mercredi 30 avril 2008

Marseille Alger Cup 1er Edition



Le 29 juin 2008, les concurrents de la *Marseille Alger Cup*, s’élanceront vers Alger.

Cette course est ouverte à la classe mini 6.50 (en double) sur un parcours de 1000 milles avec escale à Alger (qualificatif pour la Mini-transat 2009) et aux voiliers habitables en double et en équipage sur un parcours aller de 410 milles. Cette course aura lieu tous les deux ans.

La Marseille Alger Cup c’est l’attrait de la nouveauté et de l’intérêt sportif d’un parcours inédit (avec les Baléares sur la route) dans des conditions météo généralement propices à la tactique.

C’est aussi la volonté d’illustrer de manière originale les liens et les échanges entre les deux villes cousines au travers de manifestations culturelles et festives autour de la course. Les autorités et collectivités publiques des deux côtés de la Méditerranée autorisent et soutiennent activement l’évènement .La Marseille Alger Cup possède ainsi tous les ingrédients pour devenir un rendez-vous méditerranéen majeur du début de l’été dans le monde de la voile et au-delà.

A 80 jours du coup de canon de la Marseille Alger Cup, le 29 Juin , 27 skippers se sont engagés pour prendre le départ.

Un pouvoir d'attraction !
Pour sa première édition, Marseille Alger Cup exerce un pouvoir d'attraction, autant sur les navigateurs, qui ne connaissent pas les côtes Algériennes, que sur le public qui ne manquera pas ce rendez-vous de part son côté novateur.
 
Ils sont, à ce jour, 25 monocoques pré-inscrits prêt pour la ligne de départ avec en ligne de mire la Baie d'Alger, cela promet un beau spectacle, à terre comme en mer !



 www.marseillealger.com

TAHITI PEARL REGATTA 2008 RAIATEA-TAHAA-BORA BORA


La Tahiti Pearl Regatta, l’événement nautique le plus important du Pacifique Polynésien, poursuit son développement. La 5ème édition du 08 au 12 mai promet d’être mémorable : 50 et 70 voiliers attendus, 4 jours de régate (3 les années
précédentes), couverture presse internationale, promotion et notoriété en forte croissance, des stars (surprise) de la voile, des équipages de toutes nationalités : Japon, USA, Nouvelle-Zélande, Angleterre, Nouvelle-Calédonie, France…, un village de la course, une flottille de speed feet pour les amateurs de défis sportifs…

Informations : www.tahitipearlregatta.org.pf

DUR, DUR LE 6;50




Entre deux eaux, encore fatiguée, Luce MOLINIER revient sur la Pornichet Select 650, cette première épreuve de la saison 2008, qui se solde pour elle par un bilan mi figue-mi raisin : contrainte à l’abandon, la jeune régatière a cependant réussi préserver son matériel et a valider de nombreux points techniques.

« Je n’ai rien cassé, mais j’étais épuisée…. Je n’ai pas dormi pendant 48 heures, j’avais des hallucinations visuelles, auditives : il n’était vraiment pas raisonnable de continuer dans cet état là, surout pour attaquer la partie la plus difficile du parcours. D’autres ont continué alors qu’ils étaient eux aussi dans le rouge et ça ne s’est pas bien terminé… » L’un des concurents s’est en effet échoué peu avant l’arrivée et deux autres ont démâté.

« Ça n’a pas été une décision facile à prendre, mais franchement je crois que c’était ce que j’avais de mieux à faire. D’autant que la sonnerie de mon réveil était cassée : du coup, j’avais encore moins confiance… J’avais vraiment trop peur de ne pas me réveiller et de me retrouver sur les cailloux ou pire… » Le bon sens a prévalu. La priorité de luce étant bien sûr de préserver son bateau, son matériel… et elle aussi !

Côté qualification, pas de souci : la prochaine épreuve qualificative pour la course « Les Sables – Les Acçores – Les Sables » se dispute dans un mois en Bretagne Nord : le Trophée Marie Agnès Péron. Une épreuve qui était de toute façon au programme de la jeune sudiste.

Au-delà de la déception d’avoir été contrainte à l’abandon, Luce est très contente de son début de parcours : « j’ai pu valider beaucoup de choses. Je me suis bien bagarrée… J’étais bien dans la course, notamment lors de la remontée sur les Birvideaux, je suis passée là haut dans les dix premiers. Après, il y a eu plussieures options tactiques et c’est le groupe sous le vent qui est passé devant. Mais tout du long j’ai eu de bonne sensations, je me suis régalée à la barre ! »
Quoiqu’il en soit, cette première épreuve de la saison, même inachevée, s’est donc révélée riche d’enseignements techniques. Reste à Luce à apprendre à faire plus confiance à son pilote automatique : « il faut que je me force à accepter de perdre un peu en vitesse pour pouvoir aller me reposer… », concède Luce. Cela ne devrait pas être le plus difficile à apprendre pour cette jeune femme volontaire.

Luce a prévu de repartir en qualification, sur un parcours de 1000 milles hors course, dès le milieu de la semaine prochaine. Ils seront probablement 2 ou 3 solitaires à s’élancer vers l’Irlande et retour pour décrocher une première partie de qualification qui servira également pour la Transat 6,50 2009. Ce sera également pour Luce une nouvelle et belle occasion de s’étalonner et d’apprendre, toujours et encore…

Info presse Catherine Ecarlat / www.lucemolinier.com

PORTRAIT(S) D'ARTEMIS-TRANSAT



Simon Clarke
• Nationalité Anglaise
• Vit à Beaulieu Hants
• Né le 30 juin 1965

http://clarkeoffshoreracing.com/

Transat AG2R: Tant qu’il y aura des hommes



L’abandon de NIVEA Athlètes du Monde vient de rappeler brutalement, que la Transat AG2R n’est pas qu’une affaire de stratégie, de rapidité de manœuvres, de vitesse. Elle met aussi aux prises des équipages qui doivent composer avec l’apprentissage du caractère de l’autre, avec les déceptions qui touchent tout le monde du premier au dernier. Elle rappelle qu’une course, c’est un niveau d’exigence fort, de même qu’une pression formidable sur les épaules des navigateurs…

Vidés, sans plus de goût pour la suite de l’aventure. L’équipage de NIVEA Athlètes du Monde jette l’éponge. Gilles Favennec compte quand même derrière lui deux campagnes de la Coupe de l’America, une Solitaire du Figaro et une Transat Québec Saint-Malo. Jean Galfione est, quant à lui, habitué de la pression des compétitions de très haut niveau. Et pourtant, malgré des mois d’entraînement en commun, la mer et la compétition ont eu raison de la très grosse envie de cet équipage atypique qui partait avec beaucoup d’humilité sur cette épreuve.

Jean Le Cam, vieux routier de la course au large ne déclarait-il pas à l’issue de son dernier Vendée Globe : « Ce n’est pas de faire un tour du monde qui est difficile. C’est de le faire en étant toujours sous la pression du résultat… ». Peut-être, qu’au final, l’envie de se dépasser a-t-elle poussé les deux navigateurs à se rendre au-delà des limites qu’ils s’étaient eux-mêmes imposés au départ. Peut-être, se sont-ils, comme on le dit familièrement, mis dans le rouge à force de volonté de bien faire… La Transat AG2R est comme toutes les courses de haute mer : elle demande une discipline personnelle, une certaine forme d’abnégation, la capacité à surmonter les vents contraires au propre comme au figuré. Cet abandon rappelle qu’en mer, il n’existe pas de loi immuable et que rien n‘est écrit à l’avance…

Remue-méninges
Pendant ce temps, la course continue avec son lot d’incertitudes. Interrogé aujourd’hui, même Nicolas Troussel, toujours leader sur Financo avouait ne pas avoir été depuis longtemps aussi dubitatif sur la stratégie à venir : « C’est vraiment aléatoire. On ne peut pas tout analyser. Nous tentons la trajectoire médium la plus cohérente. » Qu’il se rassure, à l’autre bout du plan d’eau Erik Nigon sur AXA Atout Cœur pour Aides, n’en menait pas plus large. « C’est un peu l’angoisse. On ne sait pas trop où aller. Pourtant c’est large. Nous sommes entre les Canaries et Saint Barth. On attend des conditions établies. On se pose la question. Nous étions partis avec une option radicale vers le sud. Mais l’anticyclone nous barre la route. » Autant dire que rien n’est figé et qu’il va falloir attendre encore plusieurs jours avant que les stratégies des uns et des autres se décantent.

Il en est pourtant quelques uns qui semblent se porter à merveille, acceptant avec un certain fatalisme les aléas d’une situation météorologique définitivement complexe. Gwen Riou sur Les Mousquetaires démontrait ainsi que l’osmose pouvait se faire naturellement entre un « petit jeune qui en veut » et un taulier de la course hauturière : « On régate bien. Je viens de me réveiller. C’est pour ça que je suis bien décontracté. Je viens de manger donc je suis en forme. On regardait le dernier classement. Il ne faut pas se faire d’idée préconçue. Nous ne sommes pas très Sud. On régate correctement. On est dans un bon créneau. »

Sur le grand jeu d’échec de la Transat AG2R, à chacun ses stratégies : si Financo, Gedimat et Défi Mousquetaires semblaient bien calés au nord-ouest, Suzuki, Cercle Vert et Les Mousquetaires semblaient opter pour des trajectoires à responsabilité limité sur une stratégie plus médiane. Quand au sud, Sojasun, SNEF – Cliptol Sport ou bien encore Concarneau Saint-Barth investissaient massivement quitte à risquer le dépôt de bilan. Faut-il thésauriser, savoir faire le grand tour avec le mors aux dents… Qui vivra verra ! Une chose est certaine : la mésaventure de l’équipage de NIVEA Athlètes du Monde rappelle qu’au bout du compte, c’est toujours l’océan qui corrige les devoirs.

Ils ont dit :

SUZUKI Automobiles – Thierry Chabagny (4ème au classement de 17h)
« Nous sommes sous le soleil, sous spi. Ce n’est que du bonheur. Les trois derniers jours étaient compliqués en termes de météo. Ce n’est pas simple. D’ailleurs l’état de la flotte sur le plan d’eau montre bien que personne ne sait réellement quelle va être l’évolution. La différence en latéral va se faire suivant le moment de l’empannage. Cela peut être décisif sur la façon de récupérer le vent pour Saint Barth. Il y a du suspense. C’est un moment clé. Nous regardons des deux côtés. Il y a des bons meneurs. C’est important de suivre chaque classement et l’évolution de la météo, en comparaison avec les autres bateaux afin de voir qui a raison. C’est un peu dur à vivre. Le plan d’eau est bien élargi. La météo est incertaine. En plus il y a une part de loterie que l’on ne contrôle plus. Ceux qui sont au Nord doivent avoir peur de ne pas descendre. Le danger avec la route Nord est le défilement des dépressions. Ce n’est pas tout de se retrouver à New York, mais il faut pouvoir redescendre. On va prendre du prés d’ici une trentaine d’heures avec du vent soutenu. Nous ne sommes plus en short pour très longtemps. On sait que l’on va souffrir. On anticipe en faisant un check de tout le bord. Mais à bord on rigole bien. Ca nous fait les abdos. Comme le classement est bon, nous sommes plutôt de bonne humeur. »

ATHEMA – Erwan Tabarly (3ème au classement de 17h)
« Nous sommes sous le vent de Gedimat, à 7-8 milles. Il y a toujours de l’air. Nous sommes contents. On a réduit l’écart avec les premiers. Les bateaux sont bien étalés entre le Nord et le Sud. Il va falloir regarder dans deux ou trois jours si les différentes options vont payer. Nous avons des remises en questions permanentes à chaque fichier météo reçu. Finalement, est-ce que ça passera mieux au nord ? Au sud ? On se demande si les alizés vont s’établir. Sinon on continuera de jouer dans le nord. Pour l’instant, nous trouvions l’investissement un peu trop cher dans le sud. Les plus menaçants à trois jours sont Financo et Défi Mousquetaires dans le nord. J’ai du mal à croire que SNEF, Concarneau-Saint-Barth et autres puissent rattraper leur retard dans le sud. En ce qui concerne le groupe Suzuki, Cercle Vert et Les Mousquetaires, je ne sais pas trop ce qu’ils vont donner. »

SNEF CLIPTOL SPORT – Laurent Pellecuer – 19ème au classement de 5h :
« La météo n’est pas encore pas encore parfaite pour cette route mais bon… Quitte à finir dernier, on a décidé de rester sur cette route ! Nous sommes à la recherche de l’alizé, qui, si tout va bien, sera là dans trois jours. Nous la dépression ne nous concerne pas du tout… Pendant que les autres galèreront, en bottes et cirés, nous nous serons en short et t-shirt, sous spi…. Au moins, quoi qu’il se passe nous arriverons bronzés ! (rires) Notre objectif est de toucher les alizés pour combler le retard géométrique que l’on a pris. Mais si on veut le combler totalement, il faudrait que ceux du nord se fassent un peu piéger pour descendre…. Je connais bien cette Transat, mais c’est la première fois que je prends cette route. Autant en 98 nous avions fini sur une route Sud, mais ce n’était pas si extrême que maintenant. Là, nous nous dirigeons presque vers le Cap Vert ! Jusque-là nous avons eu environ 14 nœuds de vent, c’était super agréable. Mais là, nous allons avoir trois jours avec du vent beaucoup plus faible, jusqu’à ce que l’on passe sous l’anticyclone. »

Routes divergentes en latitude à 2000 milles de l’arrivée

Après trois jours de navigation et d’intenses tergiversions, le doute persiste. Le suspense perdure sur l’océan Atlantique où les 23 équipages de la Transat AG2R se sont éparpillés dans tous les sens. Il reste 2000 milles nautiques à parcourir et les duos n’ont de cesse, sur des routes divergentes en latitude, de se disputer le privilège de la vitesse. Ce matin, le classement favorise les nordistes. Ils creusent des écarts sur les sympathisants d’une route médiane, ils s’envolent face aux purs et durs d’une route au Sud. Qu’en sera-t-il demain ?

« La connaissance est la navigation dans un océan d’incertitudes à travers des archipels de certitudes. » La phrase est du philosophe Edgar Morin. Elle sied bien encore ce matin aux marins de la Transat AG2R qui s’accrochent à leur intuition et leurs convictions. Qui se cramponnent surtout à une option décidée et choisie après maintes réflexions.

À l’aube, les nordistes - emmenés par le solide leader qu’on ne présente plus ! - tirent leur épingle du jeu. Ils ont toutes les raisons de se réjouir de leur stratégie. Pour l’instant, elle porte ses fruits. Argos révèle en effet que Financo prend ses distances avec ses plus proches poursuivants au classement d’hier. Encore aux avant-postes, ceux-ci doivent aussi céder leurs places d’honneur à d’autres nordistes convaincus. Au classement de 5 heures, Athema et Gedimat complètent le podium virtuel, ils progressent dans un mouchoir de 12 milles. Bref, la nuit fut d’or par 32° Nord. Les uns et les autres gagnent des milles et lorgnent le passage de la dépression. Place à une journée de transition, qui s’annonce riche en surprises et rebondissements…

Quelques degrés de latitude plus bas, la flotte a incontestablement réduit l’allure. Dans des airs « mollisants », Les Mousquetaires, Suzuki Automobiles ou encore Cercle Vert, à 50 milles de la tête de flotte ce matin, connaissent les premiers effets d’une zone de calmes anticipés et redoutés. Il reste que c’est en connaissance de cause qu’ils ont choisi leur option et tracé le sillon de leur destin transatlantique. Ils voient, eux, des lendemains qui déchantent pour les nordistes bientôt aux prises avec les vents contraires de la dépression. Ils en vivront aussi le passage, mais dans une moindre mesure. Calés sur une route médiane, forts d’un décalage en latitude de plus de 100 milles encore, ils ont dans l’idée de revenir et de regagner du terrain. Plus proches de la route directe, ils reprendront l’avantage. Cette stratégie ne manque pas de cohérence, elle mise sur une certaine forme de sagesse et de prudence. C’est celle du juste milieu.

Tout en bas, par 25°N et à 300 milles des premiers, c’est une toute autre histoire. Solarinox, SNEF-Cliptol Sport ou encore Concarneau-Saint Barth cavalent toujours après l’alizé. Coûte que coûte, vaille que vaille, les voilà lancés sur la route du soleil. Il leur faut plonger. Loin de l’influence de la dépression, ils parient sur la cohérence du système atlantique. La route du soleil, aussi longue soit-elle, mène toujours aux tropiques. C’est une certitude dans un océan d’incertitudes…

CLASSEMENT DU 30/04/08 05:00:00 Locale PARIS

Rg Nom Skipper Dist ArEcart
1 FINANCO TROUSSEL Nicolas - PRATT Christopher 2014,5 0,0
2 ATHEMA TABARLY Erwan - BIARNES Vincent 2025,4 10,9
3 GEDIMAT TRIPON Armel - VITTET Dominic 2026,4 11,9
4 DEFI MOUSQUETAIRES ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan 2032,2 17,6
5 LES MOUSQUETAIRES DE BROC Bertrand - RIOU Gwen 2042,6 28,0
6 SUZUKI Automobiles CHABAGNY Thierry - DOUGUET Corentin 2050,1 35,6
7 CERCLE VERT MORVAN Gildas - LE CAM Jean 2066,0 51,5
8 DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TALENTS MONNET Jean Charles - TOULORGE Alexa 2085,2 70,7
9 ATLANTIK FT KRIZEK David - SHARP Phil 2088,0 73,5
10 GROUPE CELEOS TREUSSART Ronan - MARCHAND Anthony 2099,2 84,7
11 BANQUE POPULAIRE GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nicolas 2128,61 114,1
12 LENZE LE GAL Franck - LE ROUX Erwan 2138,31 123,7
13 KPMG RIOU Elodie - CASTELNERAC Bertrand 2146,31 131,7
14 SOPRA GROUP KOCH Antoine - GENDRON Grégory 2155,51 141,0
15 TETRAKTYS DESMARETS Pascal - SCHANDEVYL Bert 2248,62 234,0
16 SABLIERES PALVADEAU BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pierre 2276,12 261,6
17 AQUARELLE - LE FIGARO AMEDEO Fabrice - NICOL Jean Pierre 2288,92 274,4
18 SOLAR INOX GUERIN Ronan - POUPON Luc 2294,82 80,2
19 SNEF et Cliptol Sport PELLECUER Laurent - MOUREN Jean Paul 2316,93 302,4
20 DEFI TRANSAT LIVORY Yannig - LIVORY Erwan 2319,83 305,3
21 AXA Atout Coeur pour AIDES NIGON Erik - POULIGNY Cédric 2362,23 347,6
22 SOJASUN WARDLEY Liz - Black Nick 2446,64 432,0
23 CONCARNEAU - ST BARTH PERON Eric - DANET Miguel 2470,34 455,8
ABD NIVEA ATHLETES DU MONDE GALFIONE Jean - FAVENNEC Gilles
ABD LUISINA DROUGLAZET Eric - BOUVET Christophe
ABD IROISE PROMOTIONS MAHE Tangi - BERTRAC Claude
Info presse RivaCom / www.transat-ag2r.com