mardi 29 avril 2008

Transat AG2R: Face Nord pour les premiers menes par Financo


Figaro ci, Figaro là… Dans un contexte météo qui en laisse plus d'un perplexe, les 24 concurrents de la 9ème Transat AG2R se sont éparpillés dans tous les sens sur l'échiquier de l'Atlantique. Sur l'océan, la flotte a rompu les rangs et se disperse en latitude. Face Nord pour les premiers menés par Financo, route du Sud pour d'autres à l'image de SNEF-Cliptol Sport, et « itinéraire bis » au centre pour un petit groupe de bateaux représentés par Cercle Vert… à chacun son chemin vers les tropiques. Pour l'heure place aux plaisirs de la glisse et à l'ivresse de la vitesse dans un généreux flux de Nord-Est. Avant que les conditions ne se compliquent, ne se corsent, ou mollissent…
En haut, dans les parages des 34° Nord, les équipages misent en effet sur le profit immédiat. Les tandems cravachent dur sous spi et les monotypes avalent goulûment les milles nautiques. Au compteur de Financo : 233 milles parcourus en 24 heures à presque 10 nœuds de moyenne. Pour Nicolas Troussel et Christopher Pratt, tout ce qui est pris ne sera plus à prendre avant le passage d'une dépression et l'arrivée de vents contraires dans les prochains jours. Athema et Gedimat, partisans de cette route depuis Madère, se sont refaits une belle santé au classement. La quête de l'alizé
Au Sud, c'est tout le contraire. Les purs et durs de la route du soleil tels que SNEF-Cliptol Sport, Solarinox ou Conarneau-Saint Barth, parient volontiers sur un rendement à plus long terme. Par 28-29° Nord, ceux là sont partis vaille que vaille chercher l'alizé qui doit leur donner des ailes pour l'arrivée. Pour l'instant, ils s'éloignent de la route directe, ils perdent des milles et du terrain sur la tête de flotte qui caracole.
L'attitude du centre
Et puis, comme en politique, il y a désormais les centristes, souligne Jean Le Cam ce matin. A bord de Cercle Vert, le complice de Gildas Morvan joue avec les latitudes. Question d'attitude. Hier, le duo a mis le clignotant à gauche et ajouté un peu de Sud dans sa route Nord. Allez comprendre ! Il n'est pas le seul. Les tandems des Mousquetaires et de Suzuki Automobiles progressent aussi sur cette option savamment dosée entre Nord et Sud. Un itinéraire bis assez proche de la route directe tout compte fait…

NIVEA-Athletes du Monde se retire de la course

Ce mardi à midi, Jean Galfione et Gilles Favennec ont annoncé à leur équipe et à la direction de course qu’ils se retiraient de la Transat Ag2r. L’équipage se trouve à 70 milles des Iles Canaries et a l’intention de s’arrêter dans le port de commerce de Tenerife. Ils naviguent actuellement au près océanique dans un vent de 20 nœuds, sous grand-voile un ris et solent. Ils devraient atteindre leur but dans la nuit de mardi à mercredi.

Déjà épuisés physiquement, Jean et Gilles ont navigué cette nuit, cap au sud, avec 30 nœuds de nord-est, dans mer très agitée. Les deux hommes se sont alors donnés une nuit de sommeil et de réflexion avant de se résoudre à arrêter la course.

« C’est dur. Cela nous fait énormément de mal d’abandonner et aussi pour le projet avec NIVEA. Seulement voilà, il y a une grosse fatigue qui s’installe à bord. C’est du haut niveau, il faut être à 100%, et là, nous sommes en surrégime, nous sommes surmenés » explique Jean Galfione. « Il nous faudra probablement plus de temps pour être à la hauteur d’une course comme celle-là. Nous n’étions pas totalement prêts et dans ces conditions, pour nous, ce serait une bêtise de continuer ».

Des échecs, des contretemps, Jean et Gilles en ont déjà vécu dans leur carrière de sportifs. Cela fait partie de l’apprentissage. Il leur faudra digérer cette expérience et aussi la relativiser pour repartir à l’aventure, sur de nouvelles bases. Ils devraient être joints par téléphone vers 13h00 lors de la vacation officielle de la Transat Ag2r.


« L’aventure solidaire continue »
Les réactions de René Van Duijnhoven, Président de Beiersdorf – le groupe auquel appartient la marque NIVEA –, suite à la décision de Jean Galfione et Gilles Favennec de se retirer de la Transat Ag2r :
« J’ai eu Jean au téléphone vers midi, il m’a annoncé qu’ils abandonnaient et je lui ai dit qu’ils avaient le soutien de toute l’entreprise. Pas question de continuer seulement pour nous, pour NIVEA, il ne faut pas prendre de risque. Avec leur course, ils nous ont fait vibrer. Nous avons vécu cela à leurs côtés, avec beaucoup d’enthousiasme. Cette aventure est une aventure sportive, mais c’est aussi une aventure solidaire. C’est la fin du projet sportif, mais le début de « Choisis ton Cap » et l’aventure avec les jeunes continue. Le plus important maintenant, c’est qu’ils reviennent en France en forme et en bonne santé. Ils ont tout notre soutien, ils savent que nous sommes avec eux. »


http://blog.choisistoncap.fr

PORTRAIT(S) D'ARTEMIS-TRANSAT


Louis Duc, le plus jeune skipper (24 ans) de la course, est plus motivé que jamais ! En effet, même si ce navigateur normand n’en est de loin pas à sa première course au large, cette transatlantique a pour lui une saveur toute particulière : c’est sa première grande épreuve en solitaire*, c’est « The » Transat, celle qui a sacré Eric Tabarly… et pourquoi pas celle qui pourrait lui permettre de faire ses preuves…

« Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je n’ai pas le bateau le plus rapide de la flotte, je ne suis pas le plus expérimenté, mais ce que je souhaite avant tout c’est faire honneur à tous ceux qui me font confiance et grâce à qui je suis là aujourd’hui. Mon seul but est de naviguer le mieux possible, le plus vite possible, pour arriver satisfait de l’autre côté de l’Atlantique », précise Louis.

Donner son nom

En effet, depuis des mois, le navigateur bataille à terre pour décrocher le minimum de budget nécessaire afin de réaliser son rêve : faire ses preuves en course au large en solitaire.

Le Groupe Royer, qui l’avait déjà parrainé lors de sa Transat 6,50 en 2005, est à nouveau à ses côtés, tandis que la société MSI, basée à Cherbourg, a été la première à le soutenir dans ce nouveau projet. Jean-Edouard Criquioche, propiétaire du Pogo 40 sur lequel Louis va disputer The Artemis Transat, le parrainne également à sa façon.
Le budget n’est cependant pas encore bouclé mais le jeune normand ne désarme pas : le nom de son Pogo 40 est à encore prendre !

Bord à bord avec Halvard Mabire, à Cherbourg

Si le plus clair de son hiver a été consacré à la recherche de partenaires, Louis a toutefois parcouru plus de 20.000 milles (37.000 km), soit presque un tour du monde, en Atlantique Nord et Sud, lors des 12 derniers mois ! Le skipper est donc largement aguerri et connaît très bien son bateau. Mais à trois semaines du départ, le besoin de retrouver la mer se fait pressant.

Ainsi, le plus jeune et le doyen des skippers engagés sur The Artemis Transat, qui n’est autre que le célèbre navigateur normand Halvard Mabire (52 ans, vainqueur de la Whitbread en 1999, 7 Solitaire du Figaro, 2 Route du Rhum, 2 The Transat à son actif…) vont se retrouver pour une semaine d’entraînement, à Cherbourg, du 26 avril au 2 mai prochains.

« Halvard est un peu mon mentor… C’est lui qui m’a guidé et conseillé lorsque j’ai choisi la course au large pour métier. Et, aujourd’hui, nous allons être concurrents ! C’est à la fois drôle et passionnant pour moi ! », explique Louis.

Les deux normands de cette édition 2008 de The Artemis Transat, mettront ensuite cap sur Plymouth, ville de départ.

Il n’y a plus qu’à…

La semaine dernière, le Pogo 40 de Louis a été caréné et remis à l’eau avec l’aide de Jean-Edouard Criquioche, Jacques Fournier, André Jantet et Lionel Régnier. Ce quintet (avec Louis) participera à la Québec-Saint Malo en juillet prochain à bord de ce même Pogo 40…

Le bateau est donc prêt, le skipper impatient… à part un petit complément de budget, tout est réuni pour que Louis Duc réalise une belle course, SA belle course.

Le départ de The Artemis Transat est programmé le 11 mai prochain à Plymouth. Les premiers Class40 sont attendus aux Etats-Unis à Marblehead (Boston) à partir du 30 mai.

* Louis a participé à la Transat 6,50 en 2005, mais a été contraint à l’abandon sur démâtage lors de la deuxième étape.

Palmarès de Louis Duc

• 2007
3e Les Sables - Madère (double Class40)
3e 1000 milles Britany Ferries (double class40)
22e Transat Jacques Vabre (double Class40)
28e Tour de Bretagne (double Figaro Bénéteau)

• 2006
1er Skippers d’Islande, Paimpol–Reikjavik (équipier sur Open 50)
Record SNSM (équipier sur Open 50)

• 2005
1er Fasnet Race (équipage Class40)
3e Trophée des Multicoques (équipage Open 50)
Transat 6.50 Charente maritime – Bahia (démâtage sur la 2e étape)

Trois saisons sur le circuit 6.50 de 2003 à 2005

Pornichet SELECT 650 : Stéphane Lediraison l’emporte devant Rémy Aubrun



C’est Stéphane Lediraison, le skipper du proto Cultisol qu’il a acheté après sa « Mini » en série a remporté cette nuit la Pornichet Select 650. Il est arrivé à 23h49 sous une pluie soutenue, propulsé par bourrasques de vent à 25 noeuds. Le Lorientais de 31 ans et licencié au CNBPP l’emporte devant Rémi Aubrun (Sex’n Sun).

Stéphane Lediraison : « Ce fut une course très difficile »
Les puristes n'apprécieront pas, mais Stéphane Lediraison était frais comme un gardon à son arrivée à Pornichet. Pluie soutenue, bourrasques de vent à 25 noeuds, chute de la température, l'accueil n'a pas été à la hauteur de la performance de ce Lorientais de 31 ans et licencié au CNBPP.
«Franchement, ce fut une course très difficile. Au départ, dans la pétole, j’ai fais des erreurs tactiques alors que Rémi Aubrun nous donnait une belle leçon de régate.»
Mais une fois sous spi «j’ai récupéré une dizaine de concurrents… avant de casser le bout dehors. J’ai perdu cinq nœuds en deux heures.»
Sous un spi plus petit, il a effectué deux à trois empennages «très intéressants» à Bourgenay pour finalement revenir sur la tête de l’épreuve.
«Ensuite j’ai anticipé une belle bascule que Rémi n’a pas prise. Au près, cela a payé ! A Groix, j’ai laissé glissé pas mal pour des raisons de sécurité, Rémi est toujours derrière moi, mais à vue.»
Le retour sur Pornichet ? «A 20 nœuds. Un véritable carton ! Le bateau plongeait ! Je suis arrivé aux Cardineaux à 18 nœuds, il fallait que cela passe ou que cela casse.»
On connait la suite. «Mais c’est à Hoédic que je me suis dis que j’avais course gagnée. J’étais plus offensif que Rémi.»
Sa satisfaction ? «J’ai fais les meilleurs choix pour mon bateau. La préparation a été un peu tardive mais efficace. C’est ma première course sur un Proto (trois fois en série), c’est une très belle satisfaction.»
Et maintenant (1 heure du matin)? «Je vais prendre une douche et dormir.  Avec des amis et des personnes de mon entreprise qui me sponsorise, on va fêter dignement ma victoire demain (NDLR : ce mardi).»
Son meilleur moment ? «La remontée au près de Bourgenay.  Mon bateau et moi étions en parfaite osmose.»
Le plus difficile ? «La casse de mon bout dehors. J'étais vraiment dans la merde.»

 Thomas Ruyant (Faber France) : « Je suis content de ce podium. Cela me rassure sur mon potentiel et celui du bateau. Cette course a été dure. Nous avons eu de nombreux changements de voiles, le vent n’a pas cessé de changer d’orientation et de puissance. Le départ s’est déroulé dans la molle, les premières heures ont été difficile à négocier au portant. Puis aux Birvideaux, j’ai enfin rattrapé la tête de la flotte pour prendre la troisième place et ne plus la quitter lors de la longue remontée au près vers Pornichet. Les plans « Manuard » allaient plus vite que moi au près. J’ai donc du travail à cette allure. Sinon, j’étais plutôt dans le rythme, je me suis bien alimenté et j’ai réussi à me reposer ».

 Sandrine Bertho (Hamtaro -le plus petit des grands héros-) est arrivée à 10h50 ce matin. La Rochelaise termine première féminine à la barre de son Pogo 1 de 1998 : « Ce n’était pas ma première 6.50 et jai toujours autant de satisfaction à prendre le départ. Un départ que j’ai d’ailleurs bien négocié en évitant le passage à niveau de Penchateau. La course a été difficile. J’ai lâché à Belle Ile sur le grand bord de spi. J’ai explosé mon spi et j’ai du prendre le petit. A Yeu, j’ai mis la grande voile pour attendre le vent. Une attente qui fut bien longue pour revenir sur Ponichet. »

Ordre d’arrivée à Pornichet
Passage N° Nom coureur Nat Nom bateau Type 
 1 23h 49 679 Stéphane Lediraison FRA CULTISOL - INSTITUT CURIE Proto 
 2 00h 23 630 Rémi Aubrun FRA SEX’ N SUN Proto 
 3 01h 49 667 Thomas Ruyant FRA FABER France Proto 
 4 01h 52 346 Laurent Bourgues FRA ADRENALINE Proto 
 5 03h 50 488 Lionel Rubio de Teran FRA ZEBULON 1er Série 
 6 03h 50 10’ 552 Sébastien Rogues FRA KAÏROS Série 
 7 05h 20 438 Oliver Bond GBR BASE CAMP Série 
 8 05h 27 612 Guillaume Le Brec FRA GALANZ Série 
 9 05h 35 599 Yves Ravot FRA ROSSINANTE Série 
 10 426 Ricardo Apolloni ITA MA VIE POUR MAPEI Série 
 11 697 Amaury François FRA QUALITEL Série 
 12 422 Erwan Abalain FRA DIJS.NET-1 Série 
 13 483 Fabien Sellier FRA YEMAYA Série 
 14 435 Charlie Dalin FRA TCHUDA POPKA Série 
 15 06h 33 539 Henri Meyniel FRA KALONIG 2 Série 
 16 198 Sébastien Picault FRA KAREN’LIQUID Proto 
 17 07h 43 486 Benoit Amalric FRA TCHAO Série 
 18 08h 48 472 Xavier Macaire FRA MASCO BAY Série 
 19 08h 55 419 Matt Trautman RSA SHAYAMOYA Proto 
 20 659 Geoffrey Duniam AUS MAD SPANIEL Série 
 21 12h 15 236 Sandrine Bertho FRA HAMTARO Série

Le blog officiel : http://cnbpp.over-blog.com


Cultisol et la voile

Depuis 2003, Cultisol s’investit dans une véritable aventure humaine et sportive ; celle de la course au large. La voile et Cultisol sont en effet caractérisés par de nombreuses valeurs communes telles que l’esprit d’équipe, la passion ou le goût de la performance. L’entreprise a donc choisi de s’impliquer dans le programme ambitieux de la Transat 6,50 qui est une traversée de l’Atlantique en solitaire reliant La Rochelle à Salvador Da Bahia au Brésil.


Cultisol et la voile

Depuis 2003, Cultisol s’investit dans une véritable aventure humaine et sportive ; celle de la course au large. La voile et Cultisol sont en effet caractérisés par de nombreuses valeurs communes telles que l’esprit d’équipe, la passion ou le goût de la performance. L’entreprise a donc choisi de s’impliquer dans le programme ambitieux de la Transat 6,50 qui est une traversée de l’Atlantique en solitaire reliant La Rochelle à Salvador Da Bahia au Brésil. Fort d’une première expérience encourageante avec Sébastien Mesure, 8ème de la course en 2005, Cultisol poursuit aujourd’hui son engagement en sponsorisant Stéphane Le Diraison avec un objectif sportif simple : terminer sur le podium de la Transat 6,50 en 2007.

Stéphane Le Diraison, un skipper prometteur

En s’engageant avec Stéphane Le Diraison, Cultisol a choisit un skipper prometteur et aguerri. Stéphane bénéficie en effet d’un parcours sportif impressionnant et de plusieurs années d’expérience de la course au large. Doté d’un véritable esprit de professionnalisme et d’une forte motivation, il a dors et déjà fait preuve de débuts encourageants en terminant 2ème du Trophée MAP et 3ème de la Mini-Fasnet lors du programme de préparation en 2006.

Accompagner le développement de l’entreprise

Au-delà du défi sportif, le partenariat établi entre Cultisol et Stéphane Le Diraison permet à Cultisol de renforcer et d’accompagner le développement de ses marques, notamment auprès du grand public. Créateur d’une incontestable dynamique partagée par tous les collaborateurs de l’entreprise, ce partenariat sera également l’opportunité d’organiser plusieurs opérations à destination des clients, des équipes et des partenaires de Cultisol.

Découvrez le site Cultisol Team
www.cultisol-team.com

Le biocarburant prend la mer avec Volvo Penta



Jusqu'à présent, l'utilisation de biocarburant en mer posait problème. Mais Neste Oil est en train de lancer sa deuxième génération de biocarburant aux caractéristiquesconsidérablement améliorées. Volvo Penta participe à la phase de test et se déclare optimiste quant à l'avenir de ce carburant.

NExBTL (Next Generation Biomass to Liquid) est un produit développé par la société finlandaise Neste Oil. Il s'agit d'un carburant diesel d'origine biologique offrant une qualité et des performances tout à fait équivalentes, si ce n'est supérieures, au carburant diesel fossile classique. Il pourra alimenter tous les moteurs diesel exactement comme un carburant habituel, sans conversion du moteur.

Les difficultés rencontrées avec les biocarburants actuels (la première génération) proviennent de la nécessité d'adapter en partie les moteurs et du fait que ce carburant est d’une durée de vie limitée. Or l'utilisation d'un bateau de plaisance n'est pas aussi intensive que celle d'une voiture ou d'un camion, par exemple, et il existe un risque élevé que le carburant s'oxyde tout simplement dans le réservoir. Pour le propriétaire du bateau, les conséquences peuvent aller jusqu'au remplacement de l'ensemble du circuit de carburant. Volvo Penta déconseille donc à ses clients d'approvisionner leur moteur de bateau en biocarburant.

Essais en conditions réelles à Stockholm

Le développement de carburants alternatifs progresse rapidement ; Volvo Penta associe désormais ses efforts à ceux de la société finlandaise Neste Oil sur le programme NExBTL.

S'inscrivant dans une initiative étendue de l'UE, NExBTL sera testé en conditions réelles sur les navires de transport de passagers de la société Waxholm à Stockholm, équipés de moteurs diesel Volvo Penta. Les ingénieurs Volvo Penta doivent suivre ces essais et notamment étudier les émissions tout en examinant l'effet du carburant sur les moteurs. Le projet doit commencer à l'automne et se poursuivre sur trois ans.

Disponible pour les client

Neste Oil est en train de lancer la production, qui devrait tourner à plein d'ici cet automne.

L'une des principales sociétés pétrolières devra inclure ce carburant dans sa gamme classique à la pompe afin qu'il soit disponible pour les propriétaires de bateaux. Cette initiative est déjà en cours. Dans le courant de l'année, la société suédoise OK/Q8 lancera un carburant diesel contenant 20 % de NExBTL.

D'autres producteurs que Neste Oil fourniront également du biocarburant de deuxième génération, de sorte qu'il sera disponible en quantités considérables dans les prochaines années, soit sous forme autonome, soit mélangé à du carburant diesel fossile ordinaire.

1000 MILLES Brittany-Ferries : Les inscriptions sont ouvertes



À maintenant moins de quatre mois du début des festivités, les 1000 milles Brittany Ferries ouvrent leur liste d’inscription. La course triangulaire qui partira de Saint-Malo le 23 août prochain viendra succéder à la Québec Saint-Malo. Cette régate en double au parcours original constitue un véritable terrain de jeu réservé aux skippers en Class 40. Entre entraînement pour navigateurs professionnels et régate pour amateurs éclairés, retour sur un format qui laisse présager que les 1000 Milles s’inscriront bientôt dans la cour des grandes Classiques.

Inspirées largement du parcours des lignes des ferries de la compagnie roscovite, les 1000 Milles Brittany Ferries suivent un schéma triangulaire. Au départ de Saint-Malo, les bateaux rejoignent ensuite Plymouth, puis se dirigent vers Santander avant de mettre à nouveau le cap sur Saint-Malo. Au final, 1000 milles parcourus. Véritable exercice de style où les marins appréhendent à peu près toutes les conditions de navigation possibles, ce format atypique avait séduit les participants en 2007, comme en témoignait à l’époque Benoît Parnaudeau : « Nous sommes passés par toutes les conditions imaginables, un vrai bon entraînement ! ». Yvan Noblet rajoutait : « Super course tant au niveau du parcours que du concept ». À ce format singulier viennent s’ajouter des arrêts réglementaires de six heures à chaque escale. « Le principe des Pit-stop permet récupération, entretien et convivialité », explique Patrick Celton, directeur de course.

Montée en puissance de la Class 40
Petite devinette : Quel est le point commun entre le Grand Prix Petit Navire, The Arthemis Transat, La Québec Saint-Malo et les 1000 Milles Brittany Ferries ? Ce sont toutes des courses ouvertes aux Class 40 ! Cette classe, qui fêtera cette année ses quatre ans, ne cesse de se développer, en témoigne son calendrier. Et quand on demande à son président Jacques Fournier, les raisons d’une telle réussite, la réponse est claire : « Nous avons su garder l’état d’esprit qui a été la naissance du succès de cette classe. Les 1000 Milles en sont l’exemple type, la bonne ambiance règne sur les pontons. On arrive à y croiser toutes sortes de skippers, professionnels comme amateurs. »

Qui viendra succéder à Dominic Vittet ?
On se souvient en 2007 de la victoire du talentueux duo Vittet/Chabagny. Si on en juge leur belle performance sur la Jacques Vabre (2ème derrière Giovanni Soldini et Pietro d’Ali), tout laisse à penser que les 1000 Milles Brittany Ferries ont été un bel entraînement. Cette année, les paris quant aux futurs vainqueurs sont ouverts…
Les inscriptions pour participer aux 1000 Milles Brittany Ferries sont désormais ouvertes. Et c’est la Société Nautique de la Baie de Saint-Malo (SNBSM), présidée par Claude Renoult, qui est en charge de la réception des demandes de participation*. « Nous invitons tous les navigateurs de la Class 40 à venir s’inscrire dès aujourd’hui aux 1000 Milles Brittany Ferries. Nous assurerons le gîte dès l’arrivée de la Québec - Saint-Malo. Toute l’équipe de bénévoles de la SNBSM est déjà sur le qui vive pour que l’édition 2008 soit une réussite », affirme Claude Renoult.

Pour les demandes d’inscription, s’adresser à la SNBSM au 02 23 18 20 30 ou par mail : snbsm.siege@wanadoo.fr

ou : http://www.millemilles.snbsm.com/

GRAND PRIX Petit Navire : Victoires pour Giovanni Soldini, Pierre Brasseur et Loick Peyron




Un bulletin de météo spéciale (BMS) annonçait 30 à 35 nœuds de sud ouest, les marins du Grand Prix Petit Navire sont donc restés au port aujourd’hui. L’occasion pour les équipes de monocoques de lister tout ce qui a pu être observé durant ces quatre jours.

Que font des skippers à terre ? Et bien, ils refont leur course. « Quelle journée hier ! » s’exclamait Marc Guillemot (Safran). « On a été très mauvais au près, jamais en phase, mais c’était quand même sympa. En fait, l’exercice est forcément intéressant parce que c’est la première fois, depuis la Transat Jacques Vabre, que nous pouvons naviguer ensemble et nous n’avions encore jamais vu PRB sur l’eau ». Jean Baptiste Epron, venu faire un petit tour de baie sur Generali, avait également bien apprécié sa journée. « Une vraie belle journée pour faire du bateau, au contact, sur un plan d’eau exceptionnel ». « La plus belle baie d’Europe » renchérissait Jacques Caraës en toute simplicité, lui aussi équipier de Yann Eliès. Sur Foncia, vainqueur de la course côtière d’hier, Michel Desjoyeaux confiait également sa satisfaction : « Ma foi, c’était parfait ce petit départ devant, après, il y a eu un grain qui a un peu créé la zizanie sur le plan d’eau et redistribué les cartes, nous avons enclenché le surmultiplié et nous nous sommes propulsés à l’avant de la flotte ». Une belle journée pour Foncia, mais insuffisante pour remporter le Grand Prix de la course au large, en effet, c’est Gitana Eighty qui, après les deux courses, s’est hissé en tête du classement.

En 40 pieds, Giovanni Soldini est le grand vainqueur de ce Grand Prix Petit Navire. C’était la première fois que ce talentueux navigateur italien venait à Douarnenez. Avec son Telecom Italia, il n’a pas laissé beaucoup de chance à ses adversaires, comme ce fût le cas sur la dernière Transat Jacques Vabre. « C’est une superbe idée ce grand prix, nous avons trop peu d’occasions de naviguer de cette manière, au contact. J’aime tout ici, naviguer dans cette baie, la soupe de poisson, les salades Petit Navire et la fête le soir ». A propos de salades Petit Navire, Yann Eliès annonçait son intention de faire le plein de boîtes pour sa Transat anglaise… Venu de beaucoup plus près (Carantec), avec son 40 pieds Hénaff, Bruno Jourdren ne cachait pas sa satisfaction après les deux journées de runs et les deux journées de courses au large. « J’ai énormément appris sur mon bateau, plus que sur la Transat Jacques Vabre. Tu n’as pas besoin de faire des bords de 300 milles pour savoir si tu vas plus vite ou moins vite. Là, c’est au contact, on a vu les réactions du bateau dans toutes les configurations et tous les angles de vent. C’est top ! Et il ne faut pas imaginer que parce que le Grand Prix est sympa, les mecs naviguent les mains dans les poches, tout le monde est aux taquets, faut pas rêver ». Tellement aux taquets sur 40 Degrees qu’ils en ont déchiré le gennaker… « On s’est fait avoir comme des bleus dans un gros grain, on est parti au tas. Après, quand nous avons voulu envoyer la trinquette, la drisse s’est barrée en tête de mât. Du coup, il a fallu envoyer Alexandra là haut pour la chercher » raconte Anne Liardet, embarquée aux côtés de Miranda Merron. Tout sauf une promenade de santé, finalement.

En Mini 6,50, il faut saluer la performance de Pierre Brasseur sur Ripolin Nord Pas de Calais qui a tout remporté, runs et courses. A surveiller de près dans cette série…

Les classements

Groupe 40’ après deux courses 
 1 : « Telecom Italia », Giovanni Soldini 2 points 
 2 : « Hénaff », Bruno Jourdren 4 points 
 3 : « CG mer », Wilfrid Clerton 8 points 
 4 : « 40 Degrees », Harding 9 points 
 5 : « Monbana », Damien Grimont 10 points 
 6 : « Beluga », Boris Herrmann 10 points 
 7 : « Neurodon.Fr », Christian Chardonnal 15 points 
 8 : « Shere Khan 3 », Alain Barazer 18 points 
 9 : « Cariberia », Stephen Card 18 points 
 10 : « Ixfun », Olivier Rabine 20 points 
  : « Appart City », Yann Noblet 24 points

Groupe 6,50 après deux courses 
 1 : « Ripolin Nord Pas de Calais », Pierre Brasseur 2 points 
 2 : « Navman », Stanislas Delbarre 5 points 
 3 : « Solidaires », Louis Mauffret 5 points 
 4 : « Veole », Sebastien Marsset 11 points 
  : « Ligue Contre le Cancer », Nicolas Charmet 14 points 
  : « Maisons de L’avenir », Henri Paul Shipman 14 points

Groupe 60’ après deux courses 
 1 : « Gitana Eighty », Loick Peyron 3 points 
 2 : « Foncia », Michel Desjoyeaux 4 points 
 3 : « Safran », Marc Guillemot 6 points 
 4 : « Generali », Yann Elies 9 points 
 5 : « PRB », Vincent Riou 9 points 
 6 : « Groupe Bel », Kito de Pavant 11 points 
 7 : « Akena Veranda », Arnaud Boissieres 14 points

Info presse RivaCom / www.grandprixpetitnavire.com

Communication : L´ALLIANCE DE DEUX PIONNIERS.




Créé en 1991, GEOLINK s’est rapidement imposé comme l’un des leaders parmi les opérateurs de télécoms mobiles par satellites. Partenaire des plus grands réseaux satellitaires mondiaux (Inmarsat, Iridium, Intelsat, Eutelsat et Thuraya), Geolink satisfait aux exigences croissantes et souvent complexes de la société moderne en termes de télécommunications en offrant des solutions fiables pour la transmission de données, de voix et d’images, de fax, de mail, pour l’accès Internet, le GSM et les solutions IP sans fil, lorsque les télécommunications traditionnelles sont inadaptées ou inexistantes.

Cette opération résulte de la rencontre entre des équipes qui partagent le même esprit d’entreprise.
« Nous avons trouvé en SeaMobile le partenaire idéal, qui, dans un marché en phase de consolidation, va nous permettre de relever de nouveaux challenges techniques et stratégiques. Geolink et SeaMobile partagent la même vision du marché, la même culture entrepreneuriale et une ambition commune de devenir leader parmi les opérateurs de services satellitaires. Geolink trouve dans cette alliance un potentiel de développement accru et des compétences techniques et commerciales complémentaires » commente Pierre Macquet, Président de Geolink.

Geolink tient une position de pionnier et de leader sur le marché satellitaire européen. Grâce aux  différentes applications satellitaires développées par le groupe, Geolink est présent en Afrique (Geolink Access : internet haut débit par satellite), dans le milieu de la pêche (Catsat et Oceanpost), à bord de nombreux ferries et bateaux de croisière (OceanCell), dans le milieu des media (ClipWay) et enfin un peu partout sur la planète au travers de solutions satellitaires mobiles.
SeaMobile, acteur américain majeur dans la connectivité satellitaire maritime, fournit des systèmes VSAT fixes et mobiles, ainsi que différentes applications satellitaires dans le monde maritime.
Par cette union, ces deux sociétés allient et complètent désormais leurs savoir-faire technologiques, leurs connaissances stratégiques du marché et leurs ambitions.

En Mai 2006, SeaMobile a acquis MTN, Maritime Telecommunications Network, une société leader en communication maritime satellitaire. Avec l’acquisition de Geolink, ce nouveau groupe formé par SeaMobile, MTN et Geolink, est en mesure de fournir du haut débit satellitaire, des services voix et données sans fil, de la connectivité Internet, de la télévision et d’autres services satellitaires pour plus de 300 navires tout autour du monde.

Geolink permet d’étendre et de renforcer de manière considérable la présence de SeaMobile sur le marché européen.
« L’objectif de SeaMobile est de devenir le premier fournisseur de communication par satellite dans le monde. La place de leader européen de Geolink va nous permettre d’atteindre encore plus rapidement notre but. » explique William D. Marks, PDG de SeaMobile Enterprises, avant d’ajouter :« La crédibilité de Geolink est très grande dans le monde et particulièrement en Europe, où nous souhaitons étendre notre clientèle et notre savoir-faire. Avec cette étape stratégique importante pour SeaMobile, nous allons continuer à changer la manière dont les gens communiquent sur terre et sur mer. »

Pierre Macquet conclut : « Geolink et son équipe se félicitent aujourd’hui de rallier ce groupe d’envergure mondiale, de bénéficier de son expertise afin de donner toujours plus de valeur aux services offerts, et permettre de démultiplier le développement de l’entreprise.»



Plus d'infos sur :
www.geolink.com
www.seamobile.com


UN 60 PIEDS TOUT NEUF ET DES FILLES



Il y en a qui on de la chance, lui par exemple, Sébastien Josse
Sébastien Josse a déjà un parcours impressionnant et une renommée internationale. Produit de la classe Figaro, Sébastien est rapidement passé en classe IMOCA menaçant les « rock stars » du Vendée Globe 2004 avant que sa rencontre avec un growler (morceau d’iceberg flottant à la surface de l’eau) ne compromette ses chances de podium.
A force de détermination, c’est un marin heureux qui a passé la ligne d’arrivée en cinquième position de ce qui était sa première course autour du monde en solitaire. En 2002, il faisait partie de l’équipage victorieux de Bruno Peyron, détenteur du Trophée Jules Verne en 64 jours. Le troisième tour du monde du jeune homme a été une étape importante de sa carrière quand le rôle de skipper d’ABN AMRO 2 pour la Volvo Ocean Race 2005-2006 lui a été offert. Responsable de l’équipage hollandais surnommé les « kids » en raison de la moyenne d’âge de moins de trente ans à bord, Sébastien a rapidement menacé les favoris de la course parmi lesquels on retrouvait des noms aussi prestigieux que Paul Cayard ou Bouwe Bekking et a battu le record des 24 heures en monocoque avec 562,96 milles parcourus, record qu’il détient toujours aujourd’hui. En novembre 2007, il a pris le départ de la Barcelona World Race, course autour du monde en double aux côtés de Vincent Riou, vainqueur en titre du Vendée Globe. Le duo était en tête au large de l’Afrique du Sud lorsque le bateau a perdu sa tête de mât les obligeant à abandonner la course.
 Né le : 31 Mars 1975 
 Nationalité : Française 
 Habite à : Concarneau, France


 www.sebjosse.com

BT IMOCA 60 : Caractéristiques Techniques
 Longueur : 18,28m (60 feet) 
 
Largeur : 5.85m 
 Poids : 8400kg (8.4 tonnes) 

 Quille : 2800kg 

 Hauteur de mât : 28.5m 
 
Tirant d’eau : 4.5m 
 
Surface de voile au près : 310m² 
 
Surface de voile au portant :
590m² 
 Matériau de construction : sandwich fibre de carbone nomex 
 
Architecte : Farr Yacht Design, Annapolis, USA 
 
Constructeur : Offshore Challenges Sailing Team, Cowes, UK

 Nombre d’heures de travail pour la construction : 22,000 heures sur plus de 8 mois

 Nombre de personnes dans l’équipe de construction : 14, allant jusqu’à 26 en phase finale 
 Fournisseurs
:Bateau assemblé avec des éléments venant du monde entier – mât et bôme de chez Marstrom en Suède, Voile de quille d’Amérique du Nord, winches de chez Harken en Italie, voiles de chez North Sails en France et en Angleterre.
Programme IMOCA 2008/09
 29 Avril 2008 : Baptême du BT IMOCA 60 
 
11 Mai 2008 : The Artemis Transat 
 
28 Juin 2008 : JP Morgan Asset Management Round the Island Race 
 
6 Août 2008 : Artemis Round the Island Race / Skandia Cowes Week 

 9 Novembre 2008 à Février 2009 :
Vendée Globe 
 Février 2009 :
Arrivée du Vendée Globe 
 
Mai 2009 : Calais Round Britain & Ireland Race

 Juin 2009 – JP Morgan Asset Management Round the Island Race 

 Août 2009 – Skandia Cowes Week 
 Août 2009 – Fastnet 
 Septembre-
Novembre 2009 – Transat Jacques Vabre Race ou autre événement européen à confirmer par la classe IMOCA

Josse lance son nouveau 60’ à Londres
« Il n’y a jamais eu autant d’équipes professionnelles sur la ligne du départ »


Aujourd’hui sur la Tamise à Londres, le 60 pieds IMOCA BT de Sébastien Josse a été officiellement baptisé après un important chantier hivernal. Et cela s’est avéré être un moment au goût sucré pour Sébastien et Ellen MacArthur de l’équipe BT Team Ellen puisque le groupe féminin « Sugababes » a rejoint le duo à bord du 60’ IMOCA BT pour chanter l’un de ses derniers tubes alors que le bateau passait sous Tower Bridge.

Le trio de « Sugababes », Amelle, Heidi et Keisha sont venues soutenir le baptême du bateau BT sous ses nouvelles couleurs pour promouvoir le partenariat de BT du Festival de l’Ile de Wight 2008. BT Team Ellen est également basé à East Cowes à Venture Quays sur l’Ile de Wight et ce baptême est la parfaite opportunité pour promouvoir l’un des plus importants festivals de musique de l’île qui aura lieu du 13 au 15 juin prochains. Ellen avait inauguré le projet BT Team Ellen à Paris en septembre dernier, un partenariat de trois ans avec BT jusqu’en 2010. Le projet inclut le 60 pieds IMOCA BT skippé par le Français Sébastien Josse et l’Extreme 40 skippé par l’Australien Nick Moloney.

Après avoir repassé le Tower Bridge, le 60 pieds IMOCA BT s’est amarré aux côtés du HMS President, bâtiment de la Marine Britannique, et a été baptisé par le PDG de BT Global Services, Monsieur François Barrault : « Je suis ravi de baptiser le 60 pieds BT, il représente une collaboration unique qui capture le puissant potentiel du partenariat BT Team Ellen. En travaillant ensemble, notre objectif est de non seulement remporter des courses mais également de démontrer que les approches innovantes aux communications et à la technologie peuvent nous aider à créer un monde meilleur. Développer un futur en accord avec le développement durable est une partie importante de ce partenariat car les sociétés et les consommateurs doivent de plus en plus agir de façon responsable envers l’environnement dans lequel nous évoluons. »

L’association de 10 ans avec BT en tant que partenaire communications de l’équipe navigante est arrivée à maturité et passe à la vitesse supérieure en instaurant une nouvelle relation de partenaire principal.

Sébastien Josse, basé à Concarneau, va participer à bord du 60 pieds BT à la prochaine course en solitaire du calendrier IMOCA, l’Artemis Transat dont le départ sera donné à Plymouth le 11 mai prochain. Cette course est non seulement la plus ancienne transat en solo de l’histoire de la voile, c’est également l’un des plus gros défis pour tout skipper solitaire. L’Artemis Transat est une étape très importante pour Sébastien dans sa préparation à son objectif principal, son deuxième tour du monde en solitaire et sans escales, le Vendée Globe dont le départ sera donné en novembre prochain : « J’ai fait trois fois le tour du monde : en équipage sans escale, en équipage avec escales, en solitaire sans escale. Tout ce qui touche à la voile et à la mer me passionne. Chaque course est un nouveau défi, une nouvelle bataille, une découverte ! Personne ne peut savoir ce qui va se passer pendant le prochain Vendée Globe, tout ce que nous savons c’est qu’il n’y a jamais eu autant d’équipes professionnelles sur la ligne du départ. Aujourd’hui c’est le résultat de trois mois de travail intense réalisé par l’équipe technique pour que notre 60 pieds IMOCA BT soit dans la meilleure configuration possible en termes de performance et de résistance pour pouvoir boucler le tour du monde. »

Alors que Sébastien mène le projet 60’ IMOCA BT et que Nick est à la barre du BT Extreme 40 sur le circuit iShares Cup 2008 à travers l’Europe, les projets véliques d’Ellen pour 2008 incluent l’Archipelago Raid à bord du F18 BT et le Tour de l’Ile de Wight en tant que skipper du BT Extreme 40 avant de participer à des courses en équipage à bord du 60 pieds BT en 2009. Ellen soutient également le programme CSR de BT et continue de s’engager pour trouver et communiquer une façon de vivre à terre plus en accord avec le développement durable.
« Ca a été un moment magique d’assister au baptême du 60 pieds BT de Seb. C’est un skipper fantastique avec une énorme expérience et toute l’équipe à laquelle nous appartenons est tout aussi ravie que lui d’assister au baptême du bateau et de le voir se lancer dans sa première année de course. Seb, Nick et moi-même avons tous participé au Vendée Globe et nous savons quel engagement énorme cela représente. Il aura notre soutien à 100% pendant la période de préparation et pendant l’Artemis Transat et le Vendée Globe et nous avons entièrement confiance en sa capacité à réussir.

« Notre relation avec BT est une longue histoire et nous partageons aussi et surtout nos passions pour le sport et le monde qui nous entoure et je suis convaincue que les projets sur lesquels nous allons travailler ensemble avec BT, que ce soit sur l’eau ou à terre, nous permettront d’atteindre nos objectifs communs : remporter des courses et aussi promouvoir le pouvoir de la technologie et des communications pour nous aider à créer un monde meilleur et plus dédié au développement durable. Quand on navigue autour du monde, on n’a pas d’autre choix que d’être complètement en harmonie avec le monde qui nous entoure et nous apprenons à utiliser les forces de la nature et gérer les ressources limitées que nous avons à bord. Tu fais le tour du monde en bateau et tu te rends compte que finalement, la planète n’est pas si grande et qu’elle est fragile à sa manière. » A conclu Ellen.

Press info BT Team Ellen / www.btteamellen.com

PORTRAIT(S) D'ARTEMIS-TRANSAT




Benoit Parnaudeau sur The Artemis Transat
Dans un peu moins d’un mois maintenant, Benoît Parnaudeau prendra le départ de The Artemis Transat à la barre de son 40’ Prévoir Vie.


L’ex transat anglaise s’ouvre pour la première fois aux class 40’. Ils seront une dizaine à s’affronter sur l’Atlantique Nord entre Plymouth (GB) et Boston (USA).

Ils marcheront alors sur les traces de ceux qui ont marqué cette course si particulière : « Quand je pense à la Transat Anglaise, je revois bien sûr les images de Tabarly. Mais surtout, je pense à Francis Joyon, en 2000. Je me rappelle le voir tout seul, bricoler dans son mât. Quelques jours plus tard, c’est lui qui remportait la course. Si Tabarly est incontournable pour tous, Joyon est quant à lui une force de la nature. Il est énorme ! »

Ce sont ces histoires d’hommes qui ont rendu cette course mythique

S’attaquer à ce monument qu’est The Artemis Transat est donc une grande satisfaction pour le rochelais qui va ainsi retrouver le solitaire. Un face à face avec son bateau qu’il attend avec impatience. « The Artemis Transat va être une course rude, dure. Et dans ces conditions, je pense que c’est plus facile d’être seul » explique le skipper de Prévoir Vie.

Il est vrai que cette transat va rompre avec le style plus estival de la Transat Jacques Vabre, dernière course à laquelle a participé Benoit. Avec Jean-Christophe Caso, ils s’étaient classés 21ème suite à la casse d’un des safrans. Un mauvais souvenir –sur le plan sportif- dont il a tiré des enseignements. « A travers La Transat Jacques Vabre, j’ai appris encore sur le bateau et aussi sur moi. Je vais mettre tout ce savoir en application. Depuis la Transat, j’essaye notamment d’adopter plus de rigueur dans ma démarche. Cela va dans le sens de la professionnalisation ».

Côté technique, aucune modification majeure n’a été apportée à Prévoir Vie, seuls deux nouveaux safrans ont été refaits.

Quant au plateau, s’il est moins dense que sur la Transat Jacques Vabre, on retrouve quand même les cadors de la classe, notamment l’italien Giovanni Soldini vainqueur à Salvador de Bahia. Un plateau de qualité donc où, selon Benoît, 9 bateaux peuvent gagner… Conditions météos extrêmes, bagarre âpre, l’arrivée sur Boston va se mériter. Avec, pour Benoît, une « carotte » supplémentaire à l’idée d’enchainer ensuite en équipage sur la Québec-Saint Malo. Le franco-canadien retrouvera ainsi ses racines pour le 400ème anniversaire de Québec.

> Interview de Benoit Parnaudeau :
« Je m’attends à une transat dure. La mer, le vent de face et le froid. Les conditions météo vont être difficiles. Actuellement, il y a toujours des glaces dans les bancs de Terre Neuve. Il n’y a rien à faire de particulier pour se préparer à une course comme celle là. J’ai simplement fait quelques navigations d’entrainement et j’ai pris comme d’habitude quelques cours météo avec Jean-Yves Bernot. Et puis, après 25.000 milles passés ensemble, je connais bien mon bateau. »

Engagés en Class 40’ :
Appart’City/ Yvan Noblet (FRA)
Custo Pol/ Halvard Mabire
Fujifilm/ Alex Bennett (UK)
Groupe Partouche/ Christophe Coatnoan (FRA)
Leclerc Ville la Grande/ Jean-Philippe Saliou (FRA)
Louis Duc (FRA)
Mistral Loisirs-Elior/ Thierry Bouchard (FRA)
Prevoir VIE/ Benoit Parnaudeau (FRA)
Simon Clarke (UK)
Telecom Italia/ Giovani Soldini (ITA)


Site internet :   http://www.jardinbio.fr

PETIT NAVIRE



Le programme d'aujourd'hui
Au port de plaisance de Tréboul :


Deuxième journée du Grand Prix Petit Navire Optimist avec régates en mer et ateliers pédagogiques à terre à partir de 9 h 30.
Journée Portes Ouvertes sur la nouvelle vedette SNSM de Douarnenez.
Coupe Internationale de Bretagne Dragon : dernière journée à partir de 11 h 30.
Au Port du Rosmeur :
Dernière journée du Grand Prix des Monocoques Open : départ de la troisième course « Le bon goût du large » à 10 h 30.

AG2R :Dispersez-vous!



Figaro ci, Figaro là… Dans un contexte météo qui en laisse plus d'un perplexe, les 24 concurrents de la 9ème Transat AG2R se sont éparpillés dans tous les sens sur l'échiquier de l'Atlantique. Sur l'océan, la flotte a rompu les rangs et se disperse en latitude. Face Nord pour les premiers menés par Financo, route du Sud pour d'autres à l'image de SNEF-Cliptol Sport, et « itinéraire bis » au centre pour un petit groupe de bateaux représentés par Cercle Vert… à chacun son chemin vers les tropiques. Pour l'heure place aux plaisirs de la glisse et à l'ivresse de la vitesse dans un généreux flux de Nord-Est. Avant que les conditions ne se compliquent, ne se corsent, ou mollissent…

En haut, dans les parages des 34° Nord, les équipages misent en effet sur le profit immédiat. Les tandems cravachent dur sous spi et les monotypes avalent goulûment les milles nautiques. Au compteur de Financo : 233 milles parcourus en 24 heures à presque 10 nœuds de moyenne. Pour Nicolas Troussel et Christopher Pratt, tout ce qui est pris ne sera plus à prendre avant le passage d'une dépression et l'arrivée de vents contraires dans les prochains jours. Athema et Gedimat, partisans de cette route depuis Madère, se sont refaits une belle santé au classement.


La quête de l'alizé
Au Sud, c'est tout le contraire. Les purs et durs de la route du soleil tels que SNEF-Cliptol Sport, Solarinox ou Conarneau-Saint Barth, parient volontiers sur un rendement à plus long terme. Par 28-29° Nord, ceux là sont partis vaille que vaille chercher l'alizé qui doit leur donner des ailes pour l'arrivée. Pour l'instant, ils s'éloignent de la route directe, ils perdent des milles et du terrain sur la tête de flotte qui caracole.

L'attitude du centre
Et puis, comme en politique, il y a désormais les centristes, souligne Jean Le Cam ce matin. A bord de Cercle Vert, le complice de Gildas Morvan joue avec les latitudes. Question d'attitude. Hier, le duo a mis le clignotant à gauche et ajouté un peu de Sud dans sa route Nord. Allez comprendre ! Il n'est pas le seul. Les tandems des Mousquetaires et de Suzuki Automobiles progressent aussi sur cette option savamment dosée entre Nord et Sud. Un itinéraire bis assez proche de la route directe tout compte fait…

Ils ont dit...
FINANCO – Nicolas Troussel – 1er au classement
« Ca va vite depuis Madère, ça avance. C'est un peu stressant ce début de 2ème étape, car ça part un peu dans tous les sens… Pour le moment on est toujours dans l'anticyclone, mais on devrait croiser la dépression le 1er dans la journée et passer le front le 2. Nous avions prévu de ranger les cirés après Porto Santo, mais c'est raté. On va le remettre ! J'espère que l'on ne se fera pas rincer pour rien. On reste confiant. Ce que je pense de la route de Cercle Vert ou Les Mousquetaires ? Je ne sais pas trop… Pour moi, si on voulait aller dans le Sud il fallait y aller direct mais bon… On a choisi le Nord en fonction de ce que disent les papiers mais ce n'est pas fiable à 100%, donc nous verrons bien d'ici 10/12 jours…. Notre problème va se poser en fin de parcours, pour réussir à descendre rapidement. Pour les sudistes, la question c'est de savoir s'ils réussiront à toucher des alizés. Nous, nous n'en aurons certainement pas, ou peut être qu'à la fin du parcours seulement. Ca va être cool aujourd'hui les conditions, au portant, avec de l'air et de bonnes vagues. Il faut être vigilent à la barre, mais ça déboule bien. »

CERCLE VERT – Jean Le Cam (6ème au classement)
« La nuit a été bonne, je viens de me réveiller. Ca va très vite depuis 2/3 jours, la course est très intéressante car il y a des gens un peu partout : à droite, à gauche, au centre, il y a un peu de tout… Nous n'avons pas changé de décision en nous dirigeant vers le Sud, nous avions prévu de contourner Madère par le Nord, un peu comme les Mousquetaires en fait. On espère que les prochains jours seront sympas, même si on sait que l'on s'approche d'un passage difficile…Nous allons entrer dans une période calme. D'ici deux jours, nous serons dedans, on le sait. C'est passionnant de regarder les positions. Les Nordistes, les Sudistes, et puis les centristes comme nous : ni à droite ni à gauche… »

ATHEMA – Erwan Tabarly (4ème au classement)
« Tout va bien à bord. La flotte est très éparpillée sur l'Atlantique, c'est intéressant car chacun peut jouer sa carte. On attend 48 heures pour voir ce qu'il va se passer… Nous, nous sommes nordistes. Mais nous venons d'empanner donc maintenant on est à 10/20° de la route directe. Demain soir la dépression va arriver et va casser les alizés. Je pense que son passage sera plus facile dans le Nord, donc nous allons jouer la sécurité en la contournant. Nous avons reçu le classement de ce matin, on est content. Ca fait plaisir de revenir devant dans le groupe de tête. Actuellement les conditions sont vraiment sympathiques : on fait de belles glissades sous 25 nœuds établis. Mais ça devrait mollir pour toute la flotte dans la journée… »

CLASSEMENT DU 29/04/08 05:00:00 Locale PARIS

Rg Nom Skipper Dist ArEcartCap moy
1 FINANCO TROUSSEL Nicolas - PRATT Christop 2229,1 0,0 252
2 LES MOUSQUETAIRES DE BROC Bertrand - RIOU Gwen 2241,0 11,9 242
3 SUZUKI Automobiles CHABAGNY Thierry - DOUGUET Corent 2245,2 16,1 243
4 ATHEMA TABARLY Erwan - BIARNES Vincent 2251,3 22,2 246
5 GEDIMAT TRIPON Armel - VITTET Dominic 2252,5 23,4 241
6 CERCLE VERT MORVAN Gildas - LE CAM Jean 2256,4 27,4 233
7 DEFI MOUSQUETAIRES ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan 2257,6 28,6 296
8 DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TALENTMONNET Jean Charles - TOULORGE Al 2302,0 73,0 238
9 ATLANTIK FT KRIZEK David - SHARP Phil 2313,3 84,2 286
10 GROUPE CELEOS TREUSSART Ronan - MARCHAND Anthon 2313,3 84,3 241
11 LENZE LE GAL Franck - LE ROUX Erwan 2329,6100,5 226
12 BANQUE POPULAIRE GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nicolas 2331,2102,1 281
13 SOPRA GROUP KOCH Antoine - GENDRON Grégory 2337,8108,8 221
14 KPMG RIOU Elodie - CASTELNERAC Bertran 2353,6124,5 233
15 SNEF et Cliptol Sport PELLECUER Laurent - MOUREN Jean P 2396,7167,7 220
16 SOLAR INOX GUERIN Ronan - POUPON Luc 2414,9185,8 223
17 SABLIERES PALVADEAU BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pierre 2445,0215,9 235
18 TETRAKTYS DESMARETS Pascal - SCHANDEVYL Ber 2461,2232,1 282
19 CONCARNEAU - ST BARTH PERON Eric - DANET Miguel 2480,6251,5 201
20 AQUARELLE - LE FIGARO AMEDEO Fabrice - NICOL Jean Pierr 2480,9251,9 282
21 SOJASUN WARDLEY Liz - Black Nick 2525,3296,3 217
22 AXA Atout Coeur pour AIDES NIGON Erik - POULIGNY Cédric 2539,5310,4 226
23 DEFI TRANSAT LIVORY Yannig - LIVORY Erwan 2540,8311,7 259
24 NIVEA ATHLETES DU MONDE GALFIONE Jean - FAVENNEC Gilles 2612,5383,4 191
ABD LUISINA DROUGLAZET Eric - BOUVET Christop
ABD IROISE PROMOTIONS MAHE Tangi - BERTRAC Claude
Info presse RivaCom / www.transat-ag2r.com