Artemis Transat: Miranda Merron moves up rankings; still 2 miles from Boris Hermann
In the last 24 hours Miranda Merron’s ranking has shot up from 9th place to 5th, and the entire Class 40 fleet sticks to the same south-westerly heading with a northerly wind. Light winds over the next 48 hours will test the skippers’ patience and perhaps lead to some risky strategies and some of them inadvertently parking up. Miranda remains just 2 miles from Boris Hermann who has moved into 2nd on the leaderboard. She rang in yesterday to say that she was finding it mildly irksome having him so close!
A disturbing report from her today with signs that she is contemplating talking to imaginary friends (photo attached!) and that hallucination is already setting in. Having once admitted that she found it hard to treat eating and sleeping as an important part of her race routine, this race she was made to promise to look after herself as much as the boat. She has regularly let her shore team know how much sleep she has banked and how many meals she has eaten.
(06:55) “It has been a relatively uneventful 24 hours, grey sky, flat grey sea, wind dropping. Yesterday when I changed the spinnaker to gennaker, I discovered just how tired I was - it seemed to take far longer than normal. So I have now accumulated a few hours sleep. Much improved! The wind during the night was shifting 30 degrees at a time, and up and down in strength. I keep wondering if the other boats have more wind, or are they in similar conditions. We have an area of light winds to cross in the next couple of days, and this transition is important. There will be an element of luck involved as well, I think.”
“Alex (boat captain) has put her penguin, 'North', on board, thinking it would be better for me to talk to him than imaginary friends when hallucinating from exhaustion. North has been around the world and done a few transatlantics, so must have a huge number of sea miles. I will try to send a photo of him, since the view today is rather uninspiring.”
“Thanks to Steph, Kerry and Sacha, who have written a short story, to be read in instalments every 500 miles - I read the first page yesterday and giggled. I am looking forward to the next one!”
“Thank you very much to the following for the degrees for the past 24 hours: 17W Audierne Maritime - lovely to meet you last week! 18W Dubarry Shoes - the most comfortable sailing boots in the world (currently on 24 hours a day); 19W Champagne G. H. Mumm - which I am very much looking forward to drinking in a few weeks!! And learning how to do sabrage..! 20W Hamble River Sailing Club - I look forward to sailing there again when this is all over! 21W Point Source Thank you so much for your support.. Miranda/ 40 Degrees. 47 10 N, 22 08 W”
Thursday 15th May 2008
Time of Position : 0700 UK time
Latitude 47 13.53' N Longitude 22 01.10' W
Ranking : 5th
Average Speed : 9 knots
Distance To Leader : 34 nm
Distance To Boat Ahead : 2nm
Miles To Marblehead : 2,239.2
Sponsors Of The Day : 17W Audierne Maritime, 18W Dubarry Shoes, 19W Champagne G.H. Mumm, 20W Hamble River Sailing Club, 21W Point Source
Yesterday’s Sponsors Explained
Health Unlimited was established in 1984 by a group of British medical aid workers. The main aim of our work is to develop community-based health care services in remote and inaccessible areas of countries affected by war or political instability.
Most of our projects focus on women and children, who are particularly marginalised and underserved in rural areas, with an emphasis on immunisation, safe motherhood and prevention of major diseases including TB, malaria, HIV and AIDS. Today we work in 15 countries worldwide and reach over 3.2 million people through heath care projects and an estimated 26 million people in Africa and Cambodia through our health education radio programmes.
Knut Frostad, CEO of the Volvo Ocean Race, said: "The Volvo Ocean Race is very proud to support Miranda Merron, particularly as Miranda has been a past competitor in our event. We wish her the very best of luck with her current campaign and hope that one day we will have to chance to welcome her back into a future edition of our race." The 10th running of the Volvo starts on 4 October in Alicante, Spain and for the time in the history of the event, the route takes in ports in India, Singapore and China. It will finish in St Petersburg Russia after spanning some 37,000 nautical miles. It stops at around 11 ports, takes nine months to complete and is the world's premier ocean race for professional racing crews.
jeudi 15 mai 2008
Artemis TRANSAT - Class 40
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lundi 12 mai 2008
dimanche 11 mai 2008
CLASS 40 ARTEMIS TRANSAT
les dernières heures
Résumé Météo des premières 48h00 de course de the Artémis Transat
La météo méditerranéenne qui règne dans le sud oust de l’Angleterre devrait être à nouveau là demain pour le départ de the Artémis Transat. Le vent sera de secteur sud est, oscillant entre 12 et 17 nœuds. La flotte pourrait ainsi très vite s’éloigner sous spi et rallier la première porte de parcours OMEGA, au niveau du phare d’Eddystone, 10 miles plus loin, à la vitesse de l’éclair !
Une dernière soirée avant le coup de canon libérateur
Le ponton des Class40 était assez calme ), sans doute parce que les préparatifs touchent à leur fin mais également parce qu’hier au soir les skippers présentés aux invités de la ville de Plymouth, ont tardé dans la club VIP Champagne Mumm après la soirée officielle. Etaient présents des membres de la Royal Navy, HSM Argyll, du patrouilleur français PSP Pluvier et des invités de la compagnie Artemis.
La réception a été ouverte par Nigel Godegfroy, le chef du port de Sutton Harbour, point d’amarrage de la flotte de l’Artemis Transat et par le maire de Plymouth, le Conseil David James. « Cet événement a une relation particulière avec Plymouth » expliquait le chef de la ville, « Il y a beaucoup d’animations, une bonne atmosphère et beaucoup de vie à Barbican. Sutton Harbour est une place superbe pour un tel événement. Le chef de la ville ne tarissait pas d’éloges au sujet de Sutton Harbour : « Nous avons une fameuse tradition maritime à Plymouth. Nous sommes fiers d’accueillir l’Artémis transat une nouvelle fois. Je voulais remercier Sutton Harbour. »
La flotte des 24 skippers de l’Artémis Trsnsat était invitée à se présenter et les 11 skippers de Class40 ont brièvement pu s’exprimer devant l’assistance.
Le français, Louis Duc âgé de 24 ans, est le plus jeune skipper de cette 13ème édition de the Artémis Transat mais pense que sa jeunesse ne représente pas un handicap. « Ce n’est pas important d’être le plus jeune ! Le plus important est d’être là ! » Le skipper de Fujifilm, le local, Alex Bennett a reçu le plus grand hommage de la soirée quand il est monté sur scène : « Nous sommes ici, nous sommes prêts, et allons tout donner ! » annonçait Bennett, fier de tous ces applaudissements.
Miranda Merron, la seule femme naviguant en Class40 est revenue sur les circonstances qui lui ont permises de prendre le départ de la course avec son 40 degrees : « J'ai eu beaucoup de chance que l'on me prête ce bateau" déclare la navigatrice basée dans le Hampshire, "mais nous manquions beaucoup de budget bien que la communautée locale et les entreprises de Hamble se soient regroupées pour m'aider. »
Le dernier skipper à prendre la parole en Class 40 a été Giovanni Soldini, le plus expérimenté des marins de cette classe : « J’espère que la course ne sera pas trop dure » souhaitait le skipper de Telecom Italia. « Le premier jour sera clément ; normalement, nous aurions du avoir un système de basse pression avec du vent et des conditions humides !! » L’italien de 41 ans qui connaît bien la course continue : « Cette transat à travers l’Atlantique nord est une course merveilleuse. J’espère que la mer sera gentille avec nous ! »
Le dernier VIP à prendre la parole a été Dick Turpin, Managing Director de la société Artemis Fund Managers. « Je suis fier d’être près de tous ces skippers ! Il y a un parallèle entre notre métier et la course en solitaire. J’admire ces hommes et leur détermination ; c’est pourquoi je suis très heureux que nous soyons impliqués dans cette course. » Turpin a remercié Sutton Harbour, la ville de Plymouth, OC Events et toutes les personnes impliquées dans la course : « Je me sens très privilégié de pouvoir assister au départ de cette course renommée ! » conclut-il en levant sa coupe de champagne Mumm pour un toast à tous les skippers : « Bon vent, bonne mer et bonne chance
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samedi 10 mai 2008
ARTEMIS TRANSAT ET CLASS 40
Connu pour ses féroces coups de tabac hivernaux, l’Atlantique nord reste une zone périlleuse même à l’approche de l’été. Jean-François Bonnin et Pascal Landuré (MeteoStrategy) nous aident à décrypter les options tactiques s’offrant aux concurrents… ainsi que les pièges qui leurs sont tendus.
Plus on avance vers l’été et plus l’anticyclone des Açores et les conditions clémentes lui étant associées se déplacent vers le Nord suivant le mouvement apparent du soleil. Il s’étend alors des Bermudes au golfe de Gascogne et son centre se positionne sur l’archipel dont il tire son nom (position centrale moyenne en mai : 35°N / 033°W). Mais il ne s’agit là que de climatologie, et donc d’une configuration issue des moyennes saisonnières. Dans la réalité, les schémas peuvent être très différents avec principalement deux situations, deux régimes qui se dégagent : le régime zonal et le régime de blocage.
Le régime zonal
C’est celui qui se rapproche le plus des statistiques. On retrouve alors des hautes pressions au Sud d’une ligne Virginie (USA) / Sud Irlande, et des basses pressions au Nord. Les dépressions circulent alors sur une autoroute des Etats-Unis à l’Europe, et atteignent encore régulièrement le golfe de Gascogne et le Sud des îles Britanniques. Il n’est effectivement pas rare de voir des dépressions se présenter à l’entrée de Manche au mois de mai en situation de régime zonal. Ces dépressions circulent encore parfois en famille, c'est-à-dire les unes à la suite des autres, par trains qui se succèdent de trois à cinq jours. Par comparaison, cette même configuration est plus marquée en hiver (tous les deux à trois jours).
Dans ce type de situation et d’une façon générale, l’activité dépressionnaire est plus importante à l’Est de l’océan Atlantique qu’à l’Ouest, et le chemin privilégié des dépressions - que l’on appelle aussi « rail des dépressions » - se trouve globalement situé sous le courant jet d’altitude sur une grande partie de l’Atlantique. Les dépressions, dans un schéma classique, se forment sur la côte Est des Etats-Unis et suivent leur petit « bonhomme de chemin » jusqu’à nos régions. On peut alors assister à la formation rapide de phénomènes parfois virulents, avec des vents atteignant temporairement la force 7 à 8 Beaufort. Il est par contre plus rare d’atteindre des forces de 8 à 9 Beaufort… mais c’est pourtant ce qui s’est produit le 27 mai 2007 à l’entrée de Manche avec des vents atteignant les 122 km/h en rafales à la pointe du Raz ! Ce type de situation lève des mers très fortes. A titre indicatif, un vent de 40 nœuds (force 8 Beaufort) soufflant pendant 24 heures génère des vagues de huit mètres !
Le régime de blocage
Dans ce second grand cas de figure, désigné comme « régime de blocage », on retrouve un anticyclone ou une dorsale sur le proche ou le centre Atlantique. En mai, le schéma serait plus celui d’une dorsale issue de l’anticyclone des Açores et remontant vers les îles Britanniques ou l’Islande. Les dépressions et perturbations atlantiques sont alors bloquées à l’Ouest du 10°W et parfois à l’Ouest du 20°W. Elles vont alors en général soit contourner la dorsale par le Nord, soit rester plus ou moins stationnaires. Mais dans certaines situations, elles profitent d’un affaissement de la dorsale dans sa partie Sud pour se diriger vers le Portugal où elles arrivent atténuées avec une activité essentiellement orageuse. Dans tous les cas, le proche Atlantique est protégé, les vents sont alors faibles, la mer n’est pas levée mais quelques brouillards côtiers peuvent se produire et des régimes de brise s’établir sur la côte Sud de l’Angleterre. C’est cette situation qui risque fort de se présenter devant les étraves des 60 ET 40 pieds dimanche 11 mai à 14h00 locales !
A la veille du départ de The Artemis Transat, dimanche 11 mai à 14h00 locales, les prévisions météorologiques laissent entendre que les vingt-quatre concurrents vont devoir composer avec les deux régimes météo décrit dans le précédent magazine : d’abord une « situation de blocage » avec une poussée anticyclonique entre des dépressions nombreuses mais peu marquées, puis un « régime zonal » avec un train de dépression se présentera en fin de semaine au large de Terre-Neuve que les concurrents ne pourront pas forcément contourner par le Nord… Les monocoques 60 pieds auront donc du pain sur la planche tactique car dès les premiers milles, le choix d’une route plus ou moins proche de l’orthodromie (route directe) sera déterminante pour toute la traversée de l’Atlantique. Pour les 40 pieds, la problématique n’est pas la même car le différentiel vitesse est suffisant (surtout au portant) pour que la situation au milieu de l’Atlantique soit très différente de celle des Imoca et donc la fin de parcours s’annonce plus agitée pour eux que pour leurs grands frères…
Les premières heures de course vont être tactiquement intéressantes en raison des marées importantes en Manche et en mer d’Irlande (coefficient 62 dimanche 11 mai). Si l’on part sur un flux zonal, c’est-à-dire un régime dépressionnaire classique de secteur Ouest, il faudra gérer les phénomènes d’accélération dus aux côtes et caps, et au mois de mai, on peut encore observer des passages à une trentaine de nœuds en Manche : c’était précisément la configuration observée en 2004…
L’autre cas de figure un peu plus probable au vu des prévisions deux jours avant le coup de canon, est un départ en régime de blocage, avec des conditions anticycloniques : il y aurait alors un peu de brise à négocier au départ, puis il s’agirait de gagner rapidement dans le Nord-Ouest afin de récupérer un flux plus régulier. D’une manière générale, la grande difficulté du mois de mai réside dans le fait que les conditions peuvent changer du tout au tout, aussi la capacité des concurrents à engranger et à analyser les mises à jour météo sera cruciale pour cette première portion.
Du Fastnet à Terre-Neuve
Il s’agit de la traversée de l’Atlantique proprement dite, et là encore, les deux cas de figure sont envisageables. La configuration dépressionnaire « classique » oblige à progresser vers l’Ouest au près, avec schématiquement une route Ouest-Nord-Ouest à l’avant des perturbations dans le flux de secteur Sud-Ouest, pour rebasculer sur un cap Ouest-Sud-Ouest dans le flux de secteur Nord-Ouest à l’arrière des systèmes. Il faudra être vigilant et ne pas trop se faire déporter vers le Nord, au risque d’avoir du mal à redescendre…
Dans le cas d’un régime de blocage, il y aurait alors une dorsale située sur le 30° W, et l’enjeu majeur serait la traversée de cette dorsale : celle-ci s’effectue en fonction des conditions que l’on estime trouver à la sortie. En cela, la problématique tactique est un peu comparable à celle que l’on rencontre sur le passage du Pot au Noir dans une descente ou remontée de l’Atlantique. Si l’on attend un régime de Sud-Ouest derrière la dorsale, il convient donc de ne pas monter trop Nord sous peine d’être coincé pour descendre vers Terre-Neuve, qui est sur la route orthodromique.
L’état de la mer est pour sa part très variable sur l’Atlantique Nord, mais il faut souligner que des creux de huit mètres sont loin d’être une denrée rare en mai, et que contrairement à ce que l’on trouve en Atlantique Sud ou dans le Pacifique, dans cette partie de l’océan les périodes moyennes (c’est-à-dire le laps de temps séparant deux crêtes) sont bien plus réduites. Les bateaux cognent donc sans relâche, prenant la première vague comme un tremplin, rebondissant sur la seconde et s’écrasant sur la troisième.
De Terre-Neuve à Boston
A partir de 45° de longitude Ouest, les options tactiques commencent à se réduire. D’autre part, les concurrents entrent dans la zone où les icebergs sont fréquents, et les brouillards aux abords de Terre-Neuve ne facilitent pas les choses. Les brouillards d’advection se forment principalement de mai à septembre. Cette formation est due au fait que l’air chaud qui a circulé au-dessus du Gulf Stream, et se déplaçant vers le Nord, parvient sur les eaux froides du courant du Labrador longeant le Groenland. La masse d’air se refroidit alors rapidement, sature et il se crée alors du brouillard. Ces eaux sont alors à environ 10°C en mai. Ce type de brouillard a la particularité d’être très dense, et tellement important qu’il persiste encore par des vents de 40 nœuds et parfois supérieurs. La fin du parcours est donc marquée par cette difficulté qui s’ajoute au problème des icebergs, mais il ne faut pas non plus complètement exclure la remontée de systèmes cycloniques tropicaux prématurés si la saison cyclonique a tendance à démarrer tôt…
Les icebergs
Les icebergs peuvent être rencontrés dès le 40°W et dans les cas extrêmes descendre jusqu’au 38°N (latitude de Lisbonne) avec une concentration maximale dans une zone s’étendant à l’Est-Sud-Est de Terre-Neuve. En raison de la présence du Gulf Stream (qui est relativement chaud et dirigé vers le Nord-Est), il est exceptionnel d’en rencontrer au Sud du 48°N. Toutefois, certaines années ont vu des icebergs croiser au large de New-York ! Fait important, il reste à noter que le mois de mai est le mois où la fréquence du nombre d’icebergs est maximale. Ainsi, entre 1900 et 2007, le nombre moyen d’icebergs observés en mai est de 147 pour une moyenne annuelle de 471 dans la zone de couverture de la patrouille internationale des glaces (Canada, USA) comprise entre le 48°N et le 52°N.
Le courant Jet
Il s’agit d’une zone de vents forts, située vers 9000 /10 000 mètres d'altitude, se formant à la rencontre de l’air polaire et de l'air subtropical. Ces deux masses d’air ne se mélangent pas, l'air polaire froid et sec descend vers le Sud alors que l'air subtropical doux et humide remonte vers le Nord. Le conflit engendré induit une compression et une augmentation de la température. On assiste alors à la création d'une énergie formidable. Que devient-elle ? Elle est principalement transformée en vent, qui peut atteindre 300 à 400 km/h !!! Les pilotes d’avions de ligne effectuant des trajets USA – Europe en tirent d’ailleurs profit et se positionnent dans ce flux.
Certes, le phénomène prend forme en altitude, mais il convient de considérer le système en trois dimensions. Lorsqu’une ancienne dépression, un reste de front, un thalweg de basses couches se trouve en surface à proximité du réservoir constitué par le courant jet, l’énergie stockée en altitude peut venir les réactiver sous certaines conditions. Qui plus est, lorsque la dépression passe du Sud au Nord du courant jet, on peut alors assister à la formation d’une "bombe" (le meilleur exemple étant la tempête qui a balayé l’Ouest de l’Europe en 1999). Le risque existe surtout en hiver, mais il convient de rester également vigilant au printemps, principalement au large.
les skippers des 40 pieds rdonnent leur point de vue sur les 2739 milles que compte cette transat dans l’Atlantique Nord et qui les conduira à Marblehead, USA.
Alex Bennett, le skipper de 34 ans à la barre de Fujifilm est le local de la transat : « C’est une énorme course ; c’est formidable pour Plymouth d’accueillir cet événement ! » Bien qu’à l’aise avec sa vie de terrien, Bennette ne cache pas son envie pressante d’aller se frotter à ses camarades : « Je suis pressé d’en découdre ! « admet-il. Le navigateur britannique n’a eu de cesse de régater depuis sa 5ème place dans la mini en 1999 et voit la Class40 comme une étape incontournable dans l’apprentissage de sa vie de marin. « Vous devez vous tourner vers le future, explique Bennett, la class40 est une étape importante vers la classe IMOCA.
Pendant que l’anglais Bennett rêve de bateaux plus grands, Benoit Parnaudeau qui a fini 10ème du dernier Vendée Globe admet que même si le 40 pieds n’est pas aussi puissant que les 60 pieds sur lesquels il naviguait, la course au sein de cette classe est passionnante. Le skipper rochelais âgé de 36 ans a concouru la dernière transat Jacques Vabre et a réalisé quelques optimisations depuis novembre dernier à bord de son Prévoir Vie : « Le changement majeure est l’installation d’un chauffage", a-t-il confirmé lors de la conférence de presse, provoquant un four rire général auprès de tous ses concurrents.
Le plus expérimenté de la flotte sera certainement Giovanni Soldini, le vainqueur en Class40 de la dernière Transat Jacques Vabre à bord de son Telecom Italia. Le skipper italien de 41 ans part favori pour sa 5ème Artemis Transat : « Au près, au près c'est toujours désastreux ! C’est toujours ‘boom’, ‘boom’, boom’ tout le temps. C’est vraiment pas excitant le près !” La grande partie de la transat est place sous des allures de près même si au moment du départ la flotte devrait bénéficier de vents portants : « J’espère simplement qu’ils vont nous accompganer un bon moment ! » ajouta l’italien optimiste.
Un des Class40 que Soldini devra surveiller est Appart’City, l’étincelant bateau jaune du navigateur Yvan Noblet. Le français de 27 ans a toujours été aux avants-postes dans la transat Jacques Vabre, talonnat Telecom Italia. La stratégie de Noblet est simple : « Je souhaite juste faire une jolie course, explique-t-il, et une course propre ! »
A suivre le Français Halvard Mabire qui prendra le départ de sa 3ème Artemis transat. Halvard est un marin expérimenté avec un CV impressionnant comptant 7 solitaires du Figaro et 2 Route du Rhum. Ce normand de 52 ans et son Class40 Custo Pol sont fin prêts pour le départ dimanche : « La Class40 est une classe excellente, les bateaux sont résistants, simples et très performants. Même avec un budget limité, il est possible de faire une belle course. »
Miranda Merron a elle-aussi un palmarès interessant, avec trois transats en double entre 1999 et 2005, prenant la 8ème place de la Route du Rhum 2003 et vaiqnueur avec son Class40 40° Degrees de la Fastnet Race. Merron ne doute pas de l’intensité de la bataille en Class40 : « Tous sont des bateaux compétitifs et la bataille sur l’eau va être très dense ! » confirme la jeune femme du Hampshire, très réaliste sur la course à venir. « Nous sommes plus petits que les IMOCA 60’, nous allons moins vite et pourtant nous faisons la même course… aussi merci de vous souvenir de nous. » lance-t-elle à l’assemblée.
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mardi 6 mai 2008
Artemis Transat: Miranda Merron supported by a host of sponsors
A little over a fortnight ago, initiated by the pub The Bugle, the Hamble community called for local support from companies to sponsor Miranda Merron in her quest to reach the start-line of The Artemis Transat race. After suffering from a small brain haemorrhage last year, Miranda was unable to focus on the all-important sponsorship seeking and needed £10,000 to pay for the race entry fee and race equipment. All sponsors will have a degree of longitude named after them during the race.
Soon after the news made the press, there was a staggering response and well over £8,000 has been raised to date. Donations came rolling in from friends and family, numerous companies based in or around Hamble, yacht clubs, French companies, other yacht race organisers, several media partners and even strangers who had read about Miranda’s challenge on the web. Many companies such as Volvo Ocean Race, MT Waters, Esso, BP, Point Source, Batfish and Hamble River Sailing Club were exceedingly generous and gave well above the originally requested amount of £100.
Peter Harding of St James Place, who has lent Miranda his Class 40, ‘40 Degrees’, for the race, has very kindly offered to make up any short fall, but the team is still hoping to reach the full amount. Either way, Miranda is now enjoying one last week on land before the race starts from Plymouth on Sunday 11th May.
“I can’t thank everyone enough for their generosity”, said Miranda. “ I can’t believe I’m getting all this support - it is very humbling and it will really help me get through the tough times in the race, knowing how many people I have behind me. We even had a pledge from a kind gentleman who runs a coffee shop at Clapham Junction train station - amazing! The start day is coming up very quickly, and I can’t wait to get going. It is one of the ultimate solo races, a huge challenge, and while I am starting to feel mildly apprehensive, I am also very excited. I’m lucky to be able to take part in the Transat on a number of levels.”
Miranda will race in the Class 40 fleet against 10 other competitors. The calibre of the fleet is extremely high, including solo round-the-world veterans Giovanni Soldini and Benoit Parnadeau, as well as fellow Brits, Simon Clarke and Alex Bennett. “I am under no illusions about the talent in fleet, and what I am up against! I will do my utmost to have a good race, and know that I did the best I could.”
Companies that have sponsored Miranda to date: MT Waters; Hamble River Authority; BP Shipping Limited; Audierne Maritime; Cuppa Cino; Champagne G.H. Mumm; Dubarry Shoes; Sail TV; Volvo Ocean Race; Ancasta; Grapefruit Graphics; GRIB US; The BP Oil Terminal; The Bugle; Skandia Team GBR; Southern Daily Echo; Health Unlimited; Hamble River Sailing Club; Bonne Bouche; GE Infra Aviation; DCP; St James Place; Sailing Logic Ltd; thedailysail; Meridian ITV; J-UK Yachts; Rivacom; Petit Navire; Royal Southern Yacht Club; Hamble Rage; Diverse Yacht Services; Activ; Esso; Owen Clarke Design; Point Source; Batfish
If you are a local business and would like to sponsor Miranda, please contact Sophy Williams on +44 (0)7966 444992 or sw@sophywilliamsltd.com
www.40-degrees.co.uk
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dimanche 4 mai 2008
Des latitudes à vendre
Des latitudes à vendre
Original, le projet de Miranda Merron. Elle est venue naviguer en 40 pieds (40 Degrees) sur le Grand Prix Petit Navire avant de rejoindre Plymouth pour la Transat anglaise dont le départ sera donné le 11 mai en direction de Boston. Il lui manquait une partie du budget et la navigatrice britannique a eu la bonne idée de vendre les latitudes entre Plymouth et Boston. 150 livres pour recevoir des nouvelles de 40 Degrees au passage de la latitude attribuée. La nouvelle a fait le tour du village du Grand Prix et les latitudes se vendent bien. La Société des Régates et Petit Navire ont ainsi rejoint le club de soutien à Miranda : Un café d'une gare londonienne, l'équipe olympique de voile d'Angleterre, la Volvo Ocean Race, le journal et la télé locale de Hamble où vit Miranda, Esso, le Lyon's Club, « La bonne bouche » cantine de Miranda à Hamble, The Bugle le pub qui a eu cette belle idée ect…
http://www.team-merron.com/
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