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jeudi 8 mai 2008

Quand les fonds du port de l'Ile de Rhodes révêlent des trésors....





- trois épaves médiévales repérées ;
- 4000 joyaux et pièces d'or repêchés...

C'est le fruit récolté par une équipe de plongeurs et d'archéologues grecs qui ont inspecté les fonds du port de l'Ile de Rhodes, dans le sud-est de la mer Egée, durant une vingtaine de jours.

Si l'on en croit le Prefet de l'archipel du Dodécanèse, Yannis Mahairidis, "c'est une opération sans précédent sur notre île. Les épaves et les objets découverts sont d'une importante valeur archéologique" selon les propos rapportés par l'AFP.

Nous n'en saurons pas beaucoup plus dans l'immédiat, car la discrétion est la consigne donnée aux archéologues tant que les trésors remontés n'auront pas livré leurs secrets.

Pourtant, Vassilis Mantikos, le plongeur qui le premier a repéré les vestiges, s'autorise à être un peu plus bavard.

En fait "l'affaire" remonte à 2003, il a aperçu à quinze mètres de profondeur un amas d'amphores, et ce alors alors qu'il était en train de rechercher en pleine nuit, un homme disparu.

Il retourne sur les lieux quatre ans plus tard accompagné d'une équipe de spécialistes en archéologie sous marine. C'est la découverte d'une cale longue de 20 mètres en très bon état dont la construction daterait du 13e siècle. Trois épées sont également repêchées près de l'épave, lesquelles remonteraient à la période de l'occupation de l'Ile par les Chevaliers de Saint-Jean, un ordre à la fois religieux et militaire.

En janvier 2008, les autorités sont de nouveau alertées par M. Mantikos après qu'il ait aperçu, lors de travaux portuaires, une pile d'objets en céramique à proximité de la première épave.

Et ce n'est pas fini !

Au cours de ces fouilles, deux autres épaves sont mises à jour datant probablement du Moyen Age et de l'époque byzantine (X-XIe siècle) et à proximité un très grand nombre de bijoux et de pièces d'or turques et portugaises datant de 1750 à 1820.

Aucune information scientifique n'ayant à ce jour été publiée sur la relation possible entre ces pièces découvertes, les habitants de l'Ile vont jusqu'à imaginer qu'il s'agit d'un "trésor de pirate" ou plus probablement de taxes payées à l'époque des Ottomans par les habitants de Rhodes.

D'après les spécialistes ces épaves et ces objets ensevelis auraient pu réapparaître au grès des travaux portuaires récents et du nombre croissant de grands bâteaux de croisière accostant sur cette île très touristique qui auraient remué les fonds marins.


Personnellement je ressens toujours une certaine émotion à lecture de telles informations... bien sûr il y a des choses plus importantes au quotidien... mais j'imagine l'émotion de ce plongeur découvrant ces témoignages d'un lointain passé.

Et puis l'actualité étant chargée de violence, de morosité, de mauvaises nouvelles, ainsi qu'en témoigne chaque jour le Post, permettons nous un peu d'humour, voire d'ironie.
Faisons un bond en avant de quelques siècles, si un astéroïde ou la folie des hommes n'a pas fait disparaître notre planète bleue... faisons ce bond et imaginons ces archéologues de l'avenir menant un chantier de fouilles sur les vestiges de l'Elysée et que trouvent t ils ? Je vous laisse le choix de la réponse.

dimanche 4 mai 2008

HISTOIRE : Le gouvernement du Canada diffuse un important rapport sur l'archéologie subaquatique à Red Bay, au Labrador


le député de St. John's-Est, M. Norman Doyle, a procédé aujourd'hui au lancement d'un important rapport scientifique intitulé
L'archéologie subaquatique de Red Bay : La construction navale et la pêche de la baleine basques au XVIe siècle. Ce rapport très attendu brosse un tableau précis des techniques de chasse à la baleine basques et du rôle des Basquesdans l'histoire de la construction navale en Europe et dans le développement des voies maritimes transatlantiques au milieu du XVIe siècle.
"Par le projet de Red Bay, les archéologues subaquatiques de Parcs Canada ont établi un modèle dans cette discipline, a déclaré M. Doyle. Notre gouvernement est fier de reconnaître leur travail, lequel permet aux Canadiens
et Canadiennes de mieux comprendre de l'histoire de Red Bay."
Pendant une bonne partie du XVIe siècle, les Basques développèrent l'industrie de la chasse à la baleine sur la côte Est du Canada. Des années de recherches archivistiques faites par la géographe historienne Selma Barkham ont aidé à établir que Red Bay, au Labrador, était au coeur de cette activité intense. En effet, les Basques y avaient aménagé l'une des plus grandes
stations baleinières terrestres de l'époque. Les vestiges qui y reposent racontent un fascinant récit de visées commerciales et de courage.
Le rapport décrit plusieurs artefacts, notamment quatre galeones ou naos(navires de haute mer), dont un serait l'épave du San Juan naufragé en 1565. A l'aide de techniques d'avant-garde, le San Juan a été dégagé, remonté à la surface pour enregistrer les pièces, puis enfoui à nouveau sous l'eau et soumis à des suivis pour en assurer la préservation dans les siècles à venir.
"Ce rapport décrit le projet d'archéologie subaquatique le plus complet à avoir vu le jour en Amérique du Nord, et constitue un ajout inestimable sur le sujet, a poursuivi M. Doyle. Notre gouvernement apprécie le soutien reçu des
résidants de la région de Red Bay, de nombreux experts étrangers et de la province basque de Gipuzkoa."
Les conclusions présentées dans les 1 600 pages du rapport en cinq volumes sont le résultat de travaux sur le terrain dirigés par le chef de l'Archéologie subaquatique de Parcs Canada, M. Robert Grenier, au cours de huit saisons successives, et s'appuient sur les recherches archivistiques de Mme Barkham et les fouilles effectuées sur la terre ferme par l'Université
Memorial de Terre-Neuve sous la direction de M. James Tuck.
Le document décrit la méthodologie scientifique employée pour réalise rles fouilles et consigner les données sous l'eau à une température de 0 degrés Celsius et pour mener à bien des études subséquentes. L'ensemble de ce travail archéologique sous-marin met au jour un tableau complet de la riche histoire du lieu historique du Canada de Red Bay. En 2004, le Canada a inscrit ce lieu à sa liste prioritaire de sites candidats au statut de site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Par ailleurs, cet organe des Nations Unies a adopté le San Juan comme logo de la Convention sur la protection du patrimoine culturel
subaquatique.

Pour d'obtenir des exemplaires du rapport sur l'archéologie subaquatique à Red Bay, prière de communiquer avec les Editions et services de dépôt de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada; ISBN 978-0-660-97204-6; no
de catalogue : R62-389/2007F. Site Web : http://publications.gc.ca.