lundi 21 avril 2008

Produire de l'énergie à partir des vibrations environnantes



Des chercheurs de l'Université de Bristol se lancent dans un nouveau projet de conception d'appareils exploitant une source d'énergie renouvelable encore peu utilisée: l'énergie des vibrations.

L'objectif du projet est, en fait, de mettre au point des capteurs pour différents usages, ayant pour point commun d'être alimentés par un système de conversion de l'énergie des vibrations environnantes en énergie électrique. Alors que les quelques systèmes existant au niveau international permettaient de collecter de l'énergie pour une seule fréquence de vibration, l'équipe du Dr Stephen Burrow de Bristol souhaite récupérer de l'énergie pour une large gamme de fréquences, ce qui rendrait efficace l'utilisation de ces petits générateurs électriques pour de multiples applications: en génie biomédical, en aéronautique et dans le BTP (Bâtiments et Travaux Publics), par exemple.

Les générateurs étudiés par le Dr Burrow comprennent une masse résonante attachée à l'extrémité d'un ressort pour amplifier les vibrations ambiantes dont l'amplitude initiale, qui est de quelques dixièmes de millimètre, n'est pas suffisante - un générateur "efficace" nécessite d'amplifier ces vibrations jusqu'à plusieurs millimètres. Cette technologie devrait représenter une alternative aux piles et accumulateurs de petites dimensions, systèmes les plus utilisés pour des appareils nécessitant de très faibles courants. Bien souvent, ces piles et accumulateurs peuvent être bien plus petits et légers que les générateurs étudiés par l'équipe du Dr Borrow. Cependant ces derniers auront un impact environnemental très faible, car ils n'utiliseront pas de substances chimiques dangereuses et ne poseront donc aucun problème majeur de gestion de déchets. Mais il reste encore des progrès à réaliser dans le rendement énergétique de tels systèmes de conversion, d'où l'intérêt du projet lancé par l'Université de Bristol.

En réalité, cette initiative fait suite à d'autres travaux sur le thème de la conversion de l'énergie des vibrations à la Faculté d'informatique et d'électronique de l'Université de Southampton. En effet, le Dr Steve Beeby a annoncé au début du mois de juillet 2007 la mise au point d'un générateur d'1 cm3 de volume, développé dans le cadre d'un programme de l'Union Européenne, VIBES (Vibration Energy Scavenging, c'est-à-dire Systèmes de récupération de l'énergie des vibrations). Ce générateur, qui ne permet de collecter l'énergie des vibrations environnantes que pour une seule fréquence, a pour vocation d'alimenter des capteurs installés sur des pompes à air placées dans les laboratoires d'une centrale énergétique.

De même, plusieurs applications sont déjà envisagées par les chercheurs de Bristol pour leurs futurs capteurs autonomes:
- le contrôle de certaines données relatives à la santé humaine, telles la température corporelle ou la pression sanguine, par la mise en place de nombreux capteurs miniatures assez légers et peu encombrants ;
- la localisation et l'identification des fissures et contraintes anormales présentes au sein de la structure d'un bâtiment pendant ou après sa construction ;
- le contrôle de la corrosion de certaines parties des avions, habituellement réalisé par un démontage partiel des appareils.

Les travaux du Dr Burrow devraient aboutir dès août 2010, alors que se développent en parallèle des techniques alternatives pour la fourniture de faibles courants électriques comme les capteurs solaires, la récupération d'énergie à partir des gradients thermiques, des gradients de pression ou encore des ondes sonores. Si l'alimentation en électricité d'installations à grande échelle à partir de sources renouvelables connaît un fort développement depuis déjà quelques décennies, produire de l'électricité d'origine renouvelable pour des systèmes à très petite échelle est encore un défi qui éveille l'intérêt d'un nombre croissant de laboratoires et entreprises au Royaume-Uni.

Dr Steve Beeby, Electronic Systems Design Group, Projet VIBES, http://www.ecs.soton.ac.uk/research/projects/VIBES

9 litres d'hydrogène dans une boîte d'allumettes



Le professeur Shin-ichi ORIMO du Institute for Material Research de l'université de Tohoku a mis au point en collaboration avec Japan Steel Works un réservoir de la taille d'une boîte d'allumettes pouvant relâcher jusqu'à 9 litres d'hydrogène.

L'hydrogène est stocké dans un réservoir en aluminium sous forme de particules d'aluminium hydrogéné, molécule développée par le groupe de recherche. Lorsqu'il est chauffé à 80°C le composé relâche de l'hydrogène sous forme de gaz. Expérimentalement, on a pu extraire 9,3 litres d'hydrogène d'un réservoir mesurant 4 cm x 6 cm et d'une épaisseur de 5,5 mm. Ceci représente une contenance supérieure de 43% par rapport à l'alliage lanthane-nickel (LaNi5) habituellement utilisé pour le stockage de l'hydrogène. Le groupe espère améliorer les propriétés du système afin que l'aluminium hydrogéné libère le gaz à 60°C, ce qui permettrait une utilisation directe de la chaleur rejetée par les appareils électroniques et donc une alimentation par piles à combustible d'instruments portables comme les téléphones ou les ordinateurs. Une fois que l'hydrogène a été libéré, il ne reste plus que de l'aluminium. Ce processus étant irréversible, les réservoirs seraient employés comme des cartouches à utilisation unique. La mise en application de la technologie se fera au plus tôt dans trois ans.

Japan Steel Works espère également utiliser cette technologie pour développer des réservoirs destinés à des véhicules roulant grâce à des piles à combustibles. A volume égal, cette méthode permettrait de stocker 3,6 fois plus d'hydrogène que des bonbonnes pressurisées à 35 MPa. La distance parcourue pourra alors atteindre les 650 km pour un réservoir de 90 litres qui ne pèserait que 100 kg, à la place de 220 kg actuellement.

Le principal défi à la diffusion des piles à combustible est le stockage et le transport du combustible. Le méthanol est accessible à faible coût mais son transport est délicat car c'est un corps inflammable. D'autre part, les alliages du type lanthane-nickel permettent de stocker de l'hydrogène d'une manière relativement sûre mais présentent l'inconvénient de peser très lourd. Toutes les alternatives restent donc à envisager.

- Laboratoire du prof. ORIMO " High temperature materials Science, Environmental Materials Research " (en anglais) - http://www.hydrogen.imr.tohoku.ac.jp/index-e.html
- Institute for Material Research, université de Tohoku (en anglais) - http://www.imr.tohoku.ac.jp/eng/

PARTENARIAT HAUTE PERFORMANCE !





En partenariat avec la société Blew Stoub, la Corderie Lancelin lance la construction d’une extension de leur unité de production courante en Mayenne.__Un site de 700 m2 spécialement conçu pour la fabrication des produits customs verra donc le jour en début d’année. _A cette occasion, Blew Stoub et Lancelin officialisent et renforçent leur collaboration pour l’ensemble de la gamme des produits « haute performance » permettant ainsi de disposer d’une plus grande capacité à répondre à la demande.__Le point fort de la société Blew Stoub est de pouvoir répondre à l’ensemble des demandes textiles d’un projet de gréement dans sa globalité. Elle fournit en effet les gréements courants, dormants mais aussi une large gamme d’accroches qui prennent une importance grandissante sur les marchés nautiques et industriels.__Leur prestation de conseil, d’étude et de développement est ainsi renforcée par ce nouveau site de production Lancelin, comprenant un banc de traction de 100 tonnes rupture et de 20m de long, permettant ainsi de proposer des campagnes de test adaptées à toutes demandes sur le site de la corderie Lancelin.__Ce nouvel outil est un élément majeur qui appuie le développement de la société des deux dernières années (effectifs, création d’un espace de vente et augmentation de nos outils de production) __L’ensemble de ces outils sera bien entendu à la disposition du réseau de gréeurs Europe. _

FUTUREPLAS DÉVELOPPE LES PLASTIQUES DE L´AVENIR.



Issu d'une collaboration entre plusieurs entreprises britanniques, FuturePlas développe une nouvelle génération de plastiques autorenforcés innovants et durables, avec le soutien du Conseil de la Stratégie Technologique (Technology Strategy Board).

Le projet FuturePlas, qui devrait durer 30 mois en tout, est en place depuis 18 mois et d’ores et déjà, les progrès dans le développement de la prochaine génération de plastiques autorenforcés et l’élaboration des processus sont importants. Les plastiques autorenforcés sont des composites où l’on introduit des fibres de polymère haute ténacité pour renforcer une matrice du même polymère, et ils sont configurés afin de permettre le moulage de composants sans perte des qualités mécaniques des fibres. De cette manière, des composants rigides et légers peuvent être formés en garantissant un recyclage complet, car ils peuvent être moulés et réutilisés sans traitement.

Le polypropylène autorenforcé est déjà disponible sur le marché en plaques et commence à être utilisé dans des filières comme l’automobile, le matériel de protection (tels que les casques), la balistique et d’autres domaines sensibles.

Le projet FuturePlas élargit la gamme de plastiques autorenforcés en rajoutant le Polyéthylène Téréphtalique (PET), Nylon (PA) et le Polyéthylène (PE) et élargit également les possibilités de production en permettant le formage par injection et des techniques de formage avec structures croisées. L’objectif final de FuturePlas est de pouvoir proposer une plus large gamme de plastiques autorenforcés que ceux qui existent déjà, avec diverses propriétés et permettant des techniques variées de fabrication. Ces produits pouvant être utilisés dans des domaines où la performance mécanique est élevée, où il faut une résistance supérieure aux hautes températures et un temps de recyclage plus rapide qu’actuellement. Le Chef de Projet, Chris Hare de NetComposites affirme, "Les progrès sur ces nouveaux matériaux sont très encourageants et devraient nous fournir des matériaux haute performance avec des propriétés très intéressantes de recyclage".

Des composants formés légers, rigides et recyclables à bas coût sont donc à portée de ce consortium de FuturePlas, dirigé par NetComposites, avec la participation des Moteurs Bentley, Exel Composites, James Dewhurst, JSP, McKechnie Engineered Plastics, l’Université de Leeds et Visteon.



Source NetComposites
www.futureplas.com

PHÉNOMÈNE MÉTÉO



Une tempête du désert vue de l'espace


Le satellite Envisat observe le sable et la poussière venus du désert du Sahara et poussés par le vent au-dessus de l'Océan Atlantique le long des côtes de la Mauritanie (en haut), du Sénégal (au centre) et de la Guinée Bissau (en bas). Les îles du Cap Vert, couvertes de nuages, sont visibles au large du Sénégal.
Les tempêtes de sable ou de poussières sont généralement le résultat de mouvements de convection dans l'atmosphère qui se forment lorsque l'air chaud, plus léger, s'élève et que l'air froid, plus lourd, descend prendre sa place. La poussière du Sahara peut ainsi être transportée sur des milliers de kilomètres par ces courants de convection, ce qui entraîne aussi d'autres phénomènes météorologiques comme des orages.

Les tempêtes de sable sont très courantes au-dessus du Sahara, qui est une source importante de poussière minérale dont de fortes concentrations peuvent être retrouvées au-dessus de l'Atlantique tropical et des Antilles.

La poussière du Sahara joue un rôle important dans la région méditerranéenne car elle représente la principale source de nutriments minéraux pour le phytoplancton - qui constitue la nourriture de base dont dépend toute la vie marine. En revanche, elle n'est pas toujours bénéfique aux Antilles, où elle est soupçonnée d'être à l'origine de maladies qui infectent les récifs coralliens.


Cette image a été acquise par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d'Envisat, le 29 mars 2008, en mode "pleine résolution" qui permet de distinguer des détails de 300 mètres.

TRANSAT AG2R : Luisina de retour en course • Route directe vers le Cap Finisterre



Au classement de 5 h, un trio de Figaro Bénéteau joue des coudes et des étraves dans des conditions idéales mais sportives. Financo, Les Mousquetaires et Cercle Vert, grands animateurs du parcours côtier en baie Concarneau progressent au contact et à vue à plus de 12 nœuds. Rajoutez Athéma et voilà le quarté de tête réuni en moins d’un mille dans 25-30 nœuds de vent de Nord-Ouest. Ca mouille et ça va vite. Sous spi, la course a démarré sur un rythme soutenu qui fait le bonheur des navigateurs…
« Les concurrents font route directe, ils ont attaqué bille en tête au reaching. Ils profitent de conditions vraiment sympas, confirme Jean Maurel depuis le bateau organisation. La lune est pleine et ils progressent, en petits paquets, comme en plein jour. Il ne fait pas froid et les skippers sont dessus, croyez- moi ! Il faut les voir essayer de grappiller un peu de vitesse sur chaque vague. Au classement, c’est évidemment encore très groupé. » Argos ne s’y trompe pas non plus et révèle qu’une belle course de vitesse est engagée sur le golfe de Gascogne entre les 26 duos lâchés sur l’eau. Par petits paquets, les uns et les autres sont d’emblée entrés dans le vif d’une grande traversée océanique sur fond d’âpre compétition.
Suzuki Automobiles à fond la caisse
Dans le sillage des leaders légèrement plus à l’Est, une bataille de haute lutte est engagée entre SNEF-Cliptol Sport, Lenze et Suzuki Automobiles, 7ème à 4,5 milles de la tête de flotte. À bord de ce dernier, Thierry Chabagny ne boude pas son plaisir à la vacation du matin : « On attendait des vents assez faibles, un peu de pétole et de la pluie. Et c’est tout le contraire : sous la pleine lune, on progresse à fond la caisse sous spi dans 25-30 nœuds de vent de travers ! Ça mouille et il ne faut pas lâcher la barre. Le bateau fait le sous-marin, mais c’est plutôt sympa. Ça va vite et nous avons pris un peu d’avance sur le timing. On gagne du temps sur les prévisions au cap Finisterre… »
Luisina de retour
Si le gros des troupes progresse très groupé, quelques tandems ont en revanche débuté cette transat sur des routes plus marquées. 47 milles en latérale séparent ainsi Gédimat, parti très à l’Ouest de NIVEA/Athlètes du Monde, lui, franchement décalé à l’Est. L’autre bonne nouvelle de la nuit nous vient de Luisina, fidèle à ses intentions. Eric Drouglazet et Christophe Bouvet, contraints de retourner au port pour réparer leur grand voile déchirée dans les manœuvres avant le coup de canon, sont de retour en course depuis 18h14 hier. Les deux compères affichent 77 milles de retard sur les premiers. Ils sont repartis à fond, efficaces et mentalement dans le match. Mais là encore, cela n’étonnera personne !
Info presse RivaCom / www.transat-ag2r.com


CLASSEMENT DU 21/04/08 05:00:00 Locale PARIS
RgNom Skipper Dist ArEcartVmg 
 1 FINANCO TROUSSEL Nicolas - PRATT Chr 3561,2 0,013,4 
 2 LES MOUSQUETAIRES DE BROC Bertrand - RIOU Gwen 3561,3 0,012,9 
 3 CERCLE VERT MORVAN Gildas - LE CAM Jean 3561,6 0,413,1 
 4 ATHEMA TABARLY Erwan - BIARNES Vinc 3562,1 0,913,3 
 5 SNEF et Cliptol Sport PELLECUER Laurent - MOUREN J 3564,7 3,510,5 
 6 LENZE LE GAL Franck - LE ROUX Erwa 3565,3 4,113,4 
 7 SUZUKI Automobiles CHABAGNY Thierry - DOUGUET C 3565,8 4,513,1 
 8 GROUPE CELEOS TREUSSART Ronan - MARCHAND A 3566,3 5,112,8 
 9 BANQUE POPULAIRE GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nic 3566,4 5,213,2 
 10ATLANTIK FT KRIZEK David - SHARP Phil 3566,9 5,613,4 
 11DEFI MOUSQUETAIRES ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan 3566,9 5,713,0 
 12DEFI TRANSAT LIVORY Yannig - LIVORY Erwan 3567,4 6,212,0 
 13GEDIMAT TRIPON Armel - VITTET Domini 3568,0 6,812,5 
 14SOPRA GROUP KOCH Antoine - GENDRON Grégo 3568,3 7,013,1 
 15SOLAR INOX GUERIN Ronan - POUPON Luc 3568,5 7,312,3 
 16CONCARNEAU - ST BARTH PERON Eric - DANET Miguel 3568,8 7,512,6 
 17SABLIERES PALVADEAU BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pie 3569,1 7,911,3 
 18AQUARELLE - LE FIGARO AMEDEO Fabrice - NICOL Jean 3570,1 8,811,7 
 19DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TMONNET Jean Charles - TOULOR 3570,4 9,211,8 
 20KPMG RIOU Elodie - CASTELNERAC Be 3570,5 9,211,3 
 21IROISE PROMOTIONS MAHE Tangi - BERTRAC Claude 3573,0 11,812,4 
 22AXA Atout Coeur pour AIDESNIGON Erik - POULIGNY Cédric 3573,4 12,211,6 
 23TETRAKTYS DESMARETS Pascal - SCHANDEVY 3574,9 13,712,5 
 24NIVEA ATHLETES DU MONDE GALFIONE Jean - FAVENNEC Gil 3579,4 18,2 9,3 
 25SOJASUN WARDLEY Liz - GABART Françoi 3581,5 20,3 9,4 
 26LUISINA DROUGLAZET Eric - BOUVET Chr 3638,5 77,2 7,9