mardi 4 mars 2008

CLASS 40 : Michel Kleinjans établit un nouveau temps de référence entre Marseille et Carthagène






Dimanche soir à 21h34m30s le navigateur en solitaire Belge Michel Kleinjans a établi un nouveau temps de référence sur le trajet entre Marseille et le port Tunisien de Carthagène. Il mena son monocoque Open 40 ROARING FORTY à une vitesse moyenne supérieure à 10 noeuds sur ce parcours de 458 milles nautiques. Le nouveau temps de référence de 1j21h14m20s est maintenant en cours de validation par la WSSRC.

Parti samedi matin peu après minuit, le navigateur a bénéficié pendant toute la journée de samedi d’un vent nord-ouest de 15 noeuds, se renforçant graduellement et s’orientant plus ouest en fin de journée.
Dimanche matin, alors que ROARING FORTY glissait à 14 noeuds sous grand-voile haute et Code Zero (le spi n’ayant pas survécu une embardée nocturne), la drisse de grand-voile cassait, obligeant le skipper à une nouvelle escalade en tête de mât pour passer une nouvelle drisse.


C’est enfin dimanche soir que Michel Kleinjans coupa la ligne d’arrivée, sans trop traîner d’ailleurs : une fois arrivé, après une brève escale il mit directement le cap sur la Sardaigne et ensuite Marseille. Le bateau y sera gruté et ramené en Belgique pour un passage en chantier, afin de le preparer pour un périple pas comme les autres : la Portimao Global Ocean Race.
Cette régate en solitaire autour du monde partira le 12 octobre prochain de la ville portuguaise de Portimao. Michel Kleinjans, après avoir remporté à deux reprises la transat anglaise, la Route du Rhum en 2006 ou encore la Middle Sea Race en 2007, rêve depuis longtemps de devenir le premier navigateur belge à boucler ce tour, et pourquoi pas en vainqueur...


www.michelkleinjans.be

Cécile Poujol : A pas de géants !...






C’est décidé : après une première transat en solitaire en Mini, une Route du Rhum et une Transat Jacques Vabre en Class 40’, la navigatrice provençale vient de franchir un pas supplémentaire en décidant de s’attaquer, dès l’année prochaine, à la prestigieuse classe des 60 pieds Imoca. Plus qu’une augmentation de taille de bateau, c’est un véritable passage à la vitesse supérieure et l’ouverture de nouvelles perspectives pour Cécile Poujol qui souhaite emmener dans son sillage vers un tour du monde tous ceux qui l’ont soutenue et qui ont cru en elle pour l’accompagner dans ses premières armes - chefs d’entreprises, collectivités, associations, projets intergénérationnels, élèves des collèges, etc… et convaincre un sponsor à la suivre dans cette nouvelle aventure avec un programme sur quatre ans.



Qu’est-ce qui vous a amené à prendre cette décision ?

Après la Mini Transat que j’ai faite en 2003 la révélation a été claire : j’avais trouvé ma voie dans la course en solitaire. Par la suite, j’ai été très enthousiaste d’avoir vécu les premières aventures de la class 40’ (seule fille pour la Route du Rhum en 2006) mais il a fallu se faire une raison : la possibilité d’un tour du monde initialement évoquée par quelques uns des acteurs de cette classe ne verrait jamais le jour. Cette expérience a néanmoins été capitale pour moi, tant sur le plan technique avec la construction du bateau, qu’au niveau de la navigation avec plus de 20 000 milles en course en solo ou en équipage réduit sur ce bateau.



Comment comptez-vous procéder ?

Mon intention est de racheter un bateau de 60 pieds à la fin du Vendée Globe 2008-2009. Bien entendu, les budgets ne sont pas les mêmes en 60 pieds qu’en 40, mais les possibilités d’exploitation et les retombées sont également beaucoup plus importantes. Aujourd’hui, le budget est d’environ 1,5 million d’euros par an pour courir dans de bonnes conditions. Au programme, la Transat Jacques Vabre 2009, la Route du Rhum 2010, la Barcelona World Race en 2011 et le mythique Vendée Globe en 2012.



Quels sont vos projets pour 2008 ?

J’ai décidé de ne pas faire the Artemis Transat, d’abord parce qu’il y a un chantier assez important à faire ce printemps sur le Class 40’ « Merci les Amis » mais aussi parce que mon objectif étant de me concentrer sur les 60’ Imoca, je souhaite faire la Québec – Saint-Malo comme équipière à bord d’un bateau de cette taille. En fait l’année 2008 va être décisive en terme de concrétisation de mes projets futurs, et je compte également en profiter pour faire naviguer le plus de gens possible sur le bateau entre deux courses.