lundi 31 mars 2008

Une course au large en projet pour 2009 entre la Bretagne et la Lituanie


Plusieurs grandes courses au large partent de Bretagne, comme par exemple la Course Québec-Saint-Malo dont la prochaine édition devrait partir le 12 octobre 2008 ou encore la Course du Rhum qui relie tous les quatre ans Saint-Malo à Pointe-à-Pitre. Une nouvelle course à la voile pourrait voir le jour l'an prochain entre la Bretagne et la Lituanie, renouant ainsi avec une tradition vieille de plusieurs siècles. C'est en effet le projet qu'a lancé un Breton, Olivier Criou, qui vit à Klaipéda, principal port de Lituanie. Cette course partirait de Saint-Quay-Portrieux et permettrait d'arriver à Klaipéda au moment de la Tall Ships'race, qui rassemble chaque année les plus grands voiliers du monde (en 2006, elle a eu lieu à Saint-Malo).
Klaipéda n'est autre que l'ancienne ville portuaire de Memel, fondée au XIIIe siècle par les chevaliers porte-glaive (germaniques) et resté à majorité prussienne jusqu'en 1920. Cette ville qui compte aujourd'hui plus de 180 000 habitants, est la troisième ville de Lituanie et son premier port maritime. Comme beaucoup d'autres villes portuaires des rives de la mer Baltique, elle a longtemps été une cité membre de la puissante Ligue hanséatique qui passa des traités de commerce au XVe siècle avec les ducs de Bretagne et, parmi les marchandises qu'y recevaient ses marchands, figuraient chaque année des quantités importantes de sel en provenance de la baie de Bourgneuf et de la presqu'île guérandaise.

Plus tard, au XVIIe siècle, au XVIIIe et encore dans la première moitié du XIXe, les Bretons firent venir de la région les graines de lin semées en Bretagne pour cultiver cette plante aux jolies fleurs bleues, dont la production permettait d'alimenter en fibres textiles l'industrie toilière bretonne. La course en projet ne fera ainsi que reprendre une route maritime empruntée autrefois par nombre de marins entre les ports de Bretagne et ceux de la mer Baltique.

Il faut aussi noter que Vilnius, capitale de la Lituanie, sera en 2009 la capitale européenne de la culture. Elle sera ainsi la première ville des nouveaux États-membres de l'Union Européenne à jouer ce rôle prestigieux. Les entreprises et collectivités de Bretagne qui voudraient établir ou développer des liens avec la Lituanie, le plus grand et le plus peuplé des États baltes - 65 000 km2 et 3 500 000 habitants - et qui voudraient profiter de cette course au large pour se faire connaître dans ce pays, peuvent prendre contact avec Olivier Criou (olivier@criou.eu).

Klaipėda (en allemand Memel) est une ville de 187 316 habitants et le principal port de mer lituanien. Klaipėda est la troisième ville de Lituanie après Vilnius et Kaunas. Ancienne ville hanséatique, connue sous le nom allemand de Memel, la ville a longtemps été disputée entre le royaume de Lituanie et les chevaliers Teutoniques. La Paix du lac de Melno fixe les frontières du duché de Prusse et de la Lituanie ; Memel restera en Prusse jusqu'à la défaite allemande à la Première Guerre mondiale.
Remarque : l'orthographe originale de la ville en lituanien est Klaipėda, avec un point suscrit sur le e. (Le lituanien utilise des signes diacritiques rares)
Klaipėda est située à 120 km de Kaliningrad et à 290 km de Vilnius. La ville se trouve à proximité du delta du Niémen, à l'extrémité nord de l'isthme de Courlande dont il est séparé par une passe maritime, le détroit de Memel. Non loin de là, sur la côte de la mer Baltique, les stations balnéaires de Neringa et Palanga sont très appréciées des Lituaniens. Klaipėda est reliée par ferry à la Suède, au Danemark et à l'Allemagne.

L’Exocet 40 d’Elie Canivenc prend forme



« J’ai entamé voici 14 mois la construction d’un proto Class 40’ en solo. Au terme de 2500 heures de travail, je peux dresser un bilan très positif sur un projet qui me semblait très ambitieux » écrit Elie.

« C’est un challenge original à plus d’un titre : la méthode de construction novatrice assumée sur fonds propres est entièrement orientée pour une personne seule, ce qui peut pourtant sembler délicat sur cette taille d’unité. Ce procédé très pertinent m’a notamment permis de construire ce one off sans l’usage de moules tout en respectant des normes de qualité de fabrication particulièrement élevées. »

« Entièrement réalisé en infusion, l’Exocet s’annonce comme un coursier redoutable exploitant aux mieux les limites de jauge de la Classe 40’. A une époque ou l’environnement et le développement durable n’ont jamais été aussi proches des valeurs de la voile, ce concept propose de limiter l’outillage de la fabrication d’un voilier à l’unité en composites à un mannequin bois réutilisable et entièrement recyclable. »

Plus : http://exocet40.blogspot.com

LE NOMBRE D’ENTRÉE EN CLASS 40 NE CESSE D’AUGMENTER…



EN BREF:
* Le navigateur Anglais Simon Clarke est le dixième skipper à rejoindre la flotte des Class 40 pour la 13eme édition de The Artemis Transat
* Les plans du Village Officiel de la course à Sutton Harbour, Plymouth prennent forme.
* Zoom sur les éditions de 1968 et 1972 qui ont connu l’invention du routage, une tempête spectaculaire et les débuts des multicoques.


EN DETAIL:

À ce jour, 10 Class 40 sont officiellement inscrits, 3 restent à confirmer…
Avec plus de 20 ans d’expériences de course au large, le navigateur anglais Simon Clarke confirme son inscription en Class 40. Dans 6 semaines, le 11 mai 2008, il prendra le départ de The Artemis Transat.

La liste des inscrits n’est pas encore définitive, puisque 3 autres Class 40 peuvent encore rejoindre la flotte. Miranda Merron, la navigatrice britannique a complété jeudi, après 6 jours de mer, sa qualification. Ces 1000 miles en solitaire, réalisés dans des conditions difficiles, lui assure ainsi sa qualification et lui permettront de s’inscrire officiellement à la course lorsque qu’un sponsor sera assuré.
Le skipper français au CV prestigieux, Patrice Carpentier et le jeune allemand Boris Herrmann recherchent également des sponsors afin de participer à la course dans des conditions optimums.

Liste des Inscriptions Officielles en Class 40
Appart’City/ Yvan Noblet (FRA)
Custo Pol/ Halvard Mabire (FRA)
Fujifilm/ Alex Bennett (UK)
Groupe Partouche/ Christophe Coatnoan (FRA)
Leclerc Ville la Grande/ Jean-Philippe Saliou (FRA)
Louis Duc (FRA)
Mistral Loisirs-Elior/ Thierry Bouchard (FRA)
Prevoir VIE/ Benoit Parnaudeau (FRA)
Telecom Italia/ Giovani Soldini (ITA)
Clarke Offshore Racing / Simon Clarke (GBR)

Les plans du Village Officiel à Sutton Harbour, Plymouth prennent forme…

Pour les milliers de personnes qui visiteront le Sutton Harbour, Plymouth au moment du départ de The Artemis Transat, il n’y aura pas de pénurie d’activités. En effet, en plus de l’impressionnante flotte des IMOCA 60 et Class 40 qui seront au cœur de toutes les attentions, un festival de musique « Barbican Jazz and Blues » sera assuré sur le village ainsi que de nombreuses animations de rue. Le village de la course ouvrira ses portes le samedi 3 mai et fermera le dimanche 11 mai, il sera constitué de multiples structures: Expositions, programme d’éducation, espace d’accueil VIP, Centre de Presse. Le programme complet des événements sera dévoilés sous peu.

dimanche 30 mars 2008

Karver, une société dans le vent



Spécialisée dans les poulies destinées aux voiliers de courses, la société honfleuraise est devenue un incontournable du milieu régatier. Ses carnets de commande explosent.


C'est une toute jeune entreprise qui ne connaît pas la crise. Bien au contraire. La société Karver, dont les modestes locaux sont situés dans la zone industrielle d'Honfleur, est en plein boom. Elle pourrait être le « Vuitton » de la poulie, le « Rolex » de « l'emmagasineur », car elle propose le must des petits équipements qui font les grands voiliers.


Une niche parfaitement exploitée par ce petit groupe qui grossit d'une année sur l'autre. « On était cinq début 2007, et on est neuf depuis septembre. Ça marche vraiment très bien cette année, assure Pierre Asselin, l'un des employés de Karver, charge entre autres de la communication. On a eu beaucoup de courses. On a doublé le chiffre d'affaires, on est passé de 600 000 € à 1,2 million d'euros, dont 50 % réalisés à l'export. On exporte vraiment dans toute l'Europe. »


L'idée de départ était simple : créer des poulies légères et résistantes d'abord, pratiques et esthétiques ensuite. La gamme de produits s'est ensuite élargie. Le milieu des pros de la voile, qui fonctionne au bouche à oreille, n'a pas tardé à s'y intéresser. « On innove en partant du même principe de simplicité et de performance. On a répondu à un besoin qui n'était pas comblé. »


Marin Clausin, cofondateur et directeur de la société, avait commencé l'aventure en région parisienne. Deux ans plus tard, le retour aux sources s'est imposé pour ce Trouvillais d'origine. La cité portuaire présentait les ingrédients parfaits pour se développer. « On n'est pas trop loin de la Bretagne, là où tout se passe en matière de voile. On a un port en eaux profondes au Havre et un aéroport international à Paris. Donc tout est à proximité. On conçoit les produits à Honfleur. Ils sont fabriqués chez des sous-traitants français. »


Et puis il y a aussi le sur-mesure, pour les grosses pointures de la voile. Thomas Coville, Jean-Yves Parlier et Jean Lecam font partie des fidèles. « On fonctionne comme un bureau d'études. Certains de nos produits, comme pour les emmagasineurs, sont faits sur mesure. Mais on essaye aussi pourquoi pas de toucher le grand public. On a fourni des poulies à une équipe féminine du Deauville Yacht-club, lors du dernier Spi Ouest-France. »


L'équipe continue encore à innover. Elle a présenté dernièrement au salon nautique de paris, un petit bijou sur lequel elle mise beaucoup et qui pourrait lui permettre de garder un peu d'avance sur des concurrents qui espèrent rattraper leur retard. « On a mis au point une poulie électrique qui communique sans fil la charge exercée à l'ordinateur de bord. Ça augmente le facteur performance, puisqu'on sait jusqu'où on peut aller et la sécurité est renforcée puisque ça permet de ne pas casser. Ça n'existe pas pour l'instant. »

Bon départ de Gitana 13 sur la traversée du Pacifique Nord



Le chronomètre reprend du service à bord de Gitana 13. En stand by à San Francisco depuis le 28 février - date de son arrivée de la Route de l’Or-, le maxi-catamaran armé par le Baron Benjamin de Rothschild s’est élancé, ce samedi 29 mars à 22h45’45’’ TU*, pour une tentative de record entre San Francisco et Yokohama.

Nouveaux détenteurs de la Route de l’Or (New York – San Francisco), Lionel Lemonchois et ses dix équipiers s’attaquent aujourd’hui à la traversée du Pacifique Nord. Et, pour que les hommes du Gitana Team accrochent ce nouveau chrono à leur tableau de chasse, il leur faudra rallier Yokohama, au Japon, en moins de 14 jours 22 heures 40 minutes et 41 secondes. Il s’agit là du temps de référence, propriété d’Olivier de Kersauson et de son équipage à bord de Geronimo depuis le 27 avril 2006.

Onze hommes embarqués pour ce deuxième record
« L’équipage a été légèrement modifié par rapport à celui de la Route de l’Or, puisque Jacques Vincent, Jean-Baptiste Epron, Cyril Dardashti, Stefan Fodor et Kojiro Shiraishi nous rejoignent. Nous étions dix à bord de Gitana 13 entre New York et San Francisco mais pour cette traversée du Pacifique Nord nous serons onze. Pour ma part, j’aurai une implication plus importante dans la météo puisque l’équipage ne compte pas de navigateur embarqué attitré » expliquait le skipper de Gitana 13, avant de nous apporter quelques précisions sur les 4 500 milles qui les attendaient : « Selon les dernières informations météo, nous devrions profiter de premiers jours de mer assez rapides et dès que nous serons sortis de la Baie de San Francisco, nous toucherons un bon flux de Nord-Ouest. La première partie de notre traversée s’annonce plutôt bien mais les choses ne sont, pour l’heure, pas très établies sur la deuxième moitié, avec notamment des dépressions qui se succèdent au large des côtes japonaises.»

La présence du marin japonais Kojiro Shiraishi, qui rappelons-le s’est classé 2ème de la Velux 5 Océans 2006-2007, constituera un atout important pour l’équipage du maxi-catamaran de 33 mètres ; particulièrement à l’approche des côtes nippones, réputées pour leur complexité.

Pour la partie toujours délicate qu’est la météo, le Gitana Team ne change pas ses bonnes habitudes et pourra une nouvelle fois compter sur le talent de Sylvain Mondon (Météo France). Le routeur nous exposait la configuration météorologique de départ de cette nouvelle tentative de record : « Gitana 13 s’est élancé à l’arrière d’un front afin de bénéficier d’un flux de secteur Nord-Ouest qui souffle actuellement le long des côtes californiennes. Ce vent, compris en moyenne entre 20 et 25 nœuds, pourra grimper entre 30 et 35 en rafales. C’est une situation de départ un peu musclée mais intéressante car l’angle du vent au Nord-Ouest permet à Lionel Lemonchois et à ses hommes d’entamer leur traversée en gagnant dans le Sud-Ouest puis rapidement dans l’Ouest, c’est-à-dire en n’étant pas trop éloignés de la route directe. Ce début de record s’annonce rapide mais dans les 36 premières heures, l’équipage de Gitana 13 aura à négocier un premier passage anticyclonique. L’Océan Pacifique est un Océan mal nommé car il a plutôt mauvaise réputation. Compte tenu de son étendu, les systèmes qui y circulent prennent souvent de l’ampleur lors de leur traversée. »

*TU : le temps universel correspond à l’heure française -2 h en heure d’été.

Pour l’histoire
Dernier détenteur en date, l’équipage de Geronimo avait largué les amarres le 12 avril 2006. Olivier de Kersauson et ses hommes partaient alors à l’assaut d’un record détenu depuis le 23 mai 1996 par Steve Fossett. L’aventurier américain avait établi un temps de référence de 19 jours 15 heures 18 minutes 9 secondes sur le trimaran de 60 pieds Lakota.

Dix ans plus tard, lorsque Olivier de Kersauson et ses dix hommes d’équipage s’élancent, les conditions qui règnent sur le Pacifique les obligent à choisir lors des premiers jours de mer une route très sud et éloignée de la route directe. Si bien que Geronimo en profite pour passer entre les îles hawaïennes et double la marque de "Diamond Head" après 4 jours et 19 heures. Il établit ainsi un nouveau temps de référence entre San Francisco et Honolulu (Hawaii). Ce passage devant Honolulu, sera également l’occasion pour Olivier de Kersauson et son équipage de glaner le record entre Honolulu et Yokohama, alors propriété de Steve Fossett en 13 jours et 20 heures.

En franchissant la ligne d’arrivée de cette traversée du Pacifique Nord le 27 avril 2006, après 14 jours 22 heures 40 minutes et 41 secondes de mer, celui que l’on surnomme l’Amiral ajoute de nouvelles lignes à son palmarès.

L’équipage de Gitana 13
Lionel Lemonchois (Skipper / barreur / chef de quart)
Jacques Vincent (barreur / chef de quart)
Ludovic Aglaor (barreur/ chef de quart)
Cyril Dardashti (régleur)
Olivier Wroczynski (régleur /responsable informatique)
Jean-Baptiste Epron (régleur / Photo)
Nicolas Raynaud (régleur / responsable Vidéo)
Stefan Fodor (régleur)
Kojiro Shiraishi (régleur)
David Boileau (N°2 / régleur/ responsable accastillage)
Léopold Lucet (N°1 /responsable intendance et médical)

Quelques chiffres
Route de l’Or (New York – San Francisco, via le Cap Horn) :
43 jours 3 minutes 18 secondes (temps homologué par le WSSRC), en améliorant le temps de référence d’Yves Parlier de plus de 14 jours.
Lionel Lemonchois et l’équipage de Gitana 13 détiennent ce record depuis le 28 février 2008.

Traversée du Pacifique Nord (San Francisco – Yokohama) :
Temps à battre – 14 jours 22 heures 40 minutes 41 secondes
Départ de San Francisco - le samedi 29 mars à 22h45’45’’ TU
Date d’arrivée maximum pour battre le record - dimanche 13 avril à 21h25’26’’ TU

Akilaria : Le premier Class 9'50 au banc d'essais




Chef de file de la nouvelle Class 9'50 et premier voilier de la jauge, l'Akilaria 9'50 est sorti de son moule en novembre dernier. Construit comme ses aînés de la Class 40' chez MC-Tec en Tunisie, le nouveau plan Lombard attendait de convaincre sur le plan d'eau. C'est entre deux giboulées de mars, par mer agitée et des vents de Sud Ouest de 18 à 23 noeuds, que le jeune premier a tiré ses premiers bords devant La Trinité sur Mer sous le regard un peu tendu de ses plus objectifs censeurs, Marc Lombard, son architecte et Jean-Marie Vidal, l'inventeur de la petite class'. A la barre, Marc Lombard, architecte et propriétaire du N° 1, s'installe à la meilleure place, bien sur son cale-pieds mobile, un peu avancé, proche du winch de solent. "Le bateau est équilibré. Il glisse bien, avec un bon contrôle de barre grâce à ses deux safrans profonds. C'est un bateau plaisir, très rigolo ! Véloce. Physique. Il supporte de la toile ! il monte vite au chrono, 7 noeuds au près, 10-12 au portant par 18- 20 noeuds de vent. Il s'installe dans le rythme, régulièrement. Sans à coup. Toujours sensible et souple à la barre. Il profite d'une carène très évolluée. Le positionnement des ballasts, à l'avant et au milieu, permet de jouer sur l'assiette longitudinale, au près il s'appuie sur l'avant et se pose au centre au portant, c'est réussi ! »


L'Akilaria 9,50 est bien dans son créneau dans la lignée des 60' IMOCA et des Class 40' dont il a hérité du punch et de la puissance comme son rapport déplacement/surface de voilure le laissait imaginer. Destiné aux amateurs avertis, mais pas nécessairement aux professionnels de la Course au Large, il se mène en équipage réduit, solo ou deux ou trois personnes et procure les mêmes plaisirs. Sur le pont, Jean Marie Vidal est rassuré. Ce premier bateau construit dans le respect de sa jauge, s'avère conforme à la philosophie de sa Class' « C'est vraiment le voilier polyvalent que j'espérais : fun, rapide et vivant, accessible aux budgets moyens et doté d'un volume intérieur confortable pour la croisière. Lorsque l'on circule sur le pont, on sent physiquement la raideur structurelle du bateau, il est costaud et bien construit, Il est équipé d'un Solent d'une puissance redoutable. Les winchs sont en rapport, bien calibrés". Son fils, Romain précise que le système de réglage du solent se fait sur 3 dimensions avec des palans de six brins pour deux d'entr'eux . Le mât est raide, le haubanage en rod, le guindant moufflé de Grand'voile facilite l'envoi.

Une attention toute particulière a marqué le déroulement des premiers virements de bord et transferts de ballasts (2 x 450 L) - Marc Lombard souhaitait un système simple et efficace. L'expérience des systèmes en vogue sur les 40 ?, mécaniques sophitiquées et onéreuses, l'avait convaincu de son choix. L'usage allait-il le valider ? « Absolument ! A deux ou même en solo, on peut tourner une vanne. Les 450 litres passent en moins de 3 minutes et on additionne les économies de poids, de prix et de complications ».
A l'issue de cette sortie, quelques points seront optimisés. Le Solent, actuellement gréé sur mousqueton, sera livré sur emmagasineur. La casquette de roof sera rabotée de quelques centimètres pour faciliter les manoeuvres dans cet espace. (Longue manivelle de winch). Le cockpit est bas et l'équipier disposera d'un deuxième cale - pieds. Enfin, un marche-pied sera installé devant la descente pour être à hauteur de travail sur les winchs de roof.

La Class 9'50 est enregistrée à la Fédération Française de Voile. La FFV n'attend plus que l'arrivée des prochains Akilaria en cours de construction et d'élargir la tribu pour rassembler un plateau suffisant pour lancer son programme de course, ou rejoindre les grandes régates existantes dans un classement spécifique, Spi Ouest France, Transquadra, etc.

Chronos relevés :

18 à 23 noeuds de vent, GV 1 ris et solent. Mer relativement plate, clapot par moment.
Au près, la vitesse GPS tourne autour de 7,2 à 7,5 noeuds, vive les ballasts. (environ 3' pour le transfert lateral).
Au portant, vitesse moyenne constante de 11,5 noeuds avec souvent de longs moments à 12/13 et de bonnes pointes jusqu' à 14 noeuds, sans spi.

Transat AG2R - Les nouveautés




Cette course qui se court en double et à armes égales, partira le 20 avril prochain de Concarneau pour rallier l‘île de Saint-Barthélemy.

Quinze des Vingt-sept équipages inscrits étaient présents ce matin dont Eric Drouglazet - seul skipper à avoir participé à toutes les éditions de cette grande classique du circuit Figar -Bénéteau - Jean Galfione, skipper du voilier NIVEA- Athlètes du monde, et Jeanne Grégoire, l’une des trois femmes à participer à cette édition.
Les 27 tandems engagés sont attendus à Concarneau le 12 avril, pour une semaine de festivités. Ils mettront le cap sur Saint-Barth le dimanche 20 avril à 14h00 via une marque de parcours à Porto Santo (Madère). Les premiers devraient rallier l’île de Saint-Barthélemy aux alentours du 10 mai.
Le directeur général de Pen Duick, Pierre Bojic, entouré de ses partenaires, a dévoilé les nouveautés de la prochaine édition Avec « renouveau » comme maître mot, la 9ème Transat AG2R promet de tenir le public en haleine, à la fois en amont et durant toute la course.

Les nouveautés en quelques points :
Le Bateau Organisation : Pour la première fois, la Transat AG2R se vivra de l’intérieur. Pen Duick, avec la volonté d’AG2R, armera un voilier de course qui sera au contact des bateaux durant toute la traversée. Le Bateau Organisation, un catamaran de 18 mètres se mêlera à la flotte des 27 Figaro Bénéteau pour faire partager les coulisses de l’épreuve : à bord, Jean Maurel, le directeur de course, une équipe vidéo et un photographe.
La vacation en direct sur le web : La traditionnelle vacation radio quotidienne de 12h30 sera pour la première fois retransmise en direct sur le site Internet de la course : www.transat-ag2r.com.
La cartographie : En dehors des fonctionnalités exclusives à Geovoile, la carte mise en place pour la Transat AG2R sera actualisée et proposera cette année un certain nombre de nouveautés dont une double représentation des vents ou le tracé du détenteur actuel du record.
La Transat virtuelle : Le jeu online Pour la 1ère fois, Pen Duick et Many Players proposent à toutes et à tous de courir la Transat AG2R de chez eux dans les conditions réelles de course : départ de Concarneau vers Saint-Barth en même temps que les concurrents de la Transat AG2R et dans les mêmes conditions météo.

jeudi 27 mars 2008

Un livre qui enseigne comment enseigner la voile !


C’est dans le cadre de la modernisation des Ecoles Françaises de Voile (EFV) que la Fédération Française de Voile vient d’éditer un nouveau manuel : « Enseigner la Voile ». Cet ouvrage, destiné aux formateurs et moniteurs, présente la démarche d’enseignement rénovée sous un format pratique et moderne.
En 128 pages, il traite des différents thèmes de la nouvelle pédagogie. De l’accueil des pratiquants aux conseils liés à la sécurité en passant par l’animation des bilans, chaque point est détaillé et illustré pour permettre une bonne compréhension par tous. Exhaustif et facile d’accès, le manuel a pour vocation d’accompagner le moniteur lors de sa formation mais aussi de le suivre pendant sa carrière. A ce jour, 3 000 exemplaires de ce guide ont été édités.


Interview de Philippe Delhaye, auteur de « Enseigner la Voile » :
« L’idée était de compléter une panoplie d’outils déjà réalisés dont un DVD qui abordait les questions techniques et théoriques. Mais on ne peut pas tout mettre dans un DVD, nous avons donc voulu développer un outil sur lequel le moniteur puisse s’appuyer pour son enseignement. Ce manuel fait donc la synthèse d’une démarche et d’outils au service d’une approche d’enseignement. Elle vise à :
- accompagner les progrès des pratiquants dans les domaines de la technique, de la sécurité, du sens marin et de l’environnement
-répondre aux attentes du public telles qu’elles ont pu évoluer et offrir au pratiquant des projets de navigation qui lui ressemblent. Ce manuel n’est pas la dernière étape dans la création d’outils. Nous allons prochainement diffuser un guide du formateur qui sera plus discret mais qui donnera à ceux qui forment les moniteurs les clés pour utiliser les outils déjà publiés. Nous allons par ailleurs mettre en place des sessions de formation au niveau national pour que chacun puisse répercuter cette nouvelle démarche. »

Rappel : le réseau des Ecoles Françaises de Voile
Chaque année, le réseau des Ecoles Françaises de Voile accueille plus d’un million de personnes. Les 500 établissements labellisés « EFV » offrent une qualité de prestation garantie par un accord avec l’AFNOR et reconnu par le Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Le réseau, initié en 1985 propose de découvrir et faire maitriser la pratique d’un sport de pleine nature qui :
- Suscite l’autonomie
- Porte les valeurs de solidarité
- Permet la découverte de l’environnement maritime
- Eduque au développement durable

Voile : 27 équipages au départ de la Transat AG2R



Vingt-sept équipages seront le 20 avril au départ de la 9e Transat AG2R. La course transatlantique à la voile en double et en "classe Figaro" relie Concarneau à Saint-Barthélémy (Guadeloupe).

"En 2006, 23 bateaux étaient arrivés en l'espace de 24 heures, a rappelé le directeur de la Transat AG2R, Jean Maurel. J'espère que l'édition 2008 sera tout autant disputée."
Les organisateurs ont de leur côté mis en avant six innovations concernant le suivi de la course avec notamment une première sur une Transatlantique: la présence d'un vrai bateau suiveur.
"Sur ce catamaran, où il y aura deux marins professionnels de l'armement de Bob Escoffier, prendront place le directeur de course, une équipe de production télévisuelle et le photographe de l'Agence France Presse", a indiqué Pierre Bojic, le directeur général de Pen Duick, la société organisatrice.
Jean Maurel a souligné qu'il y aurait trois classements quotidiens ainsi que deux vacations radio avec la flotte.
"Il y aura trois classements, à 05h00, 11h00 et 17h00 temps universel (GMT), a dit Jean Maurel. Cela permettra entre 17h00 et 05h00 du matin, pendant le silence classement, aux marins de prendre des options et de rendre la course plus intéressante. Nous ferons aussi une vacation le matin avec les trois premiers et à celle du midi, nous espérons y faire participer tous les bateaux un jour sur deux en alternance, avec aussi tous les jours les premiers".
Hormis les navigateurs préoccupés par la préparation du Vendée Globe (Armel le Cléac'h, Michel Desjoyeaux, le co-vainqueur 2006 Kito de Pavant), il ne manquera pratiquement aucun grand skippeur de la classe. Et, cerise sur le gâteau, Jean Le Cam, déjà prêt pour le Vendée Globe, fera équipe avec Gildas Morvan sur Cercle Vert.
La palme de la persévérance revient à Eric Drouglazet (Luisina), qui tentera pour la 9e fois de remporter cette course qui manque à son palmarès.

mercredi 26 mars 2008

Gitana 13 en stand-by pour la traversée du Pacifique Nord



Le Gitana Team est sur tous les fronts … Tandis qu’à San Francisco, l’équipage de Gitana 13 se prépare à défier le record de la traversée du Pacifique Nord, certains membres du Gitana Team, menés par Loïck Peyron, profitaient du long week-end pascal pour offrir sa première victoire dans le Spi Ouest France à l’écurie de course créée en 2000 par le Baron Benjamin de Rothschild.

La campagne de records 2008 du maxi-catamaran aux couleurs du Groupe LCF Rothschild se poursuit … Quelques semaines seulement après son arrivée victorieuse à San Francisco, où il s’adjugeait le nouveau temps de référence de la Route de l’Or (New York – San Francisco via la Cap Horn) en 43 jours 3 minutes et 18 secondes (temps homologué par le WSSRC), l’équipage de Gitana 13 va reprendre la mer. Lionel Lemonchois et ses hommes vont s’attaquer à la traversée du Pacifique Nord entre San Francisco et Yokohama ; un record qui est à ce jour la propriété du navigateur français Olivier de Kersauson et de son équipage à bord du trimaran de 34 mètres Geronimo. L’équipage de Gitana 13 devra battre le temps de référence de 14 jours 22 heures 40 minutes et 41 secondes pour espérer accrocher un nouveau record à leur tableau de chasse.


Lionel Lemonchois, skipper du maxi-catamaran Gitana 13, nous livre sa vision du parcours : « A première vue, on pourrait croire que la traversée du Pacifique Nord est une promenade sympa dans les alizés, mais lorsque l’on regarde de plus près les choses se compliquent. C’est en fait un parcours tortueux et complexe, qui devrait s’avérer assez exigeant tant pour les hommes que pour la machine. Mais comme toujours, cela rend le défi plus attirant ! Le temps à battre étant de quatorze jours et quelques heures, on peut considérer qu’il s’agit d’un record court, comparativement à la Route de l’Or qui a duré plus de 43 jours (rires).Sur ce deuxième record de la saison, il n’y aura pas de navigateur embarqué attitré (poste qu’occupait Dominic Vittet entre New York et San Francisco, ndlr), mais je me concentrerai plus sur cette partie, avec l’aide toujours précieuse de Sylvain Mondon, à terre. Nous accueillerons à notre bord Kojiro Shiraishi, un marin japonais. Car c’est aussi ce mélange des cultures qu’a souhaité le Gitana Team en s’engageant dans ce Tour du Monde atypique. »

Compte tenu des dernières informations météorologiques de Sylvain Mondon (Météo France), Gitana 13 pourrait s’élancer à l’assaut de ce nouveau record en fin de semaine : « Nous visions un créneau vers le 27, 28 mars mais la fenêtre semble se décaler légèrement et aujourd’hui nous étudions plus un départ entre le 29 et le 31 mars. La situation que présente les différents fichiers météos permettrait à l’équipage de Gitana 13 de tirer des bords tout en gagnant dans l’Ouest durant 3 à 4 jours pour aller chercher les alizés. C’est une configuration intéressante en terme de gain sur la route.»

Le Gitana Team vainqueur du Spi Ouest France Bouygues Télécom

Rendez-vous traditionnel du week-end pascal, le Spi Ouest France réunit chaque année des milliers de régatiers sur le plan d’eau de la Baie de Quiberon ; un spectacle unique en Europe avec plus de 500 bateaux engagés. Cette édition 2008, qui marquait le 30ème anniversaire de l’épreuve, restera longtemps dans les esprits, non seulement par les conditions météorologiques musclées qui ont caractérisé les deux jours de régates mais aussi par le blocus du Port de la Trinité-sur-Mer opéré par les marins pêcheurs en début de week-end.

Pour cette édition anniversaire, le Gitana Team avait engagé un Open 7,50 – monocoque monotype de 7,50 mètres – skippé par le directeur général et skipper de Gitana Eighty, Loïck Peyron. Le marin était épaulé par cinq équipiers ; une dream team composée de Jean-Baptiste Levaillant à la tactique, Antoine Mermod et Didier Le Vourch’ à l’embraque et de Sébastien Thétiot au poste de n°1, sans oublier le jeune « poids plume » Alexandre Allegaert, mascotte du bord.

Prisés par les ténors de la Course au Large, les Open 7,50 regroupent chaque année un plateau de premier choix. Ainsi, face au Gitana Team, on pouvait retrouver dans la liste des inscrits des équipages menés par Pascal Bidégorry, Marc Guillemot, Franck Cammas, Yann Guichard ou encore Frédéric Duthil. Du beau monde, de la brise et des régates âprement disputées pour un résultat final plutôt serré. A l’issue des cinq manches lancées, Loïck Peyron et ses équipiers s’imposent et offrent ainsi la première victoire du Gitana Team dans cette épreuve. Ils devancent Franck Cammas de 3 points et Frédéric Duthil de 5 points.

Inscrit tardivement dans la compétition après seulement un week-end d’entraînement, l’équipage du Gitana Team a cependant rapidement trouvé ses marques à bord du monotype signé Finot. « Cette première victoire dans le Spi Ouest France est une victoire d’équipe, rendu possible par une belle cohésion et un travail collectif. Nous ne nous étions pas beaucoup entraînés mais l’alchimie a opéré rapidement. Pour ma part, j’avais déjà régaté à plusieurs reprises en Open 7,50 et c’est toujours aussi intéressant de pouvoir se mesurer à nos petits camarades à armes égales. L’Open 7,50 est un bateau bien né qui procure de très bonnes sensations et qui nous offre des courses au contact dans le strict respect de la monotypie. Quant au Spi Ouest France, c’est un spectacle incroyable … une régate vraiment atypique, où nous courrons contre des bateaux de même catégorie, tout en devant gérer les croisements avec les nombreuses autres flottes parties après nous» confiait Loïck Peyron à son retour à terre.

Source : Gitana Team

Participez au projet Alliance 100 avec Cécile Poujol !



Quelque chose est en train de se passer...
Bien plus qu’un simple projet de course à la voile, le Projet Alliance 100, mis en place par Sébastien Lefebvre


CLASS 40 : Céclie Poujol s’associe au rameur lorrain Sébastien Lefebvre pour Québec - St Malo

Sébastien Lefebvre, a levé le voile sur l’engagement qu’il conduira à travers le monde au service des préoccupations majeures de notre époque : le développement durable et l’écologie.

Articulé autour d’un programme sportif avec le monocoque Class 40’ comme support, Alliance 100 réuni avant tout un projet pédagogique, scientifique et culturel. Le combat d’une vie pour Sébastien Lefebvre : « La mer est devenue la plus grande poubelle de la planète. Lors de ma traversée de l’atlantique à la rame en 2003, j’ai même croisé des réfrigérateurs, des sacs plastiques en pagailles, des ordures innommables. Bien sûr que j’ai envie de naviguer mais c’est aussi et surtout le moyen de véhiculer un message, d’éduquer les plus jeunes grâce à mon programme pédagogique, en leur faisant prendre conscience de l’enjeu majeur que constitue l’écologie et le développement durable. »
C’est après une traversée de l’atlantique à la rame en 2003, ponctuée par un film retraçant une aventure de 91 jours, 5 500 km et 1 million et demi de coups de rame (« Le Troisième Monde » primé à plusieurs reprises dans les festivals internationaux), que Sébastien Lefebvre décide de se consacrer à la navigation professionnelle en créant le projet Alliance 100. Un projet engagé qui se décline autour de 4 objectifs principaux :
Sportif : Un programme en Class 40’ comprenant Québec/St Malo 2008, la Route du chocolat (Saint-Nazaire – Cancun) et la Transat Jacques Vabre 2009.
Pédagogique : Pour communiquer au plus grand nombre et en particulier aux plus jeunes l’importance du développement durable. Cette thématique marquera le retour du fameux dessin animé Wattoo-Wattoo, élément fondateur de cette partie pour parler d’écologie de manière ludique et divertissante.
Culturel : À l’occasion de la Québec/St Malo, la grand-voile du bateau sera habillée par une œuvre de CharlElie Couture, parrain du projet Alliance 100
Scientifique : Réaliser des analyses avec des équipes scientifiques et les étudier avec les enfants du projet pédagogique
Sébastien Lefebvre : « J’ai monté ce projet par passion pour la mer et parce que notre planète est cruellement en péril. Pour agir, pour véhiculer ces valeurs, j’ai voulu un projet large à l’impact fort. C’est pourquoi il se décline en 4 piliers : sportif, pédagogique, culturel et scientifique. Le bateau sera le vecteur de communication au service de ces 4 thématiques pour témoigner, pour échanger avec les écoliers du monde entier, pour vivre une aventure qui doit nous amener faire bouger les choses. » Une alliance unique entre le sportif, le scientifique et le développement durable en compagnie de 100 entreprises mécènes, pour un projet ambitieux et humain !
CharlElie Couture (parrain du projet) : « Être un artiste c’est bien. Mais être un homme, c’est mieux. Nous sommes aujourd’hui à un stade où l’écologie est une question de survie. Tout ce que nous perdons comme la fonte des glaces par exemple, c’est irréversible ! Il faut éveiller les consciences de manière urgente et je suis très admiratif du combat de Sébastien. 2% de la terre est habitée par l’homme et cela suffit pour pourrir tout le reste… Je suis heureux d’apporter mon soutien à Sébastien à travers la voile qui représentera une œuvre que j’ai spécialement réalisée pour son projet. »
Cécile Poujol (skipper Alliance 100) : « Quand pour la première fois Sébastien m’a parlé du projet Alliance 100, ça m’a franchement interpellée. Il m’a plu instinctivement car il va au-delà du sportif et de l’aventure. Dans le cadre de mon propre projet sportif, j’ai moi-même développé l’aspect pédagogique sur la thématique du développement durable et finalement, c’est assez complémentaire avec le message que véhicule Sébastien. Je suis contente d’en faire partie et d’apporter ma contribution. »

A propos
Le projet “Alliance 100″


Le « Projet Alliance 100 » est tout d’abord un défi sportif de courses à la voile, mais son ambition réelle est bien plus profonde. Au-delà de la performance sportive, ce projet cherche à véhiculer des valeurs actuelles et éducatives s’articulant autour du développement durable et de l’écologie. « Alliance 100 » est porté par Sébastien Lefèbvre, un homme d’engagement, conscient de l’importance, de la pertinence et de la portée des thématiques fondamentales sur lesquelles repose le projet.

En plus du défi sportif, « Alliance 100 » est un projet global en faveur de l’art mais aussi de la recherche scientifique. L’alliance de toutes ces thématiques repose sur une envie commune, celle de communiquer et d’agir concrètement.

Les pots bleus

Nous vous proposons de devenir parrains du projet « Alliance 100 » en y contribuant financièrement à hauteur de 5€. Pour cette somme, vous faites l’acquisition d’un petit pot bleu, symbole de l’union entre la Terre et la Mer, et vous prenez dès lors une part active dans la réalisation d’ « Alliance 100 ». Voici ce à quoi votre participation financière de 5€ vous donne droit :

- Votre photo (avec le petit pot bleu) ainsi que toutes celles des autres parrains habilleront la coque du bateau de Sébastien Lefèbvre et vous prendrez donc en quelque sorte à ses cotés le départ des plus grandes courses de voile du monde.

- « Alliance 100 » s’engage à faire pousser pour vous, un jeune arbre dont vous devenez officiellement le parrain. Ces arbres seront ensuite replantés dans une zone ayant besoin d’être reboisée lors d’une fête à laquelle vous serez convié.

- Vous recevez une invitation pour devenir contributeur de ce blog et partager avec nous et les autres parrains vos idées et vos remarques sur l’écologie dans votre région. N’hésitez pas à mettre les photos des constatations de pollution que vous pouvez faire lors de vos ballades dans la nature et ainsi nous pourrons constituer une banque de données des zones polluées, organiser des actions de nettoyage de ces zones et faire pression sur les municipalités pour leur demander d’intervenir.

Parce que l’écologie et le développement durable sont des sujets qui nous concernent tous, prenez part à l’ « action pots bleus » proposée par « Alliance 100 » et faites des océans le Terreau de vos rêves.

Le mécénat

Le mécénat c’est un désir de sens, d’ambition nouvelle, de valeurs partagées au profit de l’entreprise, de son image, de son territoire.

Le mécénat s’apparente pour l’entreprise à une stratégie de communication spécifique.

Le mécénat doit être utilisé par les acteurs économiques non pas pour faire connaître une marque ou un produit, mais pour démontrer son emprise environnementale et sociétale afin d’être appréciée, estimée ou animée. Ainsi, le mécénat apporte réellement une valeur ajoutée à l’image corporate de l’entreprise.

Le mécénat c’est aussi une stratégie de communication innovante en trois temps :
- Temps 1 : Médiatisation de l’événement
- Temps 2 : Relations Presse pertinentes
- Temps 3 : Séduction et Fidélisation clients lors de l’événement

Promouvoir le projet « Alliance 100 » ne comporte aucun risque sociétal ou d’image car à lui seul il rassemble l’ensemble des problématiques auxquelles vous êtes confrontés au quotidien. De plus, votre entreprise a besoin d’un capital de sympathie que peut lui apporter ce formidable défi.

Le mécénat c’est également une stratégie fiscale intelligente. Une réduction de 60% sur le montant de l’impôt sur les sociétés dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires Hors Taxes (Loi n°2003-709 du 1er Août 2003 relative au mécénat). Chaque participation financière donne droit à des avantages quantifiés à 25%

http://sebastien-lefebvre.fr/alliance100/a-propos/

lundi 24 mars 2008

4 500 000 personnes qui pratiquent d’une manière ou d’une autre la voile en France »

Jean KERHOAS, Vice-Président de la FFVoile : «

Les chiffres 2008 de la FFvoile sont sortis le week-end dernier. Au-delà des grandes tendances du nombre de licenciés commentées lors de l’Assemblée générale de la FFVoile, ils offrent, en allant plus loin, une photographie qualitative de la pratique et de l’enseignement de la Voile en France.
Jean Kerhoas, Vice-Président de la FFVoile en charge Département Développement, les décrypte pour nous et décrit les objectifs qu’ils induisent.
Quelles sont les grandes tendances que révèlent ces chiffres ?
« L’évolution des licences adulte est en légère progression. Ce qui est assez satisfaisant si l’on tient compte du contexte général du sport en France : on fait de plus en plus de sport mais également le plus souvent de façon non encadré, sans prise de licences.
La progression des Passeports est également notable car ils concernent une clientèle touristique estivale or nous savons que l’on a rencontré l’été dernier, sauf sur la Côte d’Azur, des conditions météos catastrophiques qui n’ont pas favorisé le tourisme sur le littoral. Cela signifie une tendance lourde liée à mon sens aux efforts de modernisation des Ecoles Françaises de Voile entrepris depuis quelques années : l’enseignement y est meilleur, elles ont intégré pleinement les problématiques environnementales et, enfin, elles communiquent mieux. Je dois associer à cette réussite le partenariat de la F.I.N (Fédération des Industries Nautiques), sans oublier de façon globale notre partenaire privé qu’est Orange qui a renouvelé son partenariat pour 2008.
Enfin, je ne veux évidemment pas passer sous silence la baisse légère, mais constante, des licences jeunes. C’est préoccupant. Nous effectuons un travail en conséquence en lien étroit avec le Département de la Voile Légère. »
Comment y remédier ?
« Nous œuvrons essentiellement sur une relance des Ecoles de Sport pour faire en sorte que les jeunes qui viennent à la voile par le biais de la voile scolaire ou des EFV poursuivent la pratique dans les Clubs.
Cela passe par le type de pratique : à côté des jeunes qui souhaitent faire de la compétition de façon importante, nous observons que nous ne satisfaisons pas assez tous ceux qui se contenteraient de courir dans leur club sans forcément s’engager dans un cursus plus lourd sur le plan des régates départementales, régionales puis nationales. Il faut contenter ces deux populations.
Nous cherchons également, et cela va de pair, à simplifier les formules des régates pour les rendre plus attractives aux jeunes : plus courtes, plus simples, plus ludiques.
Enfin, nous rénovons les supports. Ceux dévolus aux jeunes – Optimist, 420 – étaient nouveaux il y a… 30 ans et plus. Or nous sommes concurrencés par des sports nautiques type Surf ou Kayak qui apparaissent comme plus « jeunes ». A nous de trouver des supports qui correspondent mieux aux attentes, à la façon de vivre des jeunes, plus « fun ». Nous avons donc développé de nouveaux supports type Open Bic qui rencontrent un succès évident ».
autres pistes ?
« Une autre, majeure, consiste à amener davantage de ceux qui pratiquent la voile au sein d’un club à prendre une licence… Attardons-nous sur les chiffres : il y a grossièrement 4 500 000 personnes qui pratiquent d’une manière ou d’une autre la voile en France, sur ceux-là environ 1 200 000 le font dans un club et, enfin, près de 280 000 sont licenciés ! On voit donc que le rapport est de 1 à 4. Donc à nous d’amener davantage de ce million de pratiquants dans nos clubs à prendre une licence. Nous avons plusieurs pistes : convaincre les présidents et directeurs de Clubs affiliés de jouer toujours plus le jeu de leur fédération en leur proposant davantage la prise de licence mais aussi trouver des formules de licences plus adaptées aux différentes pratiques. »
On observe toujours davantage de disparités régionales ?
« C’est clair que la carte de France des licenciés annuels par ligue est parlante avec une nette supériorité des ligues littorales. Je dirais qu’il s’agit d’une tendance lourde exogène à notre pratique : avec l’accroissement des vitesses de déplacement, la France est devenue « plus petite » et du coup, il est de plus en plus commode pour un habitant du centre de la France de rejoindre les côtes pour naviguer ».
Les clubs labellisés sont également en augmentation ?
« Oui et il est certain que leur modernisation mais aussi leur certification (AFNOR, ndr) a joué. Cela rassure la clientèle ».
Un dernier mot ?
« Oui, je voudrais attirer l’attention sur les chiffres économiques : les 5 000 contrats de travail induits par les clubs labellisés et le budget de près de 103 millions d’euros qu’ils génèrent. Au-delà de sa mission sportive, éducative, sociale, il s’agit là d’une véritable activité économique source d’emplois et de développement ».
Info FFV / www.ffvoile.org

samedi 22 mars 2008

MUSÉOGRAPHIE MARITIME



INAUGURATION DE L´AUSTRALIAN SAILING MUSEUM.

L’un des plus grands marins Australiens, qui a remporté un plus grand nombre de régates que quiconque et détient deux titres mondiaux, s’apprête aujoud’hui à écrire un nouvelle page de l’histoire maritime.
Rolly Tasker, qui a déjà construit et dirige l’une des plus vastes et des plus prestigieuses voileries internationales au monde, va ouvrir le 7 Avril prochain à Mandurah dans le Sud-Ouest Australien, le plus grand musée entièrement consacré à la Voile jamais construit.
Son Excellence Le Major Michael Jeffery, Gouverneur Général d’Australie inaugurera officiellement le Australian Sailing Museum (ASM). Celui-ci inclut une section spécialement consacrée à la Coupe de l’America. Subtil mélange d’art, de culture ... et de gastronomie, l’ASM deviendra à l’évidence une destination touristique très prisée.
L’inauguration de l’ASM sera également l’occasion du lancement de l’ouvrage « Sailing To The Moon », la biographie de Rolly Tasker écrite par l’auteur à succès Roland Perry. Ce récit est la compilation mais également une controverse sur une vie d’aventures dont le théâtre est la haute mer, de l’un des héros les plus dynamiques et les plus charismatiques que le monde de la voile ait connu.
Les sujets abordés dans le livre vont des Championnats du Monde à la création et la construction du maxi yacht « Saskia », et relatent l’histoire de grands explorateurs tels que Bass, Stirling, Flinders et Cook. D’autres sujets plus intimes de la vie de Rolly Tasker sont également développés, tels sa bataille contre son cancer de la peau.

Source : Rolly Tasker Sails (Thailand) Co. Ltd
www.rollytasker.com

VOLVO OCEAN RACE -ERICSSON TEAM




ACG FOURNISSEUR OFFICIEL D'ERICSSON RACING TEAM.


Ericsson 3, qui a été dévoilé à la presse le 12 février dernier est le premier VO70 à sortir du chantier d'Ericsson à Kista en Suède. Il s'agit du premier des deux bateaux d'Ericsson à être construits utilisant le prepreg tissu carbone d'ACG.


Ericsson 4 est actuellement sous construction dans ce même chantier. Advanced Composites Group Ltd (ACG), qui fait partie de la Division Composites de la société Umeco, a déjà confirmé ses talents dans plusieurs courses au large, et est heureux de pouvoir continuer de travailler dans ce domaine. Son objectif est de fournir à Ericsson les matériaux adaptés et l'expertise technique requise dans cette aventure. Avec Juan Kouyoumdjian comme dessinateur exclusif d'Ericsson et Killian Bushe en tant que responsable de la construction, Ericsson 3 est sans aucun doute un bateau unique, bien que dans la ligne du bateau, 'ABN AMRO One', désormais 'Ericsson 2', qui a remporté la Volvo Ocean Race 2005-2006.

Une des dernières étapes de la construction d'Ericsson 3 lui a donné sa vraie identité -en rajoutant un peu de couleur à la coque noire, en utilisant VTM®264, le prepreg résine époxy longue durée d'ACG avec sa viscosité moyenne, et la pellicule adhésive VTA®260, qui est utilisée pour coller le nid d'abeille et la mousse.

Avec ces dernières touches, Ericsson 3 est prêt à naviguer en tant que bateau d'entraînement principal de l'équipe et participera également à la Volvo Ocean Race 2008-2009.

Tandis que le VTM264 d'ACG a déjà un joli palmarès, les exigences requises sur ces bateaux sont énormes. Ils ne peuvent pas mouiller l'ancre à la fin de la journée. Pendant une étape ou lors d'une régate dans le port, la pression est sans relâche. Etant donné les expériences passées et leur palmarès, les matériaux d'ACG donneront à Ericsson la meilleure chance de terminer la course, à la fois sain et sauf et aussi, en tant que vainqueur.

La première étape de la construction choisie par Kouyoumdjian et Bushe était de faire un 'plug' très précisément découpé en forme de la coque. Une fois fabriqué, un moule en fibre de carbone a été construit autour. L'intérieur du moule devait représenter la taille exacte de la coque du bateau. La précision était donc primordiale. La coque a été construite en deux couches avec au milieu une âme en nid d'abeille ou mousse pour rajouter de la rigidité à la structure. Dans des endroits où plus de robustesse était requise, tels qu'autour de la quille, une mousse haute densité ou une fibre de carbone solide a été utilisée. Une fois laminée, la coque a été cuite dans un four.

Le chantier de Kista dispose de deux fours. Le premier mesure 26 mètres de long, ce qui est juste assez pour recevoir tout le bateau. Le deuxième, qui est plus petit a été utilisé pour préparer le pont, les compartiments, la cuisine, la table à cartes et les toilettes.

On dit souvent que le constructeur est l'élément clé dans la réussite du projet - et il n'en existe pas autant que cela, mais on peut dire la même chose en ce qui concerne l'équipage, et bien entendu au sujet des matériaux de construction.

Source : Advanced Composites Group Ltd
www.acg.co.uk

mercredi 19 mars 2008

Sponsoring : Les lauréats de la 5e édition des Trophées du marketing Sportif 2008

Les Trophées Sporsora du Marketing Sportif récompensent depuis 5 ans les meilleures actions de parrainage sportif à l’initiative d’entreprises, d’organisateurs, de collectivités territoriales et d’institutions.


Sous la Présidence de Gilles Bertoni, la cérémonie de récompense des Trophées Sporsora 2008 s’est déroulée au Théatre Mogador ce lundi 17 mars. Parmi les 6 catégories retenues cette année, les lauréats des Trophées Sporsora du Marketing Sportif 2008 sont :

Meilleure campagne entre une entreprise et son partenaire :

Trophée d’Or : IVECO / Les All Blacks
Trophée d’Argent : NESPRESSO / La Coupe de l’America
Trophée de Bronze : ADIDAS / Le Stade Français
Meilleure stratégie marketing d’une institution sportive ou d’un organisateur d’événement :

Trophée d’Or : KRAFT FOODS / Transat Jacques Vabre
Trophée d’Argent : >FEDERATION FRANCAISE D’ATHLETISME / Meeting Seat
Trophée de Bronze : KONAMI / La PES League
Meilleure campagne de marketing sportif à l’initiative d’une collectivité territoriale :

Trophée d’Or : CONSEIL REGIONAL NORD PAS-DE-CALAIS / La Route du Louvre
Trophée d’Argent : VILLE DE DIJON / Vélotour
Trophée de Bronze : VILLE DU HAVRE / Transat Jacques Vabre
Meilleure utilisation B to B d’une campagne de marketing sportif :

Trophée d’Or : OLYMPIQUE DE MARSEILLE / OM Entreprendre
Trophée d’Argent : PEUGEOT / Coupe du Monde de Rugby
Trophée de Bronze : IBM / Roland Garros
Meilleure innovation en marketing ou mécénat sportif engagée par une Entreprise ou une Institution avec une organisation sportive :

Trophée d’Or : ORANGE /Orange Sports TV
Trophée d’Argent : SOCIETE GENERALE / La Carte Rugby
Trophée de Bronze : MUC 72 / Le nouveau stade MMArena
Meilleure politique globale de marketing sportif d’une grande marque :

Trophée d’Or : SOCIETE GENERALE
Trophée d’Argent : DANONE
Trophée de Bronze : GAZ DE FRANCE
Coup de coeur du jury :

La FRANCAISE DES JEUX et la « Ch’ti Ventoux »
Depuis 15 ans, Sporsora est l’association française du marketing sportif. Elle a pour objectifs : la promotion, la valorisation et le développement du marketing et de la communication par le sport, tant auprès des entreprises que des pouvoirs publics. Elle se compose de près d’une centaine d’acteurs du monde sportif au sein des entreprises, institutions, collectivités, médias, organisateurs et agences spécialisées.

Le jury des Trophées Sporsora 2008 était présidé par Laurent Jalabert, champion cycliste et consultant Télévision. Il était secondé par deux vice-présidents sportifs de haut niveau : Virginie Dedieu, Triple Championne du Monde de natation synchronisée et YohannDiniz, Vice Champion du Monde du 50 km Marche. Les autres membres du Jury étaient : Valérie de Brem, Directrice Générale de la Jeunesse et des Sports de la Ville de Paris, Isabelle Draux-Bobin, Présidente de DimaSport, Anne Marie Gaultier, Présidente du Club des Annonceurs, Jean Hornain, Directeur Général du Groupe Le Parisien, Jean Luc Petithuguenin, Président Directeur Général du Groupe Paprec, Christian Polge, Président de Coca-Cola France, Alain Smadja, Président de la Ligue Nationale de Handball et Didier Tibaut, Président Directeur Général de l’Agence Derby

lundi 17 mars 2008

SUPER-SITE




Pour bien commencer la semaine, j vous conseille vivement d'aller surfer sur ce site très bien fait et qui concerne surtout, mais pas seulement, mes 40 pieds.

http://www.poemes-bleus.fr/

samedi 15 mars 2008

Paprec, une PME serial sponsor


Paprec-Virbac skippé par Jean-Pierre Dick et Damian Foxall est arrivé à Barcelone, en tête de la Barcelona World Race. Un pari rentable pour Jean-Luc Petithuguenin, PDG de Paprec, la PME qui le sponsorise.

La saison des grandes courses au large a repris le 3 novembre avec la Transat Jacques Vabre suivie de la Barcelona World Race, un tour du monde en double, sans escale qui a quitté l'Espagne le 11 novembre. La société Paprec, spécialiste du recyclage des déchets, installée en Seine-Saint-Denis, y est à la manoeuvre avec son soixante-pieds Paprec-Virbac co-sponsorisé et « skippé » par Jean-Pierre Dick et Damian Foxall. Mais ce navire n'est que la partie la plus visible de l'engagement militant du groupe de Jean-Luc Petithuguenin.
Ce patron met en effet un point d'honneur à conjuguer les valeurs communes du sport et de l'entreprise : dépassement de soi, goût du risque, innovation, esprit d'équipe. Pour cela, il investit dans le sponsoring de haut vol, mais aussi dans les partenariats de proximité sur la durée. En haut de l'affiche, la voile donc, avec 600 000 euros investis en 2007 dans Paprec-Virbac. Pour donner l'image d'une entreprise fiable et innovante. « Nous sommes beaucoup plus petits que nos concurrents, Veolia et Suez, mais notre notoriété nous précède, souligne Jean-Luc Petithuguenin. Imaginez les retombées lorsque Paprec-Virbac s'est imposé devant Sill-Veolia sur la Jacques Vabre. » [Remportée par Jean-Pierre Dick et Loïc Peyron en 2005, NDLR].
Voile toujours avec 70 000 euros investis dans un autre navire - Paprec Recyclage -, un quarante-pieds confié au skipper Stéphane Névé, pour des régates d'amateurs. Autre sponsoring sportif à larges retombées : le soutien au club de foot de Nantes (400 000 euros par an avant sa relégation en Ligue 2, 200 000 euros pour la nouvelle saison.

Durablement citoyenne
A l'autre bout du spectre, Paprec affirme son rôle d'entreprise engagée au coeur de la « cité ». La Courneuve, où se trouve son siège social, est le berceau de l'équipe championne de France de football américain amateur : le Flash de La Courneuve. « Nous réussissons en Seine-Saint-Denis, eux aussi. C'est pourquoi nous les soutenons depuis 2000, de même que le Red Star [le club de football local, NDLR]. » Facture : 45 000 euros annuels pour le Flash, 80 000 euros pour le Red Star. « Pour réussir, une entreprise doit être durablement citoyenne », se borne à constater Jean-Luc Petithuguenin.

«Le sponsoring est plus efficace que la pub pour la notoriété»
Jean-Luc Petithuguenin, PDG de Paprec PAPREC
- Activité : collecte et recyclage de déchets - Date de création : 1994
- Effectifs : 2 000 salariés - Chiffre d'affaires 2007 (prévisionnel) : 320 millions d'euros
- Budget de communication 2007 : 2,5 millions d'euros, dont 1,5 million pour le sponsoring

La Québec - St Malo s'ouvre aux G Class



Véritable institution dans le monde de la course océanique en équipage, la Transat Québec – Saint Malo revient l’année prochaine pour sa 7ème édition, intervenant dans le cadre de la célébration du 400ème anniversaire de la ville de Québec.



Rendez-vous est d’ores et déjà pris sur le fleuve Saint Laurent pour un départ fixé au dimanche 20 juillet 2008. Grande première, l’épreuve ouvre pour la première fois ses portes aux maxi-multicoques de la G.Class !
Inaugurée en 1984, la transat Québec – Saint-Malo s’est immédiatement imposée comme une épreuve phare de la course hauturière en équipage. Dotée d’un parcours exceptionnel avec son départ au pied de la citadelle de Québec, cette course s’ouvre sur une descente hautement tactique du Saint-Laurent, avant de lâcher la flotte sur l’Atlantique nord, généralement avalé au portant et à grande vitesse. Ce qui, au terme d’une traversée express, donne lieu à des arrivées très serrées au pied des remparts de la cité corsaire ! Avec un départ prévu le 20 juillet de Québec, les premières arrivées pourraient donc intervenir dès le 27 juillet dans les eaux malouines.


Fidèle à sa vocation de grande course open
Pour sa septième édition, coïncidant avec les festivités liées à la célébration des 400 ans de la fondation de la ville de Québec, l’épreuve souhaite s’ouvrir au plus grand nombre de classes possibles, et intègre bien évidemment la surprenante Class 40’ qui ne cesse de grandir. Les 50 pieds, monocoques comme multicoques, sont des animateurs traditionnels de l’épreuve et ne manqueront donc certainement pas à l’appel. Voile Internationale Québec, société organisatrice de l’épreuve, lance également l’invitation auprès des classes ORMA et IMOCA… Mais, grande première, les multicoques géants (G.Class) sont conviés à prendre part à la compétition, qui renoue ainsi avec sa propre histoire. Rappelons en effet que la première édition de la Transat Québec – Saint-Malo, en 1984, avait été marquée par l’avènement des premiers maxi-multicoques, au nombre desquels on retiendra Royale (Loïc Caradec, premier vainqueur), Elf Aquitaine (Marc Pajot), Fleury Michon (Philippe Poupon) ou l’étonnant William Saurin (Eugène Riguidel). La catégorie des Géants, pour l’heure cantonnée au terrain des grands records, est à l’occasion de la 7ème Québec – Saint Malo pour la première fois conviée à une des grandes classiques du calendrier océanique !

La transat Québec – Saint Malo en bref :
. 7ème édition : départ le dimanche 20 juillet 2008 de Québec
. Parcours : 2950 milles
. Record de l’épreuve : 7 jours, 20 heures et 24 minutes (Loïck Peyron/Fujicolor-1996).

Précédents vainqueurs
. 2004 : Karine Fauconnier (Sergio Tacchini)
. 2000 : Franck Cammas (Groupama)
. 1996 : Loïck Peyron (Fujicolor II)
. 1992 : Laurent Bourgnon (Primagaz)
. 1988 : Serge Madec (Jet Services)
. 1984 : Loïc Caradec (Royale)

jeudi 13 mars 2008

GRAND PRIX Petit Navire



Une vingtaine de mini, une dizaine de 40 pieds et autant de 60 pieds IMOCA, le compte est bon pour faire, à Douarnenez, un premier rassemblement des bateaux de course au large en solitaire d’un cru exceptionnel.

FAMILLE DES MONOCOQUES OPEN
Grand Prix Petit Navire 60' Open
Grand Prix Petit Navire Classe 40'
Grand Prix Petit Navire Mini 6.50
Devant le Port du rosmeur,...
RETOUR

Le spectacle est toujours réjouissant!! voir passer à quelques mettres du quai, les voiliers modernes de course au large.
Le public peut ainsi profiter d'un spectacle et d'une proximité hors du commun avec les plus grands skippers océaniques accompagnés de commentaires micro en direct live.
C'est aussi l'occasion pour les bateaux et leurs armateurs d'organiser des journées de relations publiques dans un esprit sportif et un cadre idylique

Vendredi 25 à partir de 11 h :
premier run en baie de Douarnenez du Trophée du Finistère



Quatre jours durant, du 25 au 29 avril, la belle et grande famille des solitaires sera représentée à Douarnenez. Et c’est une première de rassembler ainsi ces monocoques de course au large du plus petit au plus grand.
Les bateaux du Vendée Globe, qui étaient déjà venus au Grand Prix Petit Navire l’an passé, sont de retour en baie de Douarnenez. A commencer par PRB, le bateau de Vincent Riou, dernier vainqueur du Vendée Globe, qui se mesurera à des adversaires de taille comme Loïc Peyron sur Gitana 80, Arnaud Boissières sur Akena Veranda, Kito de Pavant sur Groupe Bel, Yann Eliès sur Generalli, Samantha Davies sur Roxy, Marc Guillemot sur Safran, Pindar et surtout, son ‘mentor’, Michel Desjoyeaux sur Foncia.
Le Grand Prix Petit Navire ‘le bon goût du large’ sera la première et dernière occasion pour ces bateaux exceptionnels de s’étalonner avant la Transat anglaise (départ le 11 mai de Plymouth) et surtout avant le grand rendez-vous que tous attendent et pour lequel ils se préparent depuis plusieurs années : Le Vendée Globe.
La Class 40’

Ils ont fait une entrée remarquée et remarquable sur le circuit de la course au large lors de la dernière Route du Rhum en 2006. Depuis, cette classe n’a cessé de s’étoffer et de se professionnaliser. Plus petits, d’un budget plus abordable que les 60 pieds, ces bateaux ont néanmoins des potentiels de vitesse et de ‘glisse’ impressionnants tout comme leurs aînés. On retrouvera sur ce Grand Prix Petit Navire une grande partie des skippers qui ont animé la dernière Transat Jacques Vabre et quelques nouveaux venus, comme Damien Grimont, Bruno Jourdren, Christian Chardonnal, Wilfrid Clertow, Peter Harding, François Angoulvant, Olivier Rabine, Marc Smith et Alain Barazer.
Les ‘minis’

Ils ressemblent à s’y méprendre à leurs grands frères du Vendée Globe. D’ailleurs, bien des architectes se sont inspirés de ces 6,50 mètres pour dessiner les 60 pieds. C’est une flotte de 20 bateaux qui ralliera Douarnenez pour participer au Grand Prix Petit Navire le bon goût du large et parmi eux, le dernier vainqueur de la Mini Transat, le prototype Lombard de Yves Le Blevec qui sera skippé par le Belge Jonas Gerckens, Pierre Brasseur, à la barre du prototype Magnen deuxième de la Mini 2007, Stéphane Bonvin, Romain Le Gall, Stéphane Le Diraison, (deuxième en bateau de série sur la Mini), Thomas Ruyant, Sébastien Marsset, le jeune Louis Mauffret, et Vincent Kerbouriou. Le bon goût du large au programme
L’ensemble de cette flotte participera au même programme du 25 au 29 avril. A savoir :
Les Vendredi 25 et samedi 26 seront consacrés à des runs en baie de Douarnenez, visibles depuis la côte, les évolutions de ces bateaux taillés pour la glisse seront sans aucun doute spectaculaires. Le vendredi, ce sera le trophée du Finistère et le samedi, celui de Douarnenez.
Dimanche, lundi et mardi, cap sur les traces de la sardine en mer d’Iroise avec ‘Le goût du large’. Une longue course côtière renouvelée durant les trois jours, avec des départs à l’anglaise depuis le port du Rosmeur et des retours au port en fin d’après midi pour tous les équipages.
Enfin, le 3 mai, les 60 pieds qui participent à The Transat partiront pour une course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth.
Résumé du programme du Grand Prix Petit Navire

Du 26 avril au 3 mai : les Dragon
Du 25 au 29 avril : les 60 pieds, Classe 40’ et mini
Du 28 au 30 avril : les Optimist
Du 1er au 4 mai : Championnat d’Europe de Kite crossing
Les 3 et 4 mai, journées portes ouvertes au Port Rhu

Vitesse et spectacle sur l’eau en baie de Douarnenez.


Cinq jours de course : deux jours de runs devant le public et trois jours de courses côtières avec départ et arrivée devant le port du Rosmeur.

Vivez au rythme des plus grands et des plus fous de vitesse pendant cinq jours.

Le site est ouvert à tous.

La ligne d’arrivée est bordée d’une digue accessible au public, les sensations sont magiques : les monocoques en pleine vitesse passent à seulement quelques mètres de vous. Un commentateur anime le site et vous donne les caractéristiques des bateaux et de leur skipper pour une bonne compréhension des course à la voile.
Du jamais vu en France.

Parcours et principe :

La ligne de départ des runs sera ouverte le vendredi et samedi de 11 h à 17 h 30

Le parcours :
montée vers le large ou descente vers le port, suivant la direction du vent.

Les concurrents pourront faire un nombre illimité de tentatives durant la période d’ouverture de la ligne.

Le dimanche 27 avril, le départ d’un grand parcours côtier en mer d’iroise sera donné à 10 h 30. Les bateaux seront de retour au port vers 17 h.

Le lundi 28 : départ à 10 h 30 pour un grand parcours côtier, retour au port vers 17 h.

Le mardi 29 : départ à 10 h 30 pour un grand parcours côtier, retour au port vers 17 h.

Marine forum: Resins with enhanced performances




MARINE FORUMS – April 1, 2008 – 10:30 am - 1:00 pm

With the 2008 Marine Forum, you will get strategic and technical information on productivity gains, finished products quality improvements, and styrene significant reduction in marine composites parts manufacturing processes. Early booking recommended (no waiting, fast access, free show entrance badge included).

The marine forum will be animated by Mr. Sebastiano Rech Morasutti, TRIMARINE
Member of the SAMPE (Society for the Advancement of Material and Process Engineering) since 1994 and of the SNAME (Society of Naval Architects and Marine Engineers). In 1995, he co-founded Trimarine in the UK and Italy: consulting, planning, and project management services in the field of naval construction with advanced composites. He has been involved in several projects: Project Manager, construction of the Maxi Yacht “Virtuelle”,Technical
Director of the Construction Team, construction of the America’s Cup ITA-72
yacht “Mascalzone Latino” for the challenge in Auckland (New Zealand) in 2003, Project
Manager, construction of the America’s Cup ITA-85 yacht “+39 Challenge” and
subsequently Technical Coordinator during the 32nd America’s Cup Challenge taking
place in Valencia in 2007, construction of the “Lexus” Class TP52 yacht, winner of
the 2005 Copa del Rey in Palma di Majorca.
Coordinator of the Master’s of Yacht Design at the European Design Institute [IED], which takes place at the IED location in Isola della Certosa, Venice.

1/ A new programmable paste rheology concept for marine applications
• Seamless modelling paste for rapid production of large models for composite moulding
• Customer testimonial
Huntsman (CH): Mr. Duncan Howland, Marine Technical Support Engineer
EI-BO Produktion A/S(DE): Mr. Jorgen Bo Poulsen, Owner

2/ Polymer coating technologies for improved crack resistance and blush-resistant applications
• Opportunities from market analysis and extensive discovery meetings with fibre reinforced plastic (FRP) boat builders
• A polymer coating technology (PCT) and polymer barrier technology (PBT) developed with superior toughness and impact resistance
• A polymer coating technology (PCT) developed to retain its deep rich colour and high gloss when repaired or when exposed to water
CCP CRAY VALLEY (USA): Mr. Matthew Edmonds, Key Account Manager

3/ Description of a methodology to reach good surface quality in vacuum infusion for marine applications
• How to determine and numerically quantify the visual quality of a laminate
• Influence of reinforcements and resin properties
• How to reach a surface quality equal to HLU without the extra cost of a skin coat
AHLSTROM GLASSFIBRE (FI): Mr. Rainer Bergström, R&D Manager
ASHLAND COMPOSITE POLYMERS: Mr. Olli Piiroinen
MIKTECH (FI): Mr. Antti Ylhäinen

4/ Reactive co-promoters for unsaturated polyester resins used in the marine industry
• Formulating resins with reduced styrene levels
• A resin building block that exhibits co-promoter activity and functions as a styrene replacement
EASTMAN (UK): Mr. Carlo Testa, Technical Supervisor

5/ Using peroxides to optimize process control for styrene emissions
• Using the right peroxide formulation makes it possible to reduce styrene emissions by building up the laminate in fewer steps and to reduce the number of open layers
• Results from an experimental study
SYRGIS PERFORMANCE INITIATORS (USA): Mr. Dennis Fink, Technical Service Manager North America
SYRGIS PERFORMANCE INITIATORS AB (SW): Mr. Mikael Jonnson, R&D Technical Service

You may also be interested in JEC Marine strategic study: Composites materials in Marine.

INNOV’SAIL 2008



CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L’INNOVATION POUR LA VOILE DE HAUTE PERFORMANCE

29-30 Mai - Cité de la Voile Eric Tabarly - Lorient - France


Organisé par la Cité de la Voile Eric Tabarly (CVET), l’Institut de Recherche de l’École Navale (IRENav) et le Royal Institution of Naval Architects (RINA), INNOV’SAIL 2008 constituera un forum international pour la présentation et la discussion des dernières recherches scientifiques et technologiques, et leurs applications dans le domaine complexe des voiliers de hautes performances et de la compétition à la voile. INNOV’SAIL 2008 donnera l’occasion aux chercheurs, architectes, coureurs, maîtres voiliers, mais aussi toute personne intéressée par ce domaine passionnant et plein de défi, de se retrouver pour échanger et partager leurs compétences et savoir-faire.

Thèmes :

Conception innovante pour la performance
Aérodynamique
Conception de voiles, mâts, gréement
Hydrodynamique
Conception de carènes, d’appendices
Structure et matériaux
Couplage fluide structure
Validation CFD
Nouvelles techniques expérimentales
Amélioration générale des performances
Micro météorologie et étude de sites
Bateau écologique, énergie à bord...


Contact :

Pour participer / proposer une communication : http://www.rina.org.uk/innovsail2008
Courriel : conference @ rina.org.uk


Lieu de découverte de l’aventure de la voile moderne et de la course au large, dans le sillage d’Eric Tabarly, la Cité de la Voile Eric Tabarly vous offre une visite unique en France pour comprendre et partager le plaisir de la navigation à voile.

Avec son exposition interactive, ses animations et expositions, la Cité vous convie à vivre une expérience inoubliable, dans un lieu convivial et chaleureux en bord de mer : restaurant, espace actualités, boutique, centre de documentation complèteront votre visite pour une journée de découverte et d’étonnement !


POUR COMPRENDRE

Comment marcher sur l'eau ? Une perpétuelle innovation.
À la Cité de la Voile Éric Tabarly, c'est toute la voile moderne qui sera explorée : conception des navires, architecture navale, et bien sûr navigation...

POUR EXPÉRIMENTER

Parce que rien ne remplace l'expérience...
Tester, manoeuvrer, hisser, et naviguer.
Ici, vous ne serez pas seulement spectateur mais aussi acteur !

ET PARTAGER LE PLAISIR DE NAVIGUER

C'est là le véritable but de la Cité de la Voile Éric Tabarly.
Faire ressentir, même aux plus jeunes, une expérience forte et unique qui procure un autenthique et indéfinissable plaisir : celui de mener un voilier sur l'océan.

http://www.citevoile-tabarly.com/

mercredi 12 mars 2008

120 BATEAUX AU DÉPART DE LA TRANSQUADRA





Rares sont les engagements aussi personnels que celui de cette skipper solitaire. La majorité des concurrents portent les ambitions d’une équipe, d’une famille, d’amis serviables et solidaires qui se sont relayés tout l’hiver en cale sèche, au ponçage, révision des plans de pont et allégement systématique du bateau. Comme chez les « pros » : le confort fait place à la performance. Ces améliorations (développements pour les uns, bidouillages pour d’autres) seront bientôt validées sur le plan d’eau, dès l’ouverture des courses de printemps.
Le benjamin de cette édition, Olivier Busnel (40 ans et un quatrième enfant annoncé cet été) affiche un calendrier de courses ininterrompu : la Barquera qu’il courra en double avec son partenaire désigné pour la Transquadra, Bruno Lecas, suivie d’un convoyage retour vers Saint Malo, sans escale, et d’une tentative de records SNSM. Tous deux pilotes d’Air France portent les couleurs de la filiale aéronautique « Régional» et s’entraînent aussi sérieusement en l’air, à terre qu’en mer, alternant le VTT, la natation, le footing … Olivier s’impose 7 heures de sport par semaine : « Il faut mettre toutes les chances de notre côté. Bruno, triathlète, possède un mental de sportif, mais moi, ancien marathonien, je me suis relâché ! ». Son bateau, un Bongo bi-quille « doté d’un bon rating » alterne les sorties avec les salariés du sponsor et d'autres avec son « collectif » de préparateurs : un adolescent en difficulté, un jeune professseur handicapé, un vieux loup de mer, un fan club hétéroclite, tous indispensables à bord, car « la mer, c’est d’abord un partage et j’ai retrouvé cette priorité dans la Transquadra ! » .
Même écho d’Antibes, dans la tribu Coldefy où, le tandem familial a le sentiment « de faire rêver les amis, leur apporter du bonheur ! Ils sont heureux de partager notre aventure, sans inquiétude, dans un cadre bien sécurisé ». Qui sera skipper… Christian, le Père ? Olivier, le Fils ? « Nous faisons beaucoup de régates ensemble, ce sera notre première en duo, je laisse le titre à mon Père. Nous ne sommes pas des obsédés du sport, sérieux mais décontractés ! Nous partageons le même objectif : Naviguer sans commettre de fautes, respectueusement et peut-être arriver premier en temps réel ! » Toucher terre en tête serait un beau cadeau pour les dix membres de la famille qui ont déjà réservé leurs billets pour Madère.
Les organisateurs, tous bénévoles, sont inscrits au même régime : Pas de pause entre deux éditions, il faut boucler les partenariats, valider les équipements, parfaire encore la sécurité et alimenter le site de la Transquadra qui s’annonce un media d'actualité et à part entière pendant cette course.


La Transquadra 2008 - 2009
- Une course en solitaire ou en double réservée aux skippers de 40 ans et plus, non professionnels de la course au large

- Départ de Saint Nazaire le 27 juillet vers 14 heures.
Première étape : Saint - Nazaire - Porto Santo à Madère. 1 100 milles
(Hivernage des 120 bateaux)

Deuxième étape : Départ de Porto Santo le 24 janvier 2009 - Arrivée au Marin en Martinique (2700 milles)

- Les bateaux : Des voiliers de série de 8 à 15 mètres jauge IRC, TCC entre 0,950 et 1,075

- Organisée par le Club Nautique Hoedicais sous légide de la Fédération française de voile.

lundi 10 mars 2008

FETE DU NAUTISME




Toujours à deux pas de chez soi, la Fête du Nautisme est une occasion unique pour essayer gratuitement toutes les activités nautiques. Et, pourquoi pas, se découvrir une passion. Une multitude d’animations est proposée aux six coins de l’hexagone et même au-delà. Survol de l’édition 2008.

Succès et pérennité d’un concept Depuis maintenant 9 ans, tous les acteurs du nautisme se mobilisent le temps d’un week-end pour mettre leur savoir-faire au service du plus grand nombre.

Il s’agit avant tout de mettre à disposition conseils et matériels pour accompagner au mieux un public hétéroclite dans la découverte du nautisme sous toutes ses formes et lui donner le goût de la pratique des sports qui s’y rattachent.

De la tradition à l’innovation : un large éventail d’animations est proposé partout en France Initiation au kite surf en Bretagne, promenade en vieux gréements en Normandie, descente de rapides en canoë-kayak dans les Alpes, baptême de plongée en Méditerranée, …

La Fête du Nautisme, c’est sur l’eau, dans l’eau, sous l’eau, mais aussi à terre, avec des ateliers d’initiation, des expositions, des visites de musées et de monuments dans des conditions privilégiées, des animations liées d’une manière ou d’une autre au nautisme.

Tout cela dans un esprit de fête et une ambiance conviviale.
Plusieurs centaines de milliers de visiteurs.

Le succès de cet événement est lié en grande partie à l’engagement de partenaires tant privés qu’institutionnels, au professionnalisme des équipes encadrantes, spécialistes et bénévoles, heureux de se retrouver pour partager leur passion.

Pour cette 9e édition, on pourra encore compter sur plus d’un millier d’organisateurs répartis sur 500 sites avec des animations de grande qualité.
Chaque année, l’engouement du public encourage les organisateurs, tant au niveau national qu’au niveau local, à s’investir d’avantage et mettre toutes leurs compétences au service des pratiquants.

Une organisation en béton Impulsée par la Fédération des Industries Nautiques (FIN), le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), la Fédération Française de Canoë Kayak (FFCK), la Fédération des Ports de Plaisance (FFPP), la Fédération Française des Sociétés d’Aviron (FFSA), la Fédération Française de Voile (FFV) et France Stations Nautiques (FSN), la Fête du Nautisme bénéficie du meilleur encadrement possible.
Elle profite également du soutien institutionnel du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, du Ministère de l’équipement, des transports, du logement, du Tourisme et de la Mer, de l’Association Nationale des Elus du Littoral, du Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance, de la Marine Nationale, du Musée de la Marine, du secrétariat d’état chargé de la consommation et du tourisme, de la Société Nationale de Sauvetage en Mer et des Voies Navigables de France. Localement, de nombreuses associations, les offices de tourisme, les communes, les stations et les clubs nautiques confirment leur adhésion à ce week-end d’exception. L’implication d’institutions de renom valide la notoriété de la Fête du Nautisme auprès des jeunes Pour la première fois, l’emblématique école de voile les Glénans rejoint la Fête du Nautisme pour que chacun puisse mettre en application ses acquis dans une ambiance festive. Pour la deuxième année consécutive, l’ UCPA met ses structures et ses moniteurs qualifiés au service de la Fête du Nautisme pour faire découvrir les joies de la navigation et donner aux jeunes le goût du nautisme ! MEMENTO Quand : le samedi 17 et le dimanche 18 mai 2008 Où : partout en France et même au-delà des frontières, que l’on soit en bord de mer, non loin d’une rivière, près d’un lac, en montagne, …

la quasi-totalité des régions et des départements sera le théâtre de nombreux événements nautiques.

Quoi : cette année encore on pourra tester la plongée sous-marine, le dériveur, le canoë kayak, le surf casting, le catamaran de sport, l’aviron, la planche à voile, le scooter des mers, le tourisme fluvial, le surf, le body board, le ski nautique, le wakeboard, le rafting, le modélisme, la pirogue, …
plus de 20 disciplines.

Qui : France Stations Nautiques reprend pour la 3e année consécutive la commande des opérations et profite de son expérience et de son réseau pour améliorer un événement résolument convivial.

Site internet : www.station-nautique.com

Comment : Usuellement les inscriptions se font auprès des organisateurs locaux en amont de la manifestation et plus pratiquement le jour même directement sur le site.

Pour tous les renseignements grand public : programme, activités proposées, tarifs, un seul numéro dans toute la France: 01 40 60 96 55

Et pour retrouver toutes les activités et les lieux célébrant la Fête du Nautisme, le site internet officiel : http://www.fetedunautisme.com.



Email : laetitiabriand@orange.fr
Lien : http://www.fetedunautisme.com

PUMA ET GLEISTEIN AUTOUR DU MONDE.




Le fabricant de cordages de Brême devient le Fournisseur Officiel de Puma Ocean Racing pour la Volvo Ocean Race 2008-2009.


Gleistein Ropes a été sélectionné comme Fournisseur Officiel de cordages de l’équipe Puma Ocean Racing pour la Volvo Ocean Race 2008-2009. Dès 2008 et pendant toute la durée de la course, les cordages Gleistein seront mis à rude épreuve sur les 45 000 kilomètres de circumnavigation du globe. Les cordages et autres équipements seront poussés à leurs limites dans des conditions météorologiques extrêmes. Des vents jusqu'à Force 11 et des vagues de 30 mètres sont à prévoir.__A travers ce partenariat avec Puma Ocean Racing, Gleistein Ropes intensifie son développement dans les cordages yachting. Concernant la collaboration, Thomas Schlätzer porte parole de Gleistein Ropes a déclaré « Notre gamme de cordages de très haute technologie est parfaitement adaptée pour un partenariat avec Puma » Les expériences positives que Gleistein a eues avec d’autres compétiteurs comme le circumnavigateur en solitaire Francis Joyon sur le trimaran IDEC, récemment BMW Oracle Racing dans l’America’s Cup, et l’équipe gagnante Illbruck dans l’avant dernière Volvo Ocean Race ont été des facteurs décisifs pour le partenariat. Gleistein va bénéficier de l’excellente image que possède la marque Puma dans le domaine du sport. « Le savoir faire et l’expérience que nous allons gagner avec Puma Ocean Racing nous aidera à l’amélioration de notre gamme complète de cordages yachting et profitera aussi à toute notre clientèle dans le domaine de la voile »_Gleistein Ropes est impressionné de la manière avec laquelle Puma allie performance et mode de vie. « En tant qu’entreprise familiale nous pouvons bénéficier de la connaissance du marché d’un acteur mondial » déclare Thomas Schlätzer, « et en contrepartie nous pouvons aider Puma en facilitant son entrée dans le domaine de la voile » __Un emploi du temps serré pour la coordination produit et système._La date limite est proche car Gleistein devra avoir terminé le développement produit et la coordination pour la mi-2008. « Nous allons travailler de façon très proche avec Puma dès début 2008 afin de pouvoir utiliser les séances d’essais de début d’année pour des modifications de produits ultérieures, ces essais seront extrêmement intéressants et productifs. » Une grande quantité de polyéthylène haut module fixé thermiquement sera utilisée, et l’on retrouvera notamment les produits Gleistein suivants : « DynaOne HS » ou « Taper Twin ». L’objectif est d’utiliser le moins de matière possible et donc le moins de poids possible, pour ce faire les tresses de couvertures seront absentes dans la limite du possible. Des exceptions évidentes existent : les applications créant des températures de friction élevées, comme sur les winches où les matières comme le PBO avec une résistance à la température proche de 600°C, peuvent être utilisées pour dissiper la chaleur et éviter la fusion des gaines de couvertures._Les constructions utilisant une gaine intermédiaire peuvent être remplacées par une méthode d’enduction optimisée. Ce sont ces types d’innovations qui intéressent aussi bien les compétiteurs que les plaisanciers, car l’épissure sans gaine intermédiaire est beaucoup plus simple à réaliser.

e concept PUMA Sailing est conçu pour la performance, l’inspiration et l’ivresse. La collection se décline en trois lignes fortes : la ligne Performance pour les mordus de sports extrêmes ; la ligne Volvo Ocean Race pour les marins amateurs et occasionnels – en hommage à l’entrée de PUMA dans le plus prestigieux événement nautique au monde édition 2008-2009 ; et la ligne Lifestyle pour le grand public séduit par le style nautique.
A noter parmi les modèles phares de la collection PUMA SAILING :
COLLECTION TEXTILE

PERFORMANCE : l’Inshore Sport Jacket et l’Offshore Race Jacket, deux vestes performance à la coupe ample pour avoir la possibilité d’y associer des pulls ou polos en tissu respirant qui régule la température du corps.
L’Offshore Race Jacket est en gore tex avec un système 3 couches. Elle possède :
Une capuche jaune fluo (compactable dans le dos) pour une visibilité optimale en cas de mauvaises conditions climatiques. Sa construction permet un réglage 3 dimensions pour une vision possible à 180°.
Un col à doublure polaire et protection visage pour se renforcer contre les impacts de l’eau, du froid et du vent.
Des Patchs réfléchissants sur la poitrine, les épaules et les bras.
Des manches pré-articulées avec renforts aux coudes : une coupe ergonomique qui donne de l’aisance dans les mouvements et facilite les manœuvres.
Des poignets ajustables (à l’extérieur et à l’intérieur) en néoprène pour éviter les intrusions d’eau.
Une coupe avec un do allongé et renforts pour protéger le bas du dos contre le froid et l’humidité/ Lutter contre l’abrasion due à la structure des ponts.
Les vestes performance s’associent notamment au tee-shirt SLS PERFORMANCE en polyester microfibre. Il possède des propriétés respirantes et une finition Cyclofresh qui capte la sueur et assure une protection longue durée.
VOLVO OCEAN RACE : Ultra-fonctionnel, ultra-confortable, elle s’adresse aux plaisanciers amateurs de belle course. Polo, Tee-shirt, Pull, Bermudas, cette collection principalement en coton et coton piqué rend hommage à la Volvo Ocean Race, une course trépidante réputée pour l’adrénaline qu’elle procure aux marins pendant neuf mois.
LIFESTYLE : Avec ses matières confort, son style sport chic esprit bord de mer, c’est le compagnon idéal en mer comme sur terre.
CHAUSSURES

PERFORMANCE : Conçues pour l’action ! Le modèle botte ALEE en tissu anti-corrosion imperméable est équipé de bottines intérieures Gore-Tex avec semelle caoutchouc extérieure, protection bout de pied, guêtres intégrées rabattables, caoutchouc composite antidérapant non-marking et semelle extérieure pour surfaces mouillées. La KITE TEAM est également un modèle performance version chaussure basse. Une tige en cuir avec inserts mesh et anneaux d’accrochage permettant un séchage rapide avec système de drainage intégré. La semelle extérieure est anti-dérapante pour rester stable dans les manœuvres.
VOLVO OCEAN RACE : Le modèle KITE L est fabriqué à partir d’un cuir résistant à l’eau et au sel, semelle extérieure non-marking pour surfaces mouillées.
LIFESTYLE : Ce modèle s’adresse à un public sophistiqué. La chaussure DECKER possède tous les atouts que peut souhaiter un marin, tout en arborant des matières haut de gamme qui séduiront un public raffiné.
COLLECTIONS ACCESSOIRES

PERFORMANCE : Ils se caractérisent par des couleurs vives, un marquage bien visible, et un minimum de pièces métalliques. Offrant des caractéristiques d’étanchéité, par exemple une fermeture éclair waterproof sur la poche extérieure, le sac PERFORM BARREL BAG est visible, durable, et fonctionnel dans des conditions extrêmes.
VOLVO OCEAN RACE : Un cache hermétique au look inédit conserve vos effets personnels bien au sec, en toute sécurité. Les sacs BARREL BAG, BACKPACK et MESSENGER d’un bleu laiteux séduiront les marins amateurs et occasionnels, ainsi que les citadins survoltés qui rêvent du grand large.
SAILING LIFESTYLE : Symbolise la fusion entre la voile et la mode. Avec sa ligne aérodynamique et son style sacoche, le PORTABLE est aussi utile et pratique que beau. Côté femme, la coque du bateau PUMA a été source d’inspiration pour le HANDBAG.
Puma sur la Volvo Ocean Race

Pour rappel, au-delà d’être le fournisseur et le concessionnaire officiel des collections merchandising VOR, PUMA® aura également son propre bateau en lice pour la Volvo Ocean Race qui débutera en octobre 2008 à Alicante en Espagne et prendra fin en juin 2009 dans la Baltique.
Ken Read sera le chef de l’équipage PUMA. Originaire des États-Unis, il est considéré comme l’un des compétiteurs les plus expérimentés au monde et il a dirigé deux programmes de l’America’s Cup, en 2000 et en 2003. Il a été élu deux fois « Navigateur Rolex de l’année pour les États-Unis » et a remporté plus de 40 titres de champion au niveau mondial, en Amérique du Nord et au niveau national. Ken a rejoint l’écurie Ericsson pour les quatre dernières étapes de la Volvo Ocean Race 2005-06 et est immédiatement « tombé amoureux » des bateaux et de la course elle-même.
« La gestion et la direction d’un programme de la Volvo Ocean Race est un rêve devenu réalité. Je suis très fier d’être membre de l’écurie PUMA et d’être chargé de diriger cette nouvelle initiative passionnante en collaboration avec eux » a déclaré Ken Read. « À mon avis, PUMA est le type d’entreprise dont a besoin le monde de la voile, une entreprise qui sort des sentiers battus et apporte ce sport à un tout nouveau groupe de consommateurs. Nous nous embarquons tous dans un périple fantastique. »
L’entrée dans la navigation de compétition renforce la présence de PUMA dans les activités sportives de luxe, une catégorie que PUMA a intégrée par le biais de partenariats en Formule 1 et dans les sports motorisés avec notamment Ducati, ainsi que par le lancement en 2006 d’une collection sportive consacrée au golf. Cette dernière initiative permet à PUMA de poursuivre la mise en œuvre de son plan de croissance en développant une présence dans une nouvelle catégorie de luxe. L’entreprise est fière de lancer sa première collection Voile Performance et Lifestyle.