vendredi 2 mai 2008

10 IMOCA EN PROLOGUE À THE TRANSAT



A l'issue du Grand Prix Petit Navire, une dizaine d'inscrits à The Artemis Transat prévoient de prendre le départ du prologue, course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth. On y retrouvera notamment, en classe IMOCA, Akena Vérandas (Arnaud Boissières), Brit Air (Armel Le Cléac'h), Foncia (Michel Desjoyeaux), Generali (Yann Eliès) et PRB (Vincent Riou). Les concurrents en Class40 sont Appart' City (Yvan Noblet), Beluga Shipping (Boris Herrmann), Custo Pol (Halvard Mabire), Prévoir VIE (Benoit Parneaudeau) et Telecom Italia (Giovanni Soldini).

Le prologue, long d'environ 160 milles, devrait en effet débuter samedi soir, mais la décision finale n'interviendra que demain vendredi lorsque le scénario météo sera plus précis. Les skippers courront en compagnie d'un équipage.
Yann Eliès, qui a couru le Grand Prix Petit Navire à bord de Generali, déclarait hier : « Cela fait 10 jours que nous sommes en confrontation avec nos rivaux, que ce soit en solitaire dans le cadre du stage à Port la Forêt ou en équipage à Douarnenez, où nous avons tiré sur le bateau à 100%. Le niveau de performance et la fiabilité qu'on a pu constater me permettent de dire que j'ai un bateau capable de gagner cette course, mais je sais également que c'est un parcours extrêmement difficile, comme l'ascension d'un sommet par sa face nord. J'ai beaucoup travaillé avec Jean-Yves Bernot sur la stratégie et la météo, et je m'attends à un combat. Je devrais partir samedi soir vers Plymouth, je voudrais avoir du vent pour cette traversée, car il me reste un spi de brise à tester. »
La flotte fait route vers Plymouth.

25 skippers se mettent à présent en route vers Plymouth en prévision du grand départ de The Artemis Transat le 11 mai. La flotte doit en effet être au complet à Sutton Harbour dimanche 4 mai au soir. Les phases finales de préparation ainsi que les contrôles de sécurité et de jauge effectués par le Comité de Course auront lieu au courant de la semaine, et les navires seront bloqués au ponton à compter du vendredi 9 mai à 11h00 jusqu'au départ.
Michel Desjoyeaux, skipper du 60 pieds IMOCA et vainqueur de l'édition 2004 en trimaran ORMA, notait il y a peu : « L'Atlantique Nord au mois de mai est un terrain de jeu très exigeant (.) Cette course sera différente de la dernière, car je suis maintenant à la barre d'un monocoque, le bateau mouille beaucoup mais on est tout de même moins exposé (.) Cela va être un très bon round d'observation des concurrents du Vendée Globe, mais il ne faudra pas tirer de conclusions hâtives. »

Yvan Noblet, skipper du Class40 Appart City, annonçait pour sa part : « Bercé depuis mon plus jeune âge par les récits de la plus ancienne des transats en solitaire, elle est pour moi véritablement LA transat de référence : sa trajectoire mythique de l'Atlantique Nord reste la plus dure par rapport aux conditions extrêmes qu'elle peut réserver ! Après 13 000 milles, j'ai toute confiance en mon bateau. Je suis heureux de renouer avec le solo que j'ai délaissé depuis la dernière Route du Rhum, et qui plus est, de l'éprouver sur cette course d'anthologie ouverte pour la première fois aux Class40 ! ».

10 BATEAUX AU DEPART DU PROLOGUE
A l'issue du Grand Prix Petit Navire, une dizaine d'inscrits à The Artemis Transat prévoient de prendre le départ du prologue, course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth. On y retrouvera notamment, en classe IMOCA, Akena Vérandas (Arnaud Boissières), Brit Air (Armel Le Cléac'h), Foncia (Michel Desjoyeaux), Generali (Yann Eliès) et PRB (Vincent Riou). Les impétrants en Class40 sont Appart' City (Yvan Noblet), Beluga Shipping (Boris Herrmann), Custo Pol (Halvard Mabire), Prévoir VIE (Benoit Parneaudeau) et Telecom Italia (Giovanni Soldini). 

Yann Eliès, qui a couru le Grand Prix Petit Navire à bord de Generali, nous déclarait aujourd'hui : « Cela fait 10 jours que nous sommes en confrontation avec nos rivaux, que ce soit en solitaire dans le cadre du stage à Port la Forêt ou en équipage à Douarnenez, où nous avons tiré sur le bateau à 100%. Le niveau de performance et la fiabilité qu'on a pu constater me permettent de dire que j'ai un bateau capable de gagner cette course, mais je sais également que c'est un parcours extrêmement difficile, comme l'ascension d'un sommet par sa face nord. J'ai beaucoup travaillé avec Jean-Yves Bernot sur la stratégie et la météo, et je m'attends à un combat. Je devrais partir samedi soir vers Plymouth, je voudrais avoir du vent pour cette traversée, car il me reste un spi de brise à tester. »

Le prologue, long d'environ 160 milles, devrait en effet débuter samedi soir, mais la décision finale n'interviendra que demain vendredi lorsque le scénario météo sera plus précis. Les skippers courront en compagnie d'un équipage.

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