lundi 19 mai 2008

Canada : Des créatures étonnantes sont découvertes sur une montagne sous-marine

Des créatures étonnantes sont découvertes sur une montagne sous-marine
Des scientifiques ont découvert une rare colonie de créatures chétives sur une large montagne sous-marine, ce qui pourrait leur permettre de trouver le moyen de mieux protéger les structures marines.
L'équipe internationale a trouvé des millions de créatures s'apparentant à des étoiles de mer, au sud de la Nouvelle-Zélande, dans un secteur qui n'avait jamais été exploré.
La découverte de cette montagne sous-marine, surnommée la "Brittlestar City", permettra, selon les scientifiques, d'améliorer la connaissance humaine encore limitée de ces monstres des mers, qui seraient au nombre de 100 000. Seulement 200 d'entres elles ont été étudiées par la science.
"C'était totalement nouveau et inattendu de voir ce qui vivait vraiment sur cette montagne, et de constater qu'une seule espèce occupait la majeure partie de l'espace, a confié le biologiste marin de l'Université Dalhousie, à Halifax, Ron O'Dor. Il s'agit d'un écosystème réellement intéressant et la vérité est que nous ne savons pas vraiment comment il fonctionne."
Un rapport sur ces découvertes a été publié dimanche.
Les "brittlestars" - des échinodermes aux bras longs et minces - étaient agglomérés un peu partout au sommet de la crête de Macquarie, qui s'étend sur 1400 kilomètres, du sud de la Nouvelle-Zélande jusqu'en dessous du cercle polaire antarctique.
Les scientifiques ont souligné qu'ils avaient l'habitude de trouver des coraux sur ces montagnes et qu'ils avaient été étonnés de voir les "brittlestars" se mouvoir dans un fort courant qui atteignait les 4 kilomètres à l'heure.
Le projet en Nouvelle-Zélande fait partie d'un effort plus large visant à recueillir de l'information sur les montagnes sous-marines et les espèces qu'elles abritent.
Des écologistes craignent que ces montagnes soient endommagées par des navires qui étendent des filets pour la pêche. Les Nations unies ont pressé les gouvernements de fournir des données sur les effets de ces pratiques sur les espèces marines, dans le but de déterminer s'il y a lieu de créer des zones protégées.

ECOLOGIE MARINE VERSION US

Les wagons du métro de New York trouvent une deuxième vie en mer
Reuters
Après quatre décennies à transporter des millions de voyageurs, 44 wagons du métro de New York sont à présent destinés à devenir le refuge de millions de poissons.
Ces wagons, usés jusqu'à la corde, ont été largués vendredi dans l'océan Atlantique, à une trentaine de kilomètres au large des côtes du Maryland, afin de créer un récif artificiel à même d'attirer des poissons pour l'industrie très lucrative de la pêche sportive.

"Ces récifs offrent un habitat de qualité pour la vie marine au large de nos côtes qui bénéficieront non seulement à l'environnement mais aussi aux affaires locales", a déclaré le maire d'Ocean City, Rick Meehan.

Les wagons d'aciers, allégés de leurs roues, vitres et portes, ont été déposées à l'aide d'une grue à 30 mètres de profondeur.

Ces 44 wagons, datant de 1964, font partie des 1.662 voitures du métro qui ont été retirées de la circulation par l'Autorité des transports métropolitains (MTA) de New York et qui seront utilisées par plusieurs Etats de la côte Est américaine pour créer des récifs artificiels et aider l'industrie de la pêche.

Le Maryland prévoit de créer quatre autre récifs à base de wagons de métro et, depuis 2001, d'autres ont déjà vu le jour dans les eaux du Delaware ou du New Jersey.

PROTECTION CONTRE LES PRÉDATEURS

D'après Jeff Tinsman, coordinateur de l'opération dans le Delaware, le récif de 600 wagons créé dans les eaux de son Etat a permis de multiplier par 400 la population de poissons, tout en faisant passer de 300 à 13.000 le nombre de sorties de pêche à la ligne.

Les récifs artificiels, dans des fonds marins essentiellement constitués de sable, attirent les poissons car ils les protègent des prédateurs tout en étant rapidement colonisés par les moules, les crevettes ou les crabes dont ils se nourrissent.

Les responsables du Maryland espèrent que ce nouveau récif attirera des espèces côtières comme le bar noir ou le tautogue qui, à leur tour, appâteront des espèces migratoires comme des makaires, des thons ou des dauphins. Puis, à terme, des pêcheurs occasionnels, qui contribuent à hauteur d'un milliard de dollars par an à l'économie du Maryland.

Tous les éléments éventuellement polluants comme les circuits intégrés ou les lubrifiants ont été soigneusement supprimés par la MTA pour un coût de 8.000 dollars par wagon.

Dans leur lieu de repos final, où ils resteront environ 40 ans, les wagons trouvent donc une deuxième vie aux vertus environnementales précieuses.

"Difficile de croire qu'ils étaient encore en service il y a à peine 10 jours", s'étonne Martin Gary, un biologiste du Maryland.

Artemis Transat : tricotage en Atlantique


© Yann Elies / Generali zoom [+]

Le black-out de 36 heures a légèrement modifié la donne pour les quatre leaders, mais surtout pour le peloton

Après le portant musclé et les longs calmes, l'Atlantique réserve aux solitaires un paysage plus conforme à sa réputation : du vent contraire, une température en baisse, une visibilité médiocre et une mer qui se forme. Sébastien Josse ayant dû faire demi tour suite à un problème de grand voile, Vincent Riou a pris le relais en tête et comme ses compagnons, il doit composer avec une brise instable en force et en direction. Il faut tricoter pour arriver à Boston !
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers ! Les onze solitaires encore en course et qui ont passé la mi parcours de The Artemis Transat après six jours et quelques heures de mer, doivent continuellement adapter la voilure de leur monocoque de 60 pieds et changer de cap en fonction des bascules de vent. Enchaîner les virements de bord, croiser la route de leurs concurrents, louvoyer pour atteindre les bancs de Terre-Neuve, tricoter au gré des rotations. Et il ne vaut mieux pas se planter sur le timing d'un virement de bord ! Car cette manœuvre prend près d'une demi-heure entre le matossage des voiles et du matériel lourd (stocké dans des sacs spéciaux), le transfert des tonnes de ballasts d'eau de mer d'un bord sur l'autre, la descente de la dérive au vent, le basculement de la quille, le passage du foc sur l'autre amure, la tension de bastaque, le réglage des voiles, la remontée de la dérive au vent, la vérification du bon arrimage du matériel, et tutti quanti.

Car si la brise de secteur Sud-Ouest est enfin au rendez-vous, si elle a fraîchi jusqu'à plus de vingt-cinq nœuds la nuit dernière, elle est encore bien loin d'être stabilisée. Des rotations de l'Ouest au Sud et inversement, des molles à moins de douze nœuds et des rafales à près de trente nœuds, des manœuvres régulières pour prendre un ris, le renvoyer, rouler le foc solent et dérouler la trinquette. Bref, les solitaires peuvent certes se reposer plus facilement à ces allures de contre le vent car le pilote automatique est efficace, mais il leur faut tout de même rester en veille constante pour suivre le rythme d'un vent irrégulier et rester frais pour enchaîner une nouvelle manœuvre, de réduction de voilure ou de renvoi, de virement de bord... Un repos donc en dents de scie où le solitaire ne prend au maximum que trente à quarante minutes de sommeil d'affilée.

Il faut en profiter parce que la brise encore Sud à Sud-Ouest ce dimanche, va tourner à l'Ouest la nuit prochaine en mollissant un peu (15-20 nœuds) : il faudra encore enclencher un virement ! Puis c'est de nouveau du Sud à Sud-Ouest jusqu'à trente nœuds qui est annoncé après une petite période de molle qui pourrait bien relancer le débat pour le passage de la porte des glaces. Et encore du louvoyage face à du vent d'Ouest pour mardi et mercredi.

Encore des bords.
Certes ce dimanche après-midi, les conditions de navigation restent encore tout à fait maniables, mais au fur et à mesure que les monocoques vont se rapprocher de la porte des glaces, le confort à bord va en prendre un coup ! D'abord à cause du Gulf Stream, ce courant général venant de la Floride et longeant les côtes Nord Est de l'Amérique (voir magazine), qui va commencer à ralentir les concurrents qui s'approchent du 40° Nord, donc en premier les leaders plus au Sud que la route directe (orthodromie). Léger désavantage donc pour Vincent Riou (PRB) en tête depuis l'abandon de Sébastien Josse (BT), suivi sur la même route par Loïck Peyron (Gitana Eighty) qui concède 25 milles et par Armel Le Cléac'h (Brit Air) à 60 milles derrière le leader. Mais position de contrôle pour le premier puisque ses plus proches concurrents ne peuvent pas vraiment initier une option très différente : seul le déclenchement du virement de bord peut légèrement redistribuer la donne. Quant à Yann Eliès (Generali), trop au Nord suite à sa stratégie d'il y a déjà trois jours, il peine à redescendre en profitant de la moindre rotation du vent. Mais d'ors et déjà, il est certain qu'il se calera dans le tableau arrière du troisième. avec environ 50 milles de décalage ! Le black-out a été dur pour le Briochin.

Pour Samantha Davies (Roxy) aussi ! La jeune Britannique avait réalisé un superbe début de parcours en restant calé sur l'orthodromie puisque les prévisions météo n'étaient pas très fiables quant à la suite du programme. Avec l'installation d'un régime de secteur Sud-Ouest jusqu'à la porte des glaces ou presque, ceux qui se sont glissés vers le Sud ont repris l'avantage. D'abord Marc Guillemot (Safran) qui semble souffrir moins de ses côtes et peut désormais allonger la foulée au même rythme que les leaders : environ dix nœuds de moyenne au près légèrement débridé. Un peu moins rapide sont les monocoques de la génération précédente tels ceux d'Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui a fort bien joué pendant le black-out en rompant le contact avec Sam Davies, et de Yannick Bestaven (Cervin EnR) qui apprécie moins cette allure contre le vent. Enfin, plus en retrait, Dee Caffari (Aviva), Unai Basurko (Pakea Bizkaia) très au Sud, et Steve White (Spirit of Weymouth) très au Nord, ne bénéficiaient pas encore dimanche en début d'après-midi d'un flux de Sud-Ouest aussi régulier que leurs compagnons de route.

Encore des milles !
Est-ce pour autant que The Artemis Transat est jouée ? Loin de là et l'abandon de deux des leaders en trois jours (pour des causes très différentes) est là pour rappeler que la navigation à la voile est aussi un sport mécanique dépendant de l'état de la machine. Or au fur et à mesure que les milles défilent (plutôt lentement désormais), le matériel encaisse et comme la mer se durcit et que le vent forcit dans les jours à venir, il faut s'attendre à des avaries : petites, elles peuvent être circoncises par les skippers ; moyennes, elles handicapent la marche vers Boston ; grosses, elles peuvent aller jusqu'à l'obligation de se détourner de la ligne d'arrivée.

Et avec cette porte des glaces positionnée par 40° Nord, donc très bas en latitude par rapport aux éditions précédentes (la voie habituelle passe plutôt par le 45° Nord, soit 300 milles plus haut !), la route des solitaires devient beaucoup plus dure puisqu'il faut « tricoter » dans le bon sens pour ne pas perdre de temps et de terrain : à plus de 300 milles de cette porte des glaces, les leaders ne devraient pas l'atteindre avant lundi soir et il restera encore plus de 900 milles à parcourir pour arriver à Boston. Une fin de match encore contre le vent, sur les bancs de Terre-Neuve, sur la route maritime des cargos, sur les zones de pêche à la morue. Le tempo « Solitaire du Figaro » du début de transat, s'est certes transformé en rythme plus océanique, mais le final devrait remettre de l'adrénaline ! Et comme le faisait remarquer Yann Eliès : Vincent Riou et Armel Le Cléac'h ont à cœur de finir The Artemis Transat avant tout, non seulement pour se qualifier pour le Vendée Globe, mais pour aussi s'assurer que leur bateau est enfin fiabilisé. Eviter le doute avant le tour du monde en solitaire !

Encore un abandon !
Pour Sébastien Josse (BT), The Artemis Transat a tout de même été très riche d'enseignements. D'abord parce le solitaire a rapidement pris le commandement de la flotte, ce qui indique que son bateau, qu'il venait juste de prendre en main quelques semaines auparavant, est particulièrement compétitif. Ensuite parce que le marin lui-même a pu se rassurer sur sa capacité à suivre le rythme de solitaires qui ont déjà accumulé beaucoup de milles sur leurs machines (Michel Desjoyeaux, Vincent Riou, Yann Eliès, Marc Guillemot, Armel Le Cléac'h.). En tête pendant près de trois jours, BT avait impulsé le rythme et entraîné ses concurrents sur une route nettement plus au Sud que l'orthodromie.

L'avarie a eu lieu vers 15h30 UTC samedi : le chariot de mât qui tient la têtière de grand voile s'est arraché. S'il aurait été possible à Sébastien Josse de réparer en montant au mât sur la mer plate de ces derniers jours, cela n'était plus envisageable avec la mer formée qui règne sur zone depuis vendredi soir. Et comme aucune accalmie n'était en vue avant la porte des glaces, le skipper a préféré faire demi tour, ce qui lui permet tout de même d'assurer sa qualification pour le Vendée Globe.

« Je suis très déçu pour tout le team BT car tout le monde a travaillé dur pour préparer le bateau afin d'être sur la ligne de départ de The Artemis Transat. Mais naviguer à vitesse réduite vers Boston ou aller vers un port pour réparer m'enlève toute chance de bien figurer sur cette course. J'ai appris énormément sur mon bateau et c'est très positif car je suis très content du potentiel de BT pour le futur. J'ai la confirmation que le bateau bien que jeune, car juste mis à l'eau cinq semaines avant le départ de Plymouth, va bien. J'avais deux objectifs : d'abord me comparer aux autres monocoques Imoca et sur ce point, je suis rassuré ; et faire un bon résultat. Nous verrons plus tard pour cela. Avec les conditions qui règnent sur l'Atlantique, c'est de toutes façons, un bon test pour BT. »


Josse hors-course mais...
Après Michel Desjoyeaux, un nouveau skipper tricolore a dû quitter prématurément la Transat anglaise. Il s'agit de Sébastien Josse, victime d'une rupture de fixation de sa grand voile qu'il n'a pu réparer en raison de mauvaises conditions météorologiques. Le skipper de BT, en tête au moment de son abandon, obtient tout de même son billet pour le Vendée Globe.


Sébastien Josse n'aura pas tout perdu...
On a connu des abandons vécus plus douloureusement. S'il était en tête de la course à l'heure de prendre la décision de se retirer de la Transat anglaise en raison d'une avarie de chariot de grand-voile, Sébastien Josse ne faisait pas une catastrophe de son abandon, le deuxième depuis le départ de la course après celui de Michel Desjoyeaux jeudi soir (casse de la dérive tribord après une collision avec une baleine). Le skipper niçois préférait retenir le bon comportement de son 60 pieds, BT, avec lequel il s'engageait pour la première sur une course en solitaire. Contrait de faire demi-tour vers la Bretagne, le protégé d'Ellen MacArthur se console avec l'assurance de pouvoir couvrir les 2500 milles réglementaires pour se qualifier pour le Vendée Globe, son principal objectif comme la plupart de ses concurrents.

"Evidemment, je suis très déçu pour l'équipe, pour les gars ont tous travaillé tellement dur pour que nous soyons sur la ligne de départ, réagissait à chaud Sébastien Josse dimanche matin. Mais naviguer très lentement jusqu'à Boston ou me dérouter pour trouver un endroit pour réparer me mettrait hors compétition. J'ai énormément appris sur BT, et tout est positif, alors je fais route vers la maison avec la certitude et la satisfaction de notre potentiel de gagne pour l'avenir."

Et l'ancien pensionnaire du circuit Figaro de dresser un tableau positif de son 60 pieds: "J'ai eu la confirmation dans cette course que le bateau correspond à mes attentes. C'est un bateau très jeune qui a été mis à l'eau il y a cinq semaines seulement et la transat était au programme pour voir son comportement." Josse va désormais prendre un peu de sud histoire de retrouver des conditions un peu plus calmes pour monter en tête de mât et sortir le charriot de grand-voile de son rail. Il s'attachera ensuite à refixer sa grand-voile pour faire route le plus rapidement possible vers la Bretagne.

Louis Duc sur Pogo 40, l'exploit chaque rotation de la brise

Après une semaine de course, la flotte des Class40 est presque à la mi-parcours de The Artemis Transat. Le près a remplacé le portant, comme il se doit sur cette course transatlantique Nord. Louis Duc pointe ce dimanche matin en 8e position à 80 milles du leader. Un écart en lien direct avec son décalage Sud par rapport au peloton. Décalage qui pourrait disparaître d’ici 2 à 3 jours, avec le passage de la porte des glaces.
Depuis vendredi soir, depuis le « black out » des positions, les solitaires ont retrouvé une brise régulière de secteur Ouest sur laquelle s’appuyer, avancer et réfléchir à la nouvelle stratégie à suivre. Une réflexion d’ailleurs favorisée par l’inconnu temporaire des positions des concurrents : « le black-out est une très bonne idée, ne pas avoir le classement est moins stressant, cela permet d’être concentré sur ses propres manoeuvres et d’y croire ”, annonçait le plus jeune skipper de la flotte à la vacation de samedi.
P’tit Louis déménageur
Après les petits airs instables et crispants de la dorsale, Louis était heureux de retrouver des vitesses normales, même si, avec le près, le matossage* du matériel accompagne chaque virement de bord : « Aujourd’hui, avec un vent trés irrégulier en force et en direction, j'ai promené un certain nombre de fois dans le bateau tout le matériel du bord autorisé à être déplacé: ancre de secours, eau, gazole, sécu, nourriture, voiles... Bref si ça ne marche pas dans la voile, j'ai peut-être une reconversion ! », écrivait Louis samedi matin. Humour et lucidité sont toujours de mise à bord de Groupe Royer !
Bord rapprochant… du Nord
Comme le jeune normand l’annonçait avant le départ : « je tracerai ma route en fonction de chaque système, l’un après l’autre… » Même si les conditions actuelles semblent donner cette fois l’avantage aux concurrents du Nord, la situation pourrait à nouveau évoluer en faveur des sudistes à l’occasion d’une nouvelle transition à venir, avant la prochaine dépression.
Pour l’heure, Louis travaille sa VMG (vitesse par rapport au but), exploitant chaque rotation de la brise : « je navigue maintenant au près tribord amûre, et vais devoir jouer avec les bascules de vent pour rester sur le bord rapprochant, tout en continuant mon nouveau métier de déménageur. »
Depuis ce mail, le vent s’est stabilisé à l’Ouest et Louis remonte toujours au Nord Ouest, réduisant son écart latéral avec le gros de la flotte.
« La météo est une science qui prévoit le temps qu'il aurait dût faire... »
La porte des glaces approche. Avec elle, une nouvelle zone de transition, sans vent, vient à la rencontre des solitaires. Ce nouveau passage s’annonce stratégique. Un regroupement de la flotte est à prévoir. Les différentes options suivies, notamment par les deux sudistes, devraient rendre leurs verdicts. Réponse d’ici deux à trois jours, en attendant, place à la philosophie… !
« Plus au Sud que les autres, l'objectif était de rentrer plus tard et sortir pus tôt que mes concurents de la dorsale qui s'étendait devant nous, tout en ce positonnant pour les vents de Sud Ouest. A l'heure du black out, rien n’est moins évident pour les nordiste comme pour les sudistes et je pense, comme dit l'almanach du marin Breton que : la météo est une science qui prévoit le temps qu'il aurait dût faire...
En tout cas, pendant ces quatre jours de navigation sous spi, j'ai pris énormément de plaisir à être en mer, on ne s'attendait pas forcément à ça en préparant cette course ! »
Matossage : à chaque virement de bord, le skipper déplace le matériel autorisé à l’être par les règles de course afin de participer à l’équilibre latéral du bateau. Cette opération est particulièrement utile – et pénible – en solitaire.

Carnets de bord

J7 Benoit Parnaudeau
18/5/2008 14:24 GMT

LE 18/05/08 A 09H20 LOCALE SOIT 11H20 TU POS 42°55N ET 30°53W ET OUI 1 HEURE C EST 15° DE LONGITUDE VIT 8 NDS DANS LE 275 VENT SW 25 NDS BARO 1016 CONTNUE A DESCENDRE TRANQUILE CIEL GRIS TEMPERATURE DE L EAU 14° IL SEMBLE QU'ON a uN PEU DE COURANT DANS LE NEZ GENRE 0.3 NDS 2 RIS TRINQUETTE L'AMI DU MARIN UNE SEMAINE DE COURsE ET LES CONDITIONS SE MUSCLENT et ca mouille heureusemnt il ne fait pas trop froid par ces lattitudes J'ai arreté d'investir dans le sud hier soir. Sans doute j'aurais pu où dû continuer un peu encore mais le cap devenit vraiment trop mauvais et je suis déjà suffisamment sud par rapport aux copains. J ai donc virer et serrer le vent toute la nuit pour ne pas repartir trop au nord J en ai du coup profité pour dormir y en avait besoin, a peine si j'ai pris le tems de manger hier. Le vent a commencé à monter en deuxième partie de nuit en adonnant. Ce matin j'ai mis un moment à trouver les bons réglages mais maintenant Prevoir Vie est bien calé et je vais de ce pas chercher un élastique pour tenir la barre Simon nous a rejoint pendant le black out cher à notre ministre de l'intégration et la bonne nouvelle c'est qu'il est un peu derrière, il sembe donc que cette option m'aie fait rattraper le retard de la première nuit Maintenant nous allons subir les phénomènes sans pouvoir trop les anticiper. Si le flux est plutot SW avantage au sud et s'il tourne NW avantage au nord C'est dimanche mais la mer elle s'en fout ... bises a+ ben
Des bonnes conditions d'atlantique Nord selon Louis Duc
18/5/2008 12:30 GMT

bonjour à tous, voîlà des bonnes conditions d'atlantique Nord, vent de Sud West 22 Nds, crachin et brume, ça me rapelle les régates de dériveurs au mois de novembre à Brest... je navigue en ce moment sous GV 1 ris, et solent arrisé. Depuis hier les manoeuvres s'enchaînent souvent: virement de bords, matossage qui va avec, prises de ris dans GV et solent. Hier j'ai été me promener dans le mât pour récupérer ma drisse de genak, qui s'était fait la malle lors du dernier affallage, doucement mais surement, ça le fait bien, quand le bateu est gité on peut s'appuyé dans la gv, le plus dûr est de gérer le longitudinal...en tout cas, c'est plus simple que de monter dans celui d'un mini, ou le risque de coucher le bateau est assez élevé... Niveau classement c'est pas le top, Giovani c'est un peu fait la malle aparement, l'option sud n'a pas vraiment était payante pour le moment, par contre il reste quelques obstacles avant la porte des glaces, donc rien est perdu, les écarts ne sont pas énormes par rapport aux décalages, je trouve que Borris fait une na vigation trés impréssionnante! Bonne journée, Louis
Custo Pol : le shaker...
18/5/2008 11:39 GMT

peux pas écrire. ça cogne trop dans ma machine à assommer les maquereaux... Halvard . custoPol

Class 40 | Mis à jour : 06:00 GMT | Next : 08:00 GMT

1Telecom ItaliaNANA1637.7275°4.9
2Mistral Loisirs - Pole Santé ..9.1 hrs431680.5140°4.7
3Appart' City8.5 hrs471684.9152°5.5
4Beluga Racer7.6 hrs571694.6293°7.5
5Custo Pol8.7 hrs581695.2285°6.7
6Fujifilm8.9 hrs651702.7220°7.3
740 Degrees10.9 hrs701707.8314°6.4
8Prévoir Vie10.0 hrs781715.5299°7.8
9Groupe Partouche13.3 hrs841721.9244°6.3
10Groupe Royer11.6 hrs881725.8343°7.6
11Clarke Offshore Racing

Transquadra - Stage de survie suivant les règles de l’ISAF (International Sailing Fédération)



Les nouvelles règles de sécurité, dites RSO, sont applicables à la Transquadra, comme course au large de catégorie 1, les bateaux doivent donc respecter ...

... un certain nombre de nouvelles dispositions spécifiques à la course au large et les concurrents doivent avoir effectué le stage de survie en mer dit stage ISAF. (International Sailing Federation ).

Deux jours de stage, où on apprend le secourisme, les conduites à tenir en cas d'avarie majeure, les manœuvres de repêchage en mer, les gestes à effectuer devant un équipier en hypothermie, le fonctionnement des fusées de détresse avec travaux pratiques, etc … et, le plus folfklorique, la nage appliquée en combinaison de survie. Ces stages sont organisés par des organismes habilités.

« Tous râlent fortement avant le stage, car il faut débourser environ 300 € et que ça dure deux jours … ouvrables … Nos Transquadratistes n'ont pas que cela à faire : ils sont presque tous en activité professionnelle.

Mais une fois le stage effectué, cela reste un bon souvenir, précise Mico, très rapidement les soucis quotidiens s'effacent, l'ambiance est bonne, et surtout le contenu du stage est reconnu unanimement passionnant et extrêmement utile.

Beaucoup se demandent encore comment ils vont réussir à caser ce stage dans leurs agendas, mais entre Lorient, La Trinité, Les Sables d'Olonne, La Rochelle et Marseille, ils devront bien trouver le moment. »

Jochen Zeitz [Puma] mise sur le monstre des mers


A cinq mois du coup d'envoi de la Volvo Ocean Race 2008-2009, Puma Ocean Racing a fait baptiser son nouveau bateau de course « Il Mostro » par l'actrice Salma Hayek, l'épouse de François-Henri Pinault. « C'est un jour spécial tout autant pour la marque PUMA que pour l'équipe PUMA Ocean Racing », a déclaré Jochen Zeitz, président du directoire de Puma lors de cette cérémonie qui s'est déroulée à l'Institut d'art contemporain de Boston.

Pour l'occasion, l'entrée du musée a été transformée en showroom pour les collections de vêtements, chaussures et accessoires Lifestyle et Performance de la collection PUMA Sailing.

Comme le veut la tradition, l'actrice mexicaine a brisé une bouteille de champagne sur la coque du bateau de course. Imaginé par l'équipe de Botin & Carkeek et construit chez Goetz Custom Boats avec Customline Yachts, « Il Mostro » a été mis à l'eau fin avril au chantier naval de Newport (Rhode Island). « Avec ce design, nous voulions vraiment avoir l'air intimidant, comme une machine de course effrayante, » ajoute Antonio Bertone, directeur marketing de Puma. « C'est pourquoi nous l'avons appelé « le monstre ». Nous voulions susciter des réactions d'admirations et je pense que nous y sommes parvenus », se félicite-t-il.

Au cours des quatre prochains mois, l'équipage du monocoque se préparera à cette course autour du monde d'une durée de 10 mois et d'une distance de 37 000 miles.

Une année riche en évènements sportifs planétaire
Outre la voile, Puma espère tirer profit de cette riche année sportive avec en ligne de mire notamment me championnat d'Europe de football dans moins d'un mois, mais surtout les Jeux Olympiques, une vitrine inégalable. Puma équipe en particulier les équipes d'Italie, de Suisse et d'Autriche, ces deux derniers étant les pays hôtes du tournoi.

Le groupe allemand va d'ailleurs multiplier les investissements en marketing, ce qui pourrait « influencer la marge d'exploitation », a reconnu Jochen Zeitz. Si la croissance de la marque n'été que de 2,2% au 1er trimestre, Puma table sut une croissance de 10% sur l'ensemble de l'année.