A Brest, une tradition unique perdure : celle des « Toiles de Mer ». Nées de la première édition de 1992 des fêtes maritimes de Brest, les toiles de mer ont pour vocation d'immortaliser le passage de chaque bateau à Brest. Au fil des éditions de 1996, 2000 et 2004, cette collection s'est enrichie et compte aujourd'hui plus de 1 000 « toiles » constituant une collection unique au monde. 150 d'entre-elles seront exposées du 17 avril au 8 juin 2008 à la Maison de la Bretagne à Paris. C'est François Cuillandre, maire de Brest et Président de Brest 2008 qui inaugurait l'exposition ce jour. Pour découvrir l'intégralité de la collection, rendez-vous à Brest 2008, dès le 11 juillet.
En 92 et 96, chaque équipage participant à la fête recevait une plaque de bois d'iroko de 90 cms sur 30 et 3 cms d'épaisseur, avec mission de la décorer en toute liberté, en prenant soin de préciser le nom du voilier et de son port d'attache. (Par la suite, les participants se sont eux-mêmes procurés sur place la plaque aux bonnes dimensions).
Cette initiative originale a pour vocation d'immortaliser le passage de chaque bateau et chacun peut s'exprimer en fonction de sa culture et de son savoir-faire. Le résultat obtenu a dépassé toutes les espérances : une exceptionnelle collection s'est constituée, traduisant la passion que les équipages portent à leur bateau et à la fête brestoise. Sculpture, gravure, peinture, collage etc… Chacun a trouvé son style, et la diversité de ces plaques souvenirs qui sont toutes des œuvres d'art, répond à la diversité des ports d'attache et des types de bateaux représentés à Brest.
Certaines sont humoristiques, d'autres poétiques… Il y a les « contemporaines » et les « classiques », mais toutes font honneur au navire qu'elles représentent. Parfois elles incluent également des éléments typiques de leur région d'origine. Certaines sont ornées de matériaux originaux allant de la faïence de Delft, au hareng séché de Norvège en passant par le tissu de confection des kimonos.
Cette collection de plus de 1 000 toiles s'agrandit à chaque rassemblement et son exposition remporte à chaque fois un vif succès auprès du public. Les toiles de Mer sont le témoignage vivant, la signature personnelle, des milliers de bateaux venus des quatre coins du globe pour faire escale en mer d'Iroise. Partie intégrante de notre patrimoine maritime, elles seront exposées jusqu'au 8 juin à la Maison de la Bretagne à Paris et bien entendu lors de Brest 2008 du 11 au 17 juillet.
« Ce qui fait la valeur des choses, c'est l'amour qu'on leur donne. Les Toiles de Mer, dans 100 ans, seront le témoignage extraordinaire d'une population maritime. Je reviendrai dans 100 ans »
Olivier de Kersauson- Parrain de Brest 2008
vendredi 18 avril 2008
Brest 2008: Les Toiles de Mer s'exposent a Paris.
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Artemis Transat: Pogo 40 skipper Louis Duc est pret
A trois semaines du départ de The Artemis Transat, Louis Duc, le plus jeune skipper (24 ans) de la course, est plus motivé que jamais ! En effet, même si ce navigateur normand n’en est de loin pas à sa première course au large, cette transatlantique a pour lui une saveur toute particulière : c’est sa première grande épreuve en solitaire*, c’est « The » Transat, celle qui a sacré Eric Tabarly… et pourquoi pas celle qui pourrait lui permettre de faire ses preuves…
« Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je n’ai pas le bateau le plus rapide de la flotte, je ne suis pas le plus expérimenté, mais ce que je souhaite avant tout c’est faire honneur à tous ceux qui me font confiance et grâce à qui je suis là aujourd’hui. Mon seul but est de naviguer le mieux possible, le plus vite possible, pour arriver satisfait de l’autre côté de l’Atlantique », précise Louis.
Donner son nom
En effet, depuis des mois, le navigateur bataille à terre pour décrocher le minimum de budget nécessaire afin de réaliser son rêve : faire ses preuves en course au large en solitaire.
Le Groupe Royer, qui l’avait déjà parrainé lors de sa Transat 6,50 en 2005, est à nouveau à ses côtés, tandis que la société MSI, basée à Cherbourg, a été la première à le soutenir dans ce nouveau projet. Jean-Edouard Criquioche, propiétaire du Pogo 40 sur lequel Louis va disputer The Artemis Transat, le parrainne également à sa façon.
Le budget n’est cependant pas encore bouclé mais le jeune normand ne désarme pas : le nom de son Pogo 40 est à encore prendre !
Bord à bord avec Halvard Mabire, à Cherbourg
Si le plus clair de son hiver a été consacré à la recherche de partenaires, Louis a toutefois parcouru plus de 20 000 milles (37 000 km), soit presque un tour du monde, en Atlantique Nord et Sud, lors des 12 derniers mois ! Le skipper est donc largement aguerri et connaît très bien son bateau. Mais à trois semaines du départ, le besoin de retrouver la mer se fait pressant.
Ainsi, le plus jeune et le doyen des skippers engagés sur The Artemis Transat, qui n’est autre que le célèbre navigateur normand Halvard Mabire (52 ans, vainqueur de la Whitbread en 1999, 7 Solitaire du Figaro, 2 Route du Rhum, 2 The Transat à son actif…) vont se retrouver pour une semaine d’entraînement, à Cherbourg, du 26 avril au 2 mai prochains.
« Halvard est un peu mon mentor… C’est lui qui m’a guidé et conseillé lorsque j’ai choisi la course au large pour métier. Et, aujourd’hui, nous allons être concurrents ! C’est à la fois drôle et passionnant pour moi ! », explique Louis.
Les deux normands de cette édition 2008 de The Artemis Transat, mettront ensuite cap sur Plymouth, ville de départ.
Il n’y a plus qu’à…
La semaine dernière, le Pogo 40 de Louis a été caréné et remis à l’eau avec l’aide de Jean-Edouard Criquioche, Jacques Fournier, André Jantet et Lionel Régnier. Ce quintet (avec Louis) participera à la Québec-Saint Malo en juillet prochain à bord de ce même Pogo 40…
Le bateau est donc prêt, le skipper impatient… à part un petit complément de budget, tout est réuni pour que Louis Duc réalise une belle course, SA belle course.
Le départ de The Artemis Transat est programmé le 11 mai prochain à Plymouth. Les premiers Class40 sont attendus aux Etats-Unis à Marblehead (Boston) à partir du 30 mai.
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Quatre jours durant, du 25 au 29 avril, la belle et grande famille des marins sera représentée à Douarnenez...
Honneur aux ‘grands’
Les bateaux du Vendée Globe, qui étaient déjà venus au Grand Prix Petit Navire l’an passé, sont de retour en baie de Douarnenez. A commencer par PRB, le bateau de Vincent Riou, dernier vainqueur du Vendée Globe, qui se mesurera à des adversaires de taille comme Loïc Peyron sur Gitana 80, Arnaud Boissières sur Akena Veranda, Kito de Pavant sur Groupe Bel, Yann Eliès sur Generalli, Samantha Davies sur Roxy, Marc Guillemot sur Safran et bien sur, , Michel Desjoyeaux sur Foncia.
Jusqu’au 18 avril, Ouestbateaux.com organise un jeu en ligne, pour gagner des embarquements sur Foncia, lors des « runs » du Vendredi 25 et samedi 26 avril. 10 embarquements sur la Chaloupe de la ville de Douarnenez et 10 entrées aux fêtes maritimes de Douarnenez, sont également à gagner.
Le Grand Prix Petit Navire « le bon goût du large » sera la première et dernière occasion pour ces bateaux exceptionnels de s’étalonner avant la Transat anglaise (départ le 11 mai de Plymouth) et surtout avant le grand rendez-vous que tous attendent et pour lequel ils se préparent depuis plusieurs années : Le Vendée Globe.
La Class 40’
Ils ont fait une entrée remarquée et remarquable sur le circuit de la course au large lors de la dernière Route du Rhum en 2006. Depuis, cette classe n’a cessé de s’étoffer et de se professionnaliser. Plus petits, d’un budget plus abordable que les 60 pieds, ces bateaux ont néanmoins des potentiels de vitesse et de ‘glisse’ impressionnants tout comme leurs aînés. On retrouvera sur ce Grand Prix Petit Navire une grande partie des skippers qui ont animé la dernière Transat Jacques Vabre et quelques nouveaux venus, comme Damien Grimont, Bruno Jourdren, Christian Chardonnal, Wilfrid Clertow, Peter Harding, François Angoulvant, Olivier Rabine, Marc Smith et Alain Barazer.
Les ‘minis’
Ils ressemblent à s’y méprendre à leurs grands frères du Vendée Globe. D’ailleurs, bien des architectes se sont inspirés de ces 6ᅢ mètres pour dessiner les 60 pieds. C’est une flotte de 20 bateaux qui ralliera Douarnenez pour participer au Grand Prix Petit Navire le bon goût du large et parmi eux, le dernier vainqueur de la Mini Transat, le prototype Lombard de Yves Le Blevec qui sera skippé par le Belge Jonas Gerckens, Pierre Brasseur, à la barre du prototype Magnen deuxième de la Mini 2007, Stéphane Bonvin, Romain Le Gall, Stéphane Le Diraison, (deuxième en bateau de série sur la Mini), Thomas Ruyant, Sébastien Marsset, le jeune Louis Mauffret, et Vincent Kerbouriou. Le bon goût du large au programme
Les Dragons :
Racé, fin, élégant, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le Dragon et les raisons de l'attachement de ses ‘aficionados' sont aussi diverses que multiples.
Ils viendront de 17 pays différents au Grand Prix Petit Navire 2008. 85 Dragon s'aligneront en baie de Douarnenez pour participer à la coupe de Bretagne du 26 au 28 avril, puis au Grand Prix Petit Navire du 30 avril au 3 mai.
Le programme :
Du 26 avril au 3 mai : les Dragon
Du 25 au 29 avril : les 60 pieds, Classe 40’ et mini
Vendredi 25 et samedi 26 seront consacrés à des runs en baie de Douarnenez, visibles depuis la côte, les évolutions de ces bateaux taillés pour la glisse seront sans aucun doute spectaculaires. Le vendredi, ce sera le trophée du Finistère et le samedi, celui de Douarnenez.
Dimanche, lundi et mardi, cap sur les traces de la sardine en mer d’Iroise avec ‘Le goût du large’. Une longue course côtière renouvelée durant les trois jours, avec des départs à l’anglaise depuis le port du Rosmeur et des retours au port en fin d’après midi pour tous les équipages.
Du 28 au 30 avril : les Optimist
Du 1er au 4 mai : Championnat d’Europe de Kite crossing
Les 3 et 4 mai, journées portes ouvertes au Port Rhu
Enfin, le 3 mai, les 60 pieds qui participent à The Transat partiront pour une course de ralliement entre Douarnenez et Plymouth.
L’organisation de la course au large est assurée par Douarnenez Voile et le Winches Club.
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Jean-Yves LE DRIAN : « La voile et le nautisme constituent un écosystème très fort »
Le Président de la Région Bretagne a présenté le Challenge Espoir Région Bretagne et son skipper François Gabart, hier mercredi 16 avril sur le village de la Transat AG2R à Concarneau. Le bateau ESPOIR REGION BRETAGNE a été baptisé par quinze sportifs du pôle France Finistère Course au Large. C’est à Samantha Davies qu’est revenu l’honneur de briser la bouteille de champagne. François Gabart, 25 ans, a fait une entrée remarquée dans le milieu de la course au large.
L’après-midi fut belle sur le port de Concarneau hier mercredi. Les promeneurs et les vacanciers étaient venus en nombre découvrir la flotte de la Transat AG2R alors que le Président du Conseil régional, Jean-Yves le Drian, témoignait de l’engagement de la Région Bretagne dans la filière nautique.
C’est en effet à l’occasion de la présentation du Challenge Espoir Région Bretagne que Jean-Yves le Drian a rappelé les raisons de l’engagement de la Région dans cette filière de détection de jeunes talents : « La voile et le nautisme représentent un écosystème très fort pour les professionnels, les industries, l’artisanat, les ports, les champions, les courses et tous ceux qui apprennent la voile. Ensemble, ils constituent un système qui valorise considérablement l’image de la Bretagne. Le Challenge Espoir entre dans cette logique : ce sont les champions qui portent le flambeau du nautisme en Bretagne. Si nous voulons des champions, il faut assurer leur renouvellement et constituer une pépinière. Le dispositif du Challenge Espoir Région Bretagne, en relation avec le pôle Finistère Course au Large, aide les champions en herbe à relever le défi de la haute compétition. Il me paraît indispensable que la Région contribue à ce renouvellement. Nous allons faire en sorte que François devienne un grand champion. Il n’est pas breton mais il est en train de le devenir, la Bretagne a une capacité d’absorption considérable ! »
Ce dispositif qui a fait ses preuves depuis 15 ans, est animé par un concept simple : « On vient avec son ciré et son talent. Ensuite, c’est un travail collectif d’observation et de test avec les skippers du pôle et des techniciens de la FFVoile. On passe beaucoup de temps à chercher la pépite. C’est un moment très enrichissant où l’on échange énormément entre nous. » a précisé Christian le Pape, Directeur du pôle France Finistère Course au Large.
La présence de quinze sportifs du pôle est emblématique de cet état d’esprit si particulier qui a fait la richesse de ce Challenge. Il est un peu le leur et c’est ensemble qu’ils participent à la sélection du Skipper Espoir. C’est entouré de Jérémie Beyou, Jacques Caraës, Thierry Chabagny, Sam Davies, Michel Desjoyeaux, Jeanne Grégoire, Isabelle Joschke, Roland Jourdain, Yves le Blevec, Jean le Cam, Gildas Morvan, Eric Peron, Christopher Pratt, Ronan Treussart, Nicolas Troussel et Vincent Riou que François Gabart, jeune promu, témoignait de son bonheur d’être le nouveau Skipper Espoir : « Je suis passé par la filière dériveur et le circuit olympique et cela fait deux ans que j’essaie d’intégrer le milieu de la course au large. Mais il est très difficile de trouver un sponsor. Aujourd’hui, avec la Région Bretagne, c’est une très grande chance pour moi ! »
Pour clore cette présentation, François Gabart et Jean-Yves le Drian invitaient les sportifs du pôle à baptiser le Figaro Bénéteau ESPOIR REGION BRETAGNE sur le ponton concarnois. Samantha Davies était missionnée pour représenter le collectif de parrains, afin de briser la traditionnelle bouteille de champagne sur l’étrave ... Mission accomplie au premier essai !
C’est à Michel Kerhoas, Président de la Ligue Bretagne de Voile et Président du pôle France Finistère Course au Large, que revenait la conclusion de cet hommage à une si belle sélection : « La Bretagne prend le relais d’une histoire commencée il y a 15 ans grâce à la volonté d’un collectif de skippers. Cette sélection aurait manqué si la Bretagne n’avait pas pris la suite du Crédit Agricole. Merci à Jean-Yves le Drian et à la Région Bretagne de nous avoir soutenus. »
L’histoire ne fait que commencer pour François Gabart. Afin de préparer sa saison solitaire de manière optimale, François ne courra pas la Transat AG2R aux côtés de Liz Wardley (Sojasun) comme prévu. La saison s’annonce dense et difficile (4 courses en solitaire avec des parcours longs), il débutera donc ses entraînements au Pôle France Finistère Course au Large de Port La Forêt, dès la fin du mois d’avril. Sa première épreuve, en tant que « Skipper Espoir Région Bretagne » sera la Transmanche en double à l’Aber Wrac’h, le 9 mai prochain.
Un sommet mondial des régions sur le changement climatique à Saint-Malo
Et si les régions, au Nord comme au Sud, étaient les mieux placées pour limiter les effets du changements climatiques ? A l'invitation de la Région Bretagne et du réseau NRG4SD (réseau de régions engagées dans le développement durable), 450 participants (Régions, Etats, Union européenne, Onu, ONG...) se retrouveront à Saint-Malo les 29 et 30 octobre 2008 autour de cette question planétaire.
Et si les régions dans le monde, au nord comme au sud, étaient les mieux
placées pour limiter les effets du changement climatique ? Pour apporter des
réponses concrètes à cette question planétaire, la Région Bretagne et le réseau
nrg4SD invitent, les 29 et 30 octobre 2008 à Saint-Malo, 450 participants du
monde entier (Régions, Etats, Union européenne, ONU, ONG…) à venir et
échanger et confronter leurs expériences de terrain, dans une optique de
solidarité nord-sud.
A l’initiative de ce grand rassemblement, le réseau nrg4SD (network of regional
governments for sustainable development) dont la Bretagne est membre depuis 2005.
Créée en 2002, cette association de gouvernements régionaux pour le développement
durable rassemble aujourd’hui une trentaine de régions sur les cinq continents.
Coprésidé actuellement par le Pays Basque Espagnol et la région sud-africaine de
Western Cape, nrg4SD s’est fixé pour objectif de faire entendre la voix des régions sur
la scène internationale et de mettre en évidence leur rôle central dans la lutte contre le
changement climatique.
Parce que les régions, en prise directe avec les territoires et leurs habitants, sont les
premiers témoins des évolutions du climat -la Bretagne en a encore fait l’expérience
lors de la violente tempête de mars dernier-, elles sont les plus à même de faire face aux
catastrophes et de mettre en oeuvre des politiques innovantes en la matière.
Bretagne et Nord Sumatra sur la gestion de l’eau et des zones côtières
Au-delà d’un état des lieux scientifique et politique de la question climatique,
l’ambition du Sommet de Saint-Malo est de confronter les expériences de terrain
susceptibles d’être mutualisées et transférées, même si les régions sont d’entité et de
cultures très différentes.
Au Palais du Grand large, des ateliers thématiques (programme joint), coordonnés par
un binôme région du Nord/région du Sud, donneront la parole aux acteurs locaux, dans
une optique de solidarité Nord/Sud. La Bretagne animera, avec Nord Sumatra
(Indonésie), un atelier la gestion de l’eau et des zones côtières.
Un sommet intégré à l’agenda de la présidence française de l’Europe
Au cours de ces deux journées d’échange, la Bretagne et les membres du réseau auront
à coeur de montrer la « valeur ajoutée » que les Régions, seules ou en partenariat avec
d’autres autorités, peuvent apporter à la lutte contre le réchauffement climatique tant
en matière d’atténuation (limitation des gaz à effets de serre notamment) que
d’adaptation (en cas de canicule par exemple).
L’objectif du sommet est aussi d’approfondir les relations avec les organisations
supranationales ou internationales. C’est pourquoi sont invités à Saint-Malo, outre les
membres du réseau, des représentants de gouvernements, de l’Union Européenne, de
l’ONU et du PNUD -Programme des Nations Unies pour le développement-.
A noter, enfin, que le sommet se déroulera pendant la présidence française de l’Union,
laquelle a fait du réchauffement climatique une de ses quatre thématiques prioritaires.
Le rassemblement de Saint-Malo est d’ores et déjà intégré dans le programme des
évènements répertoriés par Bruxelles durant cette période (1 juillet-31 décembre).
Contacts : Service Presse
Accueil presse tél 02.99.27.13.54 – presse@region-bretagne.fr
Jean-Christophe BOYER tél 02.99.27.13.56 – mob 06.80.85.92.59
Odile BRULEY tél 02.99.27.13.55 – mob 06.76.87.49.57
Rose-Marie LOUIS tél 02.99.27.97.76 – mob 06.88.92.04.53
NRG4SD : UN RESEAU PRESENT DANS LE MONDE ENTIER
Créé en 2002, dans le prolongement du sommet de Johannesburg, le
réseau des gouvernements régionaux pour le développement durable
(Network of regional governments for sustainable development) rassemble
aujourd’hui plus de 30 régions représentant 16 pays.
Grâce à l’adhésion de réseaux régionaux (CRPM, OLAGI et Northern Forum),
l’audience du NRG4SD s’étend bien au-delà des régions adhérentes. Il touche en effet :
- via la CRPM, plus de 150 régions de l’Europe et de l’Afrique du Nord ;
-via l’ABEMA et l’OLAGI, l’Amérique Latine hispanophone et lusophone ;
- via Northern Forum, les régions arctiques des Etats-Unis, Canada, Russie, Chine,
Corée, Japon, Islande et Finlande.
LES OBJECTIFS
Confronter les expériences, encourager les initiatives locales
Les ambitions du réseau ont été exprimées dans la Déclaration de Gauteng (Afrique du
Sud) en août 2002 : elles se situent dans la lignée de la Déclaration de Rio et des
objectifs du millénaire des Nations Unies.
Cette charte précise que l’échelon régional est le plus adéquat pour oeuvrer en faveur du
développement durable et que le réseau s’engage à mutualiser les expériences des
régions et à favoriser les collaborations proches ou lointaines.
Faire entendre la voix des Régions sur la scène internationale
Outre la confrontation d’expériences, son objectif est de faire entendre la voix des
régions dans les grandes négociations internationales relatives au développement
durable et au changement climatique. Le sommet de Saint-Malo marque donc une
étape décisive dans la montée en puissance du NRG4SD.
Si l’échelon local est considéré comme essentiel, le réseau entend travailler avec tous les
niveaux de gouvernement et les Nations Unies. Il est d’ores et déjà accrédité auprès de
l’ONU avec statut d’observateur au sein de la Convention Cadre sur le Changement
Climatique ainsi qu’au Conseil des Gouverneurs/Forum Environnemental Ministériel
Mondial du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUD).
Le réseau est aussi membre du Forum Mondial des réseaux de Gouvernements
Régionaux (FOGAR), rassemblant plus de 500 régions dans le monde. Au sein de cette
instance nouvelle, créée à Marseille en mars 2007, le NRG4SD suit les questions de
développement durable.
LES ADHERENTS
Amérique latine : Brésil : Saõ-Paulo, Goias ; Argentine : Chaco, Santa Fé ; Pérou :
Callao
Europe : France : Bretagne, Réunion ; Espagne : Pays Basque, Galice, Catalogne,
Province de Valence, Andalousie, Aragon ; Portugal : Açores ; Italie : Toscane ;
Belgique : Wallonie, Flandres, Allemagne : Rhénanie du Nord-Westphalie,
Royaume Uni : Pays de Galles ; Roumanie : Tulcea, Lituanie : Kaunas
Asie-Océanie : Indonésie : Nord Sumatra, Java Ouest, Riau ; Australie : Victoria,
Australie occidentale, Australie du Sud, Territoire de la Capitale de l’Australie
Afrique : Afrique du Sud : Province du Cap, Mozambique : Sofala
Trois réseaux régionaux : CRPM (Conférence des Régions Périphériques Maritimes
d’Europe), Northern Forum et ABEMA (Asociacion brasileña de entitades estatales de
medioambiente).
En savoir plus : www.nrg4sd.net
SOMMET MONDIAL DES REGIONS
« CHANGEMENT CLIMATIQUE : LES REGIONS EN
ACTION »,
Palais du Grand Large de Saint-Malo, 29/30 octobre 2008
PROGRAMME PROVISOIRE
Mercredi 29 octobre 2008
9.30-13.00 SEANCE PLENIERE D’OUVERTURE
•• quel état des lieux scientifique dresser sur le changement climatique ? quelles actions et
politiques sont mises en oeuvre, au niveau régional et local et aux niveaux national, européen
et international ? Cette première demi-journée a vocation à faire un point sur la question du
changement climatique tant dans son constat scientifique que dans les politiques actuellement
mises en oeuvre pour y faire face.
9.30-10.30 Allocutions d’ouverture
Allocution de bienvenue, Jean-Yves Le Drian, Président de la Région Bretagne
Allocution du représentant du gouvernement français, Jean-Louis Borloo, Ministre de
l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (à
confirmer)
Le rôle des Régions et le changement climatique, Danuta Hübner, Commissaire européenne
chargée de la politique régionale
Les Régions, un atout dans la lutte contre le changement climatique, Représentant des
Nations Unies
10.30-11.20 Changement climatique : état des lieux scientifique
Le changement climatique en faits et en chiffres, Rajendra K. Pachauri, Président du
GIEC/Groupe d’Experts intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (à confirmer)
« Le coût du changement climatique », Nicholas Stern, Economiste (à confirmer)
11.40-12.30 Changement climatique : l’engagement des pouvoirs régionaux et locaux
Le réseau nrg4SD, de Johannesburg (2002) à Saint-Malo (2008), Co-Présidence du réseau
Pouvoir local et changement climatique, Wangari Maathaï (Kenya), Prix Nobel de la Paix,
Fondatrice et Présidente du Green Belt Movement, (à confirmer)
La contribution potentielle des régions dans les programmes mondiaux, Monique Barbut,
Présidente du FEM-GEF (Fonds pour l’Environnement Mondial)
Conclusion de la Séance plénière d’ouverture : Attentes et axes de travail du Sommet de
Saint-Malo, Co-Présidence du nrg4SD
12.30-14.00 Déjeuner
14.00-18.00 SESSIONS THEMATIQUES SPECIALISEES, en parallèle
Si des séances plénières balisent le début et la fin du Sommet, une journée entière permettra
la confrontation d’expériences concrètes au moyen de 5 sessions thématiques. Chacune sera
coordonnée par un binôme ou trinôme région du Nord / région du Sud, membres du réseau
nrg4sd ou par des organismes à vocation internationale. L’objectif est de mettre en évidence
la capacité des Régions, grâce à la connaissance intime des territoires dont elles ont la charge
et grâce à leur capacité à collaborer avec les acteurs de terrain, à conduire des actions
tangibles, innovantes et transférables.
Session 1: Biodiversité – Agriculture – Gestion Forestière
Coordinateurs: Western Cape (Afrique du Sud) – Kaunas (Lituanie)
Que ce soit sur terre ou en mer, les scientifiques prévoient, au nombre des conséquences du
changement climatique, un appauvrissement massif de la biodiversité et une profonde
modification de l’agriculture mondiale. Dans cette évolution, les forêts notamment jouent un
rôle capital par leur capacité à consommer du carbone et leur apport en matières premières
renouvelables. Quelles sont les initiatives des régions pour s’adapter à la nouvelle donne
climatique ? Comment protéger les dernières forêts primaires et les peuples qui y vivent ?
Session 2: Eau – Gestion intégrée des zones côtières
Coordinateurs: Sumatra Nord (Indonésie) - Bretagne (France)
Le changement climatique entraînera une altération de la ressource en eau douce issue des
précipitations et de la fonte des glaciers, en même temps qu’un accroissement du niveau des
mers, dans un contexte de multiplication des événements climatiques extrêmes. Ces
phénomènes surviennent alors que la population mondiale subit une double mutation : une
urbanisation croissante dans des mégalopoles rendant nécessaire une utilisation économe
des eaux douces ainsi qu’une relocalisation des habitats et des activités économiques le long
des zones littorales justifiant de nouveaux principes de planification de l’habitat et des
activités.. Comment les régions prennent-elles en compte cette contrainte sur l’avenir de
leurs populations et de leurs activités ? Quelles actions engagent-elles pour faire face à ces
nouvelles conditions ?
Session 3: Technologies – énergies renouvelables
Coordinateurs: Etat de São–Paulo (Brésil) – Pays Basque (Espagne).
La nécessité impérative de concevoir des modes de développement économique plus
durables et plus protecteurs de la planète ouvre un champ d’action inédit et prometteur aux
secteurs développant des technologies moins productrices de gaz à effets de serre et
réduisant leur empreinte sur l’écologie terrestre. Comment les régions préparent-elles le
recours à des énergies renouvelables dans un contexte d’urgence climatique ? Quelles
priorités affichent-elles pour préparer la révolution énergétique qui s’annonce et qui
bouleversera les schémas mis en pratique depuis le début du 20ème siècle ?
19.30-23.00-Cocktail et Dîner de gala
Jeudi 30 octobre 2008
9.00-12.30 SESSIONS THEMATIQUES TRANSVERSALES, en parallèle
Session 4: Echange et transfert de compétences - Mise en réseau - Coopération
Coordinateurs: CRPM – Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
En seulement quelques années, la question du changement de climat et ses conséquences sur
l’avenir de l’humanité est devenue une urgence mondiale. L’action des régions ne pourra se
faire qu’en partenariat, à la fois pour exprimer un objectif de solidarité et de transfert de
compétences entre les régions plus ou moins avancées mais aussi pour répondre de manière
adaptée à des conditions spécifiques locales. Comment partager les compétences et les acquis
techniques entre les régions disposant d’une expertise et celles qui en ont besoin ? Quels
mécanismes de collaboration imaginer entre les régions du monde ?
Session 5: Post Kyoto – Après 2012
Coordinateurs: Western Cape (Afrique du Sud), Catalogne (Espagne), Flandres
(Belgique)
La Conférence de Bali de décembre 2007 a marqué l’engagement d’une nouvelle phase de
négociation avec, comme horizon, le renouvellement de la première génération d’accord
issue de la Conférence de Kyoto. Quelles sont les attentes des régions pour la prochaine
génération d’accords ? Quel rôle entendent-elles jouer alors qu’elles se sont elles même
engagées dans la lutte contre le changement climatique et qu’elles élaborent des politiques
aptes à s’y adapter ? Existe-t-il une place pour un point de vue authentiquement régional
dans une négociation qui n’a pour le moment privilégié que les Etats ?
12.30-14.00 Déjeuner
14.00-18.00 SEANCE PLENIERE DE CLOTURE
•• Quels axes directeurs pour l’action des Régions et du réseau nrg4SD ? Quels partenariats
avec les autres acteurs sur ces thématiques ? Cette dernière demi-journée a pour vocation de
faire dialoguer les différents niveaux de décision publique présents et d’identifier des lignes
directrices concrètes permettant aux Régions d’être intégrées pleinement dans les actions
globales menées en matière de changement climatique.
14.00-15.00 Synthèse des sessions thématiques
Tour d’horizon des travaux de chaque session, présentés par les coordinateurs et permettant
d’identifier :
- les atouts et difficultés de l’action régionale sur le terrain ;
- les modalités et intérêts de l’action en partenariat ;
- les conclusions opérationnelles et transférables.
15.00-15.45 Première table ronde : les points-clés de l’action des Régions
Participants : représentants des Nations Unies, de l’Union européenne, des Organisations
non-Gouvernementales, du milieu économique et du réseau nrg4SD, experts sur le
changement climatique…
15.45-16.00 Pause-café
16.00-16.45 Deuxième table ronde : enjeux et propositions concrètes
Participants : représentants de l’ONU, de l’UE, des ONG, du réseau nrg4SD, experts …
16.45-18.00 Allocutions de clôture
Les perspectives de collaboration avec les Nations Unies, Christophe Nutall, Directeur de la
Plate-forme pour les partenariats innovants, Programme des Nations-Unies pour le
Développement
Les perspectives de collaboration avec l’Union européenne, Benita Ferrero-Waldner,
Commissaire européenne chargée des relations extérieures et de la politique européenne de
voisinage (à confirmer)
Synthèse par le gouvernement français, Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères
et européennes (à confirmer)
Synthèse finale des débats, co-Présidence du réseau NRG4SD
Clôture officielle, Jean-Yves Le Drian, Président de la Région Bretagne
Publié par vie-project à 9:00 AM 0 commentaires