samedi 7 juin 2008

Le passeport du Citoyen de l'Océan


Le Réseau Océan Mondial a élargi la portée du Passeport du Citoyen de l'Océan, édité pour les adultes et adolescents. Il est maintenant disponible dans plusieurs langues. De plus, depuis le 8 juin 2005, les enfants de 8 à 12 ans peuvent se procurer « Mon premier Passeport de Citoyen de l'Océan » en français et en anglais, et ainsi découvrir de manière ludique les gestes essentiels qui préservent l'avenir de l'Océan et de la Panète Bleue.

En devenant Citoyen de l’Océan, le détenteur de ce passeport s’engage à effectuer un certain nombre d’actions qui contribuent à la préservation et à la protection de l’Océan ou, plus simplement, à la diffusion de la connaissance sur son rôle et son importance pour notre planète et pour l'humanité. En énonçant quelques règles d’un comportement “écologiquement correct”, le passeport sert de guide: il rappelle les gestes à respecter, et propose des idées d’activités.

Grâce à son passeport, signe de son engagement, le Citoyen de l’Océan pourra aussi lui-même informer, et servir de relais auprès de futurs Citoyens de l’Océan, passer à l’action, et noter sur son passeport les engagements pris et les activités menées. Il pourra faire valider ses initiatives par les centres participants et ainsi devenir Ambassadeur de l’Océan.
Avec ce passeport, le Citoyen de l’Océan n’est plus un simple spectateur mais un véritable acteur qui prend en charge l’avenir de la Planète Bleue.

Ce sont tous ces gestes réunis qui pourront contribuer à sauver l’Océan pour les générations futures, pour que nos enfants, demain, continuent de bénéficier des richesses d’un Océan qui les nourrira, leur fournira de l’énergie, leur permettra de se déplacer, sera le terrain de leurs loisirs et contribuera toujours à l’équilibre du climat de leur planète.

Semaine de la sécurité en mer



La quatrième édition de la Semaine du Record SNSM va débuter dès le vendredi 20 juin jusqu’au mercredi 25 juin pour une série d’animations autour des activités de formation à la sécurité et au sauvetage en mer assurées par la SNSM, avec en filigrane les parcours entre Saint-Nazaire et Saint-Malo ou Sainte-Marine, dédiés aux voiliers de course et de plaisance.
Comme la sécurité qui évolue tous les ans, la Semaine du Record SNSM change de format pour s’adapter à une participation de plus en plus nombreuse venue tant du monde de la course que de la croisière. Et si le record permanent entre Saint-Nazaire et Saint-Malo reste toujours d’actualité toute l’année, la Semaine du Record SNSM se déroule désormais sur deux parcours en fonction de la taille des voiliers. Avec cinquante et un équipages annoncés à quinze jours de l’ouverture, la flotte est ainsi scindée en deux groupes : d’un côté, les plus de 50 pieds où se retrouvent les monocoques Imoca du prochain Vendée Globe, les trimarans Orma et les multicoques de la Class’50 Open ; de l’autre, les bateaux de course-croisière de moins de 50 pieds. Et si lors des trois éditions précédentes, l! es tous voiliers n’effectuaient qu’un trajet simple entre Saint-Nazaire et Saint-Malo, les unités de plus de 50 pieds devront le 22 juin prochain, s’élancer pour un aller-retour, soit un parcours de 568 milles. Certes l’un d’entre eux pourra peut-être battre le record absolu (13h 26’ 49’’ en multicoque Orma, 1j 3h 12’ 59’’ en monocoque Imoca), mais l’objet sera avant tout de franchir la ligne d’arrivée à Saint-Nazaire le premier !


Des stars et des vedettes
Cette année, quatre des voiliers d’Eric Tabarly seront présents sur les quais de Saint-Nazaire (Pen Duick, Pen Duick II, Pen Duick V, Pen Duick VI), accompagnés par le navire-école de la Marine nationale, Le Mutin. Et aux côtés des skippers de renom qui ont répondu à l’appel, à l’image de Michel Desjoyeaux parrain de l’épreuve et présent à chaque édition, de Franck Cammas, Pascal Bidégorry, Bernard Stamm, Jean Le Cam, Mike Golding, Marc Guillemot, Lalou Roucayrol… ce sont pas moins de quarante et un coureurs-plaisanciers qui feront le détour pour soutenir les Sauveteurs en Mer. Et si eux aussi reviendront à leur point de départ, les voiliers de course-croisière devront quant à eux, virer une marque au large de Sainte-Marine, à l’entrée de la rivière de Bénodet, soit un parcours de 250 milles. Multicoques de 40 pieds, Class’40, voiliers jaugés IRC ou HN, la difficulté de l’épreuve est bien qu’il faudra tirer des bords, à l’aller ou au retour ! Et si la co! urse partira le dimanche 22 juin à 18h00, il n’y a pas que les voiliers qui seront à l’honneur : c’est avant tout pour interpeller les marins et les pratiquants de loisirs nautiques que la Semaine du Record SNSM a été imaginée : les stars seront aussi les vedettes… des Sauveteurs en Mer !

En effet, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) représente pas moins de 7 000 personnes réparties sur les 230 stations de sauvetage en France et outre-mer, dont 3 500 sauveteurs embarqués bénévoles, 600 bénévoles encadrant les stations, 600 bénévoles formateurs des 1 300 nageurs-sauveteurs volontaires détachés sur les plages ! Et le bilan de l’année 2007 parle de lui-même quant à l’efficacité ! de cette structure associative : 65% des interventions sont réalisées au profit des plaisanciers, avec plus de 4 500 bateaux, planches à voile, kite-surfs assistés, pour plus de 8 000 personnes secourues dont 700 d’une mort certaine !

Parcours pédagogiques et opérations de sensibilisation
Alors pour interpeller le public et soutenir la SNSM qui a besoin des adhésions des marins et du soutien financier des plaisanciers, la Semaine du Record SNSM 2008 s’est focalisée cette année sur la sensibilisation des jeunes. Des parcours pédagogiques seront ainsi mis en place sur les quais de Saint-Nazaire du vendredi 20 juin au mercredi 25 juin, ouverts aux écoles de la région (vendredi, lundi mardi) et à ! l’ensemble du public pendant le week-end. L’objectif est d’initier les enfants à la sécurité, particulièrement pour les loisirs nautiques en bord de plage, mais aussi pour leurs sorties en mer : visite d’un canot de sauvetage, découverte du matériel de sécurité, reconstitution d’une station de nageurs-sauveteurs, quiz…

Car n’oublions pas que 600 nouveaux nageurs-sauveteurs sont formés tous les ans pour assurer la surveillance des plages ! L’occasion de découvrir toutes les facettes de la sécurité en mer telle qu’elle est mise en œuvre en France, de mieux comprendre les difficultés d’intervention au large des Sauveteurs en mer et de soutenir les actions de la SNSM. Le tout autour des machines de course et des voiliers de plaisance qui s&r! squo;élanceront dimanche 22 juin à 18h00 devant les digues de Saint-Nazaire.

Canada :Des sondes ont été placées dans l'océan pour étudier le déplacement des poissons


Des dizaines de récepteurs acoustiques ont été installés au fond de l'océan, au large d'Halifax, afin de récolter de l'information sur les animaux passant au-dessus d'eux.
Des scientifiques affirment que ce nouveau projet permettra de découvrir où se déplacent les poissons et pourquoi certains d'entre eux disparaissent.
Ce projet ambitieux, qui a obtenu 35 millions $ de la Fondation canadienne pour l'innovation, vise à implanter dans une grande variété d'espèces marines à travers le monde des dispositifs qui enverront un signal aux récepteurs chaque fois qu'ils passeront au-dessus.
Les données seront ensuite envoyées par modem à des navires ou à de petits sous-marins robotisés. Certains seront branchés à des câbles de fibre optique sous-marins qui pourront instantanément faire parvenir l'information aux chercheurs.
Les récepteurs seront placés dans les fonds marins à travers le monde dans les deux prochaines années, dans l'espoir d'amener les gouvernements à investir dans leurs propres "oreilles".
Les scientifiques espèrent que les appareils permettront de comprendre pourquoi certaines espèces sont en voie d'extinction, en relevant les derniers endroits où ils se sont déplacés. Ils pourraient même pouvoir faire des liens entre ces extinctions et certaines conditions océanographiques, comme la contamination, la température de l'eau ou la présence de prédateurs.
On pourrait par exemple expliquer pourquoi les stocks de saumons de l'Atlantique sont en déclin dans les eaux de la côte est canadienne.
Les appareils pourront aussi accumuler des données sur les conditions de l'eau, ce qui permettra aux chercheurs de surveiller la température, la salinité, la profondeur, la chimie et les courants, ainsi que les effets à long terme des changements climatiques sur les écosystèmes.
Des dispositifs ont été implantés sur une quinzaine d'espèces différentes, incluant l'anguille, le flétan, la morue, le saumon et le requin.

Les pêcheurs doivent-ils remettre les voiles ?



La flambée des cours incite pêcheurs et automobilistes à trouver des astuces. Un retour à la voile est envisagé alors que les "économiseurs de carburant" ont déjà le vent en poupe.
Les experts sont réservés


Dans l'ère du pétrole fou, toutes les idées sont bonnes, même les plus saugrenues. Pour faire face à la flambée des coûts du gazole, un bureau d'étude breton propose de réintroduire la voile sur les bateaux de pêche, en complément du moteur et avec un système de gestion totalement automatisé.

"Il ne s'agit pas de revenir aux bateaux de pêche à voile du 19e siècle, mais de travailler avec les techniques du 21e siècle", explique Pierre-Yves Glorennec, créateur du bureau d'étude Avel Vor Technologies, porteur de ce projet. "Le but est de faire des économies de carburant d'au moins 20 à 30%", ajoute ce professeur en intelligence artificielle de l'université de Rennes. Le système est simple, explique Kevin Gendron, ingénieur chez Avel Vor : "Quand le pêcheur décide de prendre un cap, l'ordinateur lui dit si utiliser les voiles est intéressant ou pas. Si le vent est favorable, les voiles se règlent toutes seules et la puissance du moteur peut être réduite pour avoir le meilleur rendement".

Avel Vor prévoit d'équiper avec son système des bateaux déjà existants. De premiers essais sont prévus pour l'été 2008 dans la baie de Saint-Brieuc sur Le Grand Largue, un ancien chalutier de 16 mètres actuellement remis en état et qui va devenir le bateau-laboratoire de l'entreprise. Pour l'instant toutefois, ce projet n'a guère trouvé d'écho chez les pêcheurs bretons. Deux patrons-pêcheurs s'étaient montrés intéressés par un test, mais ils ont depuis fait faillite.

Déjà 300 "Vulcano" vendus

Le marché des économiseurs de carburant est lui beaucoup plus mûr. Ils s'appellent "Vulcano", "EcoBoost", "RHP System" ou "Vix" et ont déjà le vent en poupe. Pétrole cher oblige, leur marché fait florès mais les experts restent perplexes et mettent pêcheurs et automobilistes en garde contre des offres parfois séduisantes mais techniquement douteuses.

"Dans le contexte actuel, la demande en économiseurs explose. Pour les transporteurs ou les marins, ce n'est plus une question de coûts mais de survie", analyse Benjamin Coulombez, responsable de la société Eco2 Sphere. Cette PME de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) commercialise le "Vulcano", un économiseur à usage professionnel dont elle assure qu'il permet de gagner jusqu'à 25% de carburant. Le rendement du moteur est porté à "près de 50% contre 25% pour les moteurs thermiques standard", affirme Hervé Philippo, de la Chambre d'agriculture du Nord-Pas-de-Calais, auteur d'une étude sur le "Vulcano". D'un coût à l'achat de 3.000 à 17.000 euros, le système a été écoulé en un an et demi à plus de 300 exemplaires en France, en Europe et en Afrique. Ils permettrait en plus de réduire la pollution.

Une arnaque ?

Une entreprise concurrente à Roubaix (Nord), Eco Energies, propose pour 50 euros l'EcoBoost (distinct de la technologie éponyme du constructeur Ford) qui permettrait une "combustion plus complète du carburant" et une économie de consommation de 5 à 10%". Son inventeur, Jérôme Guiguet, espère en vendre plus de 10.000 pièces en 2008.

Un nombre croissant de franchises françaises proposent des économiseurs. Mais les experts sont réservés. Pour Dany Kowalczyk, de l'Automobile club du Nord, la plupart des économiseurs relèvent de "l'arnaque". "Les moteurs vont continuer de s'améliorer, mais ça ne peut venir que des constructeurs, qui dépensent des sommes considérables en recherche et développement", estime-t-il.

28 BATEAUX AU DÉPART DE LA TRANSAT CLASSIC ENTRE DOUARNENEZ, AGADIR ET SAINT BARTH



Dans moins de trois mois, ils largueront les amarres. La pression monte, la plupart des équipages ont fait leur stage sécurité obligatoire « fort utile et à recommander à tous » selon eux. Bien qu´ayant pour la plupart une activité professionnelle dense, tout leur temps libre est consacré à la préparation du bateau et des équipages.


Et ce n´est pas une mince affaire, la mer exige le meilleur. Gilles Michel, propriétaire de Lady Mone, qu´il restaure lui-même depuis deux ans, affirme : « Ce qui était sur le papier pendant des années prend forme, je n´aurais jamais fait une traversée sans cette course, c´est un défi invraisemblable. Ce n´est plus un exploit pour personne de traverser l´Atlantique en course, sauf pour soi ». Voilà qui résume bien l´état d´esprit des concurrents de cette Transat Classique Lagassé, première transat réservée aux classiques : du sport, la gagne à bord de machines de course exceptionnelles taillées pour la haute mer et une aventure humaine incomparable.

Entraînements et régates classiques
Depuis le mois d’avril, les entraînements se succèdent, les courses d’avant saison sont d’excellents tests : du 13 au 15 juin, Lamnidée, Mary Lunn, Suzalah,Mowgli participeront à la Cherbourg Classique. Du 27 au 29 juin, Onyx et Mowgli participeront à la Trégor Classique, tandis qu’aux mêmes dates Kataree,Stiren, Petite Lande et Khayyam s’aligneront aux Rendez-vous de la Belle plaisance à Bénodet.

Les 28 bateaux inscrits (classés par taille)
Nom bateau – Pays – Année de lancement – Architecte – Taille
SUZALAH UK 1966 Tony Taylor10,00m
LADY MONE FR 1965 E Cornu 10,45m
MARY LUNN UK 1962 Uffa Fox 10,60m
TELEN AR VOR FR 1964 Nicholson11,00m
ONYX FR 1966 TailleferMaas 11,30m Roscoff
BILOU-BELLE FR 1967 Tina Carter 11,40m Auray
DORIS FR 1968 Tina Carter 11,40m La Rochelle
MOWGLI FR 1964 Yawl F.Sergent 12,20m Le Havre
FALCON OF BOSTON BELG 1955 Van de Stadt 12,20m Douarnenez
KALLINIRA FR 1975 sloop Stephens 12,50 m La Trinité
QUIVER V UK 1969 Raymond Wall 13,00 m
CORTO FR 1970 Carter 13,00 m
LAMNIDEE FR 1974 Knoker 13,00m Cherbourg
MOONSPRAY UK 1962 Yawl Arthur Robb 13,39 m
KATAREE FR 1956 Yawl Arthur Robb 13,40m Concarneau
WINDRUSH II FR 1969 Stephens13,80m Marseille
NORYEMA IV FR 1964 Camper-Nicholson 14,00m
INFANTA UK 1947 Phil Rhodes 14,30m Cowes
STIREN FR 1959 Sparkman/Stephens 14,85m Bénodet
HELENA 1913 CH 1913 Corde 18,00m Bâle
PAZIENZA UK 1956 Laurent Gilles 18,00 m Hamble
PETITE LANDE FR 1992 Alden 18,80 m La Rochelle
KHAYYAM FR 1939 Sparkman /Stephens 18,35m La Rochelle
CRUINNEAG III UK 1936 Wm Mc P. Campbell 19,40 m Scotland
FAIAOAHE FR 2006 Ribadeau – Dumas 20,00 m La Trinité
PEN DUICK VI FR 1973 André Mauric 22,25 m St Malo
MISTRAL D 1938 F Herreshoff 24,99 m Flensburg
ETOILE POLAIRE CA 1914 Abeking & Rasmussen 33,00m St Malo

Le parcours
Prologue Lagassé : Jeudi 14 août, 14h00 – 18h00
Manche 1 - Départ de Douarnenez : Dimanche 17 août, 13h00
Arrivée à Agadir : Entre le 25 et le 28 août
Manche 2 - Départ d’Agadir : Vendredi 28 novembre
Arrivée à Saint-Barth’ : Entre le 14 et le 18 décembre