe Challenge oblige, honneur aux « 60 pieds Imoca » qui seront en nombre avec huit bateaux annoncés pour des « run » qui risquent d'être disputés, avec l'échéance qui arrive lentement mais sûrement. Michel Desjoyeaux, Vincent Riou, Loïc Peyron, Yann Eliès, Marc Guillemot, Samantha Davies, Kito de Pavant et Arnaud Boissières y trouveront l'occasion grandeur nature de tester leur bateau, tout en prenant un petit avantage psychologique au passage. Avec eux, treize « Class 40 » sont annoncés, anciens de la Route du Rhum et plus récemment de la Transat Jacques Vabre (Grimont, Harding, Parnaudeau, Jourdren...), ainsi que Yves Le Blévec, vainqueur de la dernière Mini Transat et quelques « ministes ».

• HAUT NIVEAU EN DRAGONS. Comme chaque année, les régates qui réuniront 85 dragons, seront de très haut niveau. 17 nations au départ, avec douze bateaux russes. Bruno Peyron est un habitué, avec la doublette Pahun/Audigane qui ne descend pas pour faire de la figuration. Chez les Français, il faudra aussi compter sur Louis Urvois et Gwen Chapalain qui auront le renfort du vainqueur 2007, Vincent Hoech. On annonce aussi Yann Kersalé qui fait figure de favori, associé à Tanguy Ravach et Gildas Philippe. Luc Pillot, médaille olympique sur « 470 » à Séoul, sera aussi au départ, tout comme, pour l'anecdote, l'éditeur Antoine Gallimard et le Prince Consort du Danemark qui rejoindra la veille Douarnenez, à bord du yatch royal Le Dannebrog, basé au Rosmeur. Cette touche « people » ne faisant pas oublier une armada de spécialistes étrangers : Autraliens, Polonais (grande première), Suédois, Anglais et bien sûr Russes. L'équipage finlandais du Rat Pacq d'Henrik Dahl Man, avec Lars Henriksen, vainqueur, en autre, d'une Gold Cup, devrait aussi pointer son étrave avec les meilleurs. Et pour la petite note d'exotisme, signalons Phyllis Chang qui fait le déplacement d'extrême Orient, pour un rendez-vous qu'il affectionne.

• UN MAX D'INSCRITS EN KITE. Les organisateurs enregistrent le maximum d'inscrits autorisés, avec cent kite-surfeurs engagés. Cent fous volants à la plage des Sables Blancs pour des « run » longue distance comptant pour le second championnat d'Europe organisé à Douarnenez d'affilée. Les riders comptent sur du vent, pour tenter d'approcher le record mondial qui est de 47,97 noeuds.

• LE PROGRAMME : Du 25 au 29 avril : 60 pieds, class 40 et mini. Du 26 au 3 mai : coupe de Bretagne de Dragons et Grand Prix Petit Navire. Du 28 au 30 avril : optimist. Du 1er au 4 mai : championnat d'Europe de kite-crossing.

Don de voiles peintes par Souffle Artistique! Salon Nautique de Paris.



Avril 2008
 
Marie, Olivier et Roberta de Souffle Artistique! (voiles peintes) sont heureux de vous annoncer que les voiles peintes par les enfants au Salon International de Paris, ont été remises à deux organismes :   Rêve d’enfance : http://www.revedenfance.fr/ (association qui redonne l’espoir aux enfants en rémission de leucémie et de cancer) et Les voiles de l’Espoir :  http://www.lesvoilesdelespoir.asso.fr/(association qui organise, en faveur d’enfants malades ou défavorisés, un séjour de plusieurs jours en voilier et des manifestations nautiques ou maritimes). 
Nous espérons que les voiles peintes par les enfants, pendant le Salon Nautique de Paris, apporteront de la joie et de l’espoir à tous les enfants et leur famille. 
Merci à tous les enfants et adultes qui ont contribué en participant à nos ateliers de peinture sur voile ayant pour thème :   la mer et l’environnement. Merci à ces deux organismes d’avoir accepter de récupérer ces voiles peintes et nous espérons qu’elles contribueront à faire sourire les enfants et leur entourage.
Nous poursuivons notre démarche artistique de peinture sur voile que nous animons avec grande passion et nous espérons que ces voiles peintes apporteront un deuxième souffle……à tous ceux qui en profiteront.
 
Marie, Olivier et Roberta de Souffle Artistique!
www.souffleartistique.com


Email : 
mariegiroux@videotron.ca
Liens : 
http://www.souffleartistique.com
Site web officiel de Souffle Artistique ou l'art de peindre les voiles!

Mer calme pour le développement durable



Ellen MacArthur et British Telecom se sont associés en 2007 pour défendre l’environnement. La conception des bateaux de la navigatrice reste malgré tout timoré.


Dans la voile comme ailleurs, le développement durable embellit les discours mais dans les faits, il n'est pas toujours visible à l'horizon. En témoigne l'opération, plus médiatique que véritablement écologique, organisée ce 11 septembre par British Telecom (BT) en l'honneur d'Ellen MacArthur. La célèbre navigatrice anglaise a été officiellement promue au rang d'ambassadrice du « monde meilleur » imaginé par l'opérateur britannique. Avec elle, BT entend sensibiliser le public aux grands thèmes de la protection de l'environnement, tout en travaillant son image.
Ce partenariat de 3 ans se matérialise par la constitution d'une nouvelle équipe, la BT Team Ellen, et à la construction de 2 bateaux. Le premier, un catamaran de 40 pieds de long, est déjà opérationnel et a participé à quelques régates côtières durant l'été 2007. Le second, un monocoque de 60 pieds, devrait être inauguré début 2008. Mais qu'ont-ils de plus écologiques que leurs prédécesseurs, dans une industrie paradoxalement réputée comme assez polluante ? A vrai dire, pas grand-chose.

Des piles à combustible pour l'électricité à bord
« Le catamaran a été conçu pour être rangé dans un seul container et donc minimiser la dépense d'énergie nécessaire à son transport » déclare Mark Turner, qui codirige avec Ellen Mac Arthur la société Offshore Challenges (OC Group), spécialisée dans le marketing des sports d'aventure. C'est mieux que rien, certes, mais on retient finalement que les innovations ne sont pas révolutionnaires.
Car ces bateaux sont aussi des symboles de rapidité et de compétitivité : ils sont à base de colles résineuses et de fibres de carbone. Ce matériau, solide et léger, est en effet issu de la filière du pétrole et n'a donc pas vraiment la fibre verte. « Les progrès ont surtout été réalisés sur les autoclaves, pour réduire la consommation d'énergie pendant l'assemblage, et dans la réutilisation des déchets et des chutes de matériaux » admet Mark Turner. Le recrutement d'une spécialiste des émissions de CO² au sein de OC Group va également dans ce sens.
Mais chaque individu devra sans doute se pencher sur l'engagement d'Ellen MacArthur pour mesurer son degré de relation écologique avec la mer. Lors de ses courses en solitaire, la navigatrice a déjà exploité des piles à combustible, à la place du gasoil pour fournir l'électricité à bord.
Pour le reste, c'est son expérience qui parle. « Quand on est isolé au milieu de l'océan, que les ressources sont très limitées pour alléger le bateau, on prend conscience d'où vient cette précieuse énergie et on apprend à l'économiser », dit-elle. L'écran de l'ordinateur de bord est toujours éteint, les lampes ne sont pas allumées en pure perte... Un message que la navigatrice devrait répéter à l'envi dans ses prochaines campagnes, à terre comme en mer.

BT Betterworld : La course au service de l'environnement
Dans les prochaines courses, le nom d'Ellen MacArthur sera accolé au bateau BT Betterworld, sous les auspices donc du géant des télécoms BT, avec en leitmotiv la sensibilisation à la défense de l'environnement.
Un supplément d'âme qui n'est pas une nouveauté pour la navigatrice, associée à des actions caritatives depuis sept ans.
Ni pour son sponsor. Comme le résume la navigatrice avec son franc-parler, «  ils dépensent énormément d'argent pour aider les gens partout dans le monde. Ils ont des projets en Inde, en Chine, en Afrique du Sud, avec les enfants en Angleterre...  ». «  Cela fait sept ans que nous gagnons le "Dow Jones Sustainability Index" dans les télécoms », rappelle quant à lui François Barrault, le président de BT International.
Ce pionnier du développement durable a trouvé là une figure de proue
.

LA SATISFACTION DE SEB JOSSE

Il existe un certain nombre d´indicateurs fiables et objectifs à la disposition de l´observateur souhaitant juger de l´efficacité des travaux réalisés sur un navire lors d´un chantier hivernal (gain de poids, maniabilité générale, accroissement quantifié des performances...), mais aucun d´eux n´est aussi révélateur que la largeur du sourire du skipper. Commentaires de Jocelyn Blériot à bord de BT qui taillait la route à plus de 20 nœuds cap sur Belle Ile sous GV haute et gennaker...

Le 60 pieds fraîchement remis à l’eau effectuait sa première sortie dans des conditions propres à révéler son potentiel, et sur le pont les membres de l’équipe technique restaient concentrés. Un œil sur les tensions de gréement, l’autre sur les instruments, les mains occupées à mémoriser tactilement les différentes combinaisons de commandes de ballasts… Il y avait fort à faire, et peu de raisons de s’octroyer une pause dans la mesure où un certain individu que nous ne nommerons pas avait (délibérément ?) laissé les sandwiches sur le quai.

Sensiblement plus léger qu’à son entrée en chantier, BT a été mis à nu, poncé jusqu’au carbone, repeint et équipé d’un nouvel accastillage. On n’oubliera pas de mentionner ses « moustaches » d’étrave, destinées à dégager celle-ci aux allures de portant et de reaching à haute vitesse. Le planning n’aura pas été des plus simples à gérer, et l’équipe technique franco-anglo-néoZ n’a pas ménagé ses efforts afin d’atteindre les objectifs suivants :
a) Mettre à l’eau un navire performant dès les premières sorties
b) Garantir que le navire susmentionné arrive en temps et en heure à Londres pour son baptême officiel le 29 avril
c) Faire en sorte que ledit engin soit capable de donner du fil à retordre à une concurrence sérieuse sur The Artemis Transat, au départ de Plymouth le 11 mai.
« Je dirais simplement que le bateau est au top question esthétique, performances et sensations », résumait simplement Seb alors que nous venions de virer sous les Poulains. « Et ça, c’est à mettre au crédit de l’équipe, personne n’a compté ses heures et ça se voit. Maintenant, à moi de leur rapporter de beaux résultats pour les remercier de tout le boulot abattu

LE BENJAMIN A BIEN GRANDI

Nom : JOSSE - Prénom : Sébastien, 2ème participation au Vendée Globe (5ème de l’édition 2004)

Quand en 2004, il prend le départ du Vendée Globe, Sébastien Josse a le coeur en bandoulière et plus de doutes que de certitudes. Celui qui se présentera sur la ligne en 2008 ne sera toujours pas du genre à fanfaronner et pourtant... En quatre ans, le jeune navigateur niçois adoubé par la confrérie des Figaristes de Port la Forêt a parcouru un sacré chemin. A l’issue d’un Vendée Globe exemplaire, il terminait à la cinquième place de l’épreuve malgré
un bateau qui n’était pas en mesure de rivaliser avec les ténors. L’étrave et le gréement en vrac, suite à une rencontre malencontreuse avec un growler qui faillit l’envoyer par le fond, il avait montré à l’époque une détermination sans faille qui força l’admiration de tous.

Un Tour du Monde en équipage plus tard, Jojo revient sur le Vendée Globe et c’est une sacrément bonne nouvelle. D’une part parce que la course compte un favori de plus et surtout parce que tous ceux qui le connaissent ne peuvent qu’apprécier ce marin attachant, qui n’a jamais oublié d’où il venait et ce qu’il devait à ceux qui l’avait soutenu. Jojo n’est pas du genre à travestir ses émotions, à se complaire dans des calculs d’apothicaire. Il vit sa course sans retenue et nous avec. Sans compter qu’un zeste d’humour n’a jamais nui à la marche d’un bateau.

Pour cette nouvelle édition, le navigateur disposera d’un des derniers-nés du cabinet Bruce Farr, et de la complicité de Vincent Riou avec qui il aura déjà parcouru un Tour du Monde en double
sur sa nouvelle monture.
Palmarès

Vainqueur de la Rolex Fastnet Race (IMOCA) en 2007
4ème de la Volvo Ocean Race (skipper d’ABN AMRO 2) en 2006 et record des 24 heures, catégorie monocoque la même année
Vainqueur de la Rolex Fastnet Race (catégorie Imoca) en 2003
Record du Trophée Jules Verne (64 jours) à bord du maxicatamaran Orange en 2002
2nd de la Solitaire du Figaro en 2001

ERWAN TABARLY : "J'AI FAIM"



Après sept saisons complètes sur le circuit Figaro, Erwan Tabarly a connu deux années "sans". Sans partenaires fixes surtout. Il est de retour sur la Transat ag2r et il "a faim", dit-il ! De victoires bien sûr.

Il a beau s'appeller Tabarly, Erwan (33 ans) vient de passer deux saisons à douter. Après l'arrêt de son sponsor (Thalès) en 2006, le Fouesnantais a cru qu'il allait en trouver un autre rapidement. Certes, il en a bien eu des partenaires mais "uniquement des sponsors d'une course, aucun pour une saison complète". Pas l'idéal pour obtenir des résultats.
 
Toujours placé jamais gagnant
 Alors, il en a profité pour faire autre chose. Pour changer de suppports. Sur le VOR 70 "Abn Amro" en Suède, et l'hiver dernier, sur le 50 pieds de la Solo Océane qu'il devait mettre au point. "Avec, à la clé, un mois et demi de mer jusqu'à Cape Town en Afrique du Sud".
Il s'est efforcé de garder un pied dans le circuit Figaro : un Tour de Bretagne en double (2e) et une Cannes - Istanbul (1er). D'excellents résultats et toujours pas de sponsor à l'horizon. A n'y rien comprendre. "Après sept ans sur Figaro, je ne voulais pas quitter le circuit comme ça, sans avoir pu atteindre mes objectifs".
Ses objectifs ? Gagner la Solitaire du Figaro et la Transat ag2r. Rageant, en effet, de s'arrêter si près du but lui qui peut se prévaloir d'un titre de vice-champion de France de course au large en solitaire en 2003 (4e en 2004 et 2005), de sept participations à la Solitaire du Figaro (6 podiums d'étapes), quatre Transat AG2R (victoire d'étape en 2002) et deux "Trophée BPE" (4e en 2001).
"Disons que j'étais toujours placé et jamais gagnant". Erwan Tabarly sorte de Poulidor du Figaro ? "Peut-être que j'ai trop de retenu dans mes options. Peut-être devrais-je prendre plus de risques".
 
"Je repars d'une feuille blanche"
 Dans le circuit Figaro, il y a les "suiveurs" et les "déclencheurs", ceux qui tentent des coups : "Je me range dans la deuxième catégorie mais il me manque probablement l'aspect killer".
A terre, Erwan Tabarly, père de trois enfants, n'est pas un tueur : c'est quelqu'un de très discret. "Mais attention, en mer, j'ai la hargne". Après deux années difficiles, le skipper de Athema a faim. Il le dit : "Je repars d'une feuille blanche et cela me donne une grande envie d'aller naviguer".
Après son père Patrick, Philippe Vicariot, Jean-Luc Nélias et Gildas Morvan, Erwan a choisi d'embarquer le Costarmoricain Vincent Biarnès à bord de Athema, son nouveau partenaire pour trois ans : "Vincent a le même profil que le mien. C'est sa première transat donc il va m'apporter un regard nouveau".
 


Transat AG2R: La melodie du bonheur

Avec le vent retrouvé les sourires sont revenus à bord des Figaro Bénéteau de la Transat AG2R. Qu'ils soient à l'Est, à l'Ouest, au centre, tous sont contents de leur positionnement, tous sont heureux d'être là. Même ceux qui sont derrière goûtent le plaisir de sentir l'étrave qui s'ébroue et de voir les panneaux de tissu de leur spinnaker se tendre à nouveau. Bonheur éphémère sans doute, mais ce qui est pris n'est plus à prendre….
« On n'étanche pas la soif d'un chameau à la petite cuillère. » Pour paraphraser le proverbe chinois, on pourrait affirmer qu'on ne rassasie pas un navigateur en course avec moins de 5 nœuds de vent. Autant dire que le vent retrouvé sur la majeure partie de la flotte contribuait largement à l'état de béatitude générale qui régnait sur la course. Qu'il s'agisse de Thierry Chabagny (Suzuki Automobiles) ou de Jeanne Grégoire (Banque Populaire) le long des côtes du Portugal, de Dominic Vittet (Gedimat) auteur d'une remontée spectaculaire à la deuxième place du classement général à l'Ouest ou de Bertrand de Broc (les Mousquetaires) sagement calé au centre du plan d'eau, tous sont contents…
Paradoxe ? Pas tellement. Les partisans de l'Est se réjouissaient à midi de voir que leur vitesse était très légèrement supérieure à celle de leurs concurrents, les explorateurs de l'Ouest étaient ravis de constater qu'ils étaient encore dans le match, quand les conservateurs du centre respiraient de constater qu'aucun concurrent ne les avait débordés par les extérieurs.

Père, gardez vous à droite, gardez vous à gauche
Souhaitons à Nicolas Troussel (Financo), solide leader de ce début de Transat AG2R, de ne pas connaître le sort de Jean Le Bon, défait à la Bataille de Poitiers. Il reste qu'il va être fort difficile de contrôler les attaques conjointes des deux groupes d'extrémistes qui ont choisi de jouer le dos de la cuillère. Les heures à venir risquent d'être cruciales : à l'Ouest le tandem Vittet – Tripon espère bénéficier d'un angle de vent plus favorable pour pouvoir descendre rapidement sur Madère. A l'Est la flotte emmenée par Chabagny – Douguet et Morvan – Le Cam au coude à coude, espère bien bénéficier d'un flux de vent plus soutenu pour compenser un angle d'attaque moins intéressant. Les centristes, quant à eux, espèrent que les débats resteront équilibrés. Quant aux autres qui, faute d'une option prise suffisamment tôt, se sont fait légèrement décrocher, ils attendent la faute de leurs devanciers pour espérer recoller au classement. Au bout du compte, chacun a de bonnes raisons d'être heureux.

Ils ont dit :



Dominic Vittet, Gedimat, 7ème au classement de 17h
« On s'en est pas mal sorti ! On a eu un coup de Jarnac au large du Cap Finisterre. On est tombé dans une bulle. On descendait sous spi et on s'est arrêté 4 heures. On a perdu 20 milles sur toute la flotte. On réfléchissait pour revenir. Rien n'était garanti. Suzuki a fait une belle option. Son choix était clair. Soit les bateaux allaient à l'Est comme Suzuki, soit à l'Ouest comme nous. L'intermédiaire entre les deux me paraissait risqué, quoique Financo navigue bien. Ce sont des décisions qui ne sont pas faciles. La configuration pour Madère n'est pas celle que l'on attendait. Donc on modifie nos stratégies au fur et à mesure qu'on avance. Sinon, Armel c'est la gentillesse même, à chaque instant. C'est impossible de se disputer avec lui. »



Jean Galfione, NIVEA – Athlètes du Monde, 20ème au classement de 11 h
« C'est une vraie expérience. Ce n'est pas facile, surtout avec ces conditions là. Mais le métier commence à rentrer. C'est la première fois que je passe autant de temps en mer. On a un bon rythme, on est concentré sur la bonne marche du bateau. Dans les conditions difficiles, Gilles travaille plus que moi. J'essaye de l'assister. Je m'efforce de faire les repas. On gère le sommeil en fonction du bateau. Il y a de la fatigue mais je tiens. Je suis très heureux d'être là. C'est un rêve. Les deux, trois premiers jours étaient difficiles, dont le passage au Cap Finisterre. C'est une expérience à vivre. Il y a moyen de revenir doucement et de se faire plaisir. »



Jean-Paul Mouren, SNEF – Cliptol Sport, 6ème au classement de 17h
« La nuit a été difficile pour des raisons de manque de vent. Notre position à l'Est de la flotte est un choix. On était persuadé de récupérer plus de flux. Il y a encore des problèmes à venir avant Porto Santo. On chasse les molécules de vent et on va essayer d'enfiler les perles dans le bon sens. C'est un énorme jeu d'échec ou de Monopoly. Ce sont vingt jours où il faut avoir du bon sens. Quand on aperçoit le bateau organisation pas très loin de nous, on pense : et dire qu'il y a un bar à 20 mètres de nous ! »