vendredi 2 mai 2008

ARTEMIS TRANSAT : NOBLET, MAC ARTHUR



Yvan Noblet, skipper of Class40 Appart City, had this to say: "I've heard the accounts of the oldest of all transatlantic races ever since I was a child, and for me it really is a reference - its course on the North Atlantic is certainly the toughest given the extreme conditions that are likely to be encountered. I'm very confident as far as my boat is concerned, and am looking forward to going back to solo racing, which I have not done since the last Route du Rhum."

Race Village Opens Saturday, 3rd May
The Race Village for The Artemis Transat located at Sutton Harbour officially opens at 10.00am on Saturday, 3rd May. Councillor Glenn Jordan, Plymouth City Council Cabinet Member for Healthy Communities and Leisure and Nigel Godefroy, Chief Executive, Sutton Harbour Group will be cutting the ribbon to mark the occasion. At the heart of the action the Race Village will offer a host of attractions to the public including the Tall Ship Earl of Pembroke, Gipsy Moth IV and an Ocean Racing Exhibition (part of the education programme). The entertainments package is extensive with street entertainers plus the inaugural Barbican International Jazz and Blues Festival. "The best events have colour excitement, ambience, uniqueness and community support. Event South West has worked very hard with OC Events to ensure that the cultural heart of the The Artemis Transat has been a real focus. The extensive entertainments and educational programmes centred around the race village really demonstrate how it has become a great public spectacle which was central to Plymouth being awarded its host city status," commented Conrad Humphreys, Managing Director, Events South West who have been a driving force behind the cultural programme of activities. For full information on the Race Village and programme of events, visit the website
http://www.theartemistransat.com


Official charity, Ellen MacArthur Trust on the fundraising trail.
The Ellen MacArthur Trust is the official charity to the race and is planning a proactive week of fundraising in Plymouth. Members of the public can come and have a go at a Virtual Skipper game and try beat Ellen's best time and the chance to win a bottle of G.H. Mumm Champagne for the best time of the week.

The Ellen MacArthur Trust's aim is to support, empower and enliven children suffering from cancer, leukaemia or other serious illnesses by introducing them to the joys of sailing on the sea. The Trust work with children all over the UK including the south-west of England.

http://www.ellenmacarthurtrust.org

Et pourquoi ne pas visiter le beau site d'Yvan Noblet :http://www.chez-jacky.com/yvan-noblet.html

Ou Quand Yvan Noblet se raconte...

Sans une rencontre, il ne serait sans doute pas marin aujourd'hui. Sans la voile, sa vie ne l'aurait pas emmené en Irlande, son pays d'adoption. Yvan Noblet, 26 ans, vainqueur de la course "les Sables-Madères-Les sables 2007", associé à Patrick Morvan sur Appart' City, raconte son parcours. Avec passion.

TV : Carnets de plongée




Jeudi 15 mai à 00:35 - France 5
Carnets de plongée
Découvertes
Durée : 50 mn.
Sous-titrage malentendant (Antiope).
Stéréo


LE SUJET
Riches de leur histoire et d'une faune préservée, les Caraïbes révèlent leurs splendeurs sous-marines, du Mexique aux Bahamas, en passant par Saint-Eustache
.

Aux côtés du plongeur Francis Le Guen, les Caraïbes révèlent leurs splendeurs sous-marines. C'est d'abord un immense réseau de caves englouties du Mexique qui étonne l'observateur, par la profusion de stalactites, puis la découverte de requins nourrices, dans les grottes de corail des récifs du Yucatan. Plus tard, Francis Le Guen explore en pirogue des anciens canaux mayas, avec un chasseur de caïmans, puis assiste à la quête d'épaves de voiliers du XVIIIe siècle à Saint-Eustache. L'ultime étape, un détour par les Bahamas, où Francis Le Guen plonge le long de falaises vertigineuses, réserve d'autres surprises.

Plus d'infos sur :

http://www.carnetsdeplongee.net/emission/tourancheau.htm

et aussi :

http://www.francis-leguen.com/

ou encore :

http://www.blog.francis-leguen.com/

Quelques Conseils pour mieux saisir les opportunités du sponsoring




Le sponsoring connaît un véritable boom. Selon diverses études, ce moyen de communications a vu ses investissements multipliés par dix en dix ans pour atteindre plus de 30 milliards de dollars par an, et les chiffres annoncés pour 2008 devraient battre tous les records.

Bien que l'effet Jeux olympiques et EuroFoot y soient pour quelque chose, le sponsoring est là pour durer. Dans un monde inondé de messages publicitaires, cet outil permet en effet de communiquer avec une cible privilégiée dans un environnement mieux contrôlé et sans la présence directe de concurrents.

Le sponsoring se définit comme un échange commercial entre deux entreprises, chacune poursuivant ses propres objectifs marketing en gérant cette association pour des bénéfices mutuels et complémentaires.

Shell, par exemple, renforce son image de leader technologique avec son carburant grand public V-Power en s'associant à Ferrari pour le Championnat de Formule 1. En retour, Ferrari bénéficie d'une manne d'argent substantielle qui lui permet de développer des voitures de plus en plus performantes. Chacun y trouve son compte à condition bien sûr que chaque partenaire sache exploiter ces avantages.

A la différence de la publicité classique qui cible une large audience, le sponsoring permet de communiquer dans un environnement bien défini. Par exemple, un stade. Avec une audience bien ciblée: les fans de foot. Et ce, sans être gêné par les messages de la concurrence, le sponsor bénéficiant d'une exclusivité qui écarte les entreprises concurrentes dans ce périmètre bien défini.

De plus, le sponsoring offre généralement une forte composante émotionnelle, la passion par exemple, qui permet de lier les valeurs de l'événement avec celles de l'entreprise. C'est pourquoi 75% des entreprises sponsorisent une activité sportive, où des valeurs telles que l'esprit d'équipe, la persistance, le fair-play, l'effort, la passion, la précision ou le dynamisme peuvent être pleinement mis en valeur.

Grâce au sport, le sponsoring est également accessible à toutes les bourses. Une entreprise, quelle que soit sa taille, peut sponsoriser un joueur ou une équipe, un événement local, régional, national ou mondial.

Pour bénéficier d'un retour sur investissement, chaque partenaire doit définir des objectifs marketing clairs, par exemple, renforcer la notoriété de la marque. Il doit également évaluer ses bénéfices potentiels, comme une croissance des ventes. Pour cela, le sponsoring ne doit pas être un moyen de communication isolé. Pour être efficace, il implique une stratégie d'activation.

Ainsi, pour chaque franc dépensé en sponsoring, des entreprises comme Carlsberg, Visa ou Hublot consacrent deux ou trois francs supplémentaires au lancement d'un nouveau produit, d'une nouvelle campagne publicitaire, d'une promotion ou d'un merchandising actif sur le point de vente.

Une stratégie de sponsoring active implique en premier lieu une symbiose entre les propres valeurs de la marque et celles de l'événement sponsorisé. Une société qui choisit de communiquer sur une valeur tel l'esprit d'équipe, préférera choisir le football ou le hockey sur glace alors qu'une autre choisira le polo ou le golf pour légitimer la précision ou l'élitisme.

Une bonne stratégie sponsoring implique une réflexion à trois niveaux: premièrement, définir les valeurs de l'entreprise ou de la marque; deuxièmement, définir une politique d'activation; et troisièmement, développer une politique active de mesure des résultats.

Cette troisième étape est sans doute la plus difficile car il n'est pas évident de mesurer l'impact du sponsoring sur un accroissement des ventes lorsque la concurrence lance un nouveau produit, baisse ses prix ou se lance dans une campagne de publicité tapageuse. Néanmoins, cette difficulté ne doit pas servir d'excuses pour rester les bras croisés. De nombreux outils sont aujourd'hui disponibles pour cela.

Trop de sociétés perçoivent encore le sponsoring comme une activité philanthropique sans en exploiter tous les avantages. Pour maximiser le retour sur de tels investissements, chaque partenaire doit posséder des objectifs clairs et connaître quels bénéfices en retirer.







Le sponsoring connaît un véritable boom. Selon diverses études, ce moyen de communications a vu ses investissements multipliés par dix en dix ans pour atteindre plus de 30 milliards de dollars par an, et les chiffres annoncés pour 2008 devraient battre tous les records.

Bien que l'effet Jeux olympiques et EuroFoot y soient pour quelque chose, le sponsoring est là pour durer. Dans un monde inondé de messages publicitaires, cet outil permet en effet de communiquer avec une cible privilégiée dans un environnement mieux contrôlé et sans la présence directe de concurrents.

Le sponsoring se définit comme un échange commercial entre deux entreprises, chacune poursuivant ses propres objectifs marketing en gérant cette association pour des bénéfices mutuels et complémentaires.

Shell, par exemple, renforce son image de leader technologique avec son carburant grand public V-Power en s'associant à Ferrari pour le Championnat de Formule 1. En retour, Ferrari bénéficie d'une manne d'argent substantielle qui lui permet de développer des voitures de plus en plus performantes. Chacun y trouve son compte à condition bien sûr que chaque partenaire sache exploiter ces avantages.

A la différence de la publicité classique qui cible une large audience, le sponsoring permet de communiquer dans un environnement bien défini. Par exemple, un stade. Avec une audience bien ciblée: les fans de foot. Et ce, sans être gêné par les messages de la concurrence, le sponsor bénéficiant d'une exclusivité qui écarte les entreprises concurrentes dans ce périmètre bien défini.

De plus, le sponsoring offre généralement une forte composante émotionnelle, la passion par exemple, qui permet de lier les valeurs de l'événement avec celles de l'entreprise. C'est pourquoi 75% des entreprises sponsorisent une activité sportive, où des valeurs telles que l'esprit d'équipe, la persistance, le fair-play, l'effort, la passion, la précision ou le dynamisme peuvent être pleinement mis en valeur.

Grâce au sport, le sponsoring est également accessible à toutes les bourses. Une entreprise, quelle que soit sa taille, peut sponsoriser un joueur ou une équipe, un événement local, régional, national ou mondial.

Pour bénéficier d'un retour sur investissement, chaque partenaire doit définir des objectifs marketing clairs, par exemple, renforcer la notoriété de la marque. Il doit également évaluer ses bénéfices potentiels, comme une croissance des ventes. Pour cela, le sponsoring ne doit pas être un moyen de communication isolé. Pour être efficace, il implique une stratégie d'activation.

Ainsi, pour chaque franc dépensé en sponsoring, des entreprises comme Carlsberg, Visa ou Hublot consacrent deux ou trois francs supplémentaires au lancement d'un nouveau produit, d'une nouvelle campagne publicitaire, d'une promotion ou d'un merchandising actif sur le point de vente.

Une stratégie de sponsoring active implique en premier lieu une symbiose entre les propres valeurs de la marque et celles de l'événement sponsorisé. Une société qui choisit de communiquer sur une valeur tel l'esprit d'équipe, préférera choisir le football ou le hockey sur glace alors qu'une autre choisira le polo ou le golf pour légitimer la précision ou l'élitisme.

Une bonne stratégie sponsoring implique une réflexion à trois niveaux: premièrement, définir les valeurs de l'entreprise ou de la marque; deuxièmement, définir une politique d'activation; et troisièmement, développer une politique active de mesure des résultats.

Cette troisième étape est sans doute la plus difficile car il n'est pas évident de mesurer l'impact du sponsoring sur un accroissement des ventes lorsque la concurrence lance un nouveau produit, baisse ses prix ou se lance dans une campagne de publicité tapageuse. Néanmoins, cette difficulté ne doit pas servir d'excuses pour rester les bras croisés. De nombreux outils sont aujourd'hui disponibles pour cela.

Trop de sociétés perçoivent encore le sponsoring comme une activité philanthropique sans en exploiter tous les avantages. Pour maximiser le retour sur de tels investissements, chaque partenaire doit posséder des objectifs clairs et connaître quels bénéfices en retirer.

10 IMOCA EN PROLOGUE À THE TRANSAT



A l'issue du Grand Prix Petit Navire, une dizaine d'inscrits à The Artemis Transat prévoient de prendre le départ du prologue, course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth. On y retrouvera notamment, en classe IMOCA, Akena Vérandas (Arnaud Boissières), Brit Air (Armel Le Cléac'h), Foncia (Michel Desjoyeaux), Generali (Yann Eliès) et PRB (Vincent Riou). Les concurrents en Class40 sont Appart' City (Yvan Noblet), Beluga Shipping (Boris Herrmann), Custo Pol (Halvard Mabire), Prévoir VIE (Benoit Parneaudeau) et Telecom Italia (Giovanni Soldini).

Le prologue, long d'environ 160 milles, devrait en effet débuter samedi soir, mais la décision finale n'interviendra que demain vendredi lorsque le scénario météo sera plus précis. Les skippers courront en compagnie d'un équipage.
Yann Eliès, qui a couru le Grand Prix Petit Navire à bord de Generali, déclarait hier : « Cela fait 10 jours que nous sommes en confrontation avec nos rivaux, que ce soit en solitaire dans le cadre du stage à Port la Forêt ou en équipage à Douarnenez, où nous avons tiré sur le bateau à 100%. Le niveau de performance et la fiabilité qu'on a pu constater me permettent de dire que j'ai un bateau capable de gagner cette course, mais je sais également que c'est un parcours extrêmement difficile, comme l'ascension d'un sommet par sa face nord. J'ai beaucoup travaillé avec Jean-Yves Bernot sur la stratégie et la météo, et je m'attends à un combat. Je devrais partir samedi soir vers Plymouth, je voudrais avoir du vent pour cette traversée, car il me reste un spi de brise à tester. »
La flotte fait route vers Plymouth.

25 skippers se mettent à présent en route vers Plymouth en prévision du grand départ de The Artemis Transat le 11 mai. La flotte doit en effet être au complet à Sutton Harbour dimanche 4 mai au soir. Les phases finales de préparation ainsi que les contrôles de sécurité et de jauge effectués par le Comité de Course auront lieu au courant de la semaine, et les navires seront bloqués au ponton à compter du vendredi 9 mai à 11h00 jusqu'au départ.
Michel Desjoyeaux, skipper du 60 pieds IMOCA et vainqueur de l'édition 2004 en trimaran ORMA, notait il y a peu : « L'Atlantique Nord au mois de mai est un terrain de jeu très exigeant (.) Cette course sera différente de la dernière, car je suis maintenant à la barre d'un monocoque, le bateau mouille beaucoup mais on est tout de même moins exposé (.) Cela va être un très bon round d'observation des concurrents du Vendée Globe, mais il ne faudra pas tirer de conclusions hâtives. »

Yvan Noblet, skipper du Class40 Appart City, annonçait pour sa part : « Bercé depuis mon plus jeune âge par les récits de la plus ancienne des transats en solitaire, elle est pour moi véritablement LA transat de référence : sa trajectoire mythique de l'Atlantique Nord reste la plus dure par rapport aux conditions extrêmes qu'elle peut réserver ! Après 13 000 milles, j'ai toute confiance en mon bateau. Je suis heureux de renouer avec le solo que j'ai délaissé depuis la dernière Route du Rhum, et qui plus est, de l'éprouver sur cette course d'anthologie ouverte pour la première fois aux Class40 ! ».

10 BATEAUX AU DEPART DU PROLOGUE
A l'issue du Grand Prix Petit Navire, une dizaine d'inscrits à The Artemis Transat prévoient de prendre le départ du prologue, course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth. On y retrouvera notamment, en classe IMOCA, Akena Vérandas (Arnaud Boissières), Brit Air (Armel Le Cléac'h), Foncia (Michel Desjoyeaux), Generali (Yann Eliès) et PRB (Vincent Riou). Les impétrants en Class40 sont Appart' City (Yvan Noblet), Beluga Shipping (Boris Herrmann), Custo Pol (Halvard Mabire), Prévoir VIE (Benoit Parneaudeau) et Telecom Italia (Giovanni Soldini). 

Yann Eliès, qui a couru le Grand Prix Petit Navire à bord de Generali, nous déclarait aujourd'hui : « Cela fait 10 jours que nous sommes en confrontation avec nos rivaux, que ce soit en solitaire dans le cadre du stage à Port la Forêt ou en équipage à Douarnenez, où nous avons tiré sur le bateau à 100%. Le niveau de performance et la fiabilité qu'on a pu constater me permettent de dire que j'ai un bateau capable de gagner cette course, mais je sais également que c'est un parcours extrêmement difficile, comme l'ascension d'un sommet par sa face nord. J'ai beaucoup travaillé avec Jean-Yves Bernot sur la stratégie et la météo, et je m'attends à un combat. Je devrais partir samedi soir vers Plymouth, je voudrais avoir du vent pour cette traversée, car il me reste un spi de brise à tester. »

Le prologue, long d'environ 160 milles, devrait en effet débuter samedi soir, mais la décision finale n'interviendra que demain vendredi lorsque le scénario météo sera plus précis. Les skippers courront en compagnie d'un équipage.

GOOGLE OCEAN


Après la terre avec Google Earth, après l'espace avec Google Sky, les mers et les océans pourraient bien être l'étape suivante, avec Google Ocean. En attendant un Google centre de la Terre ? Selon News.com, Google Ocean – appellation encore non définitive – nous permettra de voir la topographie sous-marine.

Le projet trotte dans la tête de Google au moins depuis l'année dernière. En décembre 2007, de nombreux chercheurs du monde entier ont ainsi été invités au Googleplex, ceci afin de discuter avec des océanographes réunis par Google pour la future création d'une carte en 3D sur les océans.

En sus des fonds marins, Google devrait rajouter certaines informations, à l'instar de Google Earth et Google Sky, comme les conditions météorologiques, les courants, les températures, les épaves, les récifs coralliens et les algues a confié une source proche du dossier à News.com.

Reste que proposer un équivalent marin de Earth et Sky est loin d'être aisé. Les fonds marins ne sont en effet pas tous cartographiés en détail, c'est un euphémisme. Représentant près de 71 % de la surface de la Terre environ, les océans ont de plus une profondeur importante de plusieurs kilomètres. Sonder l'intégralité des fonds marins n'est donc pas chose aisée.

Bilan des courses, seule une petite partie des fonds marins est disponible à un niveau de détail important. Google devra donc s'atteler à réunir les images actuellement disponibles, qu'elles soient réalisées à partir d'un bateau ou d'un satellite.

Reste à faire preuve de patience et à attendre sagement la sortie de Google Ocean, dont le succès pourrait bien surpasser celui de Google Sky.

La mer de Chine méridionale en danger





Surpêche, destruction des milieux naturels et pollutions d'origine continentale sont en train de détruire progressivement la Mer de Chine méridionale selon des experts internationaux du programme des Nations Unies qui lui est dédié. En 10 ans, cette mer a perdu 16% de ses récifs coralliens et de ses mangroves littorales et 30% de ses algues.

L'exploitation des pêches par des bateaux industriels comme par de petits artisans pêcheurs menace les populations de poissons sur lesquelles est fondé le régime alimentaire d'environ 350 millions de personnes, selon l'AFP.

Conflit territorial en mer de Chine méridionale

Les îles Spratley et les îles Paracel sont deux archipels coralliens inhabités de mer de Chine méridionale, qui sont au centre d'un conflit territorial complexe impliquant la Chine, Taiwan, le Việt Nam, les Philippines, la Malaisie et Brunei. Les intérêts des différentes nations sont l'acquisition de domaine de pêche pour les deux archipels, l'exploitation de gisements de pétrole et de gaz naturel pour les îles Spratley, et l'acquisition d'une position stratégique.
Les premiers sondages montrant que la zone pourrait être riche en pétrole remontent à 1968. Le ministre chinois des ressources géologiques et minières a estimé leur potentiel à 17,7 milliards de tonnes de brut (le Koweït en possédant 13 milliards). Dans les années qui suivirent, les revendications s'intensifièrent.
Le 11 mars 1976, la première compagnie pétrolière philippine découvrit un gisement pétrolier au large de l'île de Palawan (île de mer de Chine méridionale, mais appartenant aux Philippines). Ces champs pétrolifères fournissent 15 % de la consommation annuelle de pétrole aux Philippines.
Cependant, aucun des pays revendiquant les Spratley n'a accordé de concession en mer, de peur de provoquer une crise. De plus, les compagnies pétrolières internationales n'ont pas encore pris d'engagements, elles attendent que le litige territorial soit réglé.

Les perspectives de pêche abondante sont une autre motivation à la revendication. En 1988, la mer de Chine méridionale comptait pour 8 % des prises mondiales, chiffre qui a crû depuis. Il y a déjà eu de nombreux accrochages dans les Philippines avec des bateaux de pêche étrangers (notamment chinois) dans la ZEE philippine. La Chine estime que la valeur en prise de pêche et pétrole de cette mer se monte à mille milliards de dollars.
La zone est également une des routes maritimes les plus fréquentées au monde. Dans les années 80, au moins 270 navires de commerce l'empruntaient chaque jour. Actuellement, plus de la moitié du tonnage de pétrole transporté par mer y transite, chiffre en augmentation constante avec la croissance de la consommation chinoise de pétrole. Ce trafic est ainsi trois fois plus important que celui passant par le canal de Suez et cinq fois plus que celui du canal de Panama.
Les Spratley forment également une excellente base d'observation des manœuvres de la flotte états-unienne.

AG2R LATEST NEWS



LE GRAND ÉCART

Alors que les conditions météo font indéniablement appel à l'inspiration et l'imagination, chacun des 23 équipages trace son propre itinéraire dans un espace océanique qui s'étend ce matin sur 10 degrés de latitude. Au près ou au portant; en pleine dépression ou sous le soleil; Financo tout en haut, Concarneau-Saint Barth au large des côtes africaines ; Cercle Vert qui plonge l'étrave en bas, Les Mousquetaires qui persévère à l'Ouest...

Il reste les deux tiers des 2660 milles à parcourir depuis Madère et les écarts se creusent encore. La flotte de la 9ème Transat AG2R s'éparpille toujours plus, les options se radicalisent. En mai, elle fait ce qui lui plaît…
 
« L'imagination au pouvoir »
A croire que la flotte des Figaro Bénéteau en direction de Saint-Barth a fait sien d'un des slogans de Mai 68. Sur la route des tropiques, entre dépression et bulle anticyclonique, chacun trace son propre sillon et bien malin qui peut dire qui l'emportera à Saint Barth. La faute à une situation météo qui, si elle n'a rien de singulier, n'en a pas moins son pareil pour susciter l'originalité et les extrêmes.
 
La tête au Nord dans les vents contraires
Commençons par les extrêmes. Au Nord et en tête : un petit groupe de quatre bateaux reste résolument cramponné à son option (Financo, Athema, Défi Mousquetaires, Atlantik FT). Il progresse contre des vents contraires sous l'influence d'un système dépressionnaire. Les marins ont enfilé les bottes et les cirés, les bateaux naviguent penchés au près, ils font cap à l'Ouest. Aux dires des navigateurs, à moins qu'ils n'infléchissent leur route Sud, ils en ont pour cinq jours à ce régime-là. Ils conservent l'avantage au classement sur une route qui les rapproche du but.
 
Gros écarts, gros espoirs
A l'opposé et de l'autre côté du plan d'eau, un groupe de six dissidents acharnés a tout misé sur le Sud. (Solarinox, SNEF-Cliptol Sport, Sojasun, Concarneau-St Barth, Axa Atout Cœur pour Aides et Sablières Palvadeau) naviguent dans un vent de Nord-Ouest sur la route du soleil. Si ce flux qu'il a attrapé dans ses voiles n'est pas encore l'alizé, il en a la couleur et la saveur. Seule ombre à ce tableau de rêve : les bateaux se sont considérablement écartés de la route directe. Les voilà relégués dans les bas du classement avec l'espoir d'attraper sans plus attendre le souffle salvateur dans leurs voiles pour remonter. Risquée, osée, leur route reste cohérente. D'après les routages, les milles perdus (environ 320 pour Solarinox et SNEF Cliptol Sport) peuvent encore se rattraper. Leur route  pourrait payer. En tout cas, ces échappés qui naviguent entre doutes et espoirs commencent à y croire…
 
Offensives vers le Sud
Entre ces deux extrêmes, c'est le flou artistique le plus total sur une route médiane très étendue du Nord au Sud. Les équipages qui progressent dans ces environs appliquent sur l'eau les vers du poète latin Ovide : «Tenez-vous prudemment entre les deux extrêmes. Marchez au milieu : c'est le plus sûr des systèmes.» C'est l'énoncé du juste milieu, de la mesure face à la démesure, un parti pris alors que l'incertitude persiste sur l'échiquier de l'Atlantique. Dans des vents contraires et aux abords d'une dorsale anticyclonique, ils affinent leur trajectoire.
 
A l'image de Cercle Vert (10ème à 115 milles), Suzuki Automobiles et Gedimat descendent en latitude et dans les classements. Encore nordiste hier, ce dernier a mis le cap au Sud quitte à perdre des milles et du terrain. Au contact de Financo, il accuse ce matin 36 milles de retard. Mais cette fois, ça y est, il est parti à la pêche aux alizés qui, d'après les fichiers météo, commencent à s'établir. Tous s'accordent à dire que la journée de demain sera cruciale et apportera des débuts de réponses sur les stratégies et les itinéraires de chacun.
 
A mi-parcours, la route est encore longue jusqu'à Saint Barth.  Seule certitude : celui et ceux qui s'échapperont, aux extrêmes ou sur une route plus médiane, n'auront manqué ni d'inspiration, ni de conviction…


 
Ils ont dit…


SUZUKI AUTOMOBILES– Corentin Douguet (9ème au classement de 5h)

« Actuellement nous naviguons au près avec 20 nœuds, c'est donc moyennement agréable…. Nous avons été trompés sur la marchandise : normalement si on fait la Transat AG2R c'est pour naviguer sous spi en t-shirt et là on est au près et en bottes ! Maintenant nous sommes direction plein Sud, mais nous ne sommes pas les seuls. Notre objectif : aller chercher du portant. Mais, bon… il ne s'attrape pas comme ça le portant, il ne tombe pas du ciel ! Avant de le toucher il va falloir traverser une dorsale anticyclonique. A présent, on ne navigue pas vers les Antilles. Mais, je suis sûr que cette option n'est pas mal, surtout quand je vois le duo Tripon/ Vittet (Gedimat) qui fait comme nous. Il n'est pas mauvais en météo, c'est un signe. Cercle Vert aussi est bien placé, il est descendu un peu plus tôt. Enfin en tout cas, je suis content de notre positionnement sur le plan d'eau. On saura d'ici 2/3 jours si on pris une bonne décision. Non, la vie à bord n'a pas changé pour autant, c'est juste moins agréable. Ca secoue à la barre et ça secoue dans la bannette aussi. Il est vrai que ça commence à tirer sur les bonhommes… il va bien falloir tenir le coup ! »
 

SOLARINOX – Ronan Guérin – (19ème au classement de 5h)
« Nous au moins, on a les étoiles et on n'est pas au près ! Depuis que l'on a quitté Madère, les routages ne bougent presque pas donc c'est rassurant… Nous devrions bifurquer vers St Barth demain, et commencer à toucher les alizés. Nous avons pris une option Sud, tout simplement parce que nous avons passé Porto Santo plus tard que les premiers. Nous avions des fichiers différents qui nous disaient que la circulation dans le Nord n'était pas optimum. Mais on ne peut pas dire que nous soyons sûrs à 100% de notre option, ça on le saura à St Barth… Mais on a confiance, quoi qu'il arrive on sait que ça ne se jouera à pas beaucoup. En fait il y a 2 stratégies. Soit on gagne du terrain au début et on en perd sur la fin, comme ceux du Nord, pour qui la fin du parcours risque d'être très dure. Soit on perd du terrain au début, comme nous, pour en gagner sur la fin. Pour moi on a toujours la possibilité de rattraper les écarts…. Et puis les conditions sont tops ! On a du soleil la journée, les nuits sont de plus en plus chaudes, c'est très agréable. Là, on vient de passer une nuit anticyclonique, mais c'est normal, c'est la transition avant de toucher les alizés. On a du vent de Nord-Ouest pas très fort, moins de 10 nœuds, qui va tourner en vent de Nord-Est puis finir en vent d'Est. Je pense qu'on devrait pouvoir toucher 25 nœuds. Mouren (SNEF Cliptol Sport) est juste derrière, on navigue à vue depuis hier. »