jeudi 7 septembre 2006

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Après des vacances bien méritées, l"quipe du VIE-PROJECT aborde la rentrée plus motivée que jamais.

Il faut dire qu'un retour aoûtien de Corse avec 35nds de vent et des creux de 6 mètres au passage des Sanguinaires a quelques peu malmené certains estomac qui sont partis plus sagement étudier les progrès de l'architecture navale italienne.

Le Budget 2006-2015

Trois Budgets sur 10 ans :
Possibilité de financement partagé entre le sponsor principal et les co-partenaires (60% principal / 40% co-partenaires)
Amortissable sur 4 ans Récupération de la TVA
Refacturation en frais publicitaires pour les courses et expéditions

Trois Budgets :
Le Budget Insertion – Construction (2006)
Le Budget Courses (2006 – 2011)
Le Budget Expéditions (2012 – 2015)

Budget Sponsor Major : 5 M€ sur 10 ans
Budget marketing / communication : à définir
Budget fonctionnement course : 250.000 € par année de course

Exemple de Budget pour un départ de Course :
Mise en place de la communication interne et externe autour du skipper
Tente VIP de 30 m©˜ dans le village du départ, décoration, 2 hôtesses d’accueil, cocktails de réception pour les invités : clients, VIP, presse, salariés environ 200 personnes sur 4 jours et 100 le jour du départ
Budget pour 300 personnes : 26 220 € HT
Location d’une vedette pour suivre le skipper et son bateau lors du départ avec cocktail à bord pour 100 personnes
Budget : 21 000 €
Relations Presse : Organisation d’une conférence de presse présentant le sponsor et son skipper
Budget : 4 500 €
Gestion du PC course, relation presse et sponsor avant, pendant et après la course
budget : 25 000 €

Année I
Bateau :
Construction d’un prototype de 12,18 m
et équipement de base : 200.000 euros
Assurance : 12.000 euros
Sous-total : 212.000 euros
Gréement courant et dormant / Mât : 27.600 euros
Electronique - navigation : 6.000 euros
Pilote automatique : 5.100 euros
Matériel de sécurité : 5.300 euros
Matériel d’entretien : 7.300 euros
Ber: 2.800 euros
Peintures et personnalisations aux couleurs des partenaires : 2.500 euros
Sous-total : 56.600 euros
Entraînement :
Inscriptions aux courses : 4.300 euros
Voiles : 32.000 euros
Transport du bateau : 3.000 euros
Autonomie personnelle : 28.000 euros
Sous-total : 67.300 euros
Courses
Avitaillement : 12.800 euros
Chantiers d'entretien et optimisation 25 000 euros
Sous-total : 37.800 euros
Communication : Le budget communication sera à mettre au point avec le(s) partenaires suivant le nombre et l’ampleur des actions qu’il(s) désire(nt)
Budget total : (hors actions de communications) 373.700 euros (hors salaires et charges sociales)

La participation du partenaire se fait par la location de l'espace publicitaire disponible sur le bateau (200 m2 environ). Les prix sont fixes de façon a couvrir le budget nécessaire pour participer à cette course (frais de transports, d'inscription, et amortissement du bateau). Les partenariats se font sous le couvert d'un contrat entre l'entreprise et Vie Project.
La surface publicitaire du bateau se répartit entre la coque, toujours visible (en entraînement, en course ou au port) et 7 voiles de surface et usage différents. L'espace publicitaire obtenu est proportionnel a la somme investie.

Le Partenaire Principal :
Il donne son nom au bateau. C'est lui qui investit le plus, et c'est lui qui aura le plus de retour d'investissement commercial. Il dispose d'un logo sur la coque des deux cotés. Il obtient le nom du bateau pour la course (nom de course cité dans la presse). Pour accroître son retour d'investissement, il peut disposer de la disponibilité du skipper pour des conférences, exposés et sorties en bateau avant ou après la course.

Les Partenaires Secondaires :
Le principe est le même que pour le partenaire principal. Ils communiquent principalement par voie visuelle. Les photos du bateau exposées, le bateau lui même leur permettent d'avoir une alternative originale à des panneaux publicitaires classiques. Pour ces partenaires le skipper peut également être disponible pour des conférences ou exposés.


A TITRE DE COMPARAISON
QUEL PARTENARIAT POUR QUEL BUDGET ?

8 K€ Participation au Spi Ouest France, à la Course Croisière de l'Edhec

15 K€ Partenaire associé d'une régate

45 K€ Partenaire exclusif du suivi d'une régate en direct sur internet

60 K€ Partenaire exclusif du Tour de Corse en Double

Organisation d'une course corporative
Organisation d'une opération de relations publiques avec des skippers de renommée
90 K€ Participation au Tour de France à la Voile, à la Solitaire du Figaro (budget minimum)

Participation à une saison nationale complète de régate
Organisation d'une régate nationale
105 K€ Partenaire exclusif de la Pro-Am Cup

Partenaire du Championnat de France de Course au Large
150 K€ Partenaire exclusif de la One Ton Cup


Participation au circuit Figaro (Grands Prix, Solitaire), au Tour de France à la Voile
Organisation d'une régate internationale)
900 K€ Participation au Vendée Globe Challenge, à la Route du Rhum (budget minimum)

Participation à l'Admiral's Cup (budget minimum)
Organisation d'une course transatlantique
1,2 M€ Participation au Vendée Globe Challenge, à la Route du Rhum (budget moyen)

Organisation d'une course au large par étapes, d'un tour du monde sans escale
1,5 M€Participation à l'Admiral's Cup (budget moyen)

Tentative de record autour du monde (Trophée Jules Verne)
3 M€ Organisation d'un circuit mondial professionnel, d'un tour du monde avec escales

5 M€ Participation à la Volvo Ocean Race (budget minimum)
10 M€ Participation à la Volvo Ocean Race (budget moyen)

Par ailleurs
Vie Project élabore des opérations "Mer et Communication" et organise des programmes à bord de son voilies, tradition et course-croisière.

Communication d'entreprise...
Management et cohésion d'équipe, incentive, team building, stimulation de force de vente, animation de réseau, relations publiques, marketing sportif, ancrage de votre notoriété...

Créer l’événement, à vos couleurs...
Autant de thèmes stratégiques que nous vous proposons d'aborder avec des valeurs d'esprit d'équipe, de dépassement de soi, de rencontres, d'aventure...

Comités d'entreprise, services sociaux, groupes :
Croisière, sortie en mer, séjours jeunes et camps d'adolescents avec des projets pédagogiques...

Découvrez un environnement porteur de valeurs d'esprit d'équipe, de dépassement de soi, de rencontres, d'aventure...

Développement commercial, notoriété, image de marque…
Vie Project vous propose de développer un partenariat «gagnant-gagnant» à nos côté
Sur le circuit Class 40 dynamiser votre activité et vos relations d’affaires en associant étroitement votre entreprise et vos produits à un environnement porteur de vos valeurs.

Chez Vie Project nous dépassons le stade du simple sponsoring, action unique de co-financement d'un bateau et de son skipper. Certes, pour un voilier de course, porter le nom de votre entreprise est valorisant mais insuffisant pour le partenaire que vous êtes.

Participer à de grandes courses comme la Route du Rhum, la transat Jacques Vabre ou le Vendée Globe est une vitrine exceptionnelle. Mais seul le skipper vit ses instants privilégiés. Chez Vie Project nous pensons que tous les acteurs doivent avoir leur place à bord.

Bâti sur mesure, chaque séjour est unique, dans la tradition maritime ! Alternant navigations côtières ou hauturières, visites historiques et animations à terre, les équipages sont logés à bord.
Vie Project propose aux services jeunesse et aux comités d'entreprise une assistance à l'organisation de séjours en mer, au départ du littoral Atlantique et de la Méditerranée.

Mousse ou équipier, chacun apporte son enthousiasme à la bonne marche des voiliers, en équipage tradition ou course-croisière, découvrant un environnement entre terre et mer, riche en valeurs de dépassement de soi et d’humilité...

Actions de promotion, relations clients…
Le bateau et son environnement peuvent être utilisés comme plate-forme de communication, à quai et en mer, en France ou à l’étranger. Avec vos services, nous définissons un programme sur mesure autour de certaines courses et rassemblements nautiques, alternant sorties en mer à l’unité ou en flotte, opérations de marketing, cocktails, conférence de presse…
Nos prestations sont à la carte et comprennent l'ensemble de vos besoins pour votre action de communication externe et l'organisation de votre séjour : assistance et réalisation de vos communiqués, invitation, reportage vidéo et photos, stand... choix d’une destination, programme de navigation, voiliers "tradition" ou "course", transport et hébergement, prise en charge des participants, marquage du bateau au nom et logo de votre entreprise, produits boutique personnalisés ((cirés, casquettes, polos, produits dérivés...), petits déjeuners, buffet de la mer, cocktail, conférence...

Actions de promotion, relations clients…
Le bateau et son environnement peuvent être utilisés comme plate-forme de communication, à quai et en mer, en France ou à l’étranger. Avec vos services, nous définissons un programme sur mesure autour de certaines courses et rassemblements nautiques, alternant sorties en mer à l’unité ou en flotte, opérations de marketing, cocktails, conférence de presse…

Team building... Luttez bord à bord,
défendez vos couleurs… Objectif, gagner !
Retrouvez les ingrédients de la compétition face aux équipes adverses en engageant votre voilier et votre équipage dans une course au large
Encadrés par des professionnels, construisez votre esprit d'équipe. Pratiquez un sport qui aide au développement personnel au sein de l'entreprise, permettant à chacun de se dépasser.

Nos prestations sont à la carte et comprennent l'ensemble de vos besoins pour de votre action de communication et l'organisation de votre participation à une course : assistance et réalisation de vos communiqués, invitation, reportage vidéo et photos… choix d'une course, inscription, programme d'entrainement, engagement monocoque 40, , licences, assurance, transport et hébergement, prise en charge des participants, entraînements, marquage du bateau au nom et logo de votre entreprise, équipements complets...

Cohésion d'équipe, stimulation,
animation force de vente…
De bonnes raisons d'embarquer vos collaborateurs pour découvrir un environnement porteur de valeurs d'aventure et de dépassement de soi.

Assistance à la communication...
- Réunion pour définition du cahier des charges
- Proposition de programme chiffré avec prestations à la carte
- Assistance à la réalisation de vos communiqués et invitation avant départ
-
Assistance à l'organisation...
- Choix d’une destination selon le nombre de jours = Anglo-Normandes, Brehat, Angleterre, Méditerranée, Caraïbes...
- Mise en œuvre et suivi de votre action "mer et communication"

mercredi 6 septembre 2006

Questions de projets, réponses de chefs de projet

Rédigé par Isabelle Harlé

Pour bien vivre la logique de projet, il faut des repères fins et évolutifs quand les repères se déplacent et se complexifient


Passer d’une fonction de manager à une fonction de chef de projet, c’est comme, pour un marin, passer du cabotage en côtes bretonnes, non dépourvu de ses difficultés (la marée, les cailloux), mais bien pourvu de repères fiables et soigneusement répertoriés (merci aux phares et balises), à un raid au large de la Nouvelle Zélande.




Certes, c’est toujours de la navigation et il y a autant de cailloux, mais les repères ne sont plus les mêmes; vous ne reconnaissez plus votre ciel la nuit, le problème n’est plus la marée mais l’instabilité du climat, et quant aux phares et balises, il vaut mieux en faire votre deuil.


Questions d’autorité

Qui est patron à bord ?
Les organisations par projet entraînent un changement régulier des liens d’autorité, voire une double autorité, lorsque l’affectation à un projet n’est pas à temps plein.

Les projets sont également plus sensibles aux ingérences des dirigeants.

Et quand on est jeune chef de projet, et qu’on a ni l’autorité hiérarchique ni le poids de l’expérience, quel leadership exercer?

En matière d’autorité, il va donc falloir inventer des alliances solides entre les fonctionnels et les hiérarchiques, entre les jeunes et les anciens, et imaginer des manières de nouer ses alliances rapidement, quitte à répartir le leadership en se posant la question plus finement :

patron de quoi, de qui, sur quels sujets et jusqu’à quand?

Je suis chef des voiles, tu t’occupes du rivage et du ciel.


Question de temps

La logique de projet est une logique d’échéance. La date de la finale de la Coupe America, ne sera pas repoussée, ce n’est pas négociable.

Les jalons du processus projet, comme les échographies de surveillance d’une grossesse, sont une nécessité, une évidence.

Comment le skipper et son équipage sont-il armés pour affronter le stress du temps?

Vont-ils s’en servir comme stimulant ou comme inhibiteur?



Questions de frontières

Ca commence où et ça s’arrête quand ?

- Un projet passe progressivement des mains du bureau d’étude à celles de la production,

- les décisions et opérations d’une phase ne portent fruit que trois phases plus loin,

- les membres d'une équipe projet viennent d’origines diverses (clients, fournisseur, maître d’oeuvre)

- la composition de l’équipe change en cours de route,

la question des frontières, des limites de responsabilité, de la confidentialité et de la loyauté se pose, tous les jours.

Procurer à l’équipe une structure organisationnelle et des règles de fonctionnement remises à jour en permanence est une tâche essentielle du chef de projet.

La productivité de l’équipe en dépend.



Question d’imprévisibilité


Imaginez un raid maritime dont les escales seraient inventées au fil du voyage.

Les contrats de projet, feuilles de mission, sont toujours plus complexes et moins opportuns à graver dans le marbre que les « job descriptions » de postes de management.

Peu de choses sont connues au moment du démarrage du projet, car c’est justement parce que le problème est unique et qu’il va falloir innover, coopérer, créer quelque chose de neuf, qu’on choisit une organisation de type « projet » .

Alors, n’hésitez pas tout au long du projet à revisiter la feuille de mission, à vérifier la pertinence résiduelle des hypothèses de départ, à renégocier les moyens et les méthodes.

A chaque escale, reposez vous les questions : ai-je le bon jeu de voiles, le bon équipage, les bonnes cartes ?

EXEMPLE

Le Prétexte : un voilier pour rêver et apprendre à travailler
Déjà un an de travail, et trente jeunes sur les rails...


Isabelle Cziffra
Le Courrier de Mantes


— L’Association des Compagnons d’Ile-de-France travaille depuis un an sur le chantier insertion du Prétexte.

Vendredi, un an après l’arrivée du Prétexte rue des Abattoirs à Mantes-la-Jolie, l’Association des Compagnons d’Ile-de-France (ACIF) a ouvert les portes du chantier d’insertion. Coque poncée et repeinte, restauration des pièces de menuiserie : le voilier a changé d’allure.

Depuis un an, deux équipes de quinze jeunes se sont déjà succédé sur le pont du Prétexte. Le voilier, en cale sèche dans la cour du 4 rue des Abattoirs, sert de chantier d’insertion. Experts en rénovation, les compagnons d’Ile-de-France assurent l’encadrement technique. « Le premier groupe de jeunes a procédé au démontage de l’accastillage, des couchettes, explique Stéphane Dupouy, responsable du chantier. Et ils ont poncé la coque. La seconde équipe vient d’achever la peinture bleue, en dessous de la ligne de flottaison, la plomberie, l’installation des placards, la peinture intérieure et la tapisserie. Il reste encore six mois de travail pour le troisième groupe : il faudra remonter l’accastillage, recoller l’antidérapant du pont et faire l’électricité avant de pouvoir mettre le bateau en navigation ».

Agés de 16 à 24 ans, les jeunes ont été aiguillés vers le chantier par des structures comme la Misprom (Mission pour l’insertion socioprofessionnelle dans le Mantois). « Ça m’a changé de l’environnement habituel du quartier, explique Bakari, 19 ans, des Mureaux. J’ai poncé la coque et bouché les trous : je me souviendrai du travail que j’ai fait ici ».

Quel avenir après le chantier ?

Les compagnons ne se contentent pas d’inculquer des techniques, ils forment également les jeunes à la recherche d’emploi. Tous quittent le chantier avec un projet d’avenir, un CDI, CDD, un stage ou une formation. Bakari, lui, rêve d’apprendre le métier de styliste et de créer sa marque de vêtement, à l’instar de nombreux jeunes qui développent ce concept dans les quartiers.

Malgré le souhait des compagnons, le chantier d’insertion naval ne deviendra pas permanent. Il prendra fin dans six mois, après le passage de la troisième équipe. Le Prétexte, propriété de l’association Fil d’Ariane, partira en croisière. Le bateau restauré servira d’école de voile le long des côtes européennes.

Vendredi, Dominique Braye, président de la CAMY, a précisé que la communauté d’agglomération cherchait un lieu couvert pour développer les chantiers d’insertion. Une tâche devenue plus difficile depuis l’incendie des entrepôts Sulzer. Les missions de plein air devraient se multiplier : la CAMY confiera une partie des réalisations de la ceinture verte à des chantiers d’insertion.

Voilier-coach, genèse d'une idée

L'idée d'utiliser le voilier comme outil dans le travail de coaching a d’abord pris forme à Auckland, en octobre 2002, sur un des deux anciens voiliers de la coupe de l’America, reconfigurés pour proposer des sorties en mer et régates à la portée de tous.

J’avais la chance d’avoir un embarquement pour la « Ladies Match Race », la régate des dames, et j’ai été sidérée par le potentiel de travail sur les équipes qui se dévoilait devant mes yeux.
Un équipage professionnel réduit était présent pour assurer la sécurité et surtout en faire le moins possible. Nous avions un contrat de régate simple mais clairement formulé.
Qu’allions-nous en faire ?
Quel système d’autorité s’installerait ?
Quel type de leadership se manifesterait ?


Pas tout à fait seul maître à bord.

Mettons vos managers sur un bateau. Négocions avec eux un objectif (ambitieux) et un périmètre d’autorité (étendu) sur la marche du bateau, comme un contrat de travail. Voyons comment ils s’en sortent « pour de vrai » et en quoi cela représente ce qu’ils vivent au quotidien dans votre entreprise.

Quelle activité permet mieux que la voile de travailler sur le thème de l’autorité et de ses corollaires et périphériques : responsabilité, pouvoir, puissance, délégation, communication, contrôle, confiance, règles, reporting, etc. ?





Comment ça marche?

On établi un programme qui fait alterner les temps à terre et de courtes sorties en mer (1 à 3 heures).

D'abord on établit un "cap" , un objectif individuel ou collectif, qui servira de trame à l'ensemble du travail.

Pendant la sortie en mer, on laisse faire le bateau:
Le bateau à voile, c’est un petit espace, qui bouge, en interface avec des éléments naturels pas toujours coopérants (zut, y’a pas de vent !), ça ne marche qu’au moyen d’une vaste quantité de paramètres (comment s’appelle cette ficelle bleue, là, la troisième à gauche ?), et de toutes façons, ça ne fait pas exactement ce qu’on veut (la marée monte ou descend, à cette heure-ci ?).

Au retour à terre, on met des mots sur ce qui s'est passé, ce que cela apporte à l'objectif visé et ce qu'on va tester ou approfondir à la sortie en mer suivante.


Les p'tits bateaux sont-ils des coachs?

Ni promenade en mer, ni école de voile: pas de destination imposée, pas de jargon technique, pas d’assignation des tâches… quoi qu’il se passe, cela fera matière à réfléchir.

Résultat: une navigation étonnante de qualité, même par vent fort et mer formée, et même avec un équipage à majorité novice.

Le voilier, lui, fait son travail de coach: il questionne, met en déséquilibre, bouscule un peu parfois, offre des opportunités, des situations nouvelles. Le voilier secoue la complexité pour en faire ressortir ce qu'il y a d'essentiel. Il s’adresse directement au centre de la personne, sans passer par la maîtrise verbale. La récolte est si abondante que pour certains, le travail continuera sur plusieurs semaines.

Les parallèles, équipage // équipe, skipper // leader, météo // marché, voilure // investissement , etc… sont innombrables. La préoccupation du coach devient alors qu’en une ou deux sorties en mer, on récolte plus de matière à « travailler » qu’on s’y attendait. Ce qui est plutôt une préoccupation bienvenue, avouons-le.
On peut alors choisir, avec le client, de doser la proportion de temps passé à terre (pour l’exploitation) et en mer (pour la consolidation des acquis).