mercredi 23 avril 2008

Transat AG2R: Claude Bertrac et Tangui Mahe ont decide d'abandonner





Au large du Portugal, la Transat AG2R semble avoir adopté un nouveau tempo, plus lancinant. Après une traversée du Golfe de Gascogne plutôt rock ‘n roll, les concurrents découvrent les charmes de la lenteur et les bienfaits des premiers vrais rayons de soleil depuis le départ de Concarneau.
On aurait pu les croire tendus comme des cordes à violons, à l'affut de la moindre risée, inquiets à l'idée qu'un de leurs congénères puisse tout à coup prendre la poudre d'escampette. Mais Jean Maurel avait déjà donné le ton depuis Etoile Filante, le catamaran organisation : « Tous les concurrents que nous croisons sont plutôt décontractés. Visiblement, ils prennent ces moments de calme du bon côté. Ils sont concentrés, ils font leur boulot de régatier, mais il n'y a pas de tension excessive… » D'une certaine manière, les tandems abordent cette traversée d'anticyclone avec un certain fatalisme. On en profite pour « faire sécher le linge », celui des équipages comme celui du bateau, pour engranger des heures de sommeil, pour faire un vrai repas. Les premiers rayons de soleil incitent à une certaine forme de civilité après avoir cravaché hommes et machines pendant deux jours et demi. On profite en attendant de voir de quoi demain sera fait.

Boule de cristal

Car, dès qu'il s'agit de consulter l'avenir, les navigateurs se montrent particulièrement dubitatifs. « On se demande où se trouve l'issue » (Armel Tripon, Gedimat), « On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé » (Erwann Israel, Défi Mousquetaires), « Je ne vois pas bien la sortie » (Nicolas Troussel, Financo) : tels sont quelques uns des leitmotivs qui reviennent dans les vacations de ce mercredi. Les vieux briscards du circuit semblent le prendre avec une certaine philosophie, quand certains jeunes loups manifestent plus d'impatience. Mais la situation est là : une bulle anticyclonique s'est placée sur la route des concurrents et génère des vents très faibles et erratiques sur la zone de course… Faculté de divination, marc de café et boules de cristal deviennent aussi utiles que les plus affûtés des fichiers météos. Pour s'en sortir chaque équipage a ses propres stratégies : s'en tenir aux options fixées quelques heures plus tôt, se fier à son intuition ou prendre ce qui se présente et vivre sur ses acquis. Réponse d'ici vingt-quatre heures quand les premiers s'extirperont de ce piège…

Dernière minute
L'équipage d'Iroise Promotion a annoncé à la direction de course qu'il abandonnait la course compte tenu du genou de Tangui Mahé qui ne peut plus se déplacer correctement à bord. Les deux navigateurs étaient d'autant plus déçus qu'ils se sentaient particulièrement bien dans le match pour cette traversée du Golfe de Gascogne.

Trophée AG2R de la Performance solidaire du 23 avril : Axa Atout Cœur pour Aides (Erik Nigon et Cédric Pouligny) avec 109 milles parcourus en 24h.

Ils ont dit :

AXA Atout Cœur pour AIDES – Erik Nigon ( 9ème au classement de 17H)
« On est en train de pêcher ; ça ne marche pas terrible, mais il faut bien s'occuper ! Sérieusement, on est bien concentré mais cela n'est pas simple. Avoir le Trophée AG2R de la Performance solidaire c'est excellent, on imaginait que cela pouvait se faire, on a eu de bonnes conditions et c'est super. Cédric n'est pas complètement étanche donc il fait sécher. On ne va rien lâcher. »

Gédimat – Armel Tripon ( 12ème au classement de 17H)

« Cela ne va pas trop mal, sous le soleil. On a un petit peu de vent pour faire avancer le bateau. On avait une stratégie bien précise. Dès le premier soir, on voulait se décaler dans l'ouest. On est tombé dans une bulle sans vent la nuit dernière et on a pris du retard sur nos camarades. On voit bien la situation mais après on se demande où se trouve l'issue. »

Sopra – Gregory Gendron ( 10ème au classement de 17H)

« Tout va bien. Il fait beau, le ciel est bleu mais il n'y a pas beaucoup de vent. On fait sécher les cirés sur le pont. Le Figaro ça mouille beaucoup moins que le trimaran et même si il y a du vent, l'autre peut aller dormir et on peut rester seul sur le pont. C'est plus cool et moins stressant. C'est pas mal, ça sent les vacances. Là c'est une belle journée. On commence à retirer les cirés. Le fond de l'air n'est pas si chaud, un peu comme un printemps en Bretagne. Coté météo c'est un peu le bazar, on verra bien, on fait comme on peut avec ce que l'on a. »
Laure Faÿ et Régis Lerat

Tara - Tara, voyage au coeur de la machine climatique





Le documentaire "Tara, voyage au cœur de la machine climatique" en ouverture du Festival Jules Verne, le 25 avril à 20h30 au Grand Rex à Paris. En présence des membres de l'expédition et de l'équipe du film. Réservez votre place.

Le film sera diffusé le 24 mai à 21h sur Arte


Un documentaire d'Emmanuel Roblin et Thierry Ragobert
Coproduction : ARTE France, MC4, Tarawaka, Off The Fence, RTBF, Direction Générale Recherche/Commission européenne (France, 2008, 1h30)

Le film Tara, voyage au cœur de la machine climatique, réalisé dans des conditions extrêmes, raconte le quotidien de cette mission sans équivalent. Nous découvrons comment les membres de l'équipage, prisonniers des glaces à bord de Tara, ont livré un combat incessant contre le froid, la nuit ou le jour permanents, contre les mouvements des plaques de glace ou les tempêtes qui détruisent sans cesse les installations sous la menace des ours, poussés au cœur de l'Arctique par la disparition de la banquise. Mais au-delà de l'exploit, ce documentaire nous montre que la mission scientifique a révélé une réalité beaucoup plus alarmante que prévu pour le climat de la planète…

Entretien avec le réalisateur : Emmanuel Roblin

> Quelle sont les principales difficultés que vous avez rencontrées dans la réalisation de Tara, voyage au cœur de la machine climatique ?
Nous avons voulu dépasser le cadre local du réchauffement. L'ambition du film est de montrer les conséquences de la fonte de la banquise à l'échelle planétaire. Cela a demandé d'assimiler de nombreuses connaissances des phénomènes climatiques au niveau global. Il s'agit de notions complexes à maîtriser et encore plus à illustrer. Ensuite, une des autres difficultés a été de faire en même temps un film relatant à la fois le quotidien des hivernants et leurs aventures sur la glace et un film scientifique. Il est souvent assez difficile de faire concilier récit et pédagogie.

> Quels sont les messages que vous avez voulu faire passer dans le film ?
J'étais particulièrement concerné par deux messages. Le premier, montrer que les huit hommes du bord tenait d'une certaine façon le destin du programme scientifique Damoclès entre leurs mains. Cette idée me tenait particulièrement à cœur. Le piège à éviter était de ne pas en faire des héros mais de montrer comment réagissent des hommes ordinaires qui se retrouvent confrontés à des situations extraordinaires sans tomber dans une dramatisation à outrance. La seconde idée était de montrer la science en marche.

Mais pas une science qui baigne dans le catastrophisme. Une science qui va sur le terrain chercher des faits. Une science qui s'interroge et qui est capable de proposer des solutions. A travers ce film, Thierry Ragobert – qui m'a rejoint pour finir la réalisation – et moi, avons voulu adopter une démarche positive. Le réchauffement climatique n'est pas une fatalité. Ce film n'est pas un film de plus sur les ravages du CO2 mais une tentative de comprendre comment le réchauffement agit sur l'Arctique et comment l'Arctique influence le reste de la planète.

Fiche technique :
Réalisation : Emmanuel Roblin & Thierry Ragobert
Narrateur : Lambert Wilson
Texte : Emmanuel Roblin
Chefs opérateurs image : Bruno Vienne / Philippe Moreau
Assistant réalisateur : Michaël Pitiot
Chef monteur : Frédéric Lossignol
Musique originale : Frédéric Weber
Conseillers scientifiques : Docteur Jean-Claude Gascard - CNRS, Christian de Marliave / Leif Toudal, Georg Heigster / Michael Karcher
Son : Arnaud Lavaleix / Eric Boisteaux
Production Images de synthèses : Eliocom / Christophe Salomon
Coproduction : ARTE France, Unité Découverte et Connaissance, Hélène Coldefy, MC4
Producteur délégué : Jean-Pierre Bailly
Directrice de production : Françoise Maurizot
TARAWAKA
Etienne Bourgois
OFF THE FENCE
Ellen Windemuth

Avec la collaboration de la RTBF- Télévision Belge-Claire Colart. En collaboration et avec le soutien de la commission européenne, Direction Générale Recherche. Avec le soutien du ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables, de la région Poitou-Charentes et du département de la Charente Maritime. Avec la participation du centre national de la cinématographie.

Tara, voyage au cœur de la machine climatique :

Sortie DVD le 4 juin chez ARTE Vidéo / 20 €
Avec des compléments de programme dont : deux numéros du Dessous des Cartes, l'émission géopolitique d'ARTE, proposée par Jean-Christophe Victor :
• Les mondes Arctiques
Quels espaces recouvrent l'Artique ? Quels peuples y vivent ? Et à quels enjeux la région est-elle confrontée alors que le réchauffement climatique y est déjà une réalité ?
• Réchauffement du climat, la preuve par les glaces
Les bulles d'oxygène emprisonnées dans les glaces polaires racontent l'histoire du climat de la Terre. Dominique Raynaud, directeur du Laboratoire de Glaciologie de Grenoble, explique graphiques à l'appui, l'impact des activités humaines sur le climat depuis la révolution industrielle...


Site internet : http://www.taraexpeditions.org

Alexia Barrier



Alexia Barrier, toujours aussi éclectique, après une Transat Jacques Vabre courrue en double et en Class 40, recentre ses efforts sur ses épreuves de prédilection, le solitaire. Elle a choisi de tenter sa chance dans le redoutable exercice ô combien formateur de la Solitaire Afflelou- Le Figaro (du 19 juillet au 17 aout prochain), dont elle sera l'une des 6 femmes et l'un des 25 "bizuths" aujourd'hui pré inscrits.

Alexia disputera la Solo Les Sables à bord d'un Figaro Bénéteau de prêt avec à l'esprit le soucis de se qualifier tout en progressant dans la connaissance de son monotype de 9,30 mètres. La jeune femme est toujours en phase de recherche de budgets et de partenaire "titre". Le manque, voire l'absence de moyens ne l'empêchent nullement d'avancer et de se préparer nautiquement et sportivement au mieux. Les 250 milles de la Solo Les Sables, avec un tracé très technique entre les îles de Ré et Yeu s'annoncent comme un avant-goût de la Solitaire, avec au programme, longues heures de barre, vigilance au trafic et aux courants et ...sommeil minimum.

La solitaire Afflelou-Le Figaro 2008 (Du 19 juillet au 17 août 2008) ; 79 coureurs à ce jour pré-inscrits pour prendre le départ de La Solitaire du Figaro 2008. Pour cette 39e édition, les concurrents se verront proposer trois étapes et 1 880 milles nautiques à parcourir, une distance record !

RAPPEL



À moins de cent jours du départ de la Transat Québec>Saint-Malo les organisateurs enregistrent un record pour le nombre d’inscriptions. Jusqu’ici, 36 skippers ont confirmé leur participation. C’est donc plus de 30 bateaux qui seront amarrés aux pontons du village de course. Près de 100 marins et pas les moindres, viendront partager leur vécu avec les gens de Québec pour ensuite prendre le départ le 20 juillet prochain. En comparaison, la transat de 2004 avait amarré 19 coursiers.

Pour la petite histoire...

Initialement, les organisateurs comptaient sur la présence de plusieurs grands trimarans ORMA ainsi qu’un nombre significatifs de monocoques IMOCA. Or, dans le premier cas, la classe fait l’objet d’une réorganisation majeure. L’ORMA a choisi de délaisser les trimarans de 60 pieds au profit d’une nouvelle classe monotype de 70 pieds dont les premiers bords sont prévus pour 2009. Cette situation a éventé les possibilités de participation massive de bateaux de cette classe. Dans le deuxième cas, la proximité du Vendée-Globe dont le départ est prévu pour le 9 novembre prochain a entraîné le déclin de la plupart des invitations lancées par les organisateurs de la Québec>Saint-Malo. En effet, beaucoup de coureurs sont à la dernière minute. Ils doivent compléter leur chantier et ensuite le parcours de qualification. De plus, la perspective de participer à une course à risque à la veille du Vendée-Globe ne sourit guère à ces coureurs qui doivent souvent payer des surprimes d’assurance. Voilà donc ce qui explique la rareté de ces bateaux dans la Transat Québec>Saint-Malo.

Devant cette délicate situation et à l’aube du 400ième anniversaire de la ville, l’équipe de la Transat Québec>Saint-Malo devait donc se retourner sur une pièce de 10 cents. La triste perspective d’une transat fortement amaigri pointait à l’horizon et les organisateurs sentaient qu’ils risquaient de se retrouver sérieusement coincés.

Les mauvaises langues diront que ce sera une course de petits bateaux et que les formules un de la mer seront absentes. Avant de critiquer, il faut toutefois être aux faits et comprendre les constantes mutations qui façonnent le parcours du monde de la course océanique. Souvent, les poignées de mains d’hier ne garantissent pas nécessairement le pain d’aujourd’hui. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, la confiance n’a rien à y voir. Il s’agit essentiellement de facteurs conjoncturels liés surtout à la sponsorisation et aux agendas des coureurs qui sont fortement sollicités en Europe.

Ceux qui connaissent ce milieu savent aujourd’hui que les efforts des organisateurs de la Québec Saint-Malo ont évité un sort bien pire à la Transat. Force est donc d’admettre que ceux-ci ont relevé le défi de façon magistrale. Le démarchage auprès des dirigeants de la nouvelle classe 40 a donné du fruit en abondance. Des 36 bateaux inscrits jusqu’ici, 25 sont issue de cette classe. Nous retrouvons aussi 4 équipages québécois dont deux en classe 40.

Les Class 40 sont des bateaux très performants. Leur dessin, leur configuration ainsi que les matériau utilisés pour leur construction en font des engins capables d’atteindre des vitesses impressionnantes. De plus, l’avantage de la classe 40 est son coût moindre et ce dû à des règles de jauge très strictes qui limitent la course effrénée à la technologie que l’on retrouve dans les classes ORMA ou IMOCA. Mais ce qui démarque le plus cette classe, c’est son côté humain et aventurier. Cela ramène la Transat Québec>Saint-Malo à ce qu’elle était au début ; c'est-à-dire à une course où l’on tente de valoriser la voile d’une façon qui est à la fois simple pour les coureurs et en même temps attirante pour le public.

Québec a cette chance extraordinaire d’avoir dans son calendrier une course enlevante. Cette course est l’évènement qui ramène le plus en terme de retombés liés à la visibilité de la ville sur le plan international. Après le Grand-Prix de Formule un de Montréal, la Transat Québec>Saint-Malo est le deuxième évènement sportif le plus couvert par les médias étrangers. Cette année sera l’une des plus riches au chapitre de l’exposure puisque nous pourrons suivre à la trace les bateaux via les vacations, le positionnement satellitaire et les images embarquée. Toutes ces technologies nouvelles seront accessibles au grand public via support internet. Cette nouvelle donne technologique est aussi une véritable mine d’or potentielle pour les sponsors.

Cette année, nous réserve une transat magnifique. Ce sera la plus spectaculaire et la plus passionnante de toutes celles que nous avons eu jusqu’ici. Et le crédit de cette réussite revient à tous celles et ceux qui oeuvrent depuis des années pour populariser ce sport pas comme les autres. Chapeau bas !

Il est encore temps de monter à bord. Les opportunités sont là !

Le monde de la course au large offre des possibilités d’affaires uniques. Avoir son logo sur une voile ou la carène d’un bateau ou s'associer avec une organisation de course vaut son pesant d’or. C’est aussi faire la connaissance de sportifs de haut niveau accessibles et dont les aventures suscite la fascination du public.

VOILE BLEU OCÉANIQUE : BIS REPETITA



UN CLASS 40 POUR LA BONNE CAUSE : Les plans ont été commandés à Sam Manuard, jeune architecte français talentueux. Concepteur, constructeur et coureur au large, vainqueur de nombreuses épreuves à la barre de ses bateaux, il possédait toutes les qualités requises pour dessiner un voilier performant.


Une construction soignée en sandwich verre époxy - mousse Core-Cell sous vide et d’autres choix aussi performants maximiseront le potentiel du bateau. De même, une attention particulière sera portée à la fabrication du voile de quille pour diminuer le profilé et ainsi, directement le poids. Avec une limite de 4 650 kilos, chaque kilo sauvé dans la construction peut être ajouté au bulbe, augmentant la raideur du bateau.

Des fournisseurs de renom ont déjà confirmé leur soutien au projet, tel SP Système pour la mousse Core-Cell et l’époxy, et JB Martin pour la fibre.

La fabrication des appendices, comme les safrans, commence à l’instant, suivie par celle des cloisons à la fin mars. La construction de la coque et du pont débutera quelques mois plus tard. En mettant les bouchées doubles, l’équipe vise une mise à l’eau à l’été 2007.
Une vision Bleu : Le projet est mené par une équipe soucieuse de son environnement. Tout au long de la construction du bateau, elle s’associera à des fabricants et des partenaires qui pensent et agissent dans le même sens.
Class 40’ Bleu souhaite aussi sensibiliser la population à la beauté et à la fragilité des plans d’eau où se déroulera la course, soit le Saint-Laurent et l’océan.
L’instigateur du projet, Eric Tabardel, 38 ans, navigue et régate depuis 30 ans. Il fait ses débuts en dériveur au niveau régional et provincial. Il gagne le titre de champion québécois dériveur en double en 1983. Il met ensuite sur pied l’école de voile Chinook et enseigne pendant plus de 10 ans. Il participe également à plusieurs régates en quillard et remporte la première place toutes catégories lors du championnat C.O.R.K. en 1997 et 1998. Il embarque comme équipier sur un trimaran de 50’ lors de l’édition 2004 de la Québec-St-Malo.

Son association avec Damien De Pas remonte à quelques années. Ils ont navigué et régaté ensemble à plusieurs reprises. À 27 ans, Damien n’est pas un nouveau venu dans le monde de la voile et de la course au large. Il a passé son enfance autour du monde sur un voilier. À 20 ans, il construit un prototype de la classe 6,50 et participe en 2001 à sa première transat en solitaire entre la France et le Brésil. Il enchaîne avec le convoyage d’un 60’ Open, puis une course transatlantique en équipage, la Saguenay- Les Sables, en 50 pieds, à l’été 2003. D’autres convoyages et la préparation de bateaux de course s’ajoutent à sa feuille de route entre 2003 et 2005.
Suite à sa première transat, il s’initie au métier de conférencier à travers le réseau des Grands Explorateurs. Il compte à ce jour plus de 150 représentations auprès de 75 000 spectateurs de tout âge, dont dix mille étudiants de niveau primaire et secondaire. Il prépare une nouvelle conférence pour l’automne 2006 afin de sensibiliser les jeunes à la richesse des océans, mais aussi aux dangers qui les menacent.

Eric Tabardel et Damien De Pas forment le noyau d’une équipe solide. Ils sont entourés de professionnels dont la passion pour la voile et l’expertise dans différents domaines complémentaires est un gage de réussite.

Après des mois de travail acharné, le Class 40 d’Éric Tabardel et Damien Depas est enfin sorti de son chantier. Le bateau a rejoint le célèbre quai de l’horloge dans le vieux port de Montréal où, dans les prochains jours, il sera quillé puis mis à l’eau.

Lors de son transport, le bateau a laissé voir son magnifique design ainsi que ses couleurs rappelant les origines québécoises de l’équipe. Son numéro de course sera le 35.

Fabriqué sur les plans du fort talentueux architecte français Samuel Manuard, ce Class 40 de dernière génération a été construit entièrement au Québec. Le maître d’œuvre est le marin bien connu Éric Tabardel. Ce dernier s’est adjoint les services du constructeur et préparateur néo-zélandais Chris Sayer.

L’équipe est donc parvenue à rencontrer ses objectifs en dépit des écueils majeurs qui se sont dressés sur son chemin. En effet, le financement ainsi que la construction du bateau se sont avérés être un véritable parcours du combattant jusqu'ici. L'équipe est d'ailleurs toujours en quête de commanditaire. Mais cette habitude de surmonter les obstacles un à un démontre incontestablement le caractère, le sérieux et la détermination inébranlable qui ont animé l’équipe Bleu-Voile océanique à travers l’ensemble de sa démarche. L’équipe ainsi que tous ses supporters ne peuvent qu’être à la fois fiers et ravis des résultats.

Au moment d’aller sous presse, Voile en ligne tentait de rejoindre les membres de l’équipe pour s’enquérir de la date de mise à l’eau. Nous vous tiendrons informé à la minute près des développements afin que celles et ceux qui veulent encourager l’équipe en assistant à cette étape spectaculaire et hautement symbolique puissent le faire. Demeurez donc attentivement branché !

Il est encore temps de monter à bord. Les opportunités sont là !

Le monde de la course au large offre des possibilités d’affaires uniques. Avoir son logo sur une voile ou la carène d’un bateau ou s'associer avec une organisation de course vaut son pesant d’or. C’est aussi faire la connaissance de sportifs de haut niveau accessibles et dont les aventures suscite la fascination du public. Aussi, je me tiens à votre disposition pour vous aider dans vos démarches si vous voulez joindre une équipe de course au large. Vous pouvez me contacter à l’adresse ou au numéro suivant :

Daniel Lévesque
Spi Médias

(418) 821-9792

spimedias@live.ca

AG2R :À la recherche du vent perdu…



Panne sèche au large du Portugal. Eole, sous l’effet de la dorsale anticyclonique, a coupé les ventilateurs. Pétole molle, comme disent les marins. Les vitesses relevées aux compteurs des Figaro Bénéteau en disent long … 3, 2, 1 noeuds voire moins : les monotypes peinent à gagner dans le Sud. La flotte, toujours emmenée par Financo décidément fidèle au poste de leader, se rapproche difficilement de la latitude de Porto. En plein marais barométrique, chacun cherche son vent…

« La situation n’est pas simple, confiait Bertrand de Broc au lever du jour. Chacun fait sa petite sauce ». Comprenez que si Eole répond aux abonnés absents, il n’y a plus de recette magique qui tienne : place à l’improvisation et à l’inspiration ! Aux fourneaux, seul le souffle de l’exaspération des marins ou des risées isolées peut encore gonfler légèrement les voiles. Un fonctionnement très aléatoire, forcément.

Dispersion
Sur l’eau, c’est le statu quo, ou presque. En tête de flotte, Financo, Les Mousquetaires et Défi Mousquetaires ouvrent toujours la voie. À toute petite cadence, les écarts font l’élastique : ils se creusent ou se resserrent, c’est selon. Les dix premiers se tiennent en 16 milles. Mais ils se sont dispersés dans tous les sens, ou plutôt étalées d’Ouest en Est sur 70 milles nautiques environ.

Difficile d’y voir clair à travers les mailles très détendues des isobares. Difficile aussi de trouver une porte de sortie, un trou de souris, pour s’extirper de cette bulle sans vent, pour prendre la poudre d’escampette. Plus au large, Gedimat semble se recaler. Le duo Tripon-Vittet a d’ailleurs repris un peu de terrain et un peu de vitesse ces dernières heures. Le voilà à 24 milles des premiers. Les prochaines heures diront s’il peut accélérer.

Sur la route des côtes portugaises
De l’autre côté, Suzuki Automobiles trace son sillon non loin des côtes portugaises. Plus au sud, il progresse à la latitude de Porto.
Joint au téléphone par son équipe ce matin, Thierry Chabagny explique : « Derrière la dépression qui nous a accompagnés jusqu’au cap Finisterre, une dorsale anticyclonique barre la route. Nous cherchons à éviter cette zone sans vent en longeant les côtes portugaises. Nous voulons récupérer au plus vite le vent de Nord-est (l'alizé) qui s’établit en dessous de cet anticyclone. Nous avons volontairement pris une option à long terme avant les autres. Il faut y croire, il ne faut plus regarder les classements pendant 48 heures. Toute la nuit, nous avons plutôt bien marché sous spi. Ce matin, c’est plus mou. Mais le ciel commence à s’éclaircir. Il y a du soleil et si le temps se dégage vraiment, on peut espérer profiter du vent thermique de la côte portugaise… »

Après une belle course de vitesse, qui a fait le bonheur et mis à l'honneur les gros bras de la série, la course a radicalement changé de tempo et de registre. Place cette fois à la stratégie et aux grandes réflexions. La partie d'échecs à l'échelle de l'Atlantique a débuté au large des côtes portugaises dans une situation que tous jugent aussi complexe que confuse. Difficile en effet d'y voir clair dans le cristal trouble des fichiers météo qui n'ont de cesse de se contredire et de multiplier les hypothèses. Seule certitude : une dorsale anticyclonique qui génère des calmes et des bulles sans vent barre la route de Porto Santo. L'horizon semble bien bouché et les navigateurs ont dû écouter leur intuition, laisser parler leur bon sens marin pour décider de leur itinéraire jusqu'à Madère.

Qui vive au centre
« C'est la pétole. Le vent est complètement tombé au début de nuit, confirme depuis le bateau organisation, le directeur de course Jean Maurel. La flotte s'est effectivement étalée, mais tout le monde semble à présent vouloir se recaler sur la route directe. » Commençons donc par un petit tour d'horizon des forces en présence. A gauche, au grand large a-t-on presque envie de dire, Gedimat, suivi par Atlantik FT (Krizek-Sharp), persiste et signe. La paire Tripon-Vittet contourne l'anticyclone par le Nord. Pour l'instant, l'option coûte cher : le pionnier de l'Ouest est 16ème, il accuse désormais 31,8 milles de retard. De l'autre côté du plan d'eau, à plus de 60 milles en latérale, quelques concurrents cherchent leur salut le long des côtes portugaises. Suzuki Automobiles (Chabagny-Douguet) est le plus extrême sur cette route audacieuse et radicale qui a propulsé Hervé Laurent et Rodolphe Jacq jusqu'à la victoire sur l'édition 2000. Affaire à suivre… Au centre, sur une route médiane, Financo et Les Mousquetaires restent sur le qui vive, et conservent la tête.

Mode transat
Les leaders naviguent au gré du vent comme l'explique Bertrand de Broc à bord de Les Mousquetaires. Sous l'influence de la dorsale, la flotte traverse une zone de transition. Jean Maurel en atteste volontiers: « Il y a toujours peu de vent, 7 nœuds environ d'Ouest-Nord Ouest. C'est un peu pareil pour tout le monde. La flotte traverse une petite bulle, elle n'en est pas encore sortie. Il reste 100 milles environ, jusqu'à la hauteur de Lisbonne dans ces conditions. Il est clair qu'il vaut mieux être devant, il y a plus de vent. Il reste 580 milles jusqu'à Porto Santo. Mais, c'est plus calme. Les équipages sont entrés en mode transat, ils peuvent se reposer et prendre un vrai rythme de quart. C'est parti… »

AGGLOMÉRATION ROYAN ATLANTIQUE : TRANSAT ET ESTUAIRE AU PROGRAMME.



L´Agglomération Royan Atlantique participe à la « Grande Traversée Atlantique », exceptionnelle manifestation nautique internationale commémorant l´anniversaire de la fondation de Québec par Samuel de Champlain, dont le départ aura lieu à La Rochelle le 8 mai prochain.


Le voilier actuellement amarré dans le port de Royan – Ponton E - était présenté au public samedi 19 avril, en présence de Jean-Pierre TALLIEU, Président et des Elus de l’Agglomération Royan Atlantique.

Avec la cinquantaine de bateaux en partance, « Agglomération Royan Atlantique » devra parcourir 3.550 milles en 43 trois jours, reliant La Rochelle à Québec, via Ponta Delgada dans l'île de Saô Miguel aux Açores et Gaspé, avant de remonter le Saint Laurent jusqu’à Québec. A son bord un équipage de marins chevronnés et d’amateurs passionnés, va se relayer au cours des trois étapes. La flottille sera équipée de balises de suivi, permettant sa localisation tout au long de son parcours.

Il ne s'agit pas d'une course, la « Grande Traversée de l'Atlantique », dans sa première partie entre France et Canada, retracera l’itinéraire emprunté par Champlain en 1608. C’est cette aventure que poursuivra l’équipage d’Agglomération Royan Atlantique en accompagnant « Le grand livre de Champlain », réalisé en collaboration avec les agglomérations de La Rochelle et Rochefort, jusqu’à Québec.

A bord pour toute la durée de la traversée, Alex Perraud qui aura la responsabilité du navire en temps que skipper et William Kostyra, son partenaire de toujours, un habitué des podiums du sport adapté. Ensemble, ils ont déjà participé à de nombreuses courses (Tour de France à la Voile) et effectués plusieurs traversées de l’Atlantique.

Deux classes du territoire de la CDA (primaire et secondaire), suivront le parcours d’Agglomération Royan Atlantique. Les enfants retrouveront dans leurs programmes scolaires, les éléments qui composent ce parcours transatlantique…

Une autre manifestation, aura lieu du 30 avril au 4 mai : les Voiles d’Estuaire.
Celle-ci sera l’une des premières animations interdépartementales organisées autour de l’Estuaire de la Gironde alimentant les deux rives. Tout d’abord, la rive droite : Agglomération Royan Atlantique, Haute-Saintonge, Blayais, Bourquais puis, la rive gauche : Médoc.
Le Thème est La Transhumance. Des moutons sont embarqués depuis Mortagne-sur-Gironde sur la Gabare de Gironde Deux Frères afin d’être transportés et déposés sur l’Île d’Ambès. Le week-end suivant, des barriques de vin feront le trajet en sens inverse.

Voiles d’Estuaire devient un rendez-vous bisannuel (biennal), sur le thème des « vignobles, du vin et de l’estuaire ». Un week-end pour goûter des 5 sens l’univers de cet estuaire nourricier aux multiples visages.
Déjà, aux temps lointains de l’âge de bronze, les premiers transports maritimes fondent Burdigala (Bordeaux). Très vite l’estuaire devient le théâtre d’échanges de marchandises multiples, en particulier le vin et l’huile. A l’époque gallo-romaine le trafic est tel qu’il nécessite la création de nombreux ports sur la rive droite : Blaye, Mortagne, Barzan, Meschers et Royan. Avec l’arrivée des rois d’Angleterre au XII° siècle, le trafic du vin de Bordeaux domine les échanges commerciaux, c’est toujours le cas, aujourd’hui. Cette économie du vin a colonisé, au cours des siècles, tous les terroirs bordant l’estuaire. À travers cette pratique ancestrale, Voile d’Estuaire souhaite mettre en évidence les échanges entre le haut et le bas de l’Estuaire.

En 2008, pour le troisième volet, « Voiles d’Estuaire » s’effectue selon la recherche de « l’huître perdue ». Longtemps les ostréiculteurs des pertuis sont venus draguer les huîtres en Gironde. Certains d’entre vous ont sûrement gardé en mémoire le souvenir de cette époque là, des gestes, des parcours, des soirées dans les ports, étiers ou estayes des deux rives. Car finalement c’était hier.

Seuls les vieux gréements sont autorisés à s’inscrire pour cet évènement nautique qui marque le début de la saison estivale du département de Charente-Maritime.

Source : Agglomération Royan Atlantique
www.pays-royannais.com

LA POLOGNE EN MER



Hier nous vous parlios de Custo Pol, en voici en peu plus


,CUSTO POL est une filiale de GT INVESTISSEMENTS basée en Basse Silésie au sud ouest de la Pologne. Cette société est une des sociétés leader dans la production de tapis auto en Europe.

Elle fournit principalement la grande distribution Européenne et quel ques constructeurs automobiles.

soutient notamment Claire Leroy et Halvard Mabire (2008 Le Pogo40S participera à la prochaine "ARTEMIS TRANSAT", sous les couleurs de CUSTO pol.

Le Pogo40S, tout en sandwich mousse PVC et résine vinylester, a été optimisé du bas de la quille à la tête de mât pour répondre au couple de redressement maximum et au poids minimum admis par la jauge Class40.
Un vrai proto de serie. Le Pogo40'S est LE PLUS LEGER et offre LE MEILLEUR COUPLE DE REDRESSEMENT de tout les Class'40 jaugés.

PALMARES
Victoire de Phil Sharp, suivi de Gildas Morvan à La Route du Rhum… 4 Pogo40’ dans les 5 premiers.
La moitié des Pogo ayant courus resterons aux Antilles pour de belles croisières avant un retour par la mer. )


Toutes les brèves bientôt en ligne
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Photovoltaïque organique: du courant sur un film transparent



L'Institut Fraunhofer de l'énergie solaire (ISE) à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) présentera du 21 au 23 février 2008, au salon Nano Tech de Tokyo, des procédés pour la production en masse de cellules photovoltaïques organiques. Les cellules solaires organiques ont de bonnes perspectives d'avenir: leur production est rentable car ces cellules peuvent être étalées sur des films transparents très fins.

Toutefois les cellules solaires organiques ne sont toujours pas en mesure de concurrencer les cellules en silicium car leur rendement reste encore peu élevé. En revanche, grâce à leur flexibilité, elles offrent de nouvelles perspectives d'utilisation et pourraient à l'avenir équiper par exemple les lecteurs MP3, ou bien encore les forfaits de ski.

Les experts de l'ISE présenteront donc à Tokyo un module solaire flexible de l'épaisseur d'une feuille de papier, moyennant un procédé de fabrication pouvant être facilement adapté à la technologie de fabrication "Roll to Roll", ce qui constitue un paramètre important en vue de la production de masse.

Il existe également un nouveau principe de construction permettant de réduire les coûts. Jusqu'à présent, l'électrode de la cellule photovoltaïque (celle faisant face au soleil) était faite en oxyde d'indium-étain (Indium Tin Oxyd ITO), car ce matériau est transparent mais ce matériau reste relativement cher. Maintenant, il existe une alternative. L'équipe du Fraunhofer a connecté une électrode polymère peu conductrice transparente à une couche de métal très conductrice située sur la partie opposée de la cellule solaire, grâce à de nombreux petits trous dans la cellule. Ce nouveau principe de construction permet d'utiliser des électrodes polymères transparentes bon marché. L'idée sera bientôt brevetée.

Dr. Michael Niggemann, Fraunhofer-Institut für Solare Energiesysteme ISE, Heidenhofstraße 2, D79110 Freiburg - tél : +49 761 203 4798 - email : michael.niggemann@ise.fraunhofer.de - http://www.ise.fhg.de

Dorsalement vôtre !



Comme prévu, Eole a calmé ses ardeurs sous l’influence d’une dorsale anticyclonique et comme par magie la flotte relativement compacte de la 9ème Transat AG2R s’est soudain dispersée au large des côtes portugaises. Dans un vent plus capricieux, les vitesses ont chuté : 4-5 nœuds. De premiers écarts se sont creusés. À l’heure où tous les Figaro sont gris, Financo (Troussel-Pratt) pointe en tête. Au classement de ce matin, à l’aube d’une journée à haute teneur stratégique, il est suivi sur une route médiane par la double paire Les Mousquetaires (De Broc-Riou), à 1,6 mille et Défi Mousquetaires (Rouxel-Israël), à 7,4 milles derrière.

Après une belle course de vitesse, qui a fait le bonheur et mis à l’honneur les gros bras de la série, la course a radicalement changé de tempo et de registre. Place cette fois à la stratégie et aux grandes réflexions.  La partie d’échecs à l’échelle de l’Atlantique a débuté au large des côtes portugaises dans une situation que tous jugent aussi complexe que confuse. Difficile en effet d’y voir clair dans le cristal trouble des fichiers météo, qui n’ont de cesse de se contredire et de multiplier les hypothèses. Seule certitude : une dorsale anticyclonique qui génère des calmes et des bulles sans vent barre la route de Porto Santo. L’horizon semble bien bouché et les navigateurs ont dû écouter leur intuition, laisser parler leur bon sens marin pour décider  de leur itinéraire jusqu’à Madère.

Qui vive au centre
« C’est la pétole. Le vent est complètement tombé au début de nuit, confirme depuis le bateau organisation, le directeur de course Jean Maurel. La flotte s’est effectivement étalée, mais tout le monde semble à présent vouloir se recaler sur la route directe. » 
Commençons donc par un petit tour d’horizon des forces en présence. A gauche, au grand large a-t-on presque envie de dire, Gedimat, suivi par Atlantik FT (Krizek-Sharp), persiste et signe. La paire Tripon-Vittet contourne l’anticyclone par le Nord. Pour l’instant, l’option coûte cher : le pionnier de l’Ouest est 16è, il accuse désormais 31,8 milles de retard. De l’autre côté du plan d’eau, à plus de 60 milles en latérale, quelques concurrents cherchent leur salut le long des côtes portugaises. Suzuki Automobiles (Chabagny-Douguet) est le plus extrême sur cette route audacieuse et radicale, qui a néanmoins propulsé Hervé Laurent et Rodolphe Jacq jusqu’à la victoire sur l’édition 2000. Affaire à suivre… Au centre, sur une route médiane, Financo et Les Mousquetaires restent sur le qui vive, et conservent la tête.

Mode transat

Les leaders naviguent au gré du vent, comme l’explique Bertrand de Broc à bord de Les Mousquetaires. Sous l’influence de la dorsale, la flotte traverse une zone de transition. Jean Maurel en atteste volontiers: « Il y a toujours peu de vent, 7 nœuds environ d’Ouest-Nord Ouest. C’est un peu pareil pour tout le monde. La flotte traverse une petite bulle, elle n’en est pas encore sortie. Il reste 100 milles environ, jusqu’à la hauteur de Lisbonne dans ces conditions. Il est clair qu’il vaut mieux être devant, il y a plus de vent. Il reste 580 milles jusqu’à Porto Santo. Mais, c’est plus calme. Les équipages sont entrés en mode transat, ils peuvent se reposer et prendre un vrai rythme de quart. C’est parti… »

Ils ont dit...

Bertrand de Broc (Les Mousquetaires), 2ème au classement de 5 heures : « Au gré du vent »
« On a eu un début de Transat plutôt mouvementé et nous avons été pas mal occupés ces derniers jours dans pas mal de vent. Cette dernière nuit a été plus calme, ça nous a permis de nous reposer, de faire un peu de rangement et réparer les petites bricoles... On passe beaucoup de temps à la barre, on essaie de trouver du vent car il est tombé depuis hier soir. Cela a été mou toute la nuit, on a eu 7-8 nœuds sous spi, on se relaie tranquillement. Le classement ? Je ne sais pas trop où on en est …. 2ème ?! Ah oui, c’est pas mal !
Les jours à venir ne vont pas être exceptionnels en termes de vent. On cherche un trou de sortie pour trouver les alizés. La météo est très changeante, ce n’est simple pour personne. On progresse au gré du vent, pour le moment il n’y a pas beaucoup d’autres possibilités. Nous avons pris l’option d’aller un peu plus au large que certains, et d’autres encore plus… On s’en sort pas trop mal. Avec Gwen, on ne se connaissait pas très bien avant de partir, mais tout se passe bien… »
 

Eric Drouglazet (Luisina), 23ème au classement de 5 heures :  « Pétole au  cap Finsiterre »
« On a vraiment les boules. On ne subit pas seulement une voile déchirée, c’est une voile déchirée dès le départ dans les manœuvres avec Financo, et ce n’est pas de notre fait. Le fait que Financo soit aujourd’hui en tête, on trouve ça un peu injuste….
Mais bon, même si on a plus l’impression d’être en convoyage qu’en course, on s’accroche. Il y a toute l’équipe Luisina derrière nous. Cette transat, on est là pour la faire et pour faire avancer le projet. Les 5 heures de retard au départ doivent valoir 15 heures à présent. On s’est pris une bascule de vent dans le golfe de Gascogne quand les autres s’échappaient. Là, on a 2 nœuds de vent et on n’arrive pas à s’extraire du Cap Finisterre. Bref, il n’y a rien de bon, mais on fait au mieux, on fait avancer le bateau en espérant qu’il y ait une justice. C’est déprimant d’être tout seuls. La transat nous paraît foutue, c’est évident. »

CLASSEMENT
Place
Bateau / Skipper
Latitude
Longitude
Vit.
Cap
Dist. But
Dist. 1er
1
FINANCO
TROUSSEL Nicolas - PRATT Christopher
41 38.53' N
10 19.82' W
4.9
200
3248.5
0.0
2
LES MOUSQUETAIRES
DE BROC Bertrand - RIOU Gwen
41 37.31' N
10 12.84' W
4.5
221
3250.1
1.6
3
DEFI MOUSQUETAIRES
ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan
41 40.52' N
10 05.05' W
5.5
225
3255.9
7.4
4
CERCLE VERT
MORVAN Gildas - LE CAM Jean
41 29.06' N
9 38.21' W
2.2
236
3257.2
8.7
5
LENZE
LE GAL Franck - LE ROUX Erwan
41 41.19' N
10 03.01' W
5.1
223
3257.2
8.8
6
BANQUE POPULAIRE
GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nicolas
41 31.19' N
9 33.38' W
3.5
229
3261.0
12.5
7
ATHEMA
TABARLY Erwan - BIARNES Vincent
41 36.32' N
9 42.32' W
3.4
260
3261.5
13.0
8
SNEF et Cliptol Sport
PELLECUER Laurent - MOUREN Jean Paul
41 33.13' N
9 32.52' W
1.4
200
3262.9
14.5
9
SUZUKI Automobiles
CHABAGNY Thierry - DOUGUET Corentin
41 24.04' N
9 12.63' W
4.0
190
3264.1
15.6
10
AXA Atout Coeur pour AIDES
NIGON Erik - POULIGNY Cédric
41 54.66' N
10 13.62' W
4.8
219
3264.7
16.3
11
SOPRA GROUP
KOCH Antoine - GENDRON Grégory
42 03.46' N
10 28.82' W
2.7
238
3266.8
18.3
12
SOLAR INOX
GUERIN Ronan - POUPON Luc
41 37.17' N
9 28.51' W
1.2
215
3267.9
19.5
13
GROUPE CELEOS
TREUSSART Ronan - MARCHAND Anthony
41 47.75' N
9 49.73' W
4.9
217
3268.1
19.6
14
DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TALENTS
MONNET Jean Charles - TOULORGE Alexandre
42 02.12' N
10 17.49' W
4.0
230
3269.7
21.3
15
CONCARNEAU - ST BARTH
PERON Eric - DANET Miguel
41 47.95' N
9 31.08' W
4.1
237
3275.8
27.3
16
GEDIMAT
TRIPON Armel - VITTET Dominic
42 23.60' N
10 41.36' W
3.9
201
3280.2
31.8
17
KPMG
RIOU Elodie - CASTELNERAC Bertrand
41 58.95' N
9 36.40' W
2.0
207
3282.8
34.4
18
SABLIERES PALVADEAU
BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pierre
42 01.02' N
9 39.08' W
3.7
228
3283.5
35.1
19
ATLANTIK FT
KRIZEK David - SHARP Phil
42 34.99' N
10 42.36' W
3.9
212
3290.0
41.6
20
DEFI TRANSAT
LIVORY Yannig - LIVORY Erwan
42 11.84' N
9 42.03' W
1.9
197
3291.5
43.1
21
SOJASUN
WARDLEY Liz - Black Nick
42 09.55' N
9 32.02' W
2.5
124
3293.5
45.1
22
TETRAKTYS
DESMARETS Pascal - SCHANDEVYL Bert
42 49.71' N
9 42.12' W
0.7
164
3324.0
75.5
23
LUISINA
DROUGLAZET Eric - BOUVET Christophe
43 14.63' N
9 18.22' W
1.7
220
3354.3
105.9
24
IROISE PROMOTIONS
MAHE Tangi - BERTRAC Claude
43 22.06' N
8 23.21' W
0.0
092
3390.3
141.8
NL
AQUARELLE - LE FIGARO
AMEDEO Fabrice - NICOL Jean Pierre
Non localisé
NL
NIVEA ATHLETES DU MONDE
GALFIONE Jean - FAVENNEC Gilles
Non localisé