jeudi 24 avril 2008

TRANSAT AG2R : Chabagny – Douguet et Morvan – Le Cam au coude à coude à l’Est




Avec le vent retrouvé les sourires sont revenus à bord des Figaro Bénéteau de la Transat AG2R. Qu’ils soient à l’Est, à l’Ouest, au centre, tous sont contents de leur positionnement, tous sont heureux d’être là. Même ceux qui sont derrière goûtent le plaisir de sentir l’étrave qui s’ébroue et de voir les panneaux de tissu de leur spinnaker se tendre à nouveau. Bonheur éphémère sans doute, mais ce qui est pris n’est plus à prendre…

« On n’étanche pas la soif d’un chameau à la petite cuillère. » Pour paraphraser le proverbe chinois, on pourrait affirmer qu’on ne rassasie pas un navigateur en course avec moins de 5 nœuds de vent. Autant dire que le vent retrouvé sur la majeure partie de la flotte contribuait largement à l’état de béatitude générale qui régnait sur la course. Qu’il s’agisse de Thierry Chabagny (Suzuki Automobiles) ou de Jeanne Grégoire (Banque Populaire) le long des côtes du Portugal, de Dominic Vittet (Gedimat) auteur d’une remontée spectaculaire à la deuxième place du classement général à l’Ouest ou de Bertrand de Broc (les Mousquetaires) sagement calé au centre du plan d’eau, tous sont contents…

Paradoxe ? Pas tellement. Les partisans de l’Est se réjouissaient à midi de voir que leur vitesse était très légèrement supérieure à celle de leurs concurrents, les explorateurs de l’Ouest étaient ravis de constater qu’ils étaient encore dans le match, quand les conservateurs du centre respiraient de constater qu’aucun concurrent ne les avait débordés par les extérieurs.
Souhaitons à Nicolas Troussel (Financo), solide leader de ce début de Transat AG2R, de ne pas connaître le sort de Jean Le Bon, défait à la Bataille de Poitiers. Il reste qu’il va être fort difficile de contrôler les attaques conjointes des deux groupes d’extrémistes qui ont choisi de jouer le dos de la cuillère. Les heures à venir risquent d’être cruciales : à l’Ouest le tandem Vittet – Tripon espère bénéficier d’un angle de vent plus favorable pour pouvoir descendre rapidement sur Madère. A l’Est la flotte emmenée par Chabagny – Douguet et Morvan – Le Cam au coude à coude, espère bien bénéficier d’un flux de vent plus soutenu pour compenser un angle d’attaque moins intéressant. Les centristes, quant à eux, espèrent que les débats resteront équilibrés. Quant aux autres qui, faute d’une option prise suffisamment tôt, se sont fait légèrement décrocher, ils attendent la faute de leurs devanciers pour espérer recoller au classement. Au bout du compte, chacun a de bonnes raisons d’être heureux.

Ils ont dit :

Dominic Vittet, Gedimat, 7ème au classement de 17h : « On s’en est pas mal sorti ! On a eu un coup de Jarnac au large du Cap Finisterre. On est tombé dans une bulle. On descendait sous spi et on s’est arrêté 4 heures. On a perdu 20 milles sur toute la flotte. On réfléchissait pour revenir. Rien n’était garanti. Suzuki a fait une belle option. Son choix était clair. Soit les bateaux allaient à l’Est comme Suzuki, soit à l’Ouest comme nous. L’intermédiaire entre les deux me paraissait risqué, quoique Financo navigue bien. Ce sont des décisions qui ne sont pas faciles. La configuration pour Madère n’est pas celle que l’on attendait. Donc on modifie nos stratégies au fur et à mesure qu’on avance. Sinon, Armel c’est la gentillesse même, à chaque instant. C’est impossible de se disputer avec lui. »

Jean Galfione, NIVEA – Athlètes du Monde, 20ème au classement de 11 h : « C’est une vraie expérience. Ce n’est pas facile, surtout avec ces conditions là. Mais le métier commence à rentrer. C’est la première fois que je passe autant de temps en mer. On a un bon rythme, on est concentré sur la bonne marche du bateau. Dans les conditions difficiles, Gilles travaille plus que moi. J’essaye de l’assister. Je m’efforce de faire les repas. On gère le sommeil en fonction du bateau. Il y a de la fatigue mais je tiens. Je suis très heureux d’être là. C’est un rêve. Les deux, trois premiers jours étaient difficiles, dont le passage au Cap Finisterre. C’est une expérience à vivre. Il y a moyen de revenir doucement et de se faire plaisir. »

Jean-Paul Mouren, SNEF – Cliptol Sport, 6ème au classement de 17h : « La nuit a été difficile pour des raisons de manque de vent. Notre position à l’Est de la flotte est un choix. On était persuadé de récupérer plus de flux. Il y a encore des problèmes à venir avant Porto Santo. On chasse les molécules de vent et on va essayer d’enfiler les perles dans le bon sens. C’est un énorme jeu d’échec ou de Monopoly. Ce sont vingt jours où il faut avoir du bon sens. Quand on aperçoit le bateau organisation pas très loin de nous, on pense : et dire qu’il y a un bar à 20 mètres de nous ! »

CLASSEMENT DU 24/04/08 17:00:00 Locale PARIS

Rg Nom Skipper Dist ArEcartVmg
1 FINANCO TROUSSEL Nicolas - PRATT Christopher 3103,3 0,0 6,7
2 CERCLE VERT MORVAN Gildas - LE CAM Jean 3112,7 9,4 9,6
3 BANQUE POPULAIRE GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nicolas 3114,9 11,6 9,2
4 SUZUKI Automobiles CHABAGNY Thierry - DOUGUET Corentin 3116,3 13,0 9,2
5 LES MOUSQUETAIRES DE BROC Bertrand - RIOU Gwen 3118,5 15,3 7,6
6 DEFI MOUSQUETAIRES ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan 3119,6 16,3 5,8
7 GEDIMAT TRIPON Armel - VITTET Dominic 3119,7 16,5 6,4
8 SNEF et Cliptol Sport PELLECUER Laurent - MOUREN Jean Paul 3126,2 22,9 7,9
9 ATHEMA TABARLY Erwan - BIARNES Vincent 3127,3 24,0 7,5
10 DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TALENTS MONNET Jean Charles - TOULORGE Alexa 3127,8 24,5 5,7
11 SOPRA GROUP KOCH Antoine - GENDRON Grégory 3130,2 26,9 5,3
12 LENZE LE GAL Franck - LE ROUX Erwan 3132,1 28,8 7,3
13 SOLAR INOX GUERIN Ronan - POUPON Luc 3132,2 28,9 9,0
14 GROUPE CELEOS TREUSSART Ronan - MARCHAND Anthony 3137,1 33,8 8,8
15 ATLANTIK FT KRIZEK David - SHARP Phil 3139,7 36,4 5,4
16 CONCARNEAU - ST BARTH PERON Eric - DANET Miguel 3140,3 37,1 8,6
17 AXA Atout Coeur pour AIDES NIGON Erik - POULIGNY Cédric 3150,2 46,9 5,2
18 KPMG RIOU Elodie - CASTELNERAC Bertrand 3158,0 54,7 8,9
19 SABLIERES PALVADEAU BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pierre 3171,9 68,6 8,3
20 AQUARELLE - LE FIGARO AMEDEO Fabrice - NICOL Jean Pierre 3181,2 77,9 7,1
21 SOJASUN WARDLEY Liz - Black Nick 3188,8 85,5 7,5
22 TETRAKTYS DESMARETS Pascal - SCHANDEVYL Bert 3213,7110,4 7,1
23 LUISINA DROUGLAZET Eric - BOUVET Christophe 3229,8126,5 6,1
NL NIVEA ATHLETES DU MONDE GALFIONE Jean - FAVENNEC Gilles
NL DEFI TRANSAT LIVORY Yannig - LIVORY Erwan
ABD IROISE PROMOTIONS MAHE Tangi - BERTRAC Claude

Course au Large prépare un numéro spécial Tabarly




 
Bimestriel consacré aux grandes courses océaniques, Course au Large prépare pour le 30 mai un numéro spécial Éric Tabarly comprenant un cahier spécial de 16 pages commémorant les 10 ans de sa disparition.

Le titre est également en préparation d'un numéro spécial Vendée Globe, à paraître le 30 septembre doté d'un cahier de 32 pages entièrement dédié à cette course.

PRODUITS DE LA MER DURABLES. UN GUIDE POUR LES PROFESSIONNELS




La grande fragilité des ressources marines n’est aujourd’hui plus à démontrer. Quelles espèces choisir ? Faut-il suspendre les achats d’espèces en danger ? Quelles pratiques de production favoriser ? L’Alliance Produits de la mer vient d’éditer un guide des espèces à l’usage des professionnels (distributeurs, restaurateurs, grossistes, mareyeurs, poissonniers) afin de répondre à leurs interrogations et les orienter vers les produits les plus durables, les moins fragilisés. À partir des données scientifiques disponibles, ce guide de 160 pages détaille l’état des différents stocks d’une même espèce ainsi que les impacts des techniques de production. Dans le cas de la sole par exemple, espèce souffrant de surexploitation, la consommation peut être recommandée si le poisson acheté vient de la Manche orientale et sous réserve du respect de la taille de maturité sexuelle. Par ailleurs, des alternatives provenant de stocks moins fragilisés peuvent être proposées aux consommateurs, tel que le congre ou le chinchard.
Ce guide est mis à la disposition des professionnels moyennant une simple participation aux frais d’envoi. Demande à adresser à guide alliance@seafoodchoices. org ou par courrier à l’Alliance produits de la mer, 19, rue Martel 75010 Paris. Renseignements au 01-56-03-54-66.

L'Alliance produits de la mer

Les consommateurs sont de plus en plus concernés par ce qu’ils ont dans leur assiette; les produits de la mer ne font pas exception.
En Europe, les médias ont attiré l’attention sur plusieurs espèces en danger, notamment le cabillaud, le haddock et la raie. Ils ont mis en évidence les problèmes émergeants de la surpêche, de l’impact des pratiques de pêche non respectueuses de l’environnement et de l’aquaculture. Ils mettent également en avant le lien entre les choix faits par les consommateurs pour leur propre consommation et la situation des espèces vivant dans l’océan.
Aux Etats-Unis, l’Alliance Seafood Choices a fédéré de nombreux partenaires autour de cette idée: sur la base de données scientifiques, les programmes de formation et de communication de l’Alliance aident les consommateurs, les chefs, et les distributeurs à faire de meilleurs choix, en sélectionnant les espèces de poissons “durables” auprès de pêcheurs pratiquant une pêche respectueuse de l’environnement. En agissant ainsi, l’Alliance intègre une véritable démarche responsable au sein du marché des produits de la mer.
Depuis 2005, L’Alliance Seafood Choices se développe en Europe, initiant un travail avec les pêcheurs, les distributeurs, les chefs, les restaurateurs, les médias et les consommateurs afin de leur faire prendre conscience de l’importance de choisir des produits de la mer à la fois “bons” pour nous tous et “bons” pour les océans.

http://www.seafoodchoices.com/enfrancais.php

Transat AG2R: Aymeric Belloir et Pierre Dombre Figaro Sablieres Palvadeau a la chasse au vent





En 19e position, le duo Aymeric Belloir/Pierre Dombre progresse à petite vitesse au large du Portugal, cap vers le Sud Ouest. La flotte des Figaro Beneteau s’étire le long d’une grande ligne perpendiculaire à leur route vers Madère. Les options tactiques du début de course ont créé les premiers écarts, mais les distances restent encore raisonnables (33 milles entre le Figaro Sablières Palvadeau et les leaders) au regard des 3 230 milles (environ 6 000 km) encore à parcourir…
Le moral est bon à bord de Sablières Palvadeau, même si les caprices de la météo ont donné et donnent encore du fil à retordre à Aymeric et Pierre…
Premier mail à bord de Sablières Palvadeau, envoyé par Aymeric.
« Bonjour à tous,
 Le début de course était un peu fatiguant et humide, surtout humide. Ça péguait partout dans le bateau : moiteur,moiteur...
 Nous sommes un peu déçu de notre option Ouest du début de course qui nous a décalé des autres et n'a jamais été payante Tant pis… il faut bien essayer !Mais malheureusement le front est resté trop à l’O
Le passage du Cap Finisterre a été difficile avec du vent contraire et une mer un peu chaotique. La grosse difficulté a aussi, et surtout,été de faire un choix pour placer notre virement… pas évident ! 
Car, à cause de notre positionnement Ouest, nous ne pouvions plus raser la côte espagnole, ce qui semblait être alors la meilleure option.
Nous venons de retrouver un peu d'air après une bonne phase de pétole molle (pas bonne pour les nerfs !)... mais qui a permis de tout faire sécher !
Sinon, le moral est bon et nous savons que ce n'est que le début de la course. 

Nous avons croisé un peu de tout, comme d'hab’ : des crabes nageurs, une téléflottante et de belles boulettes de pétrole...           
A nous de jouer maintenant pour attraper au plus vite le vent de Nord Est, mais je crains que ça ne parte par devant cette affaire...
Bonne journée et à bientôt !                                                                                                                                              
Aymeric       

SABLIERES PALVADEAU

Jacques Palvadeau, PDG des sablières Palvadeau est passionné de course au large. Il parraine des skippers depuis quelques années, et Aymeric depuis l’an dernier, pour « leur donner un coup de pouce. Mon but est de permettre à des jeunes qui le méritent de se faire connaître. Aymeric est déterminé et talentueux, c’est pourquoi, après sa brillante performance l’an dernier sur la Solitaire du Figaro, nous avons décidé de l’aider à nouveau pour cette Transat AG2R 2008 », Jacques Palvadeau.
Les sablières Palvadeau sont une entreprise familiale, qui exploitent depuis 1963 des gisements de quartz à Chalans et à St Christophe du Ligneron (85).
La société produit 400 000 tonnes de granulats par an. Elle est spécialisée dans les granulats de décoration. Une gamme complète de produits séchés est proposée, ces sables et graviers sont destinés à la filtration des eaux (piscines, barrages, etc...), à l'agriculture et au sablage (sous eau).
Le quartz de par sa porosité nulle et sa couleur blanchâtre, est trés recherché par les entreprises de produit béton (dalles,
pavés, mobiliers urbains)

.

http://sillagebleu.org

AG2R : Elodie Riou, élève appliquée



Après deux saisons sur Mini couronnées de résultats probants mais terminées par la perte de son bateau lors de la Transgascogne 2007, Elodie Riou passe à la «classe supérieure», réalisant cette année son rêve d'intégrer la classe Figaro. Entraînée depuis le début de l'année par Michel Desjoyeaux au sein de son écurie Mer Agitée, la jeune Bretonne attaque sa première course sur son KPMG, la Transat AG2R, au côté de Bertrand Castelnérac, décidée à apprendre, avant de monter en puissance. Une ambition servie par un caractère tenace...

"C'est un petit bout de bonne femme mais c'est un bout de grosse énergie." En une phrase prononcée le 3 avril dernier sur le Parvis de La Défense au moment du baptême de KPMG, Michel Desjoyeaux nous a dressé un portrait d'Elodie Riou qui n'est pas sans rappeler le profil d'une certaine Ellen MacArthur. Si cette dernière est aussi brune qu'Elodie Riou est blonde, force est de constater que derrière le même gabarit «petit format» de la Bretonne, on devine sans mal une détermination identique à celle de Dame Ellen. D'ailleurs, lorsqu'on lui demande de s'auto-définir, l'intéressée hésite à peine, lâchant d'un trait: "Je suis rigoureuse, j'ai de la volonté, je n'aime pas perdre et je suis vraiment prête à tout donner."

Autant de traits de caractère qui ne seront pas de trop au moment de tourner une nouvelle page de son cursus nautique, celle de la classe Figaro. Après s'être initiée à la compétition via le dériveur, d'abord en Laser Radial puis sur une préparation olympique en Europe, la jeune femme à la tête bien faite a frappé à la porte de son employeur, la société d'audit et de conseil KPMG, pour lui proposer de l'accompagner vers son nouvel objectif, la course au large. Ce qui fut fait de 2005 en 2007 avec des débuts en classe Mini loin d'être passés inaperçus, marqués notamment par une 7e place sur la course Les Sables-Les Açores à l'été 2006, ainsi que par des podiums sur l'Open Demi-Clé en 2006 et 2007.

De quoi aborder avec sérénité le grand rendez-vous de la classe Mini, la Transat 650 Charente-Maritime-Bahia 2007, mais patatras! Dans des conditions dantesques, le Bretonne chavire sur la Transgascogne en juillet, perd connaissance avant de se réveiller sur son KPMG et d'être hélitreuillée. "Ça ne m'a pas trop refroidie. Sur mon lit d'hôpital, je n'avais qu'une seule envie: repartir", expliquait-elle récemment dans Le Télégramme.

"J'adore la monotypie"

La skipper est sauvée, pas le bateau, ce qui la prive de sa première transat, mais pas du soutien de son employeur. Dès lors, Elodie Riou se met en tête d'aller voir au-dessus pour assouvir davantage ses besoins de régate: "L'étape Mini, c'était une étape de la course au large, mais en tant que régatière, mon rêve, c'était de faire du Figaro. Moi, j'adore la monotypie, tous les bateaux sont à armes égales, je trouve ça super." KPMG d'accord pour remettre au pot, la jeune femme attaque l'entraînement dès octobre au moment où ses anciens collègues «ministes» en terminent avec la Transat 650 au Brésil. Trois mois plus tard, la voilà intégrée à l'écurie Mer Agitée de Michel Desjoyeaux, ce qui lui permet de bénéficier d'un bateau, des infrastructures, d'un préparateur et, cerise sur le gâteau, des conseils du «Professeur» en personne.

"On m'a baptisé coach sportif, commente ce dernier, ça fait un peu pompeux, peut-être qu'on me prépare ma reconversion insidieusement. Ce qui est sûr, c'est que la demande qui était claire de la part d'Elodie était de lui faire gagner du temps. Elle vient du circuit Mini où elle était assez à l'aise et je pense, à la limite, que c'était trop facile pour elle, c'était pas assez dur, là, elle a pu voir depuis le début de la saison que effectivement, il y a une vraie marche. Le circuit Figaro est peut-être ce qui se fait de plus dur en matière de compétition sportive en solitaire à la voile." Outre les «petits trucs» destinés à lui permettre d'apprivoiser un bateau "moins fun car plus lourd qu'un Mini" (3 tonnes contre 1), «Mich' Desj'», qui navigue avec Elodie un jour par stage, l'initie surtout au large.

Desjoyeaux: "Sa démarche me plaît"

"Elle a un très bon passé de régatière puisqu'elle a déjà fait des préparations olympiques, ce que moi par exemple je n'ai pas fait. Par contre, elle a peu d'expérience du large puisque malheureusement, elle aurait dû faire la Transat 650 en 2007 mais elle a perdu son bateau. C'est donc beaucoup sur des aspects de course au large, de gestion en solitaire et en double que l'on discute." Et comment se passe la cohabitation ? "Ça se passe bien, Elodie a la pêche, elle est tout le temps motivée, même quand ça ne va pas, elle essaie de chercher les choses qui vont dans ses aventures, ça me plaît bien comme démarche. Et son autre métier d'origine l'oblige à être organisée et structurée, car quand vous enquillez les tableaux de chiffres et que vous êtes capable de les comprendre, sur un bateau à voile, c'est un peu la même démarche, même si ce n'est pas aussi austère qu'un bilan comptable."

Discours identique du côté de l'élève, ravie de bénéficier de l'expérience d'un marin qui a tout gagné en solitaire: "On est un peu pareils, dans le sens où je suis assez carrée, lui est aussi rigoureux, je pense que c'est pour ça qu'on s'entend bien." L'heure est désormais à mettre tout cela en pratique avec une première saison sur Figaro dont le grand rendez-vous sera la Solitaire fin juillet ("On va essayer d'aller jouer le classement bizuth"), et débute le 20 avril avec le départ de la Transat AG2R, sa toute première transat qu'elle courra au côté de Bertrand Castelnérac, rencontré en Mini, "un bosseur, quelqu'un d'assez dynamique sur l'eau et d'assez sympathique", selon la jeune femme.

L'objectif des deux novices ? "Sur la Transat, ce sera plutôt une histoire d'apprentissage car on est jeunes sur le bateau et il y a un niveau très relevé, il y a très peu d'amateurs. L'objectif est d'engranger le maximum d'expérience, d'acquérir des automatismes et des réflexes qui me seront précieux sur la Solitaire du Figaro". Mais vu qu'Elodie Riou confie "détester ramasser les bouées", nul doute qu'elle ne se contentera pas que de ça...

Transquadra



- Ils viennent de toute la France, les concurrents de la Transquadra 2008
Moins de cent jours pour valider les grands travaux d'hiver. L'heure des premiers tests a sonné. Il faut aller au contact. Se mesurer bord à bord pour affiner les réglages.



Régater, encore régater, jusqu'au 27 juillet date du grand départ de la Transquadra de Saint - Nazaire. Destination Madère.

Les trois grandes règles de la course :
Il s'agit d'amateurs, de plus de quarante ans qui naviguent sur leur propre bateau. Un tiers en solo, deux tiers en tandem, dont 10 femmes (1 en solo)....


Email :   transquadra@transquadra.com
Site internet :   http://www.transquadra.com

TRANSQUADRA : Concurrents



Liste des Concurrents
Solitaire

01 - MASSU Philippe - "EQUIPAGES CENTER" (A 35) - Coef. IRC :

03 - PEREZ Jean Yves - "VIBRATO" (FEELING 10.90) - Coef. IRC :

04 - RIBAU Philippe - "MATMUT" (POGO 8.50) - Coef. IRC : 0,973

05 - MANZANO Juanra (Espagne) - "MINTAKA 2" (ETAP 32i) - Coef. IRC :

07 - DUCHENY Laurent - "MERLIN" (A 34) - Coef. IRC :

08 - UGALDE Javier (Espagne) - "TITTER" (CAPE VICKERS 41) - Coef. IRC :

09 - FALK Ola (Suède) - "SAIL A RACE" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

10 - HAUTBOIS Jean Marc - "XENON" (FIRST 31.7) - Coef. IRC :

11 - GOUIN François - "LA LIGUE CONTRE LE CANCER" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

12 - GUILLONNEAU Bertrand - "ZINZOLIN" (POGO 8.50) - Coef. IRC : 0,983

13 - LAVALOU Eric - "MORVRAN 5" (FIRST 36.7) - Coef. IRC :

14 - LOMBARDI Christine (Suisse) - "ZENZERO" (POGO 8.50) - Coef. IRC : 0,986

15 - BUSSERY Henri - "ZETA" (JPK 960) - Coef. IRC :

16 - POCHEAU François - "NAUTI PLAISANCE" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

19 - DANEL Edouard - "TCHOUK TCHOUK NOUGÂT" (A 35) - Coef. IRC :

20 - MESSERLI Xavier - "ONDINE" (SUN RISE) - Coef. IRC :

21 - CARIBAUX Thiérry - "VIL COYOTE" (JPK 960) - Coef. IRC :

22 - PONSENARD Frédéric - "COCO" (A 35) - Coef. IRC :

23 - KERDILES Antoine - "POUR L'ESPOIR" (FIRST 31.7) - Coef. IRC :

24 - BEHAGHEL Marc - "BAMBINO" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

26 - GUENNAL Philippe - "HOLEN STUDIO" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

27 - BICHON Dominique - "SNSM CÔTE D'AMOUR LIONS CLUB" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

28 - RENOUARD Michel - "CAMERONE" (FARR 31) - Coef. IRC : 1,034

29 - PORCAR Juan (Espagne) - "DIRKOU IV" () - Coef. IRC :

30 - de GROODT Pierre (Belgique) - "AIR DU NORD" (A 35) - Coef. IRC :

31 - KELBERT Jean Pierre - "LEON" (JPK 960) - Coef. IRC :

Double

201 - FRAUD Xavier et LAURENT Jean Luc
"POUR FERDINAND" (SPRINT 108) - Coef. IRC :

204 - MUSSET Thiérry et SIX Didier
"F B I" (A 35) - Coef. IRC :

205 - METAYER Jean et METAYER Suzette
"ARCHIBISHOP" (SUN ODISSEY 44) - Coef. IRC :

206 - TESSIER Eric et TESSIER Frédérique
"WHY NOT..." (POGO 8.50) - Coef. IRC :

207 - BOUYGUES Didier et LAUDIGNON Jean Luc
"BARBABEL" (FIRST 36.7) - Coef. IRC :

208 - LANCOU Jean Claude et BESNIER Jean Claude
"ARLOVA" (SUN ODISSEY 40) - Coef. IRC :

209 - KERGADALLAN Patrice et BERNAUD Christophe
"TOCANSA" (JFA 41) - Coef. IRC : 1,061

210 - FILY Jacques et COUSTILLIER Daniel
"EXEL PROMOTION" (GRAND SOLEIL 43) - Coef. IRC :

211 - PERRIN Laurent et PERRIN Gilles
"SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES" (MALANGO 8.70) - Coef. IRC :

212 - LEMARCHAND Antoine et RUFFAULT Alain
"LEM - EQUIPEMENT" (FIRST 31.7) - Coef. IRC :

213 - HARLE Eric et BARGIBANT Jean
"RATAFIA" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

214 - DANSETTE Nicolas et DERCOURT Jean Philippe
"SOBEK" (JPK 960) - Coef. IRC :

215 - PRIETZ Gilles et LAUVRAY Bernard
"GOA" (X 40) - Coef. IRC :

216 - LE MANCHEC Vincent et DELNATTE Erich
"CONSTRUCTIONS DU BELON" (A 35) - Coef. IRC :

218 - MONTECOT Jacques et BARBIER Guy
"CLAIRE DE L'HUNE" (FIRST 35 S 5) - Coef. IRC : 1,014

219 - GRUEAU Philippe et LE GUEN Yvon
"TOMAHAWK" (SUN FAST 36) - Coef. IRC : 0,988

220 - LORGERE Jean Yves et MONTFORT Jean
"POUR ASTER" (DUFOUR 39) - Coef. IRC :

222 - LE CARDINAL Hugues et MORIZE Cyril
"E COSI" (GRAND SOLEIL 40 B&C) - Coef. IRC :

224 - JACTA Eric et MASSOT Robert
"AKERA DEVELOPPEMENT" (A 35) - Coef. IRC :

225 - COLDEFY Christian et COLDEFY Olivier
"COTTON" (FIRST 40.7) - Coef. IRC :

226 - KERAUDY Alain et KERAUDY Dany
"RESEAU AGIDIS" (MOUNTGAY 30) - Coef. IRC :

227 - ZIMMOWITCH Jacques et ZIMMOWITCH Jean Charles
"GANDALF²" (BONGO 960) - Coef. IRC :

228 - RAVEL Philippe et DELACOU Ronan
"PLAN FRANCE" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

229 - BEKKERS Antoine et BEKKERS Yves
"JOLLY JUMPER by EXIN" (A 35) - Coef. IRC : 1,030

230 - GONON Jean et PETETOT Christophe
"D.S.N." (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

231 - CLAVERIE Jean François et LABAT Frédéric
"ANGOA II" (JOD 35) - Coef. IRC :

232 - de l'AULNOIT Thiérry et VINCENT Didier
"KIARA" (HANSE 400) - Coef. IRC :

233 - ROUSSEY Olivier et PANSART Rémi
"OBPORTUS²" (JPK 960) - Coef. IRC : 0,992

234 - BASILIO Gabriel (Madère) et PEREIRA Elvio
"MARUJO - FUNCHAL 500" (SUN SHINE) - Coef. IRC :

235 - CROYERE Jérôme et CROYERE Antoine
"HEY JOE" (A 35) - Coef. IRC : 1,033

236 - AIRAUD Benoît et GOURVELLEC Jean François
"CRAVAN 5" (DUFOUR 34 PERF) - Coef. IRC :

237 - SIRET Hervé et THOMAS Gilles
"MAILÏS" (FIGARO ONE) - Coef. IRC : 0,988

239 - BUSNEL Olivier et LECAS Bruno
"REGIONAL" (BONGO 960) - Coef. IRC :

240 - LOISON Pascal et DUCREUX Yann
"NIGHT AND DAY" (J 105) - Coef. IRC :

241 - OBERTI Roberto et MORANDOTTI Laura (Italie)
"NITROGLICERINA" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

242 - SCHOENTGEN Pierre André et NICOLLE Jérôme
"SARENA**" (FIRST 36.7) - Coef. IRC : 1,008

243 - BIZIEN-JAGLIN Jean Luc et JANEAU Patrick
"NUIT BLANCHE" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

245 - NOUZILLE Philippe et MAINDRON Laurent
"PICWICK 2" (POGO 8.50) - Coef. IRC : 0,970

246 - THILL Philippe et CADET Laurent
"CAPTAIN FLEUR D'ECUME" (FIRST 40.7) - Coef. IRC : 1,036

247 - DENIZART Francis et BLANCHO Jean Marc
"YAPLUKA" (FIRST 34.7) - Coef. IRC :

248 - de PREMOREL Jean François et de PREMOREL Nathalie
"LES HERBIERS ENTREPRISES" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

249 - ANDRIEU Christèle et JOUAULT Patrick
"ANDRIEUDESIGN.COM" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

250 - GERAUD Bertrand et TRIHAN Jean Marc
"MUSTIQUE" (G 34) - Coef. IRC :

251 - PIERRE Christian et VERDIERE Patrick
"OBJECTIF SANS CO2" (GIB SEA 414) - Coef. IRC :

253 - GUEFFIER Cyril et GOUIN Antoine
"J BOX" (J 109) - Coef. IRC :

254 - GRAND D'ESNON Pierre et DANGY Jérôme
"POUR 4 ASSOC' " (J 109) - Coef. IRC :

255 - CAZAUX Thiérry et BELLEST Olivier
"AD - LA ROCHELLE" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

256 - VALRAUD François et GOMIOT Ghislain
"ZIZOU BUMAYE" (GRAND SOLEIL 37) - Coef. IRC :

257 - BESSEC Bruno et NOUVEL Michel
"BOOMERANG" (FABULO 36) - Coef. IRC :

258 - CATONNE Jean Marc et DENIS-QUEINEC François Xavier
"SOFERIM" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

259 - LIENHARDT Pierre Yves et FOEZON Franck
"SA OU FE" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

260 - VAN EETVELDE François et BEVERNAEGE Patrick (Belgique)
"AVEL" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

261 - NOUEL Jen françois et LEBARON Guillaume
"ATLANTIS" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC : 1,004

262 - LETERTRE Gérard et CRENEGUY Didier
"POUR LA VIE" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

263 - QUELDAN Jean et AVERTY Bernard
"VOLUTIQUE" (FIRST 40.7) - Coef. IRC :

264 - de la BOUVRIE Christophe et COTTENET Laurent
"TY-GWEN IV" (DUFOUR 44) - Coef. IRC :

266 - PLANCHON Luc et LAMOUREUX Denis
"TERRITOIRE D'HOMME" (FIRST 36.7) - Coef. IRC :

268 - DEMOULIN Pierre Yves et GLEMOT Yves
"MILIN.3D" (DUFOUR 425) - Coef. IRC :

269 - DOURSAT Jean Pascal et ROUX Jean Pierre
"GARANCE PEINTURE" (A 35) - Coef. IRC :

270 - HAMON Patrice et HAMON Jean François
"COTYLE" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

271 - ANGELS Luc et PROVAUX Gérard
"GABY" (SORMIOU 35) - Coef. IRC :

272 - JACQUES Alain et DERENNES Bernard (Belgique)
"FLICKA III" (JOD 35) - Coef. IRC :

273 - de PANNEMAECKER Olivier et CROISEL Bruno
"TANGARA" (A 35) - Coef. IRC :

274 - COHEN Bertrand et COSTE Bertrand
"SEASIDE" (J 92) - Coef. IRC :

275 - CAMUS Thomas et GLORION Christophe
"JONATHAN" (A 35) - Coef. IRC :

276 - BELBEOC'H Hervé et MAHEO Gil
"LISSAC OPTICIEN" (X 332) - Coef. IRC :

277 - DORION Jean Pascal et FARINA Michel
"AXURIT" (A 35) - Coef. IRC :

278 - GAUCHET François et HANON Philippe
"SOLEN" (POGO 8.50) - Coef. IRC :

279 - MARC Yannick et GENDREAU Loïc
"FORBAN'X" (X 332) - Coef. IRC :

280 - NELIAS Christian et HENRY Jean Jacques
COMPOBAIE (FIRST 35) - Coef. IRC :

281 - GUIRRIEC Gilles et GERARD Yves
"ALKAID VOLATIL 3" (HANSE 350) - Coef. IRC :

283 - SABOURAULT Jacques et DEMAERTELAERE Serge
"BIRVIDIK" (SUN FAST 36) - Coef. IRC :

284 - VACHER Claude et PANNETIER Loïc
"CABEX ONLINE" (BAVARIA 38) - Coef. IRC :

285 - GOETHALS Eric et GOETHALS Jean François (Belgique)
"ULTREIA" (SUN FAST 3200) - Coef. IRC :

286 - CALICIS Renaud et RENGNET Jean François
"HANSE BRETAGNE" (HANSE 370) - Coef. IRC :

287 - COSTA PEREIRA Joao et ARRUDA PEREIRA Ricardo (Portugal)
"BARCAVELHA" ("SUN FAST 3200") - Coef. IRC :

288 - BOLO Claude et MAQUAIRE Jean Pierre
"SOMALOVE III" (HANSE 370) - Coef. IRC :

289 - CHABAUD Catherine et PATIER Jean Marie
"REPORTER BLEU" (J 122) - Coef. IRC :

290 - BRUNET Laurent et HAUSER Guillaume
"L'INDISCRET" (X 34) - Coef. IRC :

292 - BOËNNEC Philippe et MONTAVILLE Jean
"PHIL'S" (SUN FAST 39) - Coef. IRC :

293 - de RAVIGNAN Bernard et PETIT François
"KAÏDOZ" (KAÏDOZ 31) - Coef. IRC :

294 - NEVE Stéphane et L'OLLIVIER Jean Baptiste
"UN MONDE QUI BOUGE" (A 35) - Coef. IRC : 1,034

Au Tréport : Les objectifs de David Le Carrou



2008 ne verra pas (où seulement occasionnellement) David Le Carrou sillonner les océans. Après la mini 6.50 qui lui a permis de traverser pour la première fois l’Atlantique en solitaire entre La Roochelle et Salavator de Bahia, le skipper tréportais a décidé de donner un nouvel élan à sa carrière sportive : Rackham le Rouge a été vendu en Bretagne et c’est désormais sur un Class 40 que David Le Carrou envisage de naviguer. Pourquoi un class 40, le navigateur s’en explique: «la classe 40 a été créée en 2003 et connaît depuis un essor exceptionnel. Lors de la dernière route du Rhum, 30 bateaux de 40 pieds étaient au départ. Cette classe offre aux skippers compétitivité et prestige des courses au large les plus médiatisées pour un budget encore raisonnable».
Pour mener à bien dans la plus grande transparence ses deux activités liées à la voile, David Le Carrou a décidé de créer, parallèlement à l’association «Sensation Large» (ex Sensation 6.50) plus spécialement chargée de l’animation maritime au Tréport, une société de droit privée qui gérera tous les aspects course.
Développer la voile au Tréport
L’association «Sensation Large» a pour objet de faire découvrir l’univers de la voile aux Tréportais, aux habitants de la région et aux estivants en étroite collaboration avec la municipalité et avec l’Office de Tourisme. «Je voudrais également proposer l’enseignement de la voile aux petits comme aux grands à partir du port du Tréport. L’association sera rattachée à la fédération française de voile et nous sommes en cours de réflexion avec la ville pour choisir le support. Nous aurions aimé une goélette mais nous devons tenir compte de la politique de la fédération française de voile qui soutient ce type de démarche à condition de choisir le bateau qu’elle préconise. Ce sera de toute manière un habitable ou un gros dériveur collectif qui permette de bien travailler. Nous sommes dans l’attente de l’avis du Conseil Général de Seine Maritime pour lancer le projet. Nous participerons également à l’animation maritime du Tréport et c’est ainsi que nous travaillons avec l’Office de Tourisme à l’organisation de la fête du nautisme qui aura lieu les 17 et 18 mai.
L’un des objectifs de cette association sera également de sensibiliser tous les gens de mer à la protection de l’environnement : «Quand je traverse l’Atlantique, je rencontre des bouteilles, des couches, des sacs plastiques, c’est une vraie poubelle. Toutes nos actions seront en concordance avec la protection de l’environnement, c’est essentiel pour moi et ce sera la même chose pour mon activité course».
Objectif
Jacques Vabre 2009
L’aspect course proprement dite est donc le second volet de l’actualité de David Le Carrou : «Après quatre saisons passées sur le mini, années très enrichissantes en terme d’expérience et de gestion de l’aspect sportif, il était temps pour nous de passer à la dimension supérieure en proposant à nos partenaires un projet qui soit un véritable outil de communication. Les entreprises qui nous font confiance ont besoin d’un retour de qualité sur leur investissement et le Class 40 et un des meilleurs rapports qualité-prix pour une entreprise qui choisit de communiquer à travers la voile. Avec le Class 40, on joue dans la cour des grands on peut participer avec les 60 pieds aux épreuves telles que la Transat Jacques Vabre ou encore la Route du Rhum, les deux courses qui sont sans doute les plus médiatisées du calendrier. Ces deux courses (2009 pour la Jacques Vabre, 2010 pour la Route du Rhum) sont d’ailleurs les objectifs annoncés de David Le Carrou: «Aujourd’hui, le mini 6.50 est vendu. Nous en sommes au stade du démarchage de nos partenaires et de la recherche de nouveaux sponsors car le projet est d’une autre dimension qui demande un budget de l’ordre de 200 – 250 000 euros par an entre amortissement du bateau, des équipements, frais de fonctionnement de la structure. «Il faut rester prudent confie David Le Carrou mais je suis agréablement surpris du premier accueil de mes partenaires et de mes contacts ».
Ces contacts, le skipper et son équipe vont les mener jusqu’en septembre: «C’est à ce moment que nous lancerons définitivement le projet et la construction du bateau en espérant une mise à l’eau au printemps 2009 pour être prêt pour le départ de la Jacques Vabre en fin d’année». Le type de bateau retenu permettra également de participer à des épreuves en équipage de type Fastnet ou d’emmener des passagers. «C’est l’outil idéal pour franchir un nouveau palier» explique le skipper impatient de prouver que Le Tréport est bien une terre maritime et qu’à travers le bateau de course ou l’association, cette vocation doit et peut être renforcée.

Via Maris lance son site marchand


Via Maris, la chaîne de magasins-concept sur le thème de la mer et de ses rivages, dont l’offre milieu-haut de gamme, résolument contemporaine, se répartit sur 5 univers (décoration/maison, alimentation fine, textile/habillement, culture, beauté/bien-être), lance son site marchand.


viamaris.fr, un projet novateur pour l'enseigne

Disposant déjà de 7 magasins, tous sur des emplacements de premier choix, en centre ville, dans l’ouest de la France (Quiberon, Port du Crouesty, Brest, Nantes, Rennes, Dinard, La Rochelle), Via Maris se lance sur le canal Internet. Après avoir racheté l’enseigne en 2005 au groupe Belle Iloise, Frédéric Compagnon a engagé une restructuration rapide de l’enseigne : sélection plus drastique des produits (le critère qualité/prix est désormais prioritaire), développement des produits à marque enseigne (ils représentent déjà 20 % du CA), mise en place de critères qualitatifs et de gestion dans les magasins… Parallèlement, 2 nouveaux magasins ont été ouverts. 2008 verra la marque ouvrir de nouveaux magasins et créer, dès le début d’année, un canal de vente complémentaire pour sa clientèle française et internationale.

" Quand nous avons amorcé notre réflexion sur le lancement du site e-commerce viamaris.fr, notre volonté était de répondre à la demande de nos clients, lesquels souhaitaient nous retrouver « hors période de vacances », d’accroître notre notoriété, de valoriser notre image de marque et de multiplier nos canaux de distribution. Qui plus est, venant de la vente à distance, ce projet me « démangeait » depuis un certain temps », souligne Frédéric Compagnon, Président de Via Maris.

Le catalogue en ligne ne présente pas moins de 1.500 références, réparties dans les 5 grands assortiments que propose habituellement Via Maris. Le processus d'achat est simplifié au maximum et permet ainsi à la cible de procéder à un achat en un minimum de clics.

La réussite du site, le résultat d'un véritable travail d'équipe

Le développement (design, ergonomie…) et le référencement du site ont été confiés à l’Agence Web & Image (AWI). Sur le plan technique, AWI a proposé plusieurs versions graphiques ainsi que différentes pistes opérationnelles à Via Maris. Pour cette phase de lancement, une solution fonctionnelle OpenSource soutenue par une interface utilisateur personnalisée et exclusive a été retenue. Son architecture a été dès le début conçue de façon à la rendre intuitive pour les visiteurs et évolutive pour les administrateurs.

« Nous gérerons nous-mêmes la création du catalogue produits, l'exploitation et la maintenance du site, ainsi que la logistique, laquelle est déjà centralisée, pour les besoins de nos magasins. Nous allons rentrer dans une phase de création de base de données clients » confirme Frédéric Compagnon. Sur l’ensemble de ces points, l’enseigne fait appel au savoir faire de son Président, lequel a été Directeur Marketing et Internet d’une grande enseigne de la vente à distance.

Les ambitions du site viamaris.fr

Elles sont clairement affichées. Dès cette 1ère année, le site doit devenir référent dans son secteur d’activité et doit être rentable. « Nous souhaitons « maintenir le contact » avec la frange de notre clientèle qui ne visite un magasin Via Maris que pendant les vacances. Ce sont ces clients, qui nous réclamaient ce site depuis longtemps, que nous visons en priorité » confirme Frédéric Compagnon. « Du point de vue économique, le point mort se situe à 4 à 5.000 colis par an. Nous avons bon espoir de l’atteindre rapidement et de le dépasser. Nous allons bien entendu nous appuyer sur nos magasins, lesquels ont enregistré plus d’1,2 million de visiteurs l’année dernière. Nos équipiers seront particulièrement impliqués dans cette communication du site. Tous ont bien compris quel bénéfice l’enseigne, encore jeune, pouvait en retirer ».

L’enseigne envisage également de mettre des écrans reliés au site, dans ses magasins, « ce qui sera un formidable outil de formation des équipes à la connaissance produits ».

Conclusion

Après avoir navigué à bord des magasins Via Maris, il sera désormais possible de surfer sur tous les chemins de la mer…

http://www.viamaris.fr/



Via Maris, la chaîne de magasins-concept sur le thème de la mer et de ses rivages, dont l’offre milieu-haut de gamme, résolument contemporaine, se répartit sur 5 univers (décoration/maison, alimentation fine, textile/habillement, culture, beauté/bien-être), lance son site marchand.


viamaris.fr, un projet novateur pour l'enseigne

Disposant déjà de 7 magasins, tous sur des emplacements de premier choix, en centre ville, dans l’ouest de la France (Quiberon, Port du Crouesty, Brest, Nantes, Rennes, Dinard, La Rochelle), Via Maris se lance sur le canal Internet. Après avoir racheté l’enseigne en 2005 au groupe Belle Iloise, Frédéric Compagnon a engagé une restructuration rapide de l’enseigne : sélection plus drastique des produits (le critère qualité/prix est désormais prioritaire), développement des produits à marque enseigne (ils représentent déjà 20 % du CA), mise en place de critères qualitatifs et de gestion dans les magasins… Parallèlement, 2 nouveaux magasins ont été ouverts. 2008 verra la marque ouvrir de nouveaux magasins et créer, dès le début d’année, un canal de vente complémentaire pour sa clientèle française et internationale.

" Quand nous avons amorcé notre réflexion sur le lancement du site e-commerce viamaris.fr, notre volonté était de répondre à la demande de nos clients, lesquels souhaitaient nous retrouver « hors période de vacances », d’accroître notre notoriété, de valoriser notre image de marque et de multiplier nos canaux de distribution. Qui plus est, venant de la vente à distance, ce projet me « démangeait » depuis un certain temps », souligne Frédéric Compagnon, Président de Via Maris.

Le catalogue en ligne ne présente pas moins de 1.500 références, réparties dans les 5 grands assortiments que propose habituellement Via Maris. Le processus d'achat est simplifié au maximum et permet ainsi à la cible de procéder à un achat en un minimum de clics.

La réussite du site, le résultat d'un véritable travail d'équipe

Le développement (design, ergonomie…) et le référencement du site ont été confiés à l’Agence Web & Image (AWI). Sur le plan technique, AWI a proposé plusieurs versions graphiques ainsi que différentes pistes opérationnelles à Via Maris. Pour cette phase de lancement, une solution fonctionnelle OpenSource soutenue par une interface utilisateur personnalisée et exclusive a été retenue. Son architecture a été dès le début conçue de façon à la rendre intuitive pour les visiteurs et évolutive pour les administrateurs.

« Nous gérerons nous-mêmes la création du catalogue produits, l'exploitation et la maintenance du site, ainsi que la logistique, laquelle est déjà centralisée, pour les besoins de nos magasins. Nous allons rentrer dans une phase de création de base de données clients » confirme Frédéric Compagnon. Sur l’ensemble de ces points, l’enseigne fait appel au savoir faire de son Président, lequel a été Directeur Marketing et Internet d’une grande enseigne de la vente à distance.

Les ambitions du site viamaris.fr

Elles sont clairement affichées. Dès cette 1ère année, le site doit devenir référent dans son secteur d’activité et doit être rentable. « Nous souhaitons « maintenir le contact » avec la frange de notre clientèle qui ne visite un magasin Via Maris que pendant les vacances. Ce sont ces clients, qui nous réclamaient ce site depuis longtemps, que nous visons en priorité » confirme Frédéric Compagnon. « Du point de vue économique, le point mort se situe à 4 à 5.000 colis par an. Nous avons bon espoir de l’atteindre rapidement et de le dépasser. Nous allons bien entendu nous appuyer sur nos magasins, lesquels ont enregistré plus d’1,2 million de visiteurs l’année dernière. Nos équipiers seront particulièrement impliqués dans cette communication du site. Tous ont bien compris quel bénéfice l’enseigne, encore jeune, pouvait en retirer ».

L’enseigne envisage également de mettre des écrans reliés au site, dans ses magasins, « ce qui sera un formidable outil de formation des équipes à la connaissance produits ».

Conclusion

Après avoir navigué à bord des magasins Via Maris, il sera désormais possible de surfer sur tous les chemins de la mer…

http://www.viamaris.fr/

UN 40 PIEDS FRANCO-ITALIEN



Bert Mauri Class40
Sam Manuard Yacht Design et Bert Mauri proposent un tout nouveau Class40 pour la saisons 2008. 

Carène puissante à bouchain évolutif, extrapolée des tests grandeur nature effectués sur diverses carènes de proto 650. 

Plan de pont et de voilure tirant profit de divers retours d'expériences d'équipages des Transat Jaques Vabre 2007 et Route du Rhum 2006. 

Ce voilier sera proposé en deux versions, à partir des mêmes moules de productions (coque et pont): 

- BM40 Racing: aucun compromis, franc bord minimum, emménagements minimalistes, poids total minimum et couple de rappel max. 

- BM40 Cruising: franc bord plus élevé, emménagements fonctionnels pour un programme de course/croisière pour 6 personnes et plan de pont sans piano central. 

La construction est de qualité: sandwhich mousse PVC / verre époxy sous vide en moule femelle pour coque et pont. La strucure est constituée principalement de panneaux sandwich réalisés sous vide puis assemblés sur place. 

Cette méthode de construction permet de garantir le respect du devis de poids ainsi que la durabilité de la plateforme. 

Les appendices sont réalisés à partir de moules fraisés numériquement. Safrans composite mousse PVC / verre époxy sur mèche composite. Voile de quille et bulbe en plomb aux profils étudiés pour une trainée hydro minimum.




Longueur = 12.19m

Largeur = 4.5m

Tirant d'eau = 3.0m

Poids jauge = 4500Kg

Water ballast = 2x750Kg

Surface près = 115m²

Surface portant = 280m²




Le cockpit est ouvert et dégagé de façon à pouvoir matosser facilement au portant le plus en arrière possible. Ce qui est un plus lorsqu'il faut enchainer les empannages dans la descente des alizés. 

Toutes les manoeuvres sont modulables et peuvent être renvoyées sur l'un des cinq winchs du cockpit. L'idée est de pouvoir faire face à tous les types d'enchainements de voilure possibles de façon efficace et sans perdre trop d'énergie. 

L'écoute de GV est renvoyée de chaque coté à proximité du barreur, afin de rester réactif sur la vitesse du bateau. 

A noter le désormais célèbre piano central, qui permet de travailler efficacement et dans de bonnes conditions. 

 
 
Bert Mauri
Via mezzanotte 15, Montescudo, Rimini
E-mail: bertmauri@aliceposta.it 
Tel: +39 335 6844950
Fax: +39 0541 984753

PETITES NOUVELLES TRANSALPINES



)AdriaShip importe l'Orca40
Adria Ship srl (www.adriaship.it) devient importateur unique du chantier Ocean Tec producteur de l'Orca 40, Class 40 dessiné de Robert Humphreys. L'Orca 40 se caractérise pour la construction en infusion en 3D en époxy et sandwich de PVC. Disponible soit en version de régate, avec tous les qualités des règles de la classe, soit en version "fast cruising", avec des intérieurs modulaires inutilisables en régates ou même en croisière.

Telecom Italie remis à l' eau, prêt pour The Artemis Transat, dans le Chantier Nautique du Vieux Port,
ils sont presque terminés les travaux sur Telecom Italie, en vue de The Artemis Transat, la transatlantique en solitaire que partira le 11 mai de Plymouth (UK). Giovanni dit : "Nous sommes bien. Telecom Italie est¨ en excellent état. Après 15.000 milles, nous avons fait un check complet à la quille, au mât, qui ont été tous démontés et révisés. La quille en particulier lorsque j'avais ramené en Italie avait subi un fort choc qui en avait endommagé le profil hydrodynamique, maintenant refait. Même le bulbe a été arrangé : à Bahia ils nous avaient fait mouiller dans un point du port avec peu de fond et nous avions touché. Nous avions prévu une série d'améliorations avons ajouté des renforts structurels sous les winchs, avons modifié les portes d'entrée qui faisaient de l'eau. Pour préparer le bateau 'en configuration solitaire ', nous avons ajouté un pilote automatique. Et le plan de voilure diverge par rapport à TJV : au lieu des spi nous portons une trinquette. Nous ferons prochainement les dernières vérifications et quelques sorties pour tester les voiles. Ce sera ma cinquième expérience en Atlantique du Nord. Mais je suis curieux de voir comment va se comporter Telecom Italie ".

Simulation de la marée dans l'océan Indien austral


Un nouveau modèle de marée, régional et haute résolution, a été développé pour la région australe de l'océan Indien. Il a permis d'améliorer nettement la simulation des marées dans les zones côtières, ainsi que sous la plate-forme de glace d'Amery en Antarctique. Ce modèle permettra à l'avenir de mieux corriger les données satellitaires des effets de la marée dans cette région.

Les plates-formes de glace dues à l'écoulement des glaciers dans l'océan représentent plus de 10% de la surface du continent Antarctique. Leur contact direct avec l'océan d'une part et l'atmosphère d'autre part en font des composantes importantes du climat. Il est donc important de pouvoir établir leur bilan de masse et il est nécessaire pour cela de connaître leurs mécanismes d'interaction avec l'océan et l'atmosphère. Ces mécanismes interviennent dans la fonte de la glace, le regel de l'eau en contact avec la glace et le vêlage d'icebergs, et sont liés à des processus tels que la circulation thermohaline ou encore la marée.

Les chercheurs du LEGOS se sont intéressés à la modélisation de la marée dans la région australe de l'océan Indien, une région qui inclut la plate-forme de glace d'Amery, la plus grande de la côte Est Antarctique. Une telle étude est en effet d'une importance toute particulière dans la mesure où la marée constitue la variabilité principale des déplacements verticaux à hautes fréquences de ces plates-formes. Connaître précisément ces effets de la marée permettra de s'affranchir de cette variabilité au niveau des données satellitaires et ainsi d'étudier les autres causes de variation de l'élévation des plates-formes (accumulation de neige, fonte de la glace en contact avec la mer...).

Bien que les récents modèles de marée (FES2004, TPXO) aient amélioré la connaissance de la marée dans l'océan Austral, celle-ci restait jusqu'à présent limitée pour plusieurs raisons:
- le manque d'observations in situ, notamment de bathymétrie (1) et de niveau de l'océan, dans ces régions ;
- le manque d'observations satellitaires pour la marée, la couverture des principaux satellites d'observation (Topex-Poséidon, Jason) ne dépassant pas 66°S ;
- la mauvaise définition du trait de côte et de la bathymétrie autour de la côte Antarctique.

Les chercheurs du LEGOS ont donc mis en place un nouveau modèle régional de marée. Pour ce faire, ils ont utilisé le modèle hydrodynamique aux éléments finis MOG2D/TUGO, qui améliore la simulation de la marée dans la partie australe de l'océan Indien et en particulier le long de la côte Antarctique, ainsi qu'une nouvelle définition du trait de côte le long de la plate-forme de glace d'Amery et une nouvelle bathymétrie générée par une méthode originale combinant les données in situ de sondages bathymétriques et les observations GPS à la surface de la plate-forme. Ce nouveau modèle leur a permis d'obtenir de nouvelles simulations très précises de la marée dans cette région. La comparaison des composantes de marée (amplitudes et phases) observées, issues de données GPS et de marégraphes, et modélisées met en évidence que ce nouveau modèle donne des résultats plus proches de la réalité que les modèles précédents et permet donc d'améliorer la connaissance de la marée dans cette région et de ses effets sur les plates-formes de glace

Un autre projet, le projet CRACICE (Collaborative Research into Antarctic Calving and Iceberg Evolution), fédère une dizaine de pays autour d'un thème connexe: le vêlage des grands icebergs et leur devenir. La composante française (Benoît Legrésy, LEGOS) s'attache au suivi de la langue glacière du glacier Mertz, proche de la Terre Adélie, situé à environ 200 kilomètres de la base de Dumont d'Urville. S'il y a un vêlage de très grand iceberg pendant l'Année Polaire Internationale, il est clair que ce sera celui de ce glacier. Le futur iceberg a une superficie de 75 par 25 kilomètres pour une épaisseur d'environ 400 mètres. Un ensemble de balises GPS a été conçu et réalisé par le LEGOS en vue de leur installation sur ce glacier. Ces balises seront déployées autour de la zone de séparation, sur les autres parties de la langue de glace et sur le glacier en amont de la ligne d'échouage, pour ausculter et suivre en direct ce vêlage annoncé et en comprendre et quantifier l'impact sur l'écoulement en amont, l'une des grandes inconnues du devenir de la calotte antarctique.

Note
(1) La bathymétrie est la mesure des profondeurs de l'océan pour déterminer la topographie du sol au fond de la mer.

Transat AG2r: Phil Sharp, un marin heureux


Malgré un départ épuisant dans des conditions musclées, Phil Sharp, vainqueur de la dernière Route du Rhum en Class 40, était d’humeur joviale ce matin. Ravi d’être en course face à des grands noms de la voile tel Jean Le Cam, Phil était satisfait du classement matinal et espère que leur option à l’Ouest paiera la semaine prochaine.
« Nous avons eu une nuit difficile et on dirait que ça va prendre une éternité de passer le Cap Finistère. La dernière chose que tu aimes faire, c’est du près et on en a fait toute la nuit, on est épuisés ! Certains sont partis plus près des côtes mais nous avons choisi une option Ouest qui paiera… ou pas !! Ca n’a pas encore donné les résultats espérés pendant la nuit et ceux près des côtes ont profité d’une bascule. Mais ils peuvent aussi se faire piéger par le courant. Je ne leur souhaite pas de mal mais j’espère que ça les ralentira un peu ! »
A propos du départ, Phil raconte ses impressions pour sa première course en classe Figaro :
« Le départ était génial, j’ai vraiment adoré. Tu es tellement énervé avant de partir et l’appréhension monte. Cette fois, nous nous sommes fait rattraper par l’émotion en quittant la famille et les amis, c’est tellement une grande aventure ! Mais, ça a fait du bien de partir et de se mettre au travail. Cette course m’offre une chance énorme de courir au sein d’une des flottes les plus compétitives de la course au large, c’est extrêmement grisant.
« Savoir prendre des ris est très important sur ces bateaux et il n’y a pas de marge d’erreur. Là, je vous parle bien au sec au téléphone à l’intérieur pendant que David est à la barre et se fait tremper. Nous espérons commencer à sécher une fois que nous aurons viré Porto Santo (probablement vendredi soir tard), près de Madère. Mais nous ne sortons pas encore les tee-shirts ! Ce que l’humidité affecte le plus est notre capacité à dormir et manger, les deux sont difficiles dans ces conditions mais la mer devient de plus en plus bleue. Vous savez, bleu comme aux Caraïbes, alors nous avons de beaux jours devant nous ! » 

PAR ICI LA SORTIE ?



La flotte de la 9ème Transat AG2R progresse toujours dans des vents erratiques et capricieux. La pétole a encore fait des siennes cette nuit, mettant les nerfs des équipages à dure épreuve. Les monotypes dispersés en latitude au large du Portugal cherchent du vent tous azimuts. Ne pas perdre le Nord ou gagner le Sud ? Le choix est cornélien et deux routes se distinguent dans les méandres de cette bulle anticyclonique. Cette situation aléatoire favorise les bouleversements. Au petit matin Gédimat (Tripon-Vittet) s'est propulsé en 2ème position, à 14 milles derrière l'imperturbable Financo (Troussel-Pratt), solide leader. Le long des côtes du Portugal, un autre groupe cherche une issue. Mais, c'est où la sortie ?

 24 heures que cela dure. Les vitesses des Figaro Bénéteau oscillent au gré de la pression du vent du moment : de 2-3 nœuds, elles peuvent grimper jusqu'à 4 nœuds dans les pointes, avant de rechuter. La progression au large des côtes du Portugal reste laborieuse. Les chiffres sont là et parlent d'eux-mêmes. Le duo Troussel-Pratt a parcouru hier 36 milles nautiques en 12 heures. Voilà qui donne une bonne idée de la moyenne du leader de la flotte !  Ce matin, et après 24 heures de labeur, il affiche une progression de 80 milles nautiques. Dur, dur...

Pétole, pétole, pétole
Cette nuit encore, Eole est resté dans les bras de Morphée, laissant les équipages se débattre avec de trop rares risées. Un contexte néanmoins favorable et plus confortable pour recharger les batteries. N'empêche ne chassons pas trop le naturel régatier des marins embarqués, il pourrait revenir au galop ! La course a changé de rythme mais certainement pas d'intensité. La route jusqu'aux alizés reste semée de pièges et d'embûches. Le risque de voir un Figaro s'échapper existe. Le suspense persiste. Où et quand le vent va-t-il se réveiller ? 
Jean Maurel, à bord du bateau Organisation, plante le décor de cette nuit étoilée : « Pétole, pétole, pétole ! Au niveau des conditions, il n'y a rien à dire : les bateaux sont scotchés, il n'y a vraiment pas de vent. On pensait qu'un vent de Nord-Est arriverait hier, mais nous n'avons toujours rien. Pour moi au début de cette course, il y a deux entonnoirs inversés : le premier au départ de Concarneau, puis il y en aura un second à l'approche de Madère. Là, il devrait y avoir un resserrement et l'on devrait y voir plus clair… »
 
Guerre du vent
Ce matin, les marins ne sont pas bavards. La guerre du vent est déclarée. Pour preuve, les quelques mots accordés par Jean Le Cam. À bord de Cercle Vert et en compagnie de Gildas Morvan, il est parti à la chasse aux alizés sur la route du Sud : « Ca va, ça ne se passe pas mal ! Nous sommes à côté de Banque Populaire,  et SNEF Cliptol Sport doit être dans le coin sans doute. On n'a pas de vent, la nuit a été super calme. Nous nous dirigeons vers le Sud. On verra de quoi demain sera fait. On devrait toucher du vent à nouveau. On verra, une dorsale anticyclonique n'est pas une science exacte. Gedimat ? Oui, il est plus Nord-Ouest, on verra pour eux. Mais, nous sommes très contenst d'être là où on est ! » Nous n'en saurons pas plus.

A l'aube, Cercle Vert est 7ème à 23 milles du leader. Comme la plupart des partisans d'une route le long des côtes portugaises, il accuse du retard. Pour combien de temps encore ?  Cette nuit, les écarts se sont creusés. Mais, aux yeux de Jean Maurel, rien n'est encore joué : «  Gedimat est remonté dans le classement cette nuit, ils ont bien marché dans l'Ouest, mais en même temps je n'étais pas inquiet pour eux. C'est typique lorsque l'on part seul de son côté : ça passe ou ça casse. Mais bon, pour moi rien n'est encore significatif… » 
Gagner le Sud, ou ne pas perdre le Nord, telle est encore la question…

Jean Le Cam : « Une dorsale anticyclonique n’est pas une science exacte ! »

Ce matin, les marins ne sont pas bavards. La guerre du vent est déclarée. Pour preuve, les quelques mots accordés par Jean Le Cam. À bord de Cercle Vert, en compagnie de Gildas Morvan, il est parti à la chasse aux alizés sur la route du Sud. A l’aube, Cercle Vert est 7ème à 23 milles du leader…
« Ca va, ça a ne se passe pas mal ! Nous sommes à côté de Banque Populaire,  et SNEF Cliptol Sport doit être dans le coin sans doute. On n’a pas de vent, la nuit a été super calme. Nous nous dirigeons vers le Sud. On verra de quoi demain sera fait. On devrait toucher du vent à nouveau. Une dorsale anticyclonique n’est pas une science exacte. Gedimat ? Oui, il est plus Nord-Ouest.  Mais, nous sommes très contents d’être là où nous sommes ! » Nous n'en saurons pas plus...