Pour sa troisième grande épreuve océanique, la Class40 s’est une fois de plus illustrée de très belle manière. La bagarre a été intense d’un bout à l’autre de l’Atlantique Nord, comme le notait Benoît Parnaudeau à 250 milles de l’arrivée : « la course est vraiment passionnante : ça attaque dans tous les sens avec des options différentes. »
Sur The Artemis Transat, la Class40, animée d’une flotte homogène, de bon niveau, de skippers aussi hétéroclytes que solidaires qui ne cessent de faire des émules sur toutes les mers du monde, a tenu son public en haleine…
L’italien Giovanni Soldini a certe dominé cette anglaise Transat mais dans le sillage de son Class40, un peloton de skippers jeunes et moins jeunes, connus ou inconnus, a bataillé du début à la fin, avec justesse, en bons marins et en régatiers avisés.
Etonnante alchimie en effet que cette Class40 qui sait regrouper avec bonheur de « vieux » loups de mer comme Halvard Mabire ; de jeunes skipper issus du 6,50 à l’image de Boris Herrmann, Yvan Noblet, Louis Duc ; d’habitués du cricuit IRC pour Thierry Bouchard et Christophe Coatnoan ; de skippers de 60 pieds comme Giovanni Soldini, Miranda Merron, etc.
Les skippers de la Class40 : un groupe solidaire
Cette jeune classe, accessible aux amateurs et digne d’intérêt pour les professionnels, regroupe en effet des marins très différents… mais ils partagent tous le même plaisir : celui de la régate océanique de haut niveau. Entraide et rigolades régnaient d’ailleurs sur le ponton des Class40 avant le départ de cette mythique et difficile transat. Les skippers de la Class40 forment tout simplement un groupe, solidaire.
Du haut de ses 4 années d’existence, la Class40 a en effet su garder un esprit ouvert, convivial et accessible : son crédo originel.
La pression des sponsors n’est pas omniprésente. Les enjeux sportifs restent intimement mêlés au goût de l’aventure. Le moteur est le même pour tous : construire une classe qui leur permet tout simplement de vivre leur passion.
Une émulation synonyme de performance
Désormais dotée d’une jauge stabilisée pour 4 ans et d’un calendrier riche et diversifié, la Class40 ne cesse de faire des émules… dans le monde entier. A l’image du plateau sportif de cette Artemis Transat qui regroupait 4 nationalités (Allemagne, Angleterre, France, Italie) pour 11 engagés, la Class40 attire de plus en plus de skippers notamment venus d’Espagne, de Grande Bretagne, d’Italie, mais aussi des USA. Six bateaux régatent déjà aux Etats-Unis et deux nouveaux prototypes viennent d’être mis à l’eau au Québec.
L’émulation est également forte chez les acteurs de la filière nautique, avec pas moins de 16 architectes et 18 chantiers engagés dans la conception-construction de Class40 de série ou de prototypes.
Sur The Artemis Transat, 7 architectes étaient représentés. Ainsi, malgré les séries dejà bien en place (comme le Pogo ou l’Akilaria) la diversité est bel et bien là, synonyme d’une réelle ouverture mais aussi d’une saine course à la performance…
Une flotte sûre
Cette recherche de performance ne se conçoit cependant pas au détriment de la fiabilité et de la sécurité. Après trois grandes épreuves transatlantiques : la Route du Rhum 2006, la Transat Jacques Vabre 2007 et cette Artemis Transat 2008, aucun défaut structurel n’est à déplorer. L’abandon d’Yvan Noblet la semaine dernière étant fort probablement dû à un choc avec un tronc d’arbre. Son Class40 ayant déjà été validé et fiabilisé depuis sa mise à l’eau, en juin 2006.
La Class40 court toujours !
Après cette passionnante transat, la Class40 reste en course ! Dés le 8 juin prochain, une épreuve est organisée au départ de Marblehead pour rallier Halifax, en double ou en équipage. « Cette course sera l’occasion pour les nord-américains de satisfaire leur curiosité grandissante au sujet des Class40 », précise Jacques Fournier, président de la classe.
Viendra ensuite, en juillet, la magique Québec-Saint Malo : épreuve ô combien conviviale où les équipages se donnent à fond sur ce parcours retour vers la cité malouine. Saint Malo qui sera le point de départ fin août des 1000 Milles Britanny Ferry, une épreuve exclusivement dédiée aux Class40.
Enfin, en septembre, tombé de rideau sur cette saison 2008 avec le Morbihan Mondial 40 à la Trinité sur Mer.
Pour aller plus loin…
La Class40 : www.class40.com
Créée en 2004 avec pour objectif de permettre aux régatiers amateurs expérimentés d’accéder à la course au large, cette classe de voiliers de 40 pieds (12,18 m) connaît un succés grandissant.
2006 : 54 adhérents et 25 Class40 sur la Route du Rhum, soit 1/3 de la flotte.
2007 : 129 adhérents et 30 Class40 sur la Transat Jacques Vabre.
2008 : avant le gros de la saison déjà 85 adhérents dont un tiers hors France (Italie, Allemagne, Grande Betagne, USA, Espagne, Norvège), 11 solitaires sur The Artemis Transat animateurs de trois semaines de bagarre au couteau.
Chaque année, le calendrier des courses s’étoffe, notamment d’épreuves dédiées : Marblehead-Halifax et Les 1000 Milles Britany Ferries en 2008 ; La Route du Chocolat et Les Sables-Madère en 2009.
Une jauge stabilisée en 2008, pour 4 ans.
16 architectes et 18 chantiers impliqués dans la conception-construction de Class40, en France et à l’étranger.
Calendrier 2008 Class40
Grand Prix Petit Navire - équipage -25 avril au 29 avril (coef. 1*)
The Artemis Transat - solitaire - départ de Plymouth le 11 mai (coef. 6)
Marblehead – Halifax - double ou équipage - départ de Marblehead le 8 juin (coef. 1)
Québec – Saint Malo - équipage - départ de Québec le 20 juillet 2008 (coef. 4)
1000 Milles Brittany Ferries - double - départ de St Malo 23 août (coef. 2)
Morbihan Mondial 40 - équipage - du 26 au 28 septembre à La Trinité Sur Mer (coef. 2)
* Coefficients déterminants le classement annuel international de la Class40.
Architectes concepteurs de Class40
Axel de Beaufort - Luc Bouvet - Réjean Desgagné - Groupe Finot - O. Gouard / Y. Pascal - Marc Lombard - François Lucas - Sam Manuard - Julien Marin – Owen Clarke Design - Olivier Philippot - Jérome Renous - Rogers Yacht Design - Pierre Rolland - Jacques Valer - Guillaume Verdier
Chantiers constructeurs de Class40
Cap Carros - CMI Bangkok - Composite creations - Ecole supérieure du bois - Forcier/D'Amiro - FR Nautisme - Geronimo Naval Design - Jaz Marine - JPK - Jumbo Composites – Lion-Yacht Construction - MC-TEC - Sabrosa Compétition 72 - Sailing Concept - Sea Ventures - Structures - et des constructions amateurs.
Type de Class40
Akilaria - Akilaria Racing - Archambault 40 - Axion 40 - Bleu 40 - CC40 - DF40 - Express 40 - Jaz 40 - JPK – Jumbo - Ker40 - LC 40 - LNM40 - Nacira 40 - Pogo 40 - Pogo 40 S - Rogers Class40 - Sabrosa 40 - Tomahawk 40 - Tyker 40 evolution
__________________________
Contact presse :
Catherine Ecarlat – Courriel: catherine.ecarlat@wanadoo.fr – Mobile : 06 79 54 22 83
mercredi 4 juin 2008
ARTEMIS TRANSAT CLASS 40 :: NOUVELLE ÉPREUVE RÉUSSIE!
Publié par
vie-project
à
6:04 AM
0
commentaires
mardi 3 juin 2008
ARTEMIS TRANSAT, CARNETS DE BORD DE LA CLASS 40
LE 30/05/08 A 04H20 LOCALE / Benoit Parnaudeau
30/5/2008 13:31 GMT
POS 42°29N ET 70°27W A MOINS DE 15 MILLES DE L ARRIVEE VIT 5.6 NDS DANS 272 BARO EN LEGERE HAUSSE 1016 VENT 10 NDS DE NW NUIT EPROUVANTE DANS PEU DE VENT INSTABLE CONTENT D ARRIVEE? CONTENT D AVOIR FPARTICIPE A LA ROUTE DES HEROS COMME DIRAIT TONTON. L IMPORTANT EST VRAIMENT D ARRIVER ENSUITE POUR LA COMPETITION, JE ME SUIS BIEN BATTU JE TROUVE, SANS RIEN LACHER, 50 MILLLES DE RETARD PUIS ON S EST DEMANDE SI JE NE POUVAIS PAS FAIRE UN PODIUM ET BOOM L ANTICYCLONE QUI FAIT DU NORD... EXPERIENCE EXCELLENTE,ENRICHISSANTE ET PROMETTEUSE? IL FAUT ENCORE REGLER LE DISCOURS ET JE VAIS T EN VENDRE DES CONTRATS. PROCHAINE COURSE : QUEBEC - ST MALO, LA ON A PRIS LE TIRE FESSE ET MAINTENANT ON VA DESCENDRE, TOUT DESSUS ! BISES + BEN
J 18 pour Benoit Parnaudeau..
29/5/2008 14:31 GMT
LE 29/05/098 A 12H00 UTC POS 42°41N ET 67°37W VIT 7.5 DANS LE 280 VENT 15 NDS DE SW MER PEU AGITEE TEMPERATURE DE L EAU 7° CIEL BLEU BARO 1017 EN BAISSE GV 1 RIS + SOLENT
Quel bonheur d'être en mer, près du vent comme ça, quand le bateau est bien
calé, on a l'impression qu'il vole au dessus de l'eau.
le prés ça devient désagréable quand l'eau commence à courir sur le pont,
exactement l'inverse du portant où plus il y a d'eau sur le pont plus ça va
vite.
Allez un petit café et je vais barrer, un café Lobodis bien sûr. Tiens à ce
propos Lobodis a été racheté par les cafés Richard, c'est top, on va peut
être enfin trouver, comme à plymouth, du café et du sucre labélisé Max
Havelaar au bistro. En attendant, le soutien financier de Lobodis n'a pas
été reconduit, et du coup ça donne 50 milles de retard après la première
nuit et oui rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme...
bises a+ ben
J17 à bord de Prévoir Vie
28/5/2008 17:29 GMT
Et c'est repari ! Vers 3h du matin locale, le vent a refusé et est passé NW en mollissant fortement. J'en ai profité pour réparer la GV. En fait comme souvent c'est en démontant tout qu'on trouve la solution qui était hyper simple y avait pas besoin de tout démonter, vers 8 heures locale la GV était en l'air et nous attendions le vent qui vient de rentrer depuis environ 1/2 heure. Course vraiment très interessante, avec beaucoup de jeu, ce qui me permet
d'appendre énormément, y'en as besoin, je ne sais plus qui disait que le
vainqueur était ceux qui avait fait le moins de faute.
Le coté encourageant, c'est Prévoir vie qui, on l'a vu, va plutot un peu
plus vite que ses voisins quand il y en a.
Au niveau météo je comprends à peu près ce qui se passe, par contre j'ai
tendance à faire trop de route, attention ça reste des petit bateaux.
Pour la vie à bord ça va bien, j'ai maintenant un paquet de milles derrière
moi, je me suis mis deux fois dans le rouge, c'est ça quand on est derrière.
Enfin au niveau des manoeuvres, il faudrait investir dans du matériel pour
gagner un peu de temps.
Dans tous les cas bravo à Gio, le tabarly Italien, il a vraiment été
imperial.
Il s'agit maintenant d'arriver à bon port, il y a encore des pièges, haut
fond, pecheurs, cargo et qui sait peut etre une mistoufle avant l'arrivé
pour relancer le jeux une dernière fois.
bises a+ ben
Louis Duc / Groupe Royer
28/5/2008 08:01 GMT
Hier matin, je sors du bateau, renvoie un ris en catastrophe, après avoir passé toute la nuit à donf sous code 0 un ris ballasté. On avait 28 noeuds en rafale, et l'objectif était de ne pas trop s'écarter de la route. Je me retourne et aperçois un bateau, j'ai d'abord pensé à Custo Pol ; en fait c'était Fujifilm d'Alex Benett ! La dernière fois que je l'ai vu celui là, c'était au passage du Cap Lyzard... Assez bizarre de croiser un bateau de la course après 15 jours de mer et une transatlantique... On est resté à vue toute la journée, quelquefois son bateau grossissait et re-disparaissait... Nous voilà à 311 milles de l'arrivée, 9 petits milles devant Fuji, et 18 milles derrière Mistral qui occupe la troisième position. En fin de nuit on attend un passage de front froid qui va nous amener à naviguer dans du vent de NW, et en fin de journée demain, pour continuer le suspens une petite dorsale à négocier, avant de faire route vers Marblehead.Le jeux est donc encore ouvert!!! Bonne nuit à tous Louis
J15 PETOLE / Benoit Parnaudeau
26/5/2008 17:04 GMT
POS 41°48N ET 57°39W GROSSE PETOLE J ARRIVE MEME PLUS A ETALER LE COURANT LE VENT EST EN TRAIN DE PASSER DE DOMINANTE NORD A SUD J EN PROFITE POUR VOUS ENVOYER CE MAIL EN MANGEANT BASQUE CE MIDI AVEC JAMBON DE BAYONNE ET FROMAGE DE BREBIS CHANGEMET DE TACTIQUE LA NUIT DERNIERE OU J AI CHERCHE A NE PAS TROP RALLONGER LA ROUTE ET DONC SERRE UN PEU LE VENT DU COUP CA M A FAIT RENTRER DANS LA DORSALE DIRECTE EN GENERAL IL EST DE BON TON D ABATTRE UN PEU POUR ALLER PLUS VITE ET PROFITER DU VENT PLUS LONGTEMPS. C EST CE CAS FAIT SIR ALEX ... TOUJOURS A 13 MILLES DE MIRANDA BISES A+ BEN
Halvard Mabire / Custo Pol (Partie 2)
26/5/2008 08:10 GMT
....En même temps que je fais le tour du bateau, je me remémore où ce trouve chaque chose dont je pourrais avoir besoin en cas d'abandon du navire. Je passe en revue chaque cloison ou membrure, mais le problème est que j'ai une grande zone d'insubmersibilité à l'avant et ainsi la majeure partie de la coque qui pourrait être endommagée est invisible. C'est toujours intéressant de constater comme des trucs faits pour la sécurité peuvent être gênants en cas d'accident... Je suis donc condamné à attendre dans l'angoisse de voir si le niveau de l'eau monte à l’avant ou pas. Après quelques secondes qui paraissent interminables, je vais voir à l'étrave si je vois quelque chose. Avec les mouvements du bateau et la nuit noire, l'inspection n'est pas fructueuse. Plus j'avance dans l'inspection et plus j'en déduis que le choc a du se produire au niveau de la quille. Après une quinzaine de minutes, je suis en parti rassuré et ne voyant rien d'anormal, je remets en route…C'est là où c'est rassurant d'avoir un bateau qui a été fait dans un chantier STRUCTURES... A la prochaine ! Halvard
Halvard Mabire / Custo Pol (Partie 1)
26/5/2008 07:55 GMT
Bonjour. Sur le plan navigation, bataille avec la toile, tornades, ou autres péripéties coutumières des courses à la voile, il n'y a rien de spécial à signaler pour ces dernières 24H. Par contre l'évènement marquant de cette nuit a été une collision extrêmement brutale avec un "Objet Flottant Non Identifié", ou peut-être avec un animal, mais sur le crâne alors, parce que c'était drôlement brutal et dur! Je venais juste de descendre à la table à cartes, qu'on ferait mieux maintenant d'appeler table à clavier, quand soudain on est passé de 8.5kts à 0kts, dans un bruit d'enfer et un tremblement monstrueux…. Comme l'arrêt a été très violent et au niveau de l'eau (ou sous l'eau), les lois de la physique font donc que le coup de fouet le plus violent c'est produit dans le gréement….La première pensée qui m'a traversée l'esprit est de regarder immédiatement sous mes pieds s'il y avait encore un fond au bateau et si l'eau n'envahissait pas le bateau de façon furieuse. Ce premier constat rassurant étant fait, je bondis sur le pont pour choquer les voiles et lofer pour arrêter le bateau. Je prends même le temps de border le foc à contre pour me mettre à la cape et stabiliser ainsi le bateau pour une inspection plus complète. .....
Louis Duc/Groupe Royer
25/5/2008 07:27 GMT
Enfin passé cette porte des glaces, Il a fallu gérer le vent pendant toute la journée d'hier et cette nuit, ce qui m'avait valu quelques milles par rapport à Groupe Partouche mon concurrent direct, puisqu'il est le plus proche. A minuit TU, je suis donc passé et j'ai pu tirer un peu sur la barre pour accélérer, dans du vent encore soutenu, 25-30 noeuds, c'était un bon soulagement, ma hantise était de voir le vent refuser en approche de cette ligne fictive et de devoir la longer sans m'en rapprocher, (ce qui a dû arriver à Groupe Partouche qui a probablement été obligé de virer de bord...). Pour fêter ça, j'ai ouvert un pot de fois gras, et retrouvé la fiole de Punch qu'André Jantet m'avait offerte il y a déjà un bon moment... Eh oui, après 12 jours de sevrage en mer j'ai rechuté, nouvelle crise de palu breton!! Encore 960 milles avant Marblehead, et la course est loin d'être finie ! Il y a encore plein de possibilité d'embuscade, de gagner ou de perdre des milles voir des places... donc va falloir continuer à attaquer sur cette fin de parcours... P'tit Louis, Groupe Royer
Louis Duc / Groupe Royer
24/5/2008 05:29 GMT
Bon, encore une p'tite douzaine d'heures à se faire brasser, on a actuellement une bonne trentaine de noeuds de secteur SW avec une mer formée mais surtout croisée ! Le front avec rafale devrait passer en fin de nuit. Je navigue actuellement sous trinquette et trois ris dans la GV, contre le Gulf Stream qui nous ralentit d'un bon demi noeuds... Tout va bien pour moi et Groupe Royer ! Le plus complexe est de se faire un café sans le prendre à un moment donné sur la figure...!! Je viens d'apprendre qu'Yvan Noblet connaît des gros soucis sur son bateau et risque de devoir quitter le bord! Il faisait une très belle course à la lutte pour le podium. Bon courage à lui pour les prochaines heures qui seront très difficiles!! P'tit louis
Yvan Noblet / Appart'City
23/5/2008 13:33 GMT
Bonjour à tous. Bon c’est pas brillant... J’ai perdu un gros paquet de mille cette nuit : atelier trinquette, elle s'est désanglée de l'étai entièrement. Il a fallu affaler dans l'eau,, la récupérer et remettre tout en place, coudre les sangle à leur velcro pour ne pas qu’elles repartent ! Et le tout dans des condition météo tout a fait agréable voilà voilà... ! Entre temps, j'étais sous tourmentin ; du coup j'ai perdu énorme cap et vitesse Je suis vidé j'ai besoin de me changer et de dormir un peu ! Le problème, c’est le pilote en compas, qui gère moyen dans la plume. Inch Alah
Benoît Parnaudeau / Prévoir Vie
23/5/2008 13:11 GMT
Je suis parti au sud parce qu' il y a gros baston de vent de secteur sud prévu, et comme il y a la porte des glaces à passer, on ne peut pas s' échapper. Donc plutôt que de planter des pieux avec les vagues de face dans 40 noeuds de vent, j' ai préféré descendre un peu pour avoir un meilleur angle. En plus, les fichiers me donnaient la molle d' hier moins importante au sud, donc le sud a tout pour plaire. On verra si l' investissement en valait la peine, puisque j' étais à un mille de Fujifilm mais le coquin a préféré aller voir Miranda ! Réponse demain... L' erreur, c' est qu' en étant plus au sud, on a eu du courant dans le nez e! n début de période et on les a vu partir, les deux ! En attendant, c' est un shaker bien humide, ici. Allez, on serre les miches comme dirait Coluche, et sus aux Anglais ! Bises à+ Ben
Miranda Merron / 40 DEGREES
23/5/2008 08:05 GMT
Vous connaissez ces photos où le bateau se métamorphose en un oiseau ? Et bien, toute la nuit dernière, on était assez proche de ce scénario qui fort heureusement ne s’est aps produit !!! 40 Degrees est toujours un bateau et tape, tape dans la mer ! Assez !!! Ça suffit !!! 40 18N 46 16 W. Miranda/ 40 Degrees
Yannick Bestaven / Cervin EnR
23/5/2008 07:37 GMT
« Ca envoie du lourd ! Il y a 25-30 nœuds dehors… Je suis sous deux ris dans la grand voile et trinquette et le bateau est à fond de son potentiel : entre 17 et 19 nœuds ! Pour une vieille limousine, c’est pas mal : je suis content car je me suis bien lâché et je suis revenu sur mes camarades. Après 2 000 milles de mer, Arnaud (Boissière) m’a dit qu’il m’avait vu hier. J’ai perdu un peu de temps pour passer la porte, mais la nuit dernière, j’ai bien allumé et je pense que j’ai gagné des milles. Mais après le front, dans quelques heures, il y a de la molle à venir : Roxy devrait être ralenti en premier. Ca s’annonce comme un final très serré jusqu’à Boston : on aura fait tout l’Atlantique côte à côte… Yves Parlier avait conçu son bateau pour le vent fort et c’est clair qu’il va très vite et de façon relativement saine. J’en profite pour prendre la piste de ski tout schuss… Le bateau passe bien dans la mer qui est formée en ce moment. Même si c’est un peu sous l’eau… »
Louis Duc / Groupe Royer
23/5/2008 07:19 GMT
Réveil en vrac ce matin, genre tu ne sais plus où tu habites, comment tu t'appelles, et surtout ce que tu fais là!! Coup d'oeil réflexe sur le GPS et la mémoire revient, bordel cap au 315!! Il est 10h 15, ça fait 2H 30 que je dors!! Le vent s'était stabilisé, j'était sous code 0 à 65° du vent apparent , j'ai mis le réveil pour 20 mn histoire de faire une petite sieste aprés la nuit sans dormir dans la pétole ! Le vent a rapidement refusé, et je me suis retrouvé à 50° de la route pendant plus de 2h!! L'histoire m'a fait perdre environ 10 milles de latéral, durement gagnés depuis la veille et trés précieux à l'approche du passage de la porte des glaces, où tout gain vers le sud évite un virement de bord catastrophique dans du vent fort de SW! Bonne journée, Louis
Benoît Parnaudeau / Prévoir Vie ( partie 3)
22/5/2008 07:09 GMT
Je dois vérifier aussi les durites de gazoil car il y a un peu d'air qui rentre dans le circuit d'alimentation du moteur, et surtout réamorcer le dessalinisateur qui n' a pas aimé la gîte dans le baston de dimanche. Et puis y' a toujours un peu d'eau à éponger et le bonhomme doit veiller à rester à peu près sec. Le chauffage à air pulsé fonctionne à merveille, j' y met mes bottes et elles sèchent, le seul petit souci c’est l' odeur que ça diffuse... Il y a aussi les conneries, par exemple dans le baston de dimanche je n' ai pas rangé la drisse de solent, évidemment vu qu' on a fabriqué un système d' accroche rapide, ça s' est décroché et le temps que je m' en aperçoive avec le vent la drisse est montée et je l' ai bloqué en haut pour ne pas qu' elle fasse des noeuds dans le mât. Du coup, j' en utilise une autre mais faut boutiquer car ce n' est pas vraiment adapté. Ma fille, à terre c'est pas très grave si tu ranges pas ta chambre, mais en mer ça peut vite devenir la cata ! Enfin il y a la météo dont je vais m'occuper de ce pas, et la position des autres 40 pieds. Gio accroît son avance un peu tous les jours, et sinon ça reste ouvert, Inch' Allah - Bises a+ Ben
Benoît Parnaudeau / Prévoir Vie ( partie 2)
22/5/2008 07:02 GMT
Ensuite, chose essentielle, nous devons nous nourrir et dormir. Pour la nourriture, pensez aux sucres lents. Pour ce qui est de dormir... cette nuit, pour la troisième fois depuis le départ, j' ai encore eu une panne de réveil, enfin le réveil n' y est pour rien... Depuis tout petit ça me suit, le sommeil profond. Avant, c'était ma mère qui rentrait dans ma chambre : Benoît lève toi maintenant, tu réveilles toute la maison avec ta radio à fond - hein ? Maintenant c'est ma compagne, Oh Ben lève toi y' a ton réveil qui sonne - hein ? Là, j'aurais jamais dû aller m'allonger sur la couchette de près, on y est trop bien ! Résultat 6 milles de perdu. Quand on voit l'énergie dépensée pour gagner 0.2 noeud, ça fout vraiment les boules.
Benoît Parnaudeau / Prévoir Vie ( partie 1)
22/5/2008 06:58 GMT
Pas pris le temps d' écrire un mail hier ( ndlr : mardi), ça n' a pas arrêté. Etant donné que nous allons à la rencontre des phénomènes météo, ils nous passent dessus assez vite. Exemple, ce matin où le vent a commencé à tourner à l'aube : il mollit, il tourne un peu dans tous les sens, grâce aux analyses météo tu sais qu'il va rentrer sud. Bon, allez, matossage puis j'envoie le Code 0. Sortir le bout dehors, hisser la voile, la dérouler, bon, il est où le vent ? Avec la houle, la grand-voile avec sa bôme passe de bâbord à tribord en balayant le pont. Putain, il est où le vent ? Ah je l'ai, yes, ce Code 0 porte dans ces conditions. Allez on règle, yes. Ouh ça gîte, 5,6,7 noeuds de vent, mais non ça va pas le faire, on affale et on envoie le Solent... Maintenant, le bateau est calé, je demande au pilote automatique de rester à 37° du vent apparent, et je peux vous écrire ce mail. Bien sur, je sors de temps en temps régler le hâle-bas de grand-voile et le barber de solent, essentiels à l' équilibre entre les deux voiles. Donc y' a du boulot sur le pont et à mon avis ça pourrait occuper 2 personnes à temps plein 24h/24, soit 6 personnes suivant la règle des trois-huit.(.../...)
Sale temps pour le sud / Halvard Mabire
21/5/2008 15:15 GMT
Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres ont pour l'instant du mal à se refaire. En tous cas, les fichiers météo que je choppe montrent que les Yankees du Nord touchent un vent plus adonnant qui leur permet de faire mieux la route que les Sudistes, et plus vite de surcroit. Pour l'instant nous sommes donc en train de vivre notre petit Gettisburg (on va en Amérique, alors il faut bien leur montrer qu'on s'intéresse un peu à leure histoire, nous). Malheureusement nous n'avons pas d'autre choix que de continuer, le pire serait d'aller croiser derrière, ce qui serait irrémédiable. Donc on persiste et signe et on verra par la suite, la route est encore longue. j'ai réussi à palier la défaillance de mon SatC (tout neuf!) en bidouillant pour récupérer les positions des copains (et surtout Copine, bonjour Mirranda, à quelle heure on se retrouve pour le thé? 17h?)en passant par Ugrib et en reprogrammant SatCDetect pour afficher à nouveau les traces sur Maxsea. J'ai donc à nouveau mon jeu vidéo comme vous. A part ça, vive l'AIS. j'ai environ 2 milles de visibilité et j'ai réussi à faire détourner un ENORME tanker pour qu'il passe juste derrière moi. Un peu de causette VHF au milieu de l'Atlantique, c'est toujours sympa. Surtout que maintenat, il y a un côté exotique assuré car il n'y a plus beaucoup d'accents européens sur les passerelles. L'avantage c'est que leur anglais est plus facile à comprendre que ceux des Glaouches, accent Manchester pur beurre... A bientôt Halvard, de CustoPol
Miranda Merron / 40 DEGREES
21/5/2008 12:10 GMT
40 Degrees est 340 milles plus dans l’est par rapport à la porte des glaces. Entre ici et là-bas, nous allons avoir un vent qui va progressivement faiblir jusqu’ à ce soir ; après il n’y aura plus de vent du tout ! Mais dès demain, un vent de sud ouest s’établira tout au long de la journée. J’effectuerais une tripple vérification de tout avant le gros coup de vent ! Ce n’est en général pas le vent qui casse les bateaux mais plutôt l’état de la mer. Je suis parvenue à dormir trois heures d’affiler ce qui est fantastique ! Néanmoins, mon sommeil est léger et je reste prête à bondir en cas de besoin ! Le sac de couchage n’est pas conseillé… ! Hier, j’ai vu une baleine d’une taille incroyable ! Pour rien au monde , je n’aurais voulu rentrer en collision avec elle ! C’est la 6ème baleine que je vois en une semaine ! Le vent est en train de tomber ; il est temps pour moi de changer de voile ! A chaque fois que l’énergie me manque, je pense à mes camarades compétiteurs dans l’âme ! Je dois garder le rythme ! Merci aux DEGREES suivants : le 37ème W - CDP : merci Tim, j’ai hâte de te revoir à Hamble ! 38 ème W – EVA : Nick et Flavie Monloney ont récemment eu une petite fille ; félicitations ! le 39ème W- CHANIC : Merci beaucoup Gérald !
Halvard Mabire / Custo Pol
21/5/2008 10:38 GMT
Bonjour. N'ayant plus de Sat C opérationnel, j'ai trouvé une méthode pour updater la position des bateaux sur Maxsea... Je n’aime pas quand un problème me résiste. Merci Marcel : je vais télécharger les classements Posmaxsea sur Ugrib, je les importe dans un nouveau dossier que j'ai créé et d'autre part j'ai reprogrammé SatC Detect pour aller chercher les Posmaxsea dans ce dossier. Il faut juste que je déclanche la commande d'aller « vérifier maintenant » car il ne le voit pas tout seul. C'est un peu laborieux et il faut que j'aille les chercher moi-même sur le site de Marcel avec l'Irridium ; mais ça marche ! (…) J'aurais mieux fait de pas aller les chercher ces classements, c'est pas brillant et mon arrêt buffet dans la molle de l'autre nuit me coûte très très cher, d'autant plus qu'apparemment je suis le seul à m'être arrêté et que même ceux de derrière qui sont passés au même endroit n'ont pas eu à payer l'octroi comme moi...l'Atlantique doit pas aimer les Normands dans ce coin là. A bientôt ! Halvard
Louis Duc / Groupe Royer
21/5/2008 07:39 GMT
"Les bateaux restent relativement proches, à part Giovanni. Il ne faut donc rien lâcher en attendant une opportunité pour revenir jouer avec les autres ! Avant la porte des glaces qui est encore à 580 milles (1000 km, ndlr), plusieurs occasions pourraient se présenter avec cette météo qui évolue trés vite. Les manoeuvres s'enchaînent toujours, en ciré dehors sur le pont, en T-shirt en sueur à l'intérieur pour matosser : les températures restent trés douces. Pour le moment, je navigue dans un vent d'WNW, 20 nds sous GV 1 ris et solent arrisé. J'attends de nouveau une molle cette nuit avec un petit pasage du vent au SW, donc ce n'est pas le tout, mais va falloir remettre le ciré et renvoyer de la toile !!"
J9 dit Camion / Benoit Parnaudeau
20/5/2008 16:42 GMT
Pas pris le temps d'écrire un mail hier, ça n'a pas arrété. Et oui, étant donné que nous allons à la rencontre des phénomènes météo, ils nous passent dessus assez vite. Exemple ce matin ou le vent a commencé à tourner à l'aube, il mollit, il tourne un peu dans tous les sens, grâce aux analyses météo tu sais qu'il va rentrer sud. Bon allez matossage puis j'envoie le code 0, sortir le bout dehors, hisser la voile, la dérouler, bon il est où le vent ? Avec la houle la Grand voile avec sa bome passe de babord à tribord en balayant le pont. Putain il est où le vent ? Ah je l'ai, y’est ce code 0 il porte dans ces conditions. allez on règle, yes. Ouh ça gite, 5,6,7 noeuds de vent, mais non ça va pas le faire, on affale et on envoie le solent. Maintenant le bateau est calé, je demande au pilote automatique de rester à 37° du vent apparent, et je peux vous évcrire ce mail. Bien sûr je sors de temps en temps régler le hale-bas de Gv et le barber de solent, esstentiel à l'équilibre entre les deux voiles. Donc y'a du boulot sur le pont et à mon avis ça pourrait occuper 2 personnes à temps plein 24/24, soit 6 personnes suivant la règle des trois huit.. Ensuite chose essentiel, nous devons nous nourrir et dormir. Pour la nourriture, pensez aux sucres lents. Dormir, cette nuit pour la troisième fois depuis le départ fois depuis le départ j'ai encore eu une panne de réveil, enfin le réveil n'y est pour rien... Depuis tout petit ça me suit, le sommeil profond. Bises a+ ben
Louis Duc / Groupe Royer
20/5/2008 09:07 GMT
Hello, Les manoeuvres s'enchaînent toujours ! En ciré dehors sur le pont, en tee- shirt en sueur à l'intérieur pour matosser ! Les températures restent trés douces pour le moment. Les bateaux restent relativement proches, à part Giovanni, donc ne rien lâcher en attendant une opportunité pour revenir jouer avec les autres! Avant la porte des glaces qui est encore à 580 milles, il devrait en avoir quelques unes, avec la météo qui évolue trés vite. Pour le moment je navigue dans un vent d'WNW, 20 nds sous GV 1 ris et solent arrisé. J'attends de nouveau une molle cette nuit avec un p'tit pasage du vent au SW, donc c'est pas le tout, mais va falloir remettre le ciré et renvoyer de la toile!!
Simon Clarke/ Clarke Offshore Racing
20/5/2008 07:14 GMT
Les deux derniers jours ont été un peu chaotique et la navigation au près pas très confortable, mais le bateau et moi sommes ok. Je trouve toujours incroyable la punition que supporte le bateau quand on remonte face au vent….Je suis heureux car le travail réalisé sur les ballasts est bon. La fuite semble être résorbée ! Quand je regarde la météo à venir, je pense que je vais encore apprendre beaucoup ! Maintenant que la deuxième semaine de course démarre, je vais éviter toutes les stupides erreurs que j’ai pu faire la première semaine… Trop de fatigue tue la réflexion ! Je suis ravie de démarrer cette nouvelle journée ! Il fait une chaleur … Je suis certain que ça va changer !
Rencontre au milieu de l'Atlantique / Thierry Bouchard
19/5/2008 21:21 GMT
Un message pour vous signaler que je viens de heurter une baleine. La collision a eu lieu alors que j'étais à l'intérieur en train de manger. Le bulbe s'est encastré dans le flanc de la baleine. Je suis sorti immédiatement pour voir de quoi il s'agissait et je l'ai vu au milieu d'une mare de sang. Elle s'est dégagée et n'a pas demandé son reste et moi non plus. J'en tremble encore. J'ai effectué un check up complet, je n'ai aucune avarie apparente, pas de varangues décollées etc. J'ai aussi regardé le bulbe par le hublot. Il est toujours là et sans dommage ! Je vais appeler l'architecte du bateau par acquis se conscience, mais tout semble aller. Sinon, j'ai perdu un peu de terrain sur les gars qui sont partis dans le Sud mais je pense qu'on a une bonne carte à jouer avec Giovanni et Yvan avec notre option nord. Même si on n'a pas vu le soleil depuis le départ, pour le moment on est un peu épargné des mauvaises conditions et c'est tant mieux. Les options météos commencent à se dessiner alors il ne reste plus qu'à aller vite et tout ira bien !
Des nouvelles de Halvard Mabire
19/5/2008 12:21 GMT
Bonjour C'est un peu plus calme, on peu au moins taper sur les touches qu'on veut du clavier... Nous voici donc au près, avec en plus pas vraiment un bord favorable, c'est à dire qu'il faut esayer de jouer les bascules quand elles se présentent. La nuit dernière a été plus calme que celle d'avant, donc il a été possible de dormir un peu. Sinon, pas de problème majeur, si ce n'est ceux de la mise au point d'un bateau trop neuf. J'ai par exemple un souci avec le mousqueton d'amure de trinquette. En un mot, c'est de la merdasse, il s'ouvre tout seul. C'est donc toute l'amure de la voile qui monte. Il faut choquer l'écoute, la drisse et sortir de la tranchée pour aller au frond sur l'avant, sous les vagues qui balayent le pont, et aller brêler comme on peut un bout de ficelle à 4 sous pour remplacer un truc qui vaut une fortune et qui ne marche pas. Il y a des moments où j'aimerais bien avoir sous la main le responsable qualité de Wichard et l'envoyer à l'avant par 30kts de vent. Comme ça il apprendrait à contrôler le matos qui sort de sa prod (si toutefois c'est pas merde in China, comme la plupart du matos métallique maintenant). A part ça, le près c'est toujours la même merde. ça tape, ça cogne... et ça va pas très vite. Mais c'est comme ça, pour aller aux Amériques. De toutes façons il vaut mieux être sur un Class 40 que sur un Drakkar (car il est toujours bon de rappeler que les Vikings sont allés en Amérique du Nord 400 ans avant Colomb...). A la prochaine Halvard
J7 Benoit Parnaudeau
18/5/2008 14:24 GMT
LE 18/05/08 A 09H20 LOCALE SOIT 11H20 TU POS 42°55N ET 30°53W ET OUI 1 HEURE C EST 15° DE LONGITUDE VIT 8 NDS DANS LE 275 VENT SW 25 NDS BARO 1016 CONTNUE A DESCENDRE TRANQUILE CIEL GRIS TEMPERATURE DE L EAU 14° IL SEMBLE QU'ON a uN PEU DE COURANT DANS LE NEZ GENRE 0.3 NDS 2 RIS TRINQUETTE L'AMI DU MARIN UNE SEMAINE DE COURsE ET LES CONDITIONS SE MUSCLENT et ca mouille heureusemnt il ne fait pas trop froid par ces lattitudes J'ai arreté d'investir dans le sud hier soir. Sans doute j'aurais pu où dû continuer un peu encore mais le cap devenit vraiment trop mauvais et je suis déjà suffisamment sud par rapport aux copains. J ai donc virer et serrer le vent toute la nuit pour ne pas repartir trop au nord J en ai du coup profité pour dormir y en avait besoin, a peine si j'ai pris le tems de manger hier. Le vent a commencé à monter en deuxième partie de nuit en adonnant. Ce matin j'ai mis un moment à trouver les bons réglages mais maintenant Prevoir Vie est bien calé et je vais de ce pas chercher un élastique pour tenir la barre Simon nous a rejoint pendant le black out cher à notre ministre de l'intégration et la bonne nouvelle c'est qu'il est un peu derrière, il sembe donc que cette option m'aie fait rattraper le retard de la première nuit Maintenant nous allons subir les phénomènes sans pouvoir trop les anticiper. Si le flux est plutot SW avantage au sud et s'il tourne NW avantage au nord C'est dimanche mais la mer elle s'en fout ... bises a+ ben
Des bonnes conditions d'atlantique Nord selon Louis Duc
18/5/2008 12:30 GMT
bonjour à tous, voîlà des bonnes conditions d'atlantique Nord, vent de Sud West 22 Nds, crachin et brume, ça me rapelle les régates de dériveurs au mois de novembre à Brest... je navigue en ce moment sous GV 1 ris, et solent arrisé. Depuis hier les manoeuvres s'enchaînent souvent: virement de bords, matossage qui va avec, prises de ris dans GV et solent. Hier j'ai été me promener dans le mât pour récupérer ma drisse de genak, qui s'était fait la malle lors du dernier affallage, doucement mais surement, ça le fait bien, quand le bateu est gité on peut s'appuyé dans la gv, le plus dûr est de gérer le longitudinal...en tout cas, c'est plus simple que de monter dans celui d'un mini, ou le risque de coucher le bateau est assez élevé... Niveau classement c'est pas le top, Giovani c'est un peu fait la malle aparement, l'option sud n'a pas vraiment était payante pour le moment, par contre il reste quelques obstacles avant la porte des glaces, donc rien est perdu, les écarts ne sont pas énormes par rapport aux décalages, je trouve que Borris fait une na vigation trés impréssionnante! Bonne journée, Louis
Custo Pol : le shaker...
18/5/2008 11:39 GMT
peux pas écrire. ça cogne trop dans ma machine à assommer les maquereaux... Halvard . custoPol
6ème nuit Custo Pol
17/5/2008 12:01 GMT
Bonjour à tous Pour une nuit merdique, c'était bien une nuit merdique! Des vents oscillants de 60°(mais toujours dans la gueule tout de même), allant de 2Kts à 16kts! + de la pluie...et carrément des trous d'air où on se retrouve scotché double face. En plus, je n'ai pas mes marques au près et ce n'est pas facile de trouver la carbu tout de suite dans les phases de transition, dans le noir qui plus est. Ce qui est vexant, c'est que c'est beaucoup de boulot pour un mauvais résultat, car dans ce genre de temps, sans électronique qui plus est, on a vite fait de tirer des bords carrés. Ce matin ça continue, mais au moins il fait jour. Avec tout ça, on dort pas trop et cela ne facilite pas la lucidité. Une certaine humidité s'installe à bord, mais pour l'instant il ne fait pas encore froid. D'une part cela nous ferait un peu de lecture et d'autre part on aurait des nouvelles des copains. Bon, à plus tard car il faut que je m'occupe de remettre du charbon car la chaudière est en train de s'éteindre. Halvard
P'tit Louis à bord de Groupe Royer
17/5/2008 11:56 GMT
Bonsoir, Enfin sorti de ce pot de pu, enfin j'éspère, aprés quatre jours de spi dans les alizées, auour d'hui on passait le pot au noir... Et maintenant on rentre en zone dépressionnaire. Je navigue mantenant au prés tribord amûre, et vais devoir jouer avec les bascules de vent pour rester sur le bord rapprochant, tout en cntinuant mon nouveau métier de déménageur. aujourd'hui, avec un vent trés irrégulier en force et en direction, j'ai promené un certain nombre de fois dans le bateau, tout le matèrel du bord autorisé à déplacer: ancre de secours, eau, gazole, sécu, nourriture, voiles... Bref si ça marche pas dans la voile, j'ai peut être une reconversion... En tout cas, pendant ses quatre jours de navigation sous spi, j'ai pris énormément de plaisir à être en mer, on ne s'attendait pas forcément à ça en préparant cette course! Plus au sud que les autres, l'objéctif était de rentrer plus tard et sortir pus tôt que mes concurents de la dorsale qui s'étendait devant nous, tout en ce positonnant pour les vents de Sud ouest. A l'heure du Black out, rien et moins évident pour les nordiste comme les sudistes e pense, comme dit l'almanach du marin Breton: la météo est une science qui prévoit le temps qu'il aurait dût faire... Bonne nuit à tous, P'tit Louis
5ème nuit à bord de Custo Pol
16/5/2008 12:42 GMT
Bonjour à tous Nuit besogneuse avec alternance de pétole et des bouffées nous permettant d'avancer à peu près dans la bonne direction à fond la caisse sous GV et Gennaker serré. Ce matin, enfin on voit du ciel. Mais surtout je vois Mirranda à mon vent. Assez loin tout de même. Je la relève au 312. Pour que ce soit bien rangé, il serait tout de même mieux que je relève 40°degrees dans le 40! J'ai du boulot pour remettre ça dans l'ordre... C'est très pétoleux ce matin. On se déhale doucement avec le grand gennaker. Le plus important c'est de garder un peu de vitesse. Il ne faut pas être trop regardant sur le cap, dans la pétole le maître mot est "keep mooving". La pétole c'est pas mal de temps en temps. C'est un peu magique de faire glisser le bateau avec presque pas un soufle. Evidemment, pour profiter de la beauté de l'instant, il y a une règle de base (pas facile) c'est de ne surtout pas s'imaginer que les autres ont du vent et qu'on est le seul englué! C'est le meilleur moyen de transformer un bon moment en cauchemar. Par contre, contrairement à ce que peuvent penser les Terriens, la pétole c'est vraiment un boulot d'enfer. Physiquement d'abord, car on passe son temps à régler, à barrer et à bouger les poids dans le bateau, le tout en essayant de faire ça à pas de loup, sans donner le moindre à coup pour ne pas risquer d'ébranler le bateau et de le stopper. Quand le bateau est lançé, on croise les doigts et on retient son soufle pour ne surtout pas l'arrêter dans son élan. Pour l'instant, j'essaye donc de taper tout doucement sur les touches du clavier pour ne pas faire un mouvement brusque qui pourrait ébranler le navire (non là j'exagère). A bientôt Halvard de CustoPol
Benoit Parnaudeau et le grain du matin..
16/5/2008 12:35 GMT
Ce matin je me suis fait surprendre par un grain. j'étais à l'interieur et je venais juste de me servir un café (de petit temps cad tasse bien remplie) quand le bateau s'est couché. Et bien elle est loin l'écoute de GV quand t'es a l'interieur avec un café dans la main, mais le chemin est maintenant marqué de taches marron. Le bio c'est pour la santé et l'environnement, c'est aussi une réponse aux OGM et l'équitable c'est pour les hommes. Oui y'a quand même aucune raison qu'un gars bosse 15 heures par jour pour faire pousser du riz et que le fruit de son travail ne lui permette pas de vivre. Ah on est bien en mer, surtout avec les conditions qu'on a c'est vraiment que du bonheur, ils fond quand même bien les choses ces glawouchs. Par contre c'est pas le moment de se reposer, dans le petit temps comme ça le vent variant constament t'as intérêt à etre sur le pont si tu veux faire avancer ton canot. On voit bien maintenant deux options, tout le monde au nord sauf Petit louis et moi au sud. Pourquoi aller au sud alors que ça rallonge la route ? D'abord il semble qu'il y aie un peu plus de vent en bas et surtout y'a la porte des glaces à passer et là il y a de forte chances pour que l'on rencontre du vent de SW donc il faut aller à sa renconre. Affaire à suivre. bises + ben
Petit matin au soleil pour Thierry Bouchard...
16/5/2008 11:50 GMT
Bonjour à tous, Quel plaisir ce matin, pas seulement de voir ma remontée à la 3° place, mais surtout ce rayon de soleil qui m'ébloulli et maintenant qui me chauffe le dos quand je vous écris. je n'ai résisté à prendre une photo en tout petite définition pour que vous puissiez la voir. Depuis hier nous n'aviguons à vue avec Appart City, nous avons bataillé toute la journée et je suis arrivé à m'échapper en restant un peu plus haut. Puis alors que je m'appretais à me préparer à manger, j'ai senti le bateau giter, je suis rapidement sorti et nous voilà un grain qui fonce sur moi. Le temps d'enfiler le ciré, de mettre à poste la trinquette et le voilà qui grossi, je prends un ris, et le vent de la droite j'en profite pour faire courrir, ouf, mais ma cassolette de truite met resté sur l'estmac... Devant nous avons toujours Telecom Italia, il faudrait voire si ce n'est pas une Ferrari peinte en blanche car heuresement qu'on le voit au départ sinon pendant la régate ...! Thierry
4ème nuit à bord de Custo Pol
15/5/2008 14:24 GMT
Bonjour 4ème matin et c'est toujours gris de chez gris!Qui a volé le soleil? Il y a-t-il toujours un ciel par-dessus ce plafond gris très bas La nuit n'a pas été de tout repos, avec un vent fou oscillant de +/- 40° et des bouffées délirantes entre 6 et 16kts. Pour garder le spi il n'y avait pas d'autre choix que de barrer. Au bout d'un moment on est passé au Gennaker, et c'était le bon moment car ma drisse de spi était mangée et je pense que je n'en avais plus que pour quelques heures avant que le spi ne s'écroule, à la flotte de préférence. Comme quoi j'ai plutôt de la chance (à commencer par celle de participer à cette Transat!). Me voilà donc avec un mât drissivore (Attention à l'ortographe, si vous écrivez DrissiVaur, le constructeur de cet excellent tube ne sera pas content!). Ce n'est pas une très bonne nouvelle, mais maintenant qu'on le sait ce n'est pas grave, il suffit de racourcir les drisses de temps en temps et ça le fera. Par contre, à part ce détail qui pourra être réglé avec une préparation un peu moins hative, le poteau se tient vraiment bien. On sent tout de suite que c'est un mât qui fera Duchemin. On ne préfère pas imaginer les efforts qu'il y a quand on est sous gennaker un peu serré. Sur ces bateaux il faut vraiment un bout-dehors béton, et si la solution du bout-dehors rétractable est sympa au port, ce n'est tout de même pas l'idéal quand on commence à tirer dessus en mer... A tantôt Halvard de CustoPol
LE 15/05//08 A 04H30 LOCALE : Prévoir Vie
15/5/2008 12:23 GMT
POS 45°58 N ET 20°09 W VIT 9 NDS DANS 260 VENT 15 NDS DE NNE BARO 1014 MER PEU AGITEE CIEL NUAGEUX GV 1 RIS + CODE 5 Le CODE 5 c'est une espèce de geenacker très épaulé, tellement épaulé qu'on ne peut pas le rouler. PREVOIR VIE est bien calé dans cette configuration donc pas mal de temps à la bannette cette nuit. Du coup j'ai repensé au OGM. C'est quand même hallucinant de vouloir laisser l'alimentation mondiale dans les mains de quelques uns, sans compter les dégats pour la santé et l'environnement. Sur le site de Greenpeace on apprend que les grosses multinationnales ne peuvent garantir que leurs animaux ne sont pas nourris aux OGM Exemple Blédina pour ne pas le nommer vend du lait entre autres, mais ne veut pas dire si le mais que mangent les vaches sont sans OGM . Et chérie t'as vu notre fils il a les oreilles qui poussent en pointe, oui et ses dents sont vertes fluo... Perso, ma fille elle ne mange que bio, cest la seule solution. Certes ça coûte bonbon, on attendra donc pour changer de canapé ! Dans tous les cas vous pouvez soutenir les Faucheurs Volontaires sur internet, je crois qu'il y a quelques procés qui trainent. biss + ben
Mistral Loisirs-Pole Santé Elior/ Thierry Bouchard
14/5/2008 14:42 GMT
Salut à tous, Des nouvelles de la mer. conditions plutôt clémentes; 15°, 1014 hpa, 14 à 16 n, DR 52, mer peu agitée, grand spi et grande voile haute. Depuis le départ je suis dans le coup et c'est rassurant car pour moi c'est l'inconnu cette transat. Hier soir Halvard Mabire a recroiser ma route, bataille d"empannage puis contact radio pour déconner et ce matin j'avais 2 milles d'avance. super. Puis je suis aller me coucher à la tombé de la nuit, vitesse stable, vent stable, je me suis réveillé pour voir comment ça se passait au milieu de la nuit, 2 tours de manivelles et re-dodo jusqu'au levé du soleil. je récupère car depuis le départ je n'avais pas dormis plus de 3 h/24. De toute façon je ne comprenais plus rien à la météo, à la tactique et au reste, il vallait mieux dormir. Et du coup ce matin tout est plus clair. Bonne journée
Halvard Mabire
14/5/2008 14:39 GMT
Bonjour à tous Encore dans le gris! A part au moment du lever du jour hier où j'ai eu droit à 1 heure de clair, je suis toujours dans le gris. Seul petit rayon de soleil, nous nous sommes croisé très près à 2 reprises avec MISTRALOU et l'accent chantant du Sud de l'ami Thierry Bouchard a amené un peu de soleil dans cet Atlantique gris. La nuit a été marquée par de très nombreux empannages. Je ne suis pas sûr du tout d'ailleurs d'avoir toujours bien tricoté, mais on fera mieux la prochaine fois. Le principal est que je me retrouve à peu près où je veux. A bientôt
Yvan Noblet sur Appart'City
14/5/2008 14:35 GMT
Bonjour a tous, pas grand chose de neuf, une autre nuit sans histoire, le vent est un peu instable mais il y en a c'est deja ça... par contre tout est gris le soleil manque un peu a l'appel pour réchauffer l'atmosphere rien à signaler niveu materiel, Appart'city va bien, j'ai récuperer ma drisse de spi en tête de mat et j'en est profité pour regarder un peu partout "y'a plus qu'a" !
Nouvelles de Louis Duc
14/5/2008 14:26 GMT
Aprés une belle journée au soleil sous spi, la nuit s'annonce plus calme que la précédente, avec un vent médium toujours portant. Aprés un empannage dans la nuit, La journée a commencé par un petit vrac sous spi, étonnement il y avait pas plus d'air que ça {18 20 nds), la barre est devenu vraiment dûr, en fait je venait de prendre un gros bout de pêcheur dans le safran... obligé d'afaler le spi, et d'arréter le bateau pour le dégager, avant de tout remettre en route. Autrement j'ai eut toute la journée la visite d'un ptit oiseau qui ait venu se reposer sur le pont, je lui ai évidement offert l'hospitalité qu'il a refusé {de l'eau et des miettes), il a malheuresement finit mort de fatigue sur la table à carte, aprés être tombé de son perchoir [l'écran d'ordinateur). c'est triste!!! Bonne nuit à tous, P'tit louis
Publié par
vie-project
à
12:31 PM
0
commentaires
samedi 10 mai 2008
ARTEMIS TRANSAT ET CLASS 40
Connu pour ses féroces coups de tabac hivernaux, l’Atlantique nord reste une zone périlleuse même à l’approche de l’été. Jean-François Bonnin et Pascal Landuré (MeteoStrategy) nous aident à décrypter les options tactiques s’offrant aux concurrents… ainsi que les pièges qui leurs sont tendus.
Plus on avance vers l’été et plus l’anticyclone des Açores et les conditions clémentes lui étant associées se déplacent vers le Nord suivant le mouvement apparent du soleil. Il s’étend alors des Bermudes au golfe de Gascogne et son centre se positionne sur l’archipel dont il tire son nom (position centrale moyenne en mai : 35°N / 033°W). Mais il ne s’agit là que de climatologie, et donc d’une configuration issue des moyennes saisonnières. Dans la réalité, les schémas peuvent être très différents avec principalement deux situations, deux régimes qui se dégagent : le régime zonal et le régime de blocage.
Le régime zonal
C’est celui qui se rapproche le plus des statistiques. On retrouve alors des hautes pressions au Sud d’une ligne Virginie (USA) / Sud Irlande, et des basses pressions au Nord. Les dépressions circulent alors sur une autoroute des Etats-Unis à l’Europe, et atteignent encore régulièrement le golfe de Gascogne et le Sud des îles Britanniques. Il n’est effectivement pas rare de voir des dépressions se présenter à l’entrée de Manche au mois de mai en situation de régime zonal. Ces dépressions circulent encore parfois en famille, c'est-à-dire les unes à la suite des autres, par trains qui se succèdent de trois à cinq jours. Par comparaison, cette même configuration est plus marquée en hiver (tous les deux à trois jours).
Dans ce type de situation et d’une façon générale, l’activité dépressionnaire est plus importante à l’Est de l’océan Atlantique qu’à l’Ouest, et le chemin privilégié des dépressions - que l’on appelle aussi « rail des dépressions » - se trouve globalement situé sous le courant jet d’altitude sur une grande partie de l’Atlantique. Les dépressions, dans un schéma classique, se forment sur la côte Est des Etats-Unis et suivent leur petit « bonhomme de chemin » jusqu’à nos régions. On peut alors assister à la formation rapide de phénomènes parfois virulents, avec des vents atteignant temporairement la force 7 à 8 Beaufort. Il est par contre plus rare d’atteindre des forces de 8 à 9 Beaufort… mais c’est pourtant ce qui s’est produit le 27 mai 2007 à l’entrée de Manche avec des vents atteignant les 122 km/h en rafales à la pointe du Raz ! Ce type de situation lève des mers très fortes. A titre indicatif, un vent de 40 nœuds (force 8 Beaufort) soufflant pendant 24 heures génère des vagues de huit mètres !
Le régime de blocage
Dans ce second grand cas de figure, désigné comme « régime de blocage », on retrouve un anticyclone ou une dorsale sur le proche ou le centre Atlantique. En mai, le schéma serait plus celui d’une dorsale issue de l’anticyclone des Açores et remontant vers les îles Britanniques ou l’Islande. Les dépressions et perturbations atlantiques sont alors bloquées à l’Ouest du 10°W et parfois à l’Ouest du 20°W. Elles vont alors en général soit contourner la dorsale par le Nord, soit rester plus ou moins stationnaires. Mais dans certaines situations, elles profitent d’un affaissement de la dorsale dans sa partie Sud pour se diriger vers le Portugal où elles arrivent atténuées avec une activité essentiellement orageuse. Dans tous les cas, le proche Atlantique est protégé, les vents sont alors faibles, la mer n’est pas levée mais quelques brouillards côtiers peuvent se produire et des régimes de brise s’établir sur la côte Sud de l’Angleterre. C’est cette situation qui risque fort de se présenter devant les étraves des 60 ET 40 pieds dimanche 11 mai à 14h00 locales !
A la veille du départ de The Artemis Transat, dimanche 11 mai à 14h00 locales, les prévisions météorologiques laissent entendre que les vingt-quatre concurrents vont devoir composer avec les deux régimes météo décrit dans le précédent magazine : d’abord une « situation de blocage » avec une poussée anticyclonique entre des dépressions nombreuses mais peu marquées, puis un « régime zonal » avec un train de dépression se présentera en fin de semaine au large de Terre-Neuve que les concurrents ne pourront pas forcément contourner par le Nord… Les monocoques 60 pieds auront donc du pain sur la planche tactique car dès les premiers milles, le choix d’une route plus ou moins proche de l’orthodromie (route directe) sera déterminante pour toute la traversée de l’Atlantique. Pour les 40 pieds, la problématique n’est pas la même car le différentiel vitesse est suffisant (surtout au portant) pour que la situation au milieu de l’Atlantique soit très différente de celle des Imoca et donc la fin de parcours s’annonce plus agitée pour eux que pour leurs grands frères…
Les premières heures de course vont être tactiquement intéressantes en raison des marées importantes en Manche et en mer d’Irlande (coefficient 62 dimanche 11 mai). Si l’on part sur un flux zonal, c’est-à-dire un régime dépressionnaire classique de secteur Ouest, il faudra gérer les phénomènes d’accélération dus aux côtes et caps, et au mois de mai, on peut encore observer des passages à une trentaine de nœuds en Manche : c’était précisément la configuration observée en 2004…
L’autre cas de figure un peu plus probable au vu des prévisions deux jours avant le coup de canon, est un départ en régime de blocage, avec des conditions anticycloniques : il y aurait alors un peu de brise à négocier au départ, puis il s’agirait de gagner rapidement dans le Nord-Ouest afin de récupérer un flux plus régulier. D’une manière générale, la grande difficulté du mois de mai réside dans le fait que les conditions peuvent changer du tout au tout, aussi la capacité des concurrents à engranger et à analyser les mises à jour météo sera cruciale pour cette première portion.
Du Fastnet à Terre-Neuve
Il s’agit de la traversée de l’Atlantique proprement dite, et là encore, les deux cas de figure sont envisageables. La configuration dépressionnaire « classique » oblige à progresser vers l’Ouest au près, avec schématiquement une route Ouest-Nord-Ouest à l’avant des perturbations dans le flux de secteur Sud-Ouest, pour rebasculer sur un cap Ouest-Sud-Ouest dans le flux de secteur Nord-Ouest à l’arrière des systèmes. Il faudra être vigilant et ne pas trop se faire déporter vers le Nord, au risque d’avoir du mal à redescendre…
Dans le cas d’un régime de blocage, il y aurait alors une dorsale située sur le 30° W, et l’enjeu majeur serait la traversée de cette dorsale : celle-ci s’effectue en fonction des conditions que l’on estime trouver à la sortie. En cela, la problématique tactique est un peu comparable à celle que l’on rencontre sur le passage du Pot au Noir dans une descente ou remontée de l’Atlantique. Si l’on attend un régime de Sud-Ouest derrière la dorsale, il convient donc de ne pas monter trop Nord sous peine d’être coincé pour descendre vers Terre-Neuve, qui est sur la route orthodromique.
L’état de la mer est pour sa part très variable sur l’Atlantique Nord, mais il faut souligner que des creux de huit mètres sont loin d’être une denrée rare en mai, et que contrairement à ce que l’on trouve en Atlantique Sud ou dans le Pacifique, dans cette partie de l’océan les périodes moyennes (c’est-à-dire le laps de temps séparant deux crêtes) sont bien plus réduites. Les bateaux cognent donc sans relâche, prenant la première vague comme un tremplin, rebondissant sur la seconde et s’écrasant sur la troisième.
De Terre-Neuve à Boston
A partir de 45° de longitude Ouest, les options tactiques commencent à se réduire. D’autre part, les concurrents entrent dans la zone où les icebergs sont fréquents, et les brouillards aux abords de Terre-Neuve ne facilitent pas les choses. Les brouillards d’advection se forment principalement de mai à septembre. Cette formation est due au fait que l’air chaud qui a circulé au-dessus du Gulf Stream, et se déplaçant vers le Nord, parvient sur les eaux froides du courant du Labrador longeant le Groenland. La masse d’air se refroidit alors rapidement, sature et il se crée alors du brouillard. Ces eaux sont alors à environ 10°C en mai. Ce type de brouillard a la particularité d’être très dense, et tellement important qu’il persiste encore par des vents de 40 nœuds et parfois supérieurs. La fin du parcours est donc marquée par cette difficulté qui s’ajoute au problème des icebergs, mais il ne faut pas non plus complètement exclure la remontée de systèmes cycloniques tropicaux prématurés si la saison cyclonique a tendance à démarrer tôt…
Les icebergs
Les icebergs peuvent être rencontrés dès le 40°W et dans les cas extrêmes descendre jusqu’au 38°N (latitude de Lisbonne) avec une concentration maximale dans une zone s’étendant à l’Est-Sud-Est de Terre-Neuve. En raison de la présence du Gulf Stream (qui est relativement chaud et dirigé vers le Nord-Est), il est exceptionnel d’en rencontrer au Sud du 48°N. Toutefois, certaines années ont vu des icebergs croiser au large de New-York ! Fait important, il reste à noter que le mois de mai est le mois où la fréquence du nombre d’icebergs est maximale. Ainsi, entre 1900 et 2007, le nombre moyen d’icebergs observés en mai est de 147 pour une moyenne annuelle de 471 dans la zone de couverture de la patrouille internationale des glaces (Canada, USA) comprise entre le 48°N et le 52°N.
Le courant Jet
Il s’agit d’une zone de vents forts, située vers 9000 /10 000 mètres d'altitude, se formant à la rencontre de l’air polaire et de l'air subtropical. Ces deux masses d’air ne se mélangent pas, l'air polaire froid et sec descend vers le Sud alors que l'air subtropical doux et humide remonte vers le Nord. Le conflit engendré induit une compression et une augmentation de la température. On assiste alors à la création d'une énergie formidable. Que devient-elle ? Elle est principalement transformée en vent, qui peut atteindre 300 à 400 km/h !!! Les pilotes d’avions de ligne effectuant des trajets USA – Europe en tirent d’ailleurs profit et se positionnent dans ce flux.
Certes, le phénomène prend forme en altitude, mais il convient de considérer le système en trois dimensions. Lorsqu’une ancienne dépression, un reste de front, un thalweg de basses couches se trouve en surface à proximité du réservoir constitué par le courant jet, l’énergie stockée en altitude peut venir les réactiver sous certaines conditions. Qui plus est, lorsque la dépression passe du Sud au Nord du courant jet, on peut alors assister à la formation d’une "bombe" (le meilleur exemple étant la tempête qui a balayé l’Ouest de l’Europe en 1999). Le risque existe surtout en hiver, mais il convient de rester également vigilant au printemps, principalement au large.
les skippers des 40 pieds rdonnent leur point de vue sur les 2739 milles que compte cette transat dans l’Atlantique Nord et qui les conduira à Marblehead, USA.
Alex Bennett, le skipper de 34 ans à la barre de Fujifilm est le local de la transat : « C’est une énorme course ; c’est formidable pour Plymouth d’accueillir cet événement ! » Bien qu’à l’aise avec sa vie de terrien, Bennette ne cache pas son envie pressante d’aller se frotter à ses camarades : « Je suis pressé d’en découdre ! « admet-il. Le navigateur britannique n’a eu de cesse de régater depuis sa 5ème place dans la mini en 1999 et voit la Class40 comme une étape incontournable dans l’apprentissage de sa vie de marin. « Vous devez vous tourner vers le future, explique Bennett, la class40 est une étape importante vers la classe IMOCA.
Pendant que l’anglais Bennett rêve de bateaux plus grands, Benoit Parnaudeau qui a fini 10ème du dernier Vendée Globe admet que même si le 40 pieds n’est pas aussi puissant que les 60 pieds sur lesquels il naviguait, la course au sein de cette classe est passionnante. Le skipper rochelais âgé de 36 ans a concouru la dernière transat Jacques Vabre et a réalisé quelques optimisations depuis novembre dernier à bord de son Prévoir Vie : « Le changement majeure est l’installation d’un chauffage", a-t-il confirmé lors de la conférence de presse, provoquant un four rire général auprès de tous ses concurrents.
Le plus expérimenté de la flotte sera certainement Giovanni Soldini, le vainqueur en Class40 de la dernière Transat Jacques Vabre à bord de son Telecom Italia. Le skipper italien de 41 ans part favori pour sa 5ème Artemis Transat : « Au près, au près c'est toujours désastreux ! C’est toujours ‘boom’, ‘boom’, boom’ tout le temps. C’est vraiment pas excitant le près !” La grande partie de la transat est place sous des allures de près même si au moment du départ la flotte devrait bénéficier de vents portants : « J’espère simplement qu’ils vont nous accompganer un bon moment ! » ajouta l’italien optimiste.
Un des Class40 que Soldini devra surveiller est Appart’City, l’étincelant bateau jaune du navigateur Yvan Noblet. Le français de 27 ans a toujours été aux avants-postes dans la transat Jacques Vabre, talonnat Telecom Italia. La stratégie de Noblet est simple : « Je souhaite juste faire une jolie course, explique-t-il, et une course propre ! »
A suivre le Français Halvard Mabire qui prendra le départ de sa 3ème Artemis transat. Halvard est un marin expérimenté avec un CV impressionnant comptant 7 solitaires du Figaro et 2 Route du Rhum. Ce normand de 52 ans et son Class40 Custo Pol sont fin prêts pour le départ dimanche : « La Class40 est une classe excellente, les bateaux sont résistants, simples et très performants. Même avec un budget limité, il est possible de faire une belle course. »
Miranda Merron a elle-aussi un palmarès interessant, avec trois transats en double entre 1999 et 2005, prenant la 8ème place de la Route du Rhum 2003 et vaiqnueur avec son Class40 40° Degrees de la Fastnet Race. Merron ne doute pas de l’intensité de la bataille en Class40 : « Tous sont des bateaux compétitifs et la bataille sur l’eau va être très dense ! » confirme la jeune femme du Hampshire, très réaliste sur la course à venir. « Nous sommes plus petits que les IMOCA 60’, nous allons moins vite et pourtant nous faisons la même course… aussi merci de vous souvenir de nous. » lance-t-elle à l’assemblée.
Publié par
vie-project
à
4:39 PM
0
commentaires
mercredi 7 mai 2008
Artemis Transat- Musto mène la course
Alors que tous les regards du monde de la voile sont tournés sur The Arthemis Transat, la course en solitaire la plus ancienne de l'histoire de la course au large, dont le départ sera donné le 11 mai 2008, MUSTO apparaît dors et déjà comme le grand gagnant des équipementiers sur la 13ème édition de cette traversée de l’Atlantique Nord.
Il serait ennuyeux de lister tous les navigateurs qui porteront un équipement MUSTO HPX ou MPX pendant cette compétition qui aura lieu plus tôt que les éditions précédentes.
Alors que la difficulté majeure de cette course est d’aborder l’Atlantique d’est en ouest contre les vents dominants, l’avancement de la date rend les conditions encore plus difficiles, avec des températures plus froides et des glaces encore épaisses.
Sur 24 navigateurs engagés sur Open 60s et Class 40, 14 prennent le large en MUSTO. Que ce soit Mike Golding sur Ecover qui espère gagner pour les anglais ou Vincent Riou, notre français sur PRB, les 2 skippers comptent sur MUSTO pour avoir bien chaud, être bien au sec et pouvoir se concentrer avant tout sur la ligne d’arrivée à Boston.
Publié par
vie-project
à
4:47 PM
0
commentaires
François ANGOULVANT : Transat Québec Saint-Malo !
Le bateau de François Angoulvant Fermiers de Loué-Sarthe fera son parcours de qualification de la Trinité sur Mer vers Anvers en Belgique, le 15 mai prochain. Cette navigation d'environ 560 milles nautiques sera réalisée avec l'équipage inscrit pour la course.
Le bateau va rejoindre Québec par cargo via Montréal, port de déchargement du cargo. Le port d'embarquement étant Anvers en Belgique.
Pour plus d'info sur François Angoulvant et son bateau Fermiers de Loué-Sarthe : www.sabrosa-competition.com
Publié par
vie-project
à
9:53 AM
0
commentaires
dimanche 4 mai 2008
Des latitudes à vendre
Des latitudes à vendre
Original, le projet de Miranda Merron. Elle est venue naviguer en 40 pieds (40 Degrees) sur le Grand Prix Petit Navire avant de rejoindre Plymouth pour la Transat anglaise dont le départ sera donné le 11 mai en direction de Boston. Il lui manquait une partie du budget et la navigatrice britannique a eu la bonne idée de vendre les latitudes entre Plymouth et Boston. 150 livres pour recevoir des nouvelles de 40 Degrees au passage de la latitude attribuée. La nouvelle a fait le tour du village du Grand Prix et les latitudes se vendent bien. La Société des Régates et Petit Navire ont ainsi rejoint le club de soutien à Miranda : Un café d'une gare londonienne, l'équipe olympique de voile d'Angleterre, la Volvo Ocean Race, le journal et la télé locale de Hamble où vit Miranda, Esso, le Lyon's Club, « La bonne bouche » cantine de Miranda à Hamble, The Bugle le pub qui a eu cette belle idée ect…
http://www.team-merron.com/
Publié par
vie-project
à
7:54 AM
0
commentaires
Nombre record de bateaux à la Transat Québec Saint-Malo
L'organisation de la Transat Québec Saint-Malo présidée par Jacques Gingras accueillera un nombre record d'embarcations en 2008.
La période d'inscription maintenant terminée, le succès de la septième édition de la Transat Québec Saint-Malo est d'ores et déjà assuré en raison de l'inscription de 36 bateaux pour cet événement dont le départ est prévu dans le Vieux-Port de Québec le 20 juillet prochain.
C'est ainsi que le cadre de cette transat, des monocoques et des multicoques variant de 40 à 60 pieds s'amarreront aux quais 5 et 14 du Vieux-Port au plus tard le 10 juillet prochain. Ce record de participation est rendu possible grâce à la très grande popularité de la toute nouvelle catégorie acceptée dans cette course, les Class'40.
En effet, on dénombre pas moins de 23 embarcations inscrites au plateau de ces géants des mers qui proviennent de cette catégorie. Quatre autres types de bateaux tenteront de rallier Saint-Malo le plus rapidement possible, soit 50'Open multicoque (six inscriptions), IMOCA 60' et ORMA 60'(deux inscriptions chacune), et Open monocoque (trois inscriptions dont celles des Québécois Georges Leblanc et Yves Lépine).
Sept pays seront représentés lors de l'édition 2008 de la Transat Québec Saint-Malo. On pense ici à la France, à l'Italie, à l'Angleterre, à l'Espagne, à l'Allemagne, à la Belgique et au Canada.
À moins de 100 jours du départ de la course, il est maintenant de mise de comparer la Transat Québec Saint-Malo à d'autres grandes courses du même genre comme la Route du Rhum et la Jacques-Vabre en France de même qu'à The Artemis Transat en Angleterre.
Publié par
vie-project
à
7:50 AM
0
commentaires
vendredi 2 mai 2008
10 IMOCA EN PROLOGUE À THE TRANSAT
A l'issue du Grand Prix Petit Navire, une dizaine d'inscrits à The Artemis Transat prévoient de prendre le départ du prologue, course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth. On y retrouvera notamment, en classe IMOCA, Akena Vérandas (Arnaud Boissières), Brit Air (Armel Le Cléac'h), Foncia (Michel Desjoyeaux), Generali (Yann Eliès) et PRB (Vincent Riou). Les concurrents en Class40 sont Appart' City (Yvan Noblet), Beluga Shipping (Boris Herrmann), Custo Pol (Halvard Mabire), Prévoir VIE (Benoit Parneaudeau) et Telecom Italia (Giovanni Soldini).
Le prologue, long d'environ 160 milles, devrait en effet débuter samedi soir, mais la décision finale n'interviendra que demain vendredi lorsque le scénario météo sera plus précis. Les skippers courront en compagnie d'un équipage.
Yann Eliès, qui a couru le Grand Prix Petit Navire à bord de Generali, déclarait hier : « Cela fait 10 jours que nous sommes en confrontation avec nos rivaux, que ce soit en solitaire dans le cadre du stage à Port la Forêt ou en équipage à Douarnenez, où nous avons tiré sur le bateau à 100%. Le niveau de performance et la fiabilité qu'on a pu constater me permettent de dire que j'ai un bateau capable de gagner cette course, mais je sais également que c'est un parcours extrêmement difficile, comme l'ascension d'un sommet par sa face nord. J'ai beaucoup travaillé avec Jean-Yves Bernot sur la stratégie et la météo, et je m'attends à un combat. Je devrais partir samedi soir vers Plymouth, je voudrais avoir du vent pour cette traversée, car il me reste un spi de brise à tester. »
La flotte fait route vers Plymouth.
25 skippers se mettent à présent en route vers Plymouth en prévision du grand départ de The Artemis Transat le 11 mai. La flotte doit en effet être au complet à Sutton Harbour dimanche 4 mai au soir. Les phases finales de préparation ainsi que les contrôles de sécurité et de jauge effectués par le Comité de Course auront lieu au courant de la semaine, et les navires seront bloqués au ponton à compter du vendredi 9 mai à 11h00 jusqu'au départ.
Michel Desjoyeaux, skipper du 60 pieds IMOCA et vainqueur de l'édition 2004 en trimaran ORMA, notait il y a peu : « L'Atlantique Nord au mois de mai est un terrain de jeu très exigeant (.) Cette course sera différente de la dernière, car je suis maintenant à la barre d'un monocoque, le bateau mouille beaucoup mais on est tout de même moins exposé (.) Cela va être un très bon round d'observation des concurrents du Vendée Globe, mais il ne faudra pas tirer de conclusions hâtives. »
Yvan Noblet, skipper du Class40 Appart City, annonçait pour sa part : « Bercé depuis mon plus jeune âge par les récits de la plus ancienne des transats en solitaire, elle est pour moi véritablement LA transat de référence : sa trajectoire mythique de l'Atlantique Nord reste la plus dure par rapport aux conditions extrêmes qu'elle peut réserver ! Après 13 000 milles, j'ai toute confiance en mon bateau. Je suis heureux de renouer avec le solo que j'ai délaissé depuis la dernière Route du Rhum, et qui plus est, de l'éprouver sur cette course d'anthologie ouverte pour la première fois aux Class40 ! ».
10 BATEAUX AU DEPART DU PROLOGUE
A l'issue du Grand Prix Petit Navire, une dizaine d'inscrits à The Artemis Transat prévoient de prendre le départ du prologue, course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth. On y retrouvera notamment, en classe IMOCA, Akena Vérandas (Arnaud Boissières), Brit Air (Armel Le Cléac'h), Foncia (Michel Desjoyeaux), Generali (Yann Eliès) et PRB (Vincent Riou). Les impétrants en Class40 sont Appart' City (Yvan Noblet), Beluga Shipping (Boris Herrmann), Custo Pol (Halvard Mabire), Prévoir VIE (Benoit Parneaudeau) et Telecom Italia (Giovanni Soldini).
Yann Eliès, qui a couru le Grand Prix Petit Navire à bord de Generali, nous déclarait aujourd'hui : « Cela fait 10 jours que nous sommes en confrontation avec nos rivaux, que ce soit en solitaire dans le cadre du stage à Port la Forêt ou en équipage à Douarnenez, où nous avons tiré sur le bateau à 100%. Le niveau de performance et la fiabilité qu'on a pu constater me permettent de dire que j'ai un bateau capable de gagner cette course, mais je sais également que c'est un parcours extrêmement difficile, comme l'ascension d'un sommet par sa face nord. J'ai beaucoup travaillé avec Jean-Yves Bernot sur la stratégie et la météo, et je m'attends à un combat. Je devrais partir samedi soir vers Plymouth, je voudrais avoir du vent pour cette traversée, car il me reste un spi de brise à tester. »
Le prologue, long d'environ 160 milles, devrait en effet débuter samedi soir, mais la décision finale n'interviendra que demain vendredi lorsque le scénario météo sera plus précis. Les skippers courront en compagnie d'un équipage.
Publié par
vie-project
à
12:13 PM
0
commentaires
jeudi 1 mai 2008
CGMer au Grand Prix Petit Navire
L'équipage de CGMer vient de finir le Grand Prix Petit Navire qui s'est déroulé du vendredi 25 au mardi 29 avril 2008.
Vendredi 25 et samedi 26 :
Ces deux journées étaient consacrées à des runs dans la baie. Le principe est simple: Une ligne de départ devant le port du Rosmeur et une ligne d'arrivée 3 miles plus loin.
Le vendredi après 5 runs dans la baie sous spi et génaker, ils finissent 4ème avec une moyenne de 9,1 noeuds.
Le samedi 26, les conditions sont idéales ( soleil et 15 noeuds de vent le matin), départ sous spi pour le premier run et une moyenne d'environ 9,5 noeuds.
Pour le second run, ils partent, toujours sous spi et assez rapidement ils atteignent dans une zone où le vent se renforce : vitesses entre 12 et 14 noeuds).
Sur la fin du run, le vent baisse un peu. Moyenne : 11,13 noeuds ( 1ère place).
Dimanche 27, lundi 28, mardi 29 :
Une nouvelle course commence, il s'agit de parcours cotiers dans la baie de douarnenez.
Le dimanche, un bon départ mais assez rapidement ils se retrouvent en arrière de la flotte. Le vent baisse et nécessite beaucoup de temps pour revenir passer la bouée du port du rosmeur. Vient ensuite une longue remontée au près où ils réussissent à revenir dans le match ( 5ème). Dans la redescente sous spi, concentrés sur les réglages et au bout, une 4ème.
Le Lundi, le parcours est quasiment identique, 3ème. L'équipage gardera cette place pendant toute la remontée au près et toute la descente sous spi. Ce n'est que sur le dernier bord ou l'envoi du genaker a été très chaotique que la place de 3ème leur échappe.
Mais ils finissent quand même 3ème au général puisque les régates du mardi ont été annulées ( un coup de vent était annoncé ).
L'équipage de CGMer est très satisfait de ce podium pour la première régate de la classe 40.
Publié par
vie-project
à
3:44 PM
0
commentaires
CGMER : Partenaire officiel de l'Association des Sauveteurs en Mer
CGMER : Partenaire officiel de l'Association des Sauveteurs en Mer
CGMer se sent particulièrement concerné par la sécurité en mer des plaisanciers. Très attentif à la mission menée par “les Sauveteurs en Mer”, CGMER a décidé dans ce but, d’établir un partenariat.
Pour cela, CGMER enverra un courrier à ses clients pour les inciter à devenir adhérent à la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM).
Publié par
vie-project
à
1:26 PM
0
commentaires
jeudi 22 novembre 2007
Course poursuite de 1067.4 milles nautiques avant Salvador de Bahia !
Telecom Italia, toujours en tête
Désormais débarrassés d'un Pot au Noir qui a laissé des traces, Bruno Jourdren et Nicolas Pichelin entament une longue glissade sur une route directe vers Salvador de Bahia, portés par des Alizés du sud-est généreux. C'est donc une véritable course de vitesse qui s'annonce pour les heures à venir.
Actuellement, le class 40 Vecteur Plus - Groupe Moniteur file à 10.3 noeuds mais les moyennes pourraient augmenter dès le passage dans l'hémisphère Sud. « On est enfin sur une allure qui plaît plus à notre canot : travers 90° du vent. Pour le moment, on espère grappiller des milles en vitesse pure, c'est long, très long ! » précise Bruno Jourdren.
Après plus de 18 jours de course qui n'ont laissé jusque-là aucun répit aux marins, on imagine la tension qui règne à bord. Accumulation de la fatigue, corps usés par le soleil et le sel, cette Transat est extrêmement difficile. « On a régulièrement du travail sur le bateau, on a cassé deux lattes de GV dans le Pot au Noir suite à un coup de 35 noeuds... Depuis 24 heures, on a réussi à reprendre les quarts de nuit et à se reposer un peu » explique Nicolas Pichelin.
Bénéficiant de conditions météo favorables jusqu'à la ligne d'arrivée les premiers devraient s'amarrer aux pontons du Centro Nautico de Bahia dimanche dans la journée. « Rien n'est fait, il y aura sûrement des cartes à jouer entre ceux qui passeront au large de la côte et ceux qui s'en rapprocheront, il peut y avoir des choses intéressantes à faire. »
L'écoute entre les dents, voici comment va se terminer cette incroyable régate océanique.
1067.4 milles, c'est la distance qui sépare Vecteur Plus-Groupe Moniteur d'un repos bien mérité. En attendant, le duo devrait passer l'Equateur cet après-midi, tout un symbole.
CLASS 40 - Date retenue pour le calcul du classement provisoire estimé à : 22/11/07 16:00
1 Télécom Italia 826,4 0,0 10,5 2 26.00' S 29 46.04' W 22/11/2007 16:00:00 9,4 208 10,6 215 10,4 214,0 9,5 227,7 25/11/2007 23:57:00
2 ATAO Audio System 854,7 28,3 10,6 2 08.32' S 29 14.44' W 22/11/2007 15:30:00 11,0 216 10,7 210 9,8 212,0 9,2 221,2 26/11/2007 07:37:00
3 Chocolats Monbana 928,4 102,0 9,2 0 45.36' S 29 10.52' W 22/11/2007 16:00:00 8,6 212 9,3 211 9,2 211,0 7,9 188,9 26/11/2007 20:50:00
4 A.ST Groupe 930,5 104,1 8,4 0 49.56' S 29 01.04' W 22/11/2007 16:00:00 8,8 208 8,6 205 8,8 209,0 7,9 188,9 27/11/2007 02:53:00
5 Groupe Partouche 1012,3 185,9 8,9 0 50.16' N 29 03.84' W 22/11/2007 16:00:00 8,8 220 8,9 211 9,1 211,0 7,5 179,5 27/11/2007 06:48:00
6 Vecteur Plus - Groupe Moniteur 1028,8 202,4 9,8 1 16.44' N 29 16.48' W 22/11/2007 16:00:00 11,4 210 9,8 210 9,7 208,0 8,2 197,1 27/11/2007 02:37:00
7 Novedia Set Environnement 1094,9 268,5 9,3 1 45.88' N 27 57.12' W 22/11/2007 16:00:00 8,2 216 9,3 210 8,8 209,0 4,2 101,8 27/11/2007 20:36:00
8 Deep Blue 1106,6 280,2 8,6 2 25.64' N 28 23.40' W 22/11/2007 15:00:00 7,6 214 8,6 210 8,1 210,0 5,2 123,8 28/11/2007 08:12:00
9 Sidaction 1107,8 281,4 9,5 2 26.28' N 28 39.44' W 22/11/2007 16:00:00 8,8 205 9,6 203 9,4 206,0 7,2 172,5 27/11/2007 14:08:00
10 Mistral Loisirs - Elior 1111,7 285,3 8,2 2 22.08' N 28 24.00' W 22/11/2007 16:00:00 8,0 206 8,3 207 8,1 206,0 6,3 150,2 28/11/2007 10:21:00
11 Siegena Aubi 1131,2 304,8 8,2 2 30.08' N 27 59.16' W 22/11/2007 16:00:00 8,2 220 8,2 211 7,8 213,0 3,9 92,9 28/11/2007 16:30:00
12 40 Degrees 1139,5 313,1 7,8 2 24.88' N 27 35.20' W 22/11/2007 16:00:00 7,6 198 7,8 207 7,0 210,0 4,8 115,5 29/11/2007 11:00:00
13 Thirard 1143,8 317,4 6,4 2 17.92' N 27 17.00' W 22/11/2007 16:00:00 5,2 227 6,4 214 6,3 212,0 6,2 147,7 30/11/2007 06:31:00
14 E Leclerc Ville La Grand 1156,0 329,6 8,9 1 59.72' N 26 30.88' W 22/11/2007 16:00:00 9,0 208 9,1 207 8,5 205,0 7,4 177,1 28/11/2007 11:18:00
15 En avant les enfants! 1164,4 338,0 6,3 2 53.44' N 27 33.72' W 22/11/2007 16:00:00 5,6 220 6,3 217 6,0 223,0 5,2 123,6 30/11/2007 21:07:00
16 Merci les amis ! 1165,3 338,9 8,9 2 04.12' N 26 21.24' W 22/11/2007 16:00:00 8,8 212 8,9 216 8,4 214,0 7,1 170,1 28/11/2007 11:36:00
17 Jardin Bio - Prévoir 1167,2 340,8 8,7 2 00.72' N 26 13.80' W 22/11/2007 16:00:00 9,0 220 8,8 220 8,5 216,0 7,4 176,8 28/11/2007 08:56:00
18 Clarke Offshore Racing 1169,8 343,4 7,6 2 45.16' N 27 10.92' W 22/11/2007 16:00:00 7,6 232 8,1 232 8,3 237,0 7,0 167,1 29/11/2007 01:20:00
19 Pindar 40 1170,8 344,4 7,7 2 24.12' N 26 38.76' W 22/11/2007 16:00:00 7,6 209 8 200 7,3 210,0 6,7 161,9 29/11/2007 08:40:00
20 EDF Energies Nouvelles 1232,4 406,0 5,9 3 52.88' N 27 00.60' W 22/11/2007 16:00:00 6,2 216 5,9 212 6,2 196,0 7,1 170,4 01/12/2007 07:38:00
21 Nous Entreprenons 1244,9 418,5 7,6 3 26.64' N 25 58.76' W 22/11/2007 16:00:00 8,8 230 8,6 244 7,9 222,0 6,9 165,2 29/11/2007 07:26:00
22 Commerce équitable 1247,7 421,3 6,4 3 50.00' N 26 27.56' W 22/11/2007 16:00:00 6,4 202 6,4 214 6,6 203,0 7,2 173,8 30/11/2007 16:38:00
23 Concise 1250,5 424,1 5,8 3 45.16' N 26 15.32' W 22/11/2007 16:00:00 5,0 226 5,9 226 6,6 217,0 7,6 181,3 30/11/2007 12:45:00
24 Groupe Sefico 1294,4 468,0 7,1 4 30.76' N 26 04.52' W 22/11/2007 16:00:00 6,6 205 7,2 202 7,7 204,0 7,7 184,1 29/11/2007 18:02:00
25 Grassi Bateaux 1314,3 487,9 6,7 4 48.36' N 25 55.08' W 22/11/2007 16:00:00 7,8 176 8,3 175 8,4 185,0 7,0 168,1 30/11/2007 00:22:00
26 Merena 1376,5 550,1 7,8 6 39.16' N 27 02.64' W 22/11/2007 16:00:00 7,8 192 8 193 8,4 190,0 7,9 190,7 29/11/2007 18:57:00
27 Gonser Group 1552,0 725,6 6,3 7 48.64' N 23 16.48' W 22/11/2007 16:00:00 6,8 182 7 190 6,6 190,0 6,0 144,3 03/12/2007 10:14:00
NL Appart City
ABD Kazimir Partners
ABD Fujifilm
Publié par
vie-project
à
3:18 PM
0
commentaires
mercredi 21 novembre 2007
Class40 : La course de vitesse est lancée !
Ce mercredi, les leaders de la flotte Class40 sont sortis du Pot au Noir, qui a finalement été moins actif que pour les monocoques 60 pieds. Tous poursuivent leur descente vers le sud près de la route directe, poussés par l'alizé de sud-est ce qui leur permet de bénéficier d'un angle correct pour descendre tout droit sur Salvador de Bahia. La course de vitesse est lancée !
La quasi totalité des Class40 est sortie ou en train de sortir de la zone de convergence intertropicale comme le prouve les vitesses et les caps des bateaux même si, toutesfois, les concurrents qui n’ont pas encore passé le 2° nord, pourraient encore connaître des ralentissements. " Il peut toujours y avoir des surprises. Mieux vaut se méfier. Mais pour l'instant, on profite des conditions qu'on a pour faire avancer le bateau au plus vite afin d'entrer rapidement dans l'hémisphère sud " a commenté Anne Liadet ("40 Degrees"), ce midi lors de la vacation. Plus serein, car certain d'en avoir fini avec le Pot au Noir, Giovanni Soldini s'avouait soulagé d'en avoir enfin fini avec cette zone délicate. Et pour cause, le leader de la flotte a sans conteste été le plus ralenti ces dernières heures. " Ce n'est pas juste, nous avons été scotchés pendant 24 heures et nous avons été les seuls à avoir tant souffert ", lâchait l'Italien à la mi-journée. "Telecom Italia" a en effet vu ses poursuivants directs revenir à vitesse grand V sur lui, hier, à commencer par "Atao Audio System", qui pointait ce matin à 8 heures à moins de 20 milles de son tableau arrière. A présent, l'un et l'autre jouissent des mêmes conditions (entre 15 et 17 noeuds de vent) mais le tandem Dominic Vittet et Thierry Chabagny, décalé un peu dans l'est, bénéficie, a priori, d'un meilleur angle pour descendre sur le Brésil. Une certitude : la course de vitesse est lancée ! Actuellement, les bateaux avancent entre 7 et 11 noeuds mais ils devraient accèlérer nettement une fois l'equateur franchi car ils profiteront d'un alizé de sud-est bien établi, au moins jusqu’au week-end prochain. Notons que les premiers sont attendus dimanche ou lundi à Bahia.
Ils ont dit :
Cécile Poujol sur "Merci les Amis ! " : " On est dedans mais pour le moment, ça se passe vraiment bien. On a découvert les premiers gros nuages noir en fin de nuit dernière et ce matin, nous avons eu le plus énorme : de quoi récupérer en un seul grain, avec juste un seau, huit litres d'eau douce ! Suffisament pour nous rassurer et finir la course. Nous ne sommes pas encore dans la partie la plus active du Pot et pour le moment, on arrive a maintenir une bonne moyenne sur la route. Cet avantage nous a permis de repasser devant "Pindar40", "E Leclerc Ville la Grand" et "Jardin Bio - Prévoir" mais ce dernier n'est pas loin ! Par contre, ceux de devant se rapprochent donc tous les espoirs sont permis ! Ce qui est incroyable, c'est que nous sommes quasiment les plus à l'est. Enfin, rien n'est encore terminé... Je pense qu'il nous reste encore 150 milles à faire avant de retrouver les alizés du sud donc méfiance ! A part ça, tout va bien même s'il devient difficile, avec la chaleur, de se reposer la journée mais les nuits sont plus fraîches. "
Erwan Le Roux sur "Chocolats Monbana" : " On est sorti du Pot-au-Noir… Enfin ! Il faut reconnaître que pour l’ensemble des 40 pieds, la traversée du front intertropical s’est plutôt bien passé mais nous, on est un peu déçu et pas très content de notre route. On n’a pas eu le même Pot que les copains plus à l'ouest. Dominic Vittet et Thierry Chabagny ("Atao Audio System") ont creusé l'écart. On a un peu les "boules"… Mais on remet du charbon et on reste super motivé ! On ne va rien lâcher, on va tout donner et on verra bien… "
Anne Liardet sur "40 Degrees" : " Il faut chaud ! On a bien passé le Pot-au-Noir mais je ne sais pas encore si on s’en vraiment bien dégagé. On surveille, on va tout droit et le plus vite possible. Des petites surprises sont peut-être encore possibles… Mais ça s’est plutôt bien passé, on est content. En terme d’eau, on va faire avec ce qu’on a. Si d’ici là, d’autres pluies arrivent, c’est tant mieux ! "
Lionel Regnier sur "Groupe Sefico" : " Ca va toujours bien, il fait chaud. C’est tout de même un peu long. Quant au Pot-au-Noir, normalement on devrait déjà y être, puisqu'on navigue par 8° nord mais ce n’est pas encore le cas : il ne se passe rien et il fait un temps superbe. L’objectif est de rattraper les pressés de devant. Les écarts avec "Concice" ou "Commerce Equitable" par exemple, ne sont pas très importants. On ne va rien lâcher, on tiendra jusqu’au bout ! "
Bulletin météo du mercredi 21 novembre
Les monos 60 et multis 50 vont se succéder sur la ligne d’arrivée durant cette journée, portés par un alizé de Secteur Est à Sud-est qui a même tendance à tourner vers le Nord-est en fin de parcours, les obligeant à empanner pour finir.
Les monos 40 sont en train de sortir du pot au noir qui a eu l’air finalement moins actif que pour les monos 60 et premiers multis 50. Méfions nous tout de même, tant qu’ils n’auront pas passé le 2° nord il peut encore y avoir des ralentissements.
En dessous et au sud de l’Equateur ils retrouveront l’alizé qui ne devrait pas leur jouer le même tour que pour les monos 60. Il soufflera rapidement du secteur Sud-est leur permettant de faire facilement la route directe vers Salvador.
Pour les jours suivants
Les monos 40 profiteront de l’alizé bien établi au moins jusqu’au week-end. Les premiers devraient arriver dans la journée de dimanche
CLASSE 40 - 30 INSCRITS
Place Bateau / Skipper Latitude Longitude Vit. Cap Dist. But Dist. 1er
1 Télécom Italia
SOLDINI Giovanni/D'ALI Pietro
0 56.76' N 27 49.04' W 9.5 210 1054.2 0.0
2 ATAO Audio System
VITTET Dominic/CHABAGNY Thierry
1 07.08' N 27 17.70' W 8.8 211 1077.0 22.9
3 Chocolats Monbana
GRIMONT Damien/Le Roux Erwan
2 00.44' N 27 38.40' W 7.2 210 1117.3 63.2
4 Appart City
NOBLET Yvan/MORVAN Patrick
1 50.28' N 27 07.02' W 8.1 220 1118.7 64.6
5 A.ST Groupe
EMIG Marc/de BROC Bertrand
1 52.48' N 27 22.96' W 6.9 200 1119.4 65.3
6 Novedia Set Environnement
DE LAMOTTE Tanguy/BUBB Nick
2 56.36' N 26 39.40' W 7.1 236 1196.7 142.5
7 Siegena Aubi
LE PESQUEUX Marc/CUBILLOS Felipe
3 29.12' N 26 38.84' W 7.1 198 1224.1 170.0
8 Vecteur Plus - Groupe Moniteur
JOURDREN Bruno/PICHELIN Nicolas
4 06.20' N 27 36.08' W 8.0 204 1225.9 171.7
9 Deep Blue
ARTHAUD Florence/POUPON Luc
3 51.24' N 27 00.16' W 7.7 212 1231.2 177.1
10 40 Degrees
HARDING Peter/LIARDET Anne
3 55.52' N 26 22.60' W 8.6 197 1255.1 200.9
11 Mistral Loisirs - Elior
BOUCHARD Thierry/KRAUSS Oliver
4 23.40' N 26 53.88' W 8.5 189 1261.9 207.8
12 Sidaction
AUBRY Arnaud/CARPENTIER Antoine
4 43.84' N 26 52.36' W 9.0 204 1280.3 226.1
13 En avant les enfants!
BERREHAR Yvon/BIBOT Gérald
4 25.26' N 25 58.50' W 7.8 191 1286.2 232.1
14 Thirard
DOIN Pascal/DEFERT Eric
4 19.76' N 25 53.44' W 8.8 199 1291.4 237.3
15 Pindar 40
ROYLE JO/BARRIER Alexia
4 48.60' N 25 22.44' W 8.8 198 1332.7 278.5
16 E Leclerc Ville La Grand
VIANT Jean-Michel/MAGRE Olivier
4 47.08' N 25 19.60' W 8.9 199 1333.1 278.9
17 Merci les amis !
POUJOL Cecile/BEAUVAIS Rémi
4 43.20' N 25 10.00' W 8.2 194 1335.4 281.3
18 Clarke Offshore Racing
CLARKE Simon/LINDSAY David
5 02.52' N 25 35.48' W 8.7 196 1336.9 282.7
19 Jardin Bio - Prévoir
PARNAUDEAU Benoît/CASO Jean-Christophe
4 35.36' N 24 44.68' W 8.7 205 1344.0 289.9
20 EDF Energies Nouvelles
AUGEIX David /MARCHAND Nicolas
6 50.36' N 26 27.16' W 10.3 191 1402.8 348.6
21 Nous Entreprenons
FOURNIER Jacques/JANTET André
6 09.80' N 25 04.44' W 9.8 192 1410.0 355.9
22 Commerce équitable
CRIQUIOCHE Jean-Edouard/DUC Louis
6 56.56' N 25 59.40' W 9.6 187 1421.5 367.4
23 Concise
GOHL Dan / GALL Tom
6 47.68' N 25 23.76' W 9.5 188 1431.8 377.6
24 Groupe Sefico
REGNIER Lionel/CAVAN Pierre Yves
7 55.88' N 25 48.72' W 9.3 188 1478.5 424.4
25 Grassi Bateaux
GALMARD Eric/GRASSI Olivier
8 08.84' N 26 04.92' W 8.9 185 1482.4 428.3
26 Merena
GUILLAUME Alexis/BOON FALLEUR Bernard
9 36.52' N 25 50.16' W 6.5 230 1567.2 513.0
27 Gonser Group
LEFEBVRE David/GONSER Florian
10 08.84' N 22 25.40' W 6.3 175 1696.2 642.1
Publié par
vie-project
à
3:17 PM
0
commentaires
Le projet d’une course à la voile a le vent en poupe
Exhumé en mars dernier par Paul Vergès, le projet de course à la voile entre La Réunion et la métropole via le Brésil avance à vitesse grand “V”.
Cette “Route des Épices” ou “Route des Indes” (le nom n’est pas encore définitif) mènerait les concurrents, peut-être des monocoques ou des transats, d’un port de la façade Atlantique - les pourparlers sont actuellement en cours avec au moins deux villes - jusqu’à notre île en faisant escale à Salvador de Bahia. La ville brésilienne a déjà donné son feu vert affirme-t-on à la Région. Par ailleurs, selon d’autres sources, l’organisateur serait déjà retenu et le contrat signé. Il s’agirait de la société Team Ocean appartenant au navigateur Yvan Bourgnon. Ce dernier était venu prospecter dans le département il y a quelques mois. Sa société a, entre autres, participé cette année à la création du Raid Maroc Aventure, mais elle subit actuellement une véritable tourmente. Le groupe agroalimentaire Brossard, soutien depuis 2004, n’a pas renouvelé le contrat de sponsoring. Elle a encore au moins deux ans avant la première édition de la course made in Bourbon pour se refaire une santé financière. D’ailleurs, il reste encore bien des paramètres à définir d’ici là à l’instar des contraintes techniques portuaires (la nouvelle darse de plaisance du Port ouest devrait faire l’affaire), la recherche de sponsors… et surtout quelle somme mettra la Région dans ce projet ? Pour ce dernier point rien n’est encore acté. En revanche, la collectivité et surtout Paul Vergès attendent beaucoup d’un tel événement. Et pour cause, conçue sur le modèle du Vendée Globe, la course péï pourrait rapporter un sacré pactole. L’événement vendéen attire chaque année des milliers d’aficionados. Une aubaine touristique donc. Mieux, il affichait un chiffre d’affaires induit en 2005 de plus de 15,5 millions d’euros, sans parler des retombées médiatiques…
Espérons que l'incontournable Class 40 y participera
Publié par
vie-project
à
9:38 AM
0
commentaires