mercredi 30 avril 2008

Marseille Alger Cup 1er Edition



Le 29 juin 2008, les concurrents de la *Marseille Alger Cup*, s’élanceront vers Alger.

Cette course est ouverte à la classe mini 6.50 (en double) sur un parcours de 1000 milles avec escale à Alger (qualificatif pour la Mini-transat 2009) et aux voiliers habitables en double et en équipage sur un parcours aller de 410 milles. Cette course aura lieu tous les deux ans.

La Marseille Alger Cup c’est l’attrait de la nouveauté et de l’intérêt sportif d’un parcours inédit (avec les Baléares sur la route) dans des conditions météo généralement propices à la tactique.

C’est aussi la volonté d’illustrer de manière originale les liens et les échanges entre les deux villes cousines au travers de manifestations culturelles et festives autour de la course. Les autorités et collectivités publiques des deux côtés de la Méditerranée autorisent et soutiennent activement l’évènement .La Marseille Alger Cup possède ainsi tous les ingrédients pour devenir un rendez-vous méditerranéen majeur du début de l’été dans le monde de la voile et au-delà.

A 80 jours du coup de canon de la Marseille Alger Cup, le 29 Juin , 27 skippers se sont engagés pour prendre le départ.

Un pouvoir d'attraction !
Pour sa première édition, Marseille Alger Cup exerce un pouvoir d'attraction, autant sur les navigateurs, qui ne connaissent pas les côtes Algériennes, que sur le public qui ne manquera pas ce rendez-vous de part son côté novateur.
 
Ils sont, à ce jour, 25 monocoques pré-inscrits prêt pour la ligne de départ avec en ligne de mire la Baie d'Alger, cela promet un beau spectacle, à terre comme en mer !



 www.marseillealger.com

TAHITI PEARL REGATTA 2008 RAIATEA-TAHAA-BORA BORA


La Tahiti Pearl Regatta, l’événement nautique le plus important du Pacifique Polynésien, poursuit son développement. La 5ème édition du 08 au 12 mai promet d’être mémorable : 50 et 70 voiliers attendus, 4 jours de régate (3 les années
précédentes), couverture presse internationale, promotion et notoriété en forte croissance, des stars (surprise) de la voile, des équipages de toutes nationalités : Japon, USA, Nouvelle-Zélande, Angleterre, Nouvelle-Calédonie, France…, un village de la course, une flottille de speed feet pour les amateurs de défis sportifs…

Informations : www.tahitipearlregatta.org.pf

DUR, DUR LE 6;50




Entre deux eaux, encore fatiguée, Luce MOLINIER revient sur la Pornichet Select 650, cette première épreuve de la saison 2008, qui se solde pour elle par un bilan mi figue-mi raisin : contrainte à l’abandon, la jeune régatière a cependant réussi préserver son matériel et a valider de nombreux points techniques.

« Je n’ai rien cassé, mais j’étais épuisée…. Je n’ai pas dormi pendant 48 heures, j’avais des hallucinations visuelles, auditives : il n’était vraiment pas raisonnable de continuer dans cet état là, surout pour attaquer la partie la plus difficile du parcours. D’autres ont continué alors qu’ils étaient eux aussi dans le rouge et ça ne s’est pas bien terminé… » L’un des concurents s’est en effet échoué peu avant l’arrivée et deux autres ont démâté.

« Ça n’a pas été une décision facile à prendre, mais franchement je crois que c’était ce que j’avais de mieux à faire. D’autant que la sonnerie de mon réveil était cassée : du coup, j’avais encore moins confiance… J’avais vraiment trop peur de ne pas me réveiller et de me retrouver sur les cailloux ou pire… » Le bon sens a prévalu. La priorité de luce étant bien sûr de préserver son bateau, son matériel… et elle aussi !

Côté qualification, pas de souci : la prochaine épreuve qualificative pour la course « Les Sables – Les Acçores – Les Sables » se dispute dans un mois en Bretagne Nord : le Trophée Marie Agnès Péron. Une épreuve qui était de toute façon au programme de la jeune sudiste.

Au-delà de la déception d’avoir été contrainte à l’abandon, Luce est très contente de son début de parcours : « j’ai pu valider beaucoup de choses. Je me suis bien bagarrée… J’étais bien dans la course, notamment lors de la remontée sur les Birvideaux, je suis passée là haut dans les dix premiers. Après, il y a eu plussieures options tactiques et c’est le groupe sous le vent qui est passé devant. Mais tout du long j’ai eu de bonne sensations, je me suis régalée à la barre ! »
Quoiqu’il en soit, cette première épreuve de la saison, même inachevée, s’est donc révélée riche d’enseignements techniques. Reste à Luce à apprendre à faire plus confiance à son pilote automatique : « il faut que je me force à accepter de perdre un peu en vitesse pour pouvoir aller me reposer… », concède Luce. Cela ne devrait pas être le plus difficile à apprendre pour cette jeune femme volontaire.

Luce a prévu de repartir en qualification, sur un parcours de 1000 milles hors course, dès le milieu de la semaine prochaine. Ils seront probablement 2 ou 3 solitaires à s’élancer vers l’Irlande et retour pour décrocher une première partie de qualification qui servira également pour la Transat 6,50 2009. Ce sera également pour Luce une nouvelle et belle occasion de s’étalonner et d’apprendre, toujours et encore…

Info presse Catherine Ecarlat / www.lucemolinier.com

PORTRAIT(S) D'ARTEMIS-TRANSAT



Simon Clarke
• Nationalité Anglaise
• Vit à Beaulieu Hants
• Né le 30 juin 1965

http://clarkeoffshoreracing.com/

Transat AG2R: Tant qu’il y aura des hommes



L’abandon de NIVEA Athlètes du Monde vient de rappeler brutalement, que la Transat AG2R n’est pas qu’une affaire de stratégie, de rapidité de manœuvres, de vitesse. Elle met aussi aux prises des équipages qui doivent composer avec l’apprentissage du caractère de l’autre, avec les déceptions qui touchent tout le monde du premier au dernier. Elle rappelle qu’une course, c’est un niveau d’exigence fort, de même qu’une pression formidable sur les épaules des navigateurs…

Vidés, sans plus de goût pour la suite de l’aventure. L’équipage de NIVEA Athlètes du Monde jette l’éponge. Gilles Favennec compte quand même derrière lui deux campagnes de la Coupe de l’America, une Solitaire du Figaro et une Transat Québec Saint-Malo. Jean Galfione est, quant à lui, habitué de la pression des compétitions de très haut niveau. Et pourtant, malgré des mois d’entraînement en commun, la mer et la compétition ont eu raison de la très grosse envie de cet équipage atypique qui partait avec beaucoup d’humilité sur cette épreuve.

Jean Le Cam, vieux routier de la course au large ne déclarait-il pas à l’issue de son dernier Vendée Globe : « Ce n’est pas de faire un tour du monde qui est difficile. C’est de le faire en étant toujours sous la pression du résultat… ». Peut-être, qu’au final, l’envie de se dépasser a-t-elle poussé les deux navigateurs à se rendre au-delà des limites qu’ils s’étaient eux-mêmes imposés au départ. Peut-être, se sont-ils, comme on le dit familièrement, mis dans le rouge à force de volonté de bien faire… La Transat AG2R est comme toutes les courses de haute mer : elle demande une discipline personnelle, une certaine forme d’abnégation, la capacité à surmonter les vents contraires au propre comme au figuré. Cet abandon rappelle qu’en mer, il n’existe pas de loi immuable et que rien n‘est écrit à l’avance…

Remue-méninges
Pendant ce temps, la course continue avec son lot d’incertitudes. Interrogé aujourd’hui, même Nicolas Troussel, toujours leader sur Financo avouait ne pas avoir été depuis longtemps aussi dubitatif sur la stratégie à venir : « C’est vraiment aléatoire. On ne peut pas tout analyser. Nous tentons la trajectoire médium la plus cohérente. » Qu’il se rassure, à l’autre bout du plan d’eau Erik Nigon sur AXA Atout Cœur pour Aides, n’en menait pas plus large. « C’est un peu l’angoisse. On ne sait pas trop où aller. Pourtant c’est large. Nous sommes entre les Canaries et Saint Barth. On attend des conditions établies. On se pose la question. Nous étions partis avec une option radicale vers le sud. Mais l’anticyclone nous barre la route. » Autant dire que rien n’est figé et qu’il va falloir attendre encore plusieurs jours avant que les stratégies des uns et des autres se décantent.

Il en est pourtant quelques uns qui semblent se porter à merveille, acceptant avec un certain fatalisme les aléas d’une situation météorologique définitivement complexe. Gwen Riou sur Les Mousquetaires démontrait ainsi que l’osmose pouvait se faire naturellement entre un « petit jeune qui en veut » et un taulier de la course hauturière : « On régate bien. Je viens de me réveiller. C’est pour ça que je suis bien décontracté. Je viens de manger donc je suis en forme. On regardait le dernier classement. Il ne faut pas se faire d’idée préconçue. Nous ne sommes pas très Sud. On régate correctement. On est dans un bon créneau. »

Sur le grand jeu d’échec de la Transat AG2R, à chacun ses stratégies : si Financo, Gedimat et Défi Mousquetaires semblaient bien calés au nord-ouest, Suzuki, Cercle Vert et Les Mousquetaires semblaient opter pour des trajectoires à responsabilité limité sur une stratégie plus médiane. Quand au sud, Sojasun, SNEF – Cliptol Sport ou bien encore Concarneau Saint-Barth investissaient massivement quitte à risquer le dépôt de bilan. Faut-il thésauriser, savoir faire le grand tour avec le mors aux dents… Qui vivra verra ! Une chose est certaine : la mésaventure de l’équipage de NIVEA Athlètes du Monde rappelle qu’au bout du compte, c’est toujours l’océan qui corrige les devoirs.

Ils ont dit :

SUZUKI Automobiles – Thierry Chabagny (4ème au classement de 17h)
« Nous sommes sous le soleil, sous spi. Ce n’est que du bonheur. Les trois derniers jours étaient compliqués en termes de météo. Ce n’est pas simple. D’ailleurs l’état de la flotte sur le plan d’eau montre bien que personne ne sait réellement quelle va être l’évolution. La différence en latéral va se faire suivant le moment de l’empannage. Cela peut être décisif sur la façon de récupérer le vent pour Saint Barth. Il y a du suspense. C’est un moment clé. Nous regardons des deux côtés. Il y a des bons meneurs. C’est important de suivre chaque classement et l’évolution de la météo, en comparaison avec les autres bateaux afin de voir qui a raison. C’est un peu dur à vivre. Le plan d’eau est bien élargi. La météo est incertaine. En plus il y a une part de loterie que l’on ne contrôle plus. Ceux qui sont au Nord doivent avoir peur de ne pas descendre. Le danger avec la route Nord est le défilement des dépressions. Ce n’est pas tout de se retrouver à New York, mais il faut pouvoir redescendre. On va prendre du prés d’ici une trentaine d’heures avec du vent soutenu. Nous ne sommes plus en short pour très longtemps. On sait que l’on va souffrir. On anticipe en faisant un check de tout le bord. Mais à bord on rigole bien. Ca nous fait les abdos. Comme le classement est bon, nous sommes plutôt de bonne humeur. »

ATHEMA – Erwan Tabarly (3ème au classement de 17h)
« Nous sommes sous le vent de Gedimat, à 7-8 milles. Il y a toujours de l’air. Nous sommes contents. On a réduit l’écart avec les premiers. Les bateaux sont bien étalés entre le Nord et le Sud. Il va falloir regarder dans deux ou trois jours si les différentes options vont payer. Nous avons des remises en questions permanentes à chaque fichier météo reçu. Finalement, est-ce que ça passera mieux au nord ? Au sud ? On se demande si les alizés vont s’établir. Sinon on continuera de jouer dans le nord. Pour l’instant, nous trouvions l’investissement un peu trop cher dans le sud. Les plus menaçants à trois jours sont Financo et Défi Mousquetaires dans le nord. J’ai du mal à croire que SNEF, Concarneau-Saint-Barth et autres puissent rattraper leur retard dans le sud. En ce qui concerne le groupe Suzuki, Cercle Vert et Les Mousquetaires, je ne sais pas trop ce qu’ils vont donner. »

SNEF CLIPTOL SPORT – Laurent Pellecuer – 19ème au classement de 5h :
« La météo n’est pas encore pas encore parfaite pour cette route mais bon… Quitte à finir dernier, on a décidé de rester sur cette route ! Nous sommes à la recherche de l’alizé, qui, si tout va bien, sera là dans trois jours. Nous la dépression ne nous concerne pas du tout… Pendant que les autres galèreront, en bottes et cirés, nous nous serons en short et t-shirt, sous spi…. Au moins, quoi qu’il se passe nous arriverons bronzés ! (rires) Notre objectif est de toucher les alizés pour combler le retard géométrique que l’on a pris. Mais si on veut le combler totalement, il faudrait que ceux du nord se fassent un peu piéger pour descendre…. Je connais bien cette Transat, mais c’est la première fois que je prends cette route. Autant en 98 nous avions fini sur une route Sud, mais ce n’était pas si extrême que maintenant. Là, nous nous dirigeons presque vers le Cap Vert ! Jusque-là nous avons eu environ 14 nœuds de vent, c’était super agréable. Mais là, nous allons avoir trois jours avec du vent beaucoup plus faible, jusqu’à ce que l’on passe sous l’anticyclone. »

Routes divergentes en latitude à 2000 milles de l’arrivée

Après trois jours de navigation et d’intenses tergiversions, le doute persiste. Le suspense perdure sur l’océan Atlantique où les 23 équipages de la Transat AG2R se sont éparpillés dans tous les sens. Il reste 2000 milles nautiques à parcourir et les duos n’ont de cesse, sur des routes divergentes en latitude, de se disputer le privilège de la vitesse. Ce matin, le classement favorise les nordistes. Ils creusent des écarts sur les sympathisants d’une route médiane, ils s’envolent face aux purs et durs d’une route au Sud. Qu’en sera-t-il demain ?

« La connaissance est la navigation dans un océan d’incertitudes à travers des archipels de certitudes. » La phrase est du philosophe Edgar Morin. Elle sied bien encore ce matin aux marins de la Transat AG2R qui s’accrochent à leur intuition et leurs convictions. Qui se cramponnent surtout à une option décidée et choisie après maintes réflexions.

À l’aube, les nordistes - emmenés par le solide leader qu’on ne présente plus ! - tirent leur épingle du jeu. Ils ont toutes les raisons de se réjouir de leur stratégie. Pour l’instant, elle porte ses fruits. Argos révèle en effet que Financo prend ses distances avec ses plus proches poursuivants au classement d’hier. Encore aux avant-postes, ceux-ci doivent aussi céder leurs places d’honneur à d’autres nordistes convaincus. Au classement de 5 heures, Athema et Gedimat complètent le podium virtuel, ils progressent dans un mouchoir de 12 milles. Bref, la nuit fut d’or par 32° Nord. Les uns et les autres gagnent des milles et lorgnent le passage de la dépression. Place à une journée de transition, qui s’annonce riche en surprises et rebondissements…

Quelques degrés de latitude plus bas, la flotte a incontestablement réduit l’allure. Dans des airs « mollisants », Les Mousquetaires, Suzuki Automobiles ou encore Cercle Vert, à 50 milles de la tête de flotte ce matin, connaissent les premiers effets d’une zone de calmes anticipés et redoutés. Il reste que c’est en connaissance de cause qu’ils ont choisi leur option et tracé le sillon de leur destin transatlantique. Ils voient, eux, des lendemains qui déchantent pour les nordistes bientôt aux prises avec les vents contraires de la dépression. Ils en vivront aussi le passage, mais dans une moindre mesure. Calés sur une route médiane, forts d’un décalage en latitude de plus de 100 milles encore, ils ont dans l’idée de revenir et de regagner du terrain. Plus proches de la route directe, ils reprendront l’avantage. Cette stratégie ne manque pas de cohérence, elle mise sur une certaine forme de sagesse et de prudence. C’est celle du juste milieu.

Tout en bas, par 25°N et à 300 milles des premiers, c’est une toute autre histoire. Solarinox, SNEF-Cliptol Sport ou encore Concarneau-Saint Barth cavalent toujours après l’alizé. Coûte que coûte, vaille que vaille, les voilà lancés sur la route du soleil. Il leur faut plonger. Loin de l’influence de la dépression, ils parient sur la cohérence du système atlantique. La route du soleil, aussi longue soit-elle, mène toujours aux tropiques. C’est une certitude dans un océan d’incertitudes…

CLASSEMENT DU 30/04/08 05:00:00 Locale PARIS

Rg Nom Skipper Dist ArEcart
1 FINANCO TROUSSEL Nicolas - PRATT Christopher 2014,5 0,0
2 ATHEMA TABARLY Erwan - BIARNES Vincent 2025,4 10,9
3 GEDIMAT TRIPON Armel - VITTET Dominic 2026,4 11,9
4 DEFI MOUSQUETAIRES ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan 2032,2 17,6
5 LES MOUSQUETAIRES DE BROC Bertrand - RIOU Gwen 2042,6 28,0
6 SUZUKI Automobiles CHABAGNY Thierry - DOUGUET Corentin 2050,1 35,6
7 CERCLE VERT MORVAN Gildas - LE CAM Jean 2066,0 51,5
8 DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TALENTS MONNET Jean Charles - TOULORGE Alexa 2085,2 70,7
9 ATLANTIK FT KRIZEK David - SHARP Phil 2088,0 73,5
10 GROUPE CELEOS TREUSSART Ronan - MARCHAND Anthony 2099,2 84,7
11 BANQUE POPULAIRE GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nicolas 2128,61 114,1
12 LENZE LE GAL Franck - LE ROUX Erwan 2138,31 123,7
13 KPMG RIOU Elodie - CASTELNERAC Bertrand 2146,31 131,7
14 SOPRA GROUP KOCH Antoine - GENDRON Grégory 2155,51 141,0
15 TETRAKTYS DESMARETS Pascal - SCHANDEVYL Bert 2248,62 234,0
16 SABLIERES PALVADEAU BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pierre 2276,12 261,6
17 AQUARELLE - LE FIGARO AMEDEO Fabrice - NICOL Jean Pierre 2288,92 274,4
18 SOLAR INOX GUERIN Ronan - POUPON Luc 2294,82 80,2
19 SNEF et Cliptol Sport PELLECUER Laurent - MOUREN Jean Paul 2316,93 302,4
20 DEFI TRANSAT LIVORY Yannig - LIVORY Erwan 2319,83 305,3
21 AXA Atout Coeur pour AIDES NIGON Erik - POULIGNY Cédric 2362,23 347,6
22 SOJASUN WARDLEY Liz - Black Nick 2446,64 432,0
23 CONCARNEAU - ST BARTH PERON Eric - DANET Miguel 2470,34 455,8
ABD NIVEA ATHLETES DU MONDE GALFIONE Jean - FAVENNEC Gilles
ABD LUISINA DROUGLAZET Eric - BOUVET Christophe
ABD IROISE PROMOTIONS MAHE Tangi - BERTRAC Claude
Info presse RivaCom / www.transat-ag2r.com

mardi 29 avril 2008

Transat AG2R: Face Nord pour les premiers menes par Financo


Figaro ci, Figaro là… Dans un contexte météo qui en laisse plus d'un perplexe, les 24 concurrents de la 9ème Transat AG2R se sont éparpillés dans tous les sens sur l'échiquier de l'Atlantique. Sur l'océan, la flotte a rompu les rangs et se disperse en latitude. Face Nord pour les premiers menés par Financo, route du Sud pour d'autres à l'image de SNEF-Cliptol Sport, et « itinéraire bis » au centre pour un petit groupe de bateaux représentés par Cercle Vert… à chacun son chemin vers les tropiques. Pour l'heure place aux plaisirs de la glisse et à l'ivresse de la vitesse dans un généreux flux de Nord-Est. Avant que les conditions ne se compliquent, ne se corsent, ou mollissent…
En haut, dans les parages des 34° Nord, les équipages misent en effet sur le profit immédiat. Les tandems cravachent dur sous spi et les monotypes avalent goulûment les milles nautiques. Au compteur de Financo : 233 milles parcourus en 24 heures à presque 10 nœuds de moyenne. Pour Nicolas Troussel et Christopher Pratt, tout ce qui est pris ne sera plus à prendre avant le passage d'une dépression et l'arrivée de vents contraires dans les prochains jours. Athema et Gedimat, partisans de cette route depuis Madère, se sont refaits une belle santé au classement. La quête de l'alizé
Au Sud, c'est tout le contraire. Les purs et durs de la route du soleil tels que SNEF-Cliptol Sport, Solarinox ou Conarneau-Saint Barth, parient volontiers sur un rendement à plus long terme. Par 28-29° Nord, ceux là sont partis vaille que vaille chercher l'alizé qui doit leur donner des ailes pour l'arrivée. Pour l'instant, ils s'éloignent de la route directe, ils perdent des milles et du terrain sur la tête de flotte qui caracole.
L'attitude du centre
Et puis, comme en politique, il y a désormais les centristes, souligne Jean Le Cam ce matin. A bord de Cercle Vert, le complice de Gildas Morvan joue avec les latitudes. Question d'attitude. Hier, le duo a mis le clignotant à gauche et ajouté un peu de Sud dans sa route Nord. Allez comprendre ! Il n'est pas le seul. Les tandems des Mousquetaires et de Suzuki Automobiles progressent aussi sur cette option savamment dosée entre Nord et Sud. Un itinéraire bis assez proche de la route directe tout compte fait…

NIVEA-Athletes du Monde se retire de la course

Ce mardi à midi, Jean Galfione et Gilles Favennec ont annoncé à leur équipe et à la direction de course qu’ils se retiraient de la Transat Ag2r. L’équipage se trouve à 70 milles des Iles Canaries et a l’intention de s’arrêter dans le port de commerce de Tenerife. Ils naviguent actuellement au près océanique dans un vent de 20 nœuds, sous grand-voile un ris et solent. Ils devraient atteindre leur but dans la nuit de mardi à mercredi.

Déjà épuisés physiquement, Jean et Gilles ont navigué cette nuit, cap au sud, avec 30 nœuds de nord-est, dans mer très agitée. Les deux hommes se sont alors donnés une nuit de sommeil et de réflexion avant de se résoudre à arrêter la course.

« C’est dur. Cela nous fait énormément de mal d’abandonner et aussi pour le projet avec NIVEA. Seulement voilà, il y a une grosse fatigue qui s’installe à bord. C’est du haut niveau, il faut être à 100%, et là, nous sommes en surrégime, nous sommes surmenés » explique Jean Galfione. « Il nous faudra probablement plus de temps pour être à la hauteur d’une course comme celle-là. Nous n’étions pas totalement prêts et dans ces conditions, pour nous, ce serait une bêtise de continuer ».

Des échecs, des contretemps, Jean et Gilles en ont déjà vécu dans leur carrière de sportifs. Cela fait partie de l’apprentissage. Il leur faudra digérer cette expérience et aussi la relativiser pour repartir à l’aventure, sur de nouvelles bases. Ils devraient être joints par téléphone vers 13h00 lors de la vacation officielle de la Transat Ag2r.


« L’aventure solidaire continue »
Les réactions de René Van Duijnhoven, Président de Beiersdorf – le groupe auquel appartient la marque NIVEA –, suite à la décision de Jean Galfione et Gilles Favennec de se retirer de la Transat Ag2r :
« J’ai eu Jean au téléphone vers midi, il m’a annoncé qu’ils abandonnaient et je lui ai dit qu’ils avaient le soutien de toute l’entreprise. Pas question de continuer seulement pour nous, pour NIVEA, il ne faut pas prendre de risque. Avec leur course, ils nous ont fait vibrer. Nous avons vécu cela à leurs côtés, avec beaucoup d’enthousiasme. Cette aventure est une aventure sportive, mais c’est aussi une aventure solidaire. C’est la fin du projet sportif, mais le début de « Choisis ton Cap » et l’aventure avec les jeunes continue. Le plus important maintenant, c’est qu’ils reviennent en France en forme et en bonne santé. Ils ont tout notre soutien, ils savent que nous sommes avec eux. »


http://blog.choisistoncap.fr

PORTRAIT(S) D'ARTEMIS-TRANSAT


Louis Duc, le plus jeune skipper (24 ans) de la course, est plus motivé que jamais ! En effet, même si ce navigateur normand n’en est de loin pas à sa première course au large, cette transatlantique a pour lui une saveur toute particulière : c’est sa première grande épreuve en solitaire*, c’est « The » Transat, celle qui a sacré Eric Tabarly… et pourquoi pas celle qui pourrait lui permettre de faire ses preuves…

« Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je n’ai pas le bateau le plus rapide de la flotte, je ne suis pas le plus expérimenté, mais ce que je souhaite avant tout c’est faire honneur à tous ceux qui me font confiance et grâce à qui je suis là aujourd’hui. Mon seul but est de naviguer le mieux possible, le plus vite possible, pour arriver satisfait de l’autre côté de l’Atlantique », précise Louis.

Donner son nom

En effet, depuis des mois, le navigateur bataille à terre pour décrocher le minimum de budget nécessaire afin de réaliser son rêve : faire ses preuves en course au large en solitaire.

Le Groupe Royer, qui l’avait déjà parrainé lors de sa Transat 6,50 en 2005, est à nouveau à ses côtés, tandis que la société MSI, basée à Cherbourg, a été la première à le soutenir dans ce nouveau projet. Jean-Edouard Criquioche, propiétaire du Pogo 40 sur lequel Louis va disputer The Artemis Transat, le parrainne également à sa façon.
Le budget n’est cependant pas encore bouclé mais le jeune normand ne désarme pas : le nom de son Pogo 40 est à encore prendre !

Bord à bord avec Halvard Mabire, à Cherbourg

Si le plus clair de son hiver a été consacré à la recherche de partenaires, Louis a toutefois parcouru plus de 20.000 milles (37.000 km), soit presque un tour du monde, en Atlantique Nord et Sud, lors des 12 derniers mois ! Le skipper est donc largement aguerri et connaît très bien son bateau. Mais à trois semaines du départ, le besoin de retrouver la mer se fait pressant.

Ainsi, le plus jeune et le doyen des skippers engagés sur The Artemis Transat, qui n’est autre que le célèbre navigateur normand Halvard Mabire (52 ans, vainqueur de la Whitbread en 1999, 7 Solitaire du Figaro, 2 Route du Rhum, 2 The Transat à son actif…) vont se retrouver pour une semaine d’entraînement, à Cherbourg, du 26 avril au 2 mai prochains.

« Halvard est un peu mon mentor… C’est lui qui m’a guidé et conseillé lorsque j’ai choisi la course au large pour métier. Et, aujourd’hui, nous allons être concurrents ! C’est à la fois drôle et passionnant pour moi ! », explique Louis.

Les deux normands de cette édition 2008 de The Artemis Transat, mettront ensuite cap sur Plymouth, ville de départ.

Il n’y a plus qu’à…

La semaine dernière, le Pogo 40 de Louis a été caréné et remis à l’eau avec l’aide de Jean-Edouard Criquioche, Jacques Fournier, André Jantet et Lionel Régnier. Ce quintet (avec Louis) participera à la Québec-Saint Malo en juillet prochain à bord de ce même Pogo 40…

Le bateau est donc prêt, le skipper impatient… à part un petit complément de budget, tout est réuni pour que Louis Duc réalise une belle course, SA belle course.

Le départ de The Artemis Transat est programmé le 11 mai prochain à Plymouth. Les premiers Class40 sont attendus aux Etats-Unis à Marblehead (Boston) à partir du 30 mai.

* Louis a participé à la Transat 6,50 en 2005, mais a été contraint à l’abandon sur démâtage lors de la deuxième étape.

Palmarès de Louis Duc

• 2007
3e Les Sables - Madère (double Class40)
3e 1000 milles Britany Ferries (double class40)
22e Transat Jacques Vabre (double Class40)
28e Tour de Bretagne (double Figaro Bénéteau)

• 2006
1er Skippers d’Islande, Paimpol–Reikjavik (équipier sur Open 50)
Record SNSM (équipier sur Open 50)

• 2005
1er Fasnet Race (équipage Class40)
3e Trophée des Multicoques (équipage Open 50)
Transat 6.50 Charente maritime – Bahia (démâtage sur la 2e étape)

Trois saisons sur le circuit 6.50 de 2003 à 2005

Pornichet SELECT 650 : Stéphane Lediraison l’emporte devant Rémy Aubrun



C’est Stéphane Lediraison, le skipper du proto Cultisol qu’il a acheté après sa « Mini » en série a remporté cette nuit la Pornichet Select 650. Il est arrivé à 23h49 sous une pluie soutenue, propulsé par bourrasques de vent à 25 noeuds. Le Lorientais de 31 ans et licencié au CNBPP l’emporte devant Rémi Aubrun (Sex’n Sun).

Stéphane Lediraison : « Ce fut une course très difficile »
Les puristes n'apprécieront pas, mais Stéphane Lediraison était frais comme un gardon à son arrivée à Pornichet. Pluie soutenue, bourrasques de vent à 25 noeuds, chute de la température, l'accueil n'a pas été à la hauteur de la performance de ce Lorientais de 31 ans et licencié au CNBPP.
«Franchement, ce fut une course très difficile. Au départ, dans la pétole, j’ai fais des erreurs tactiques alors que Rémi Aubrun nous donnait une belle leçon de régate.»
Mais une fois sous spi «j’ai récupéré une dizaine de concurrents… avant de casser le bout dehors. J’ai perdu cinq nœuds en deux heures.»
Sous un spi plus petit, il a effectué deux à trois empennages «très intéressants» à Bourgenay pour finalement revenir sur la tête de l’épreuve.
«Ensuite j’ai anticipé une belle bascule que Rémi n’a pas prise. Au près, cela a payé ! A Groix, j’ai laissé glissé pas mal pour des raisons de sécurité, Rémi est toujours derrière moi, mais à vue.»
Le retour sur Pornichet ? «A 20 nœuds. Un véritable carton ! Le bateau plongeait ! Je suis arrivé aux Cardineaux à 18 nœuds, il fallait que cela passe ou que cela casse.»
On connait la suite. «Mais c’est à Hoédic que je me suis dis que j’avais course gagnée. J’étais plus offensif que Rémi.»
Sa satisfaction ? «J’ai fais les meilleurs choix pour mon bateau. La préparation a été un peu tardive mais efficace. C’est ma première course sur un Proto (trois fois en série), c’est une très belle satisfaction.»
Et maintenant (1 heure du matin)? «Je vais prendre une douche et dormir.  Avec des amis et des personnes de mon entreprise qui me sponsorise, on va fêter dignement ma victoire demain (NDLR : ce mardi).»
Son meilleur moment ? «La remontée au près de Bourgenay.  Mon bateau et moi étions en parfaite osmose.»
Le plus difficile ? «La casse de mon bout dehors. J'étais vraiment dans la merde.»

 Thomas Ruyant (Faber France) : « Je suis content de ce podium. Cela me rassure sur mon potentiel et celui du bateau. Cette course a été dure. Nous avons eu de nombreux changements de voiles, le vent n’a pas cessé de changer d’orientation et de puissance. Le départ s’est déroulé dans la molle, les premières heures ont été difficile à négocier au portant. Puis aux Birvideaux, j’ai enfin rattrapé la tête de la flotte pour prendre la troisième place et ne plus la quitter lors de la longue remontée au près vers Pornichet. Les plans « Manuard » allaient plus vite que moi au près. J’ai donc du travail à cette allure. Sinon, j’étais plutôt dans le rythme, je me suis bien alimenté et j’ai réussi à me reposer ».

 Sandrine Bertho (Hamtaro -le plus petit des grands héros-) est arrivée à 10h50 ce matin. La Rochelaise termine première féminine à la barre de son Pogo 1 de 1998 : « Ce n’était pas ma première 6.50 et jai toujours autant de satisfaction à prendre le départ. Un départ que j’ai d’ailleurs bien négocié en évitant le passage à niveau de Penchateau. La course a été difficile. J’ai lâché à Belle Ile sur le grand bord de spi. J’ai explosé mon spi et j’ai du prendre le petit. A Yeu, j’ai mis la grande voile pour attendre le vent. Une attente qui fut bien longue pour revenir sur Ponichet. »

Ordre d’arrivée à Pornichet
Passage N° Nom coureur Nat Nom bateau Type 
 1 23h 49 679 Stéphane Lediraison FRA CULTISOL - INSTITUT CURIE Proto 
 2 00h 23 630 Rémi Aubrun FRA SEX’ N SUN Proto 
 3 01h 49 667 Thomas Ruyant FRA FABER France Proto 
 4 01h 52 346 Laurent Bourgues FRA ADRENALINE Proto 
 5 03h 50 488 Lionel Rubio de Teran FRA ZEBULON 1er Série 
 6 03h 50 10’ 552 Sébastien Rogues FRA KAÏROS Série 
 7 05h 20 438 Oliver Bond GBR BASE CAMP Série 
 8 05h 27 612 Guillaume Le Brec FRA GALANZ Série 
 9 05h 35 599 Yves Ravot FRA ROSSINANTE Série 
 10 426 Ricardo Apolloni ITA MA VIE POUR MAPEI Série 
 11 697 Amaury François FRA QUALITEL Série 
 12 422 Erwan Abalain FRA DIJS.NET-1 Série 
 13 483 Fabien Sellier FRA YEMAYA Série 
 14 435 Charlie Dalin FRA TCHUDA POPKA Série 
 15 06h 33 539 Henri Meyniel FRA KALONIG 2 Série 
 16 198 Sébastien Picault FRA KAREN’LIQUID Proto 
 17 07h 43 486 Benoit Amalric FRA TCHAO Série 
 18 08h 48 472 Xavier Macaire FRA MASCO BAY Série 
 19 08h 55 419 Matt Trautman RSA SHAYAMOYA Proto 
 20 659 Geoffrey Duniam AUS MAD SPANIEL Série 
 21 12h 15 236 Sandrine Bertho FRA HAMTARO Série

Le blog officiel : http://cnbpp.over-blog.com


Cultisol et la voile

Depuis 2003, Cultisol s’investit dans une véritable aventure humaine et sportive ; celle de la course au large. La voile et Cultisol sont en effet caractérisés par de nombreuses valeurs communes telles que l’esprit d’équipe, la passion ou le goût de la performance. L’entreprise a donc choisi de s’impliquer dans le programme ambitieux de la Transat 6,50 qui est une traversée de l’Atlantique en solitaire reliant La Rochelle à Salvador Da Bahia au Brésil.


Cultisol et la voile

Depuis 2003, Cultisol s’investit dans une véritable aventure humaine et sportive ; celle de la course au large. La voile et Cultisol sont en effet caractérisés par de nombreuses valeurs communes telles que l’esprit d’équipe, la passion ou le goût de la performance. L’entreprise a donc choisi de s’impliquer dans le programme ambitieux de la Transat 6,50 qui est une traversée de l’Atlantique en solitaire reliant La Rochelle à Salvador Da Bahia au Brésil. Fort d’une première expérience encourageante avec Sébastien Mesure, 8ème de la course en 2005, Cultisol poursuit aujourd’hui son engagement en sponsorisant Stéphane Le Diraison avec un objectif sportif simple : terminer sur le podium de la Transat 6,50 en 2007.

Stéphane Le Diraison, un skipper prometteur

En s’engageant avec Stéphane Le Diraison, Cultisol a choisit un skipper prometteur et aguerri. Stéphane bénéficie en effet d’un parcours sportif impressionnant et de plusieurs années d’expérience de la course au large. Doté d’un véritable esprit de professionnalisme et d’une forte motivation, il a dors et déjà fait preuve de débuts encourageants en terminant 2ème du Trophée MAP et 3ème de la Mini-Fasnet lors du programme de préparation en 2006.

Accompagner le développement de l’entreprise

Au-delà du défi sportif, le partenariat établi entre Cultisol et Stéphane Le Diraison permet à Cultisol de renforcer et d’accompagner le développement de ses marques, notamment auprès du grand public. Créateur d’une incontestable dynamique partagée par tous les collaborateurs de l’entreprise, ce partenariat sera également l’opportunité d’organiser plusieurs opérations à destination des clients, des équipes et des partenaires de Cultisol.

Découvrez le site Cultisol Team
www.cultisol-team.com

Le biocarburant prend la mer avec Volvo Penta



Jusqu'à présent, l'utilisation de biocarburant en mer posait problème. Mais Neste Oil est en train de lancer sa deuxième génération de biocarburant aux caractéristiquesconsidérablement améliorées. Volvo Penta participe à la phase de test et se déclare optimiste quant à l'avenir de ce carburant.

NExBTL (Next Generation Biomass to Liquid) est un produit développé par la société finlandaise Neste Oil. Il s'agit d'un carburant diesel d'origine biologique offrant une qualité et des performances tout à fait équivalentes, si ce n'est supérieures, au carburant diesel fossile classique. Il pourra alimenter tous les moteurs diesel exactement comme un carburant habituel, sans conversion du moteur.

Les difficultés rencontrées avec les biocarburants actuels (la première génération) proviennent de la nécessité d'adapter en partie les moteurs et du fait que ce carburant est d’une durée de vie limitée. Or l'utilisation d'un bateau de plaisance n'est pas aussi intensive que celle d'une voiture ou d'un camion, par exemple, et il existe un risque élevé que le carburant s'oxyde tout simplement dans le réservoir. Pour le propriétaire du bateau, les conséquences peuvent aller jusqu'au remplacement de l'ensemble du circuit de carburant. Volvo Penta déconseille donc à ses clients d'approvisionner leur moteur de bateau en biocarburant.

Essais en conditions réelles à Stockholm

Le développement de carburants alternatifs progresse rapidement ; Volvo Penta associe désormais ses efforts à ceux de la société finlandaise Neste Oil sur le programme NExBTL.

S'inscrivant dans une initiative étendue de l'UE, NExBTL sera testé en conditions réelles sur les navires de transport de passagers de la société Waxholm à Stockholm, équipés de moteurs diesel Volvo Penta. Les ingénieurs Volvo Penta doivent suivre ces essais et notamment étudier les émissions tout en examinant l'effet du carburant sur les moteurs. Le projet doit commencer à l'automne et se poursuivre sur trois ans.

Disponible pour les client

Neste Oil est en train de lancer la production, qui devrait tourner à plein d'ici cet automne.

L'une des principales sociétés pétrolières devra inclure ce carburant dans sa gamme classique à la pompe afin qu'il soit disponible pour les propriétaires de bateaux. Cette initiative est déjà en cours. Dans le courant de l'année, la société suédoise OK/Q8 lancera un carburant diesel contenant 20 % de NExBTL.

D'autres producteurs que Neste Oil fourniront également du biocarburant de deuxième génération, de sorte qu'il sera disponible en quantités considérables dans les prochaines années, soit sous forme autonome, soit mélangé à du carburant diesel fossile ordinaire.

1000 MILLES Brittany-Ferries : Les inscriptions sont ouvertes



À maintenant moins de quatre mois du début des festivités, les 1000 milles Brittany Ferries ouvrent leur liste d’inscription. La course triangulaire qui partira de Saint-Malo le 23 août prochain viendra succéder à la Québec Saint-Malo. Cette régate en double au parcours original constitue un véritable terrain de jeu réservé aux skippers en Class 40. Entre entraînement pour navigateurs professionnels et régate pour amateurs éclairés, retour sur un format qui laisse présager que les 1000 Milles s’inscriront bientôt dans la cour des grandes Classiques.

Inspirées largement du parcours des lignes des ferries de la compagnie roscovite, les 1000 Milles Brittany Ferries suivent un schéma triangulaire. Au départ de Saint-Malo, les bateaux rejoignent ensuite Plymouth, puis se dirigent vers Santander avant de mettre à nouveau le cap sur Saint-Malo. Au final, 1000 milles parcourus. Véritable exercice de style où les marins appréhendent à peu près toutes les conditions de navigation possibles, ce format atypique avait séduit les participants en 2007, comme en témoignait à l’époque Benoît Parnaudeau : « Nous sommes passés par toutes les conditions imaginables, un vrai bon entraînement ! ». Yvan Noblet rajoutait : « Super course tant au niveau du parcours que du concept ». À ce format singulier viennent s’ajouter des arrêts réglementaires de six heures à chaque escale. « Le principe des Pit-stop permet récupération, entretien et convivialité », explique Patrick Celton, directeur de course.

Montée en puissance de la Class 40
Petite devinette : Quel est le point commun entre le Grand Prix Petit Navire, The Arthemis Transat, La Québec Saint-Malo et les 1000 Milles Brittany Ferries ? Ce sont toutes des courses ouvertes aux Class 40 ! Cette classe, qui fêtera cette année ses quatre ans, ne cesse de se développer, en témoigne son calendrier. Et quand on demande à son président Jacques Fournier, les raisons d’une telle réussite, la réponse est claire : « Nous avons su garder l’état d’esprit qui a été la naissance du succès de cette classe. Les 1000 Milles en sont l’exemple type, la bonne ambiance règne sur les pontons. On arrive à y croiser toutes sortes de skippers, professionnels comme amateurs. »

Qui viendra succéder à Dominic Vittet ?
On se souvient en 2007 de la victoire du talentueux duo Vittet/Chabagny. Si on en juge leur belle performance sur la Jacques Vabre (2ème derrière Giovanni Soldini et Pietro d’Ali), tout laisse à penser que les 1000 Milles Brittany Ferries ont été un bel entraînement. Cette année, les paris quant aux futurs vainqueurs sont ouverts…
Les inscriptions pour participer aux 1000 Milles Brittany Ferries sont désormais ouvertes. Et c’est la Société Nautique de la Baie de Saint-Malo (SNBSM), présidée par Claude Renoult, qui est en charge de la réception des demandes de participation*. « Nous invitons tous les navigateurs de la Class 40 à venir s’inscrire dès aujourd’hui aux 1000 Milles Brittany Ferries. Nous assurerons le gîte dès l’arrivée de la Québec - Saint-Malo. Toute l’équipe de bénévoles de la SNBSM est déjà sur le qui vive pour que l’édition 2008 soit une réussite », affirme Claude Renoult.

Pour les demandes d’inscription, s’adresser à la SNBSM au 02 23 18 20 30 ou par mail : snbsm.siege@wanadoo.fr

ou : http://www.millemilles.snbsm.com/

GRAND PRIX Petit Navire : Victoires pour Giovanni Soldini, Pierre Brasseur et Loick Peyron




Un bulletin de météo spéciale (BMS) annonçait 30 à 35 nœuds de sud ouest, les marins du Grand Prix Petit Navire sont donc restés au port aujourd’hui. L’occasion pour les équipes de monocoques de lister tout ce qui a pu être observé durant ces quatre jours.

Que font des skippers à terre ? Et bien, ils refont leur course. « Quelle journée hier ! » s’exclamait Marc Guillemot (Safran). « On a été très mauvais au près, jamais en phase, mais c’était quand même sympa. En fait, l’exercice est forcément intéressant parce que c’est la première fois, depuis la Transat Jacques Vabre, que nous pouvons naviguer ensemble et nous n’avions encore jamais vu PRB sur l’eau ». Jean Baptiste Epron, venu faire un petit tour de baie sur Generali, avait également bien apprécié sa journée. « Une vraie belle journée pour faire du bateau, au contact, sur un plan d’eau exceptionnel ». « La plus belle baie d’Europe » renchérissait Jacques Caraës en toute simplicité, lui aussi équipier de Yann Eliès. Sur Foncia, vainqueur de la course côtière d’hier, Michel Desjoyeaux confiait également sa satisfaction : « Ma foi, c’était parfait ce petit départ devant, après, il y a eu un grain qui a un peu créé la zizanie sur le plan d’eau et redistribué les cartes, nous avons enclenché le surmultiplié et nous nous sommes propulsés à l’avant de la flotte ». Une belle journée pour Foncia, mais insuffisante pour remporter le Grand Prix de la course au large, en effet, c’est Gitana Eighty qui, après les deux courses, s’est hissé en tête du classement.

En 40 pieds, Giovanni Soldini est le grand vainqueur de ce Grand Prix Petit Navire. C’était la première fois que ce talentueux navigateur italien venait à Douarnenez. Avec son Telecom Italia, il n’a pas laissé beaucoup de chance à ses adversaires, comme ce fût le cas sur la dernière Transat Jacques Vabre. « C’est une superbe idée ce grand prix, nous avons trop peu d’occasions de naviguer de cette manière, au contact. J’aime tout ici, naviguer dans cette baie, la soupe de poisson, les salades Petit Navire et la fête le soir ». A propos de salades Petit Navire, Yann Eliès annonçait son intention de faire le plein de boîtes pour sa Transat anglaise… Venu de beaucoup plus près (Carantec), avec son 40 pieds Hénaff, Bruno Jourdren ne cachait pas sa satisfaction après les deux journées de runs et les deux journées de courses au large. « J’ai énormément appris sur mon bateau, plus que sur la Transat Jacques Vabre. Tu n’as pas besoin de faire des bords de 300 milles pour savoir si tu vas plus vite ou moins vite. Là, c’est au contact, on a vu les réactions du bateau dans toutes les configurations et tous les angles de vent. C’est top ! Et il ne faut pas imaginer que parce que le Grand Prix est sympa, les mecs naviguent les mains dans les poches, tout le monde est aux taquets, faut pas rêver ». Tellement aux taquets sur 40 Degrees qu’ils en ont déchiré le gennaker… « On s’est fait avoir comme des bleus dans un gros grain, on est parti au tas. Après, quand nous avons voulu envoyer la trinquette, la drisse s’est barrée en tête de mât. Du coup, il a fallu envoyer Alexandra là haut pour la chercher » raconte Anne Liardet, embarquée aux côtés de Miranda Merron. Tout sauf une promenade de santé, finalement.

En Mini 6,50, il faut saluer la performance de Pierre Brasseur sur Ripolin Nord Pas de Calais qui a tout remporté, runs et courses. A surveiller de près dans cette série…

Les classements

Groupe 40’ après deux courses 
 1 : « Telecom Italia », Giovanni Soldini 2 points 
 2 : « Hénaff », Bruno Jourdren 4 points 
 3 : « CG mer », Wilfrid Clerton 8 points 
 4 : « 40 Degrees », Harding 9 points 
 5 : « Monbana », Damien Grimont 10 points 
 6 : « Beluga », Boris Herrmann 10 points 
 7 : « Neurodon.Fr », Christian Chardonnal 15 points 
 8 : « Shere Khan 3 », Alain Barazer 18 points 
 9 : « Cariberia », Stephen Card 18 points 
 10 : « Ixfun », Olivier Rabine 20 points 
  : « Appart City », Yann Noblet 24 points

Groupe 6,50 après deux courses 
 1 : « Ripolin Nord Pas de Calais », Pierre Brasseur 2 points 
 2 : « Navman », Stanislas Delbarre 5 points 
 3 : « Solidaires », Louis Mauffret 5 points 
 4 : « Veole », Sebastien Marsset 11 points 
  : « Ligue Contre le Cancer », Nicolas Charmet 14 points 
  : « Maisons de L’avenir », Henri Paul Shipman 14 points

Groupe 60’ après deux courses 
 1 : « Gitana Eighty », Loick Peyron 3 points 
 2 : « Foncia », Michel Desjoyeaux 4 points 
 3 : « Safran », Marc Guillemot 6 points 
 4 : « Generali », Yann Elies 9 points 
 5 : « PRB », Vincent Riou 9 points 
 6 : « Groupe Bel », Kito de Pavant 11 points 
 7 : « Akena Veranda », Arnaud Boissieres 14 points

Info presse RivaCom / www.grandprixpetitnavire.com

Communication : L´ALLIANCE DE DEUX PIONNIERS.




Créé en 1991, GEOLINK s’est rapidement imposé comme l’un des leaders parmi les opérateurs de télécoms mobiles par satellites. Partenaire des plus grands réseaux satellitaires mondiaux (Inmarsat, Iridium, Intelsat, Eutelsat et Thuraya), Geolink satisfait aux exigences croissantes et souvent complexes de la société moderne en termes de télécommunications en offrant des solutions fiables pour la transmission de données, de voix et d’images, de fax, de mail, pour l’accès Internet, le GSM et les solutions IP sans fil, lorsque les télécommunications traditionnelles sont inadaptées ou inexistantes.

Cette opération résulte de la rencontre entre des équipes qui partagent le même esprit d’entreprise.
« Nous avons trouvé en SeaMobile le partenaire idéal, qui, dans un marché en phase de consolidation, va nous permettre de relever de nouveaux challenges techniques et stratégiques. Geolink et SeaMobile partagent la même vision du marché, la même culture entrepreneuriale et une ambition commune de devenir leader parmi les opérateurs de services satellitaires. Geolink trouve dans cette alliance un potentiel de développement accru et des compétences techniques et commerciales complémentaires » commente Pierre Macquet, Président de Geolink.

Geolink tient une position de pionnier et de leader sur le marché satellitaire européen. Grâce aux  différentes applications satellitaires développées par le groupe, Geolink est présent en Afrique (Geolink Access : internet haut débit par satellite), dans le milieu de la pêche (Catsat et Oceanpost), à bord de nombreux ferries et bateaux de croisière (OceanCell), dans le milieu des media (ClipWay) et enfin un peu partout sur la planète au travers de solutions satellitaires mobiles.
SeaMobile, acteur américain majeur dans la connectivité satellitaire maritime, fournit des systèmes VSAT fixes et mobiles, ainsi que différentes applications satellitaires dans le monde maritime.
Par cette union, ces deux sociétés allient et complètent désormais leurs savoir-faire technologiques, leurs connaissances stratégiques du marché et leurs ambitions.

En Mai 2006, SeaMobile a acquis MTN, Maritime Telecommunications Network, une société leader en communication maritime satellitaire. Avec l’acquisition de Geolink, ce nouveau groupe formé par SeaMobile, MTN et Geolink, est en mesure de fournir du haut débit satellitaire, des services voix et données sans fil, de la connectivité Internet, de la télévision et d’autres services satellitaires pour plus de 300 navires tout autour du monde.

Geolink permet d’étendre et de renforcer de manière considérable la présence de SeaMobile sur le marché européen.
« L’objectif de SeaMobile est de devenir le premier fournisseur de communication par satellite dans le monde. La place de leader européen de Geolink va nous permettre d’atteindre encore plus rapidement notre but. » explique William D. Marks, PDG de SeaMobile Enterprises, avant d’ajouter :« La crédibilité de Geolink est très grande dans le monde et particulièrement en Europe, où nous souhaitons étendre notre clientèle et notre savoir-faire. Avec cette étape stratégique importante pour SeaMobile, nous allons continuer à changer la manière dont les gens communiquent sur terre et sur mer. »

Pierre Macquet conclut : « Geolink et son équipe se félicitent aujourd’hui de rallier ce groupe d’envergure mondiale, de bénéficier de son expertise afin de donner toujours plus de valeur aux services offerts, et permettre de démultiplier le développement de l’entreprise.»



Plus d'infos sur :
www.geolink.com
www.seamobile.com


UN 60 PIEDS TOUT NEUF ET DES FILLES



Il y en a qui on de la chance, lui par exemple, Sébastien Josse
Sébastien Josse a déjà un parcours impressionnant et une renommée internationale. Produit de la classe Figaro, Sébastien est rapidement passé en classe IMOCA menaçant les « rock stars » du Vendée Globe 2004 avant que sa rencontre avec un growler (morceau d’iceberg flottant à la surface de l’eau) ne compromette ses chances de podium.
A force de détermination, c’est un marin heureux qui a passé la ligne d’arrivée en cinquième position de ce qui était sa première course autour du monde en solitaire. En 2002, il faisait partie de l’équipage victorieux de Bruno Peyron, détenteur du Trophée Jules Verne en 64 jours. Le troisième tour du monde du jeune homme a été une étape importante de sa carrière quand le rôle de skipper d’ABN AMRO 2 pour la Volvo Ocean Race 2005-2006 lui a été offert. Responsable de l’équipage hollandais surnommé les « kids » en raison de la moyenne d’âge de moins de trente ans à bord, Sébastien a rapidement menacé les favoris de la course parmi lesquels on retrouvait des noms aussi prestigieux que Paul Cayard ou Bouwe Bekking et a battu le record des 24 heures en monocoque avec 562,96 milles parcourus, record qu’il détient toujours aujourd’hui. En novembre 2007, il a pris le départ de la Barcelona World Race, course autour du monde en double aux côtés de Vincent Riou, vainqueur en titre du Vendée Globe. Le duo était en tête au large de l’Afrique du Sud lorsque le bateau a perdu sa tête de mât les obligeant à abandonner la course.
 Né le : 31 Mars 1975 
 Nationalité : Française 
 Habite à : Concarneau, France


 www.sebjosse.com

BT IMOCA 60 : Caractéristiques Techniques
 Longueur : 18,28m (60 feet) 
 
Largeur : 5.85m 
 Poids : 8400kg (8.4 tonnes) 

 Quille : 2800kg 

 Hauteur de mât : 28.5m 
 
Tirant d’eau : 4.5m 
 
Surface de voile au près : 310m² 
 
Surface de voile au portant :
590m² 
 Matériau de construction : sandwich fibre de carbone nomex 
 
Architecte : Farr Yacht Design, Annapolis, USA 
 
Constructeur : Offshore Challenges Sailing Team, Cowes, UK

 Nombre d’heures de travail pour la construction : 22,000 heures sur plus de 8 mois

 Nombre de personnes dans l’équipe de construction : 14, allant jusqu’à 26 en phase finale 
 Fournisseurs
:Bateau assemblé avec des éléments venant du monde entier – mât et bôme de chez Marstrom en Suède, Voile de quille d’Amérique du Nord, winches de chez Harken en Italie, voiles de chez North Sails en France et en Angleterre.
Programme IMOCA 2008/09
 29 Avril 2008 : Baptême du BT IMOCA 60 
 
11 Mai 2008 : The Artemis Transat 
 
28 Juin 2008 : JP Morgan Asset Management Round the Island Race 
 
6 Août 2008 : Artemis Round the Island Race / Skandia Cowes Week 

 9 Novembre 2008 à Février 2009 :
Vendée Globe 
 Février 2009 :
Arrivée du Vendée Globe 
 
Mai 2009 : Calais Round Britain & Ireland Race

 Juin 2009 – JP Morgan Asset Management Round the Island Race 

 Août 2009 – Skandia Cowes Week 
 Août 2009 – Fastnet 
 Septembre-
Novembre 2009 – Transat Jacques Vabre Race ou autre événement européen à confirmer par la classe IMOCA

Josse lance son nouveau 60’ à Londres
« Il n’y a jamais eu autant d’équipes professionnelles sur la ligne du départ »


Aujourd’hui sur la Tamise à Londres, le 60 pieds IMOCA BT de Sébastien Josse a été officiellement baptisé après un important chantier hivernal. Et cela s’est avéré être un moment au goût sucré pour Sébastien et Ellen MacArthur de l’équipe BT Team Ellen puisque le groupe féminin « Sugababes » a rejoint le duo à bord du 60’ IMOCA BT pour chanter l’un de ses derniers tubes alors que le bateau passait sous Tower Bridge.

Le trio de « Sugababes », Amelle, Heidi et Keisha sont venues soutenir le baptême du bateau BT sous ses nouvelles couleurs pour promouvoir le partenariat de BT du Festival de l’Ile de Wight 2008. BT Team Ellen est également basé à East Cowes à Venture Quays sur l’Ile de Wight et ce baptême est la parfaite opportunité pour promouvoir l’un des plus importants festivals de musique de l’île qui aura lieu du 13 au 15 juin prochains. Ellen avait inauguré le projet BT Team Ellen à Paris en septembre dernier, un partenariat de trois ans avec BT jusqu’en 2010. Le projet inclut le 60 pieds IMOCA BT skippé par le Français Sébastien Josse et l’Extreme 40 skippé par l’Australien Nick Moloney.

Après avoir repassé le Tower Bridge, le 60 pieds IMOCA BT s’est amarré aux côtés du HMS President, bâtiment de la Marine Britannique, et a été baptisé par le PDG de BT Global Services, Monsieur François Barrault : « Je suis ravi de baptiser le 60 pieds BT, il représente une collaboration unique qui capture le puissant potentiel du partenariat BT Team Ellen. En travaillant ensemble, notre objectif est de non seulement remporter des courses mais également de démontrer que les approches innovantes aux communications et à la technologie peuvent nous aider à créer un monde meilleur. Développer un futur en accord avec le développement durable est une partie importante de ce partenariat car les sociétés et les consommateurs doivent de plus en plus agir de façon responsable envers l’environnement dans lequel nous évoluons. »

L’association de 10 ans avec BT en tant que partenaire communications de l’équipe navigante est arrivée à maturité et passe à la vitesse supérieure en instaurant une nouvelle relation de partenaire principal.

Sébastien Josse, basé à Concarneau, va participer à bord du 60 pieds BT à la prochaine course en solitaire du calendrier IMOCA, l’Artemis Transat dont le départ sera donné à Plymouth le 11 mai prochain. Cette course est non seulement la plus ancienne transat en solo de l’histoire de la voile, c’est également l’un des plus gros défis pour tout skipper solitaire. L’Artemis Transat est une étape très importante pour Sébastien dans sa préparation à son objectif principal, son deuxième tour du monde en solitaire et sans escales, le Vendée Globe dont le départ sera donné en novembre prochain : « J’ai fait trois fois le tour du monde : en équipage sans escale, en équipage avec escales, en solitaire sans escale. Tout ce qui touche à la voile et à la mer me passionne. Chaque course est un nouveau défi, une nouvelle bataille, une découverte ! Personne ne peut savoir ce qui va se passer pendant le prochain Vendée Globe, tout ce que nous savons c’est qu’il n’y a jamais eu autant d’équipes professionnelles sur la ligne du départ. Aujourd’hui c’est le résultat de trois mois de travail intense réalisé par l’équipe technique pour que notre 60 pieds IMOCA BT soit dans la meilleure configuration possible en termes de performance et de résistance pour pouvoir boucler le tour du monde. »

Alors que Sébastien mène le projet 60’ IMOCA BT et que Nick est à la barre du BT Extreme 40 sur le circuit iShares Cup 2008 à travers l’Europe, les projets véliques d’Ellen pour 2008 incluent l’Archipelago Raid à bord du F18 BT et le Tour de l’Ile de Wight en tant que skipper du BT Extreme 40 avant de participer à des courses en équipage à bord du 60 pieds BT en 2009. Ellen soutient également le programme CSR de BT et continue de s’engager pour trouver et communiquer une façon de vivre à terre plus en accord avec le développement durable.
« Ca a été un moment magique d’assister au baptême du 60 pieds BT de Seb. C’est un skipper fantastique avec une énorme expérience et toute l’équipe à laquelle nous appartenons est tout aussi ravie que lui d’assister au baptême du bateau et de le voir se lancer dans sa première année de course. Seb, Nick et moi-même avons tous participé au Vendée Globe et nous savons quel engagement énorme cela représente. Il aura notre soutien à 100% pendant la période de préparation et pendant l’Artemis Transat et le Vendée Globe et nous avons entièrement confiance en sa capacité à réussir.

« Notre relation avec BT est une longue histoire et nous partageons aussi et surtout nos passions pour le sport et le monde qui nous entoure et je suis convaincue que les projets sur lesquels nous allons travailler ensemble avec BT, que ce soit sur l’eau ou à terre, nous permettront d’atteindre nos objectifs communs : remporter des courses et aussi promouvoir le pouvoir de la technologie et des communications pour nous aider à créer un monde meilleur et plus dédié au développement durable. Quand on navigue autour du monde, on n’a pas d’autre choix que d’être complètement en harmonie avec le monde qui nous entoure et nous apprenons à utiliser les forces de la nature et gérer les ressources limitées que nous avons à bord. Tu fais le tour du monde en bateau et tu te rends compte que finalement, la planète n’est pas si grande et qu’elle est fragile à sa manière. » A conclu Ellen.

Press info BT Team Ellen / www.btteamellen.com

PORTRAIT(S) D'ARTEMIS-TRANSAT




Benoit Parnaudeau sur The Artemis Transat
Dans un peu moins d’un mois maintenant, Benoît Parnaudeau prendra le départ de The Artemis Transat à la barre de son 40’ Prévoir Vie.


L’ex transat anglaise s’ouvre pour la première fois aux class 40’. Ils seront une dizaine à s’affronter sur l’Atlantique Nord entre Plymouth (GB) et Boston (USA).

Ils marcheront alors sur les traces de ceux qui ont marqué cette course si particulière : « Quand je pense à la Transat Anglaise, je revois bien sûr les images de Tabarly. Mais surtout, je pense à Francis Joyon, en 2000. Je me rappelle le voir tout seul, bricoler dans son mât. Quelques jours plus tard, c’est lui qui remportait la course. Si Tabarly est incontournable pour tous, Joyon est quant à lui une force de la nature. Il est énorme ! »

Ce sont ces histoires d’hommes qui ont rendu cette course mythique

S’attaquer à ce monument qu’est The Artemis Transat est donc une grande satisfaction pour le rochelais qui va ainsi retrouver le solitaire. Un face à face avec son bateau qu’il attend avec impatience. « The Artemis Transat va être une course rude, dure. Et dans ces conditions, je pense que c’est plus facile d’être seul » explique le skipper de Prévoir Vie.

Il est vrai que cette transat va rompre avec le style plus estival de la Transat Jacques Vabre, dernière course à laquelle a participé Benoit. Avec Jean-Christophe Caso, ils s’étaient classés 21ème suite à la casse d’un des safrans. Un mauvais souvenir –sur le plan sportif- dont il a tiré des enseignements. « A travers La Transat Jacques Vabre, j’ai appris encore sur le bateau et aussi sur moi. Je vais mettre tout ce savoir en application. Depuis la Transat, j’essaye notamment d’adopter plus de rigueur dans ma démarche. Cela va dans le sens de la professionnalisation ».

Côté technique, aucune modification majeure n’a été apportée à Prévoir Vie, seuls deux nouveaux safrans ont été refaits.

Quant au plateau, s’il est moins dense que sur la Transat Jacques Vabre, on retrouve quand même les cadors de la classe, notamment l’italien Giovanni Soldini vainqueur à Salvador de Bahia. Un plateau de qualité donc où, selon Benoît, 9 bateaux peuvent gagner… Conditions météos extrêmes, bagarre âpre, l’arrivée sur Boston va se mériter. Avec, pour Benoît, une « carotte » supplémentaire à l’idée d’enchainer ensuite en équipage sur la Québec-Saint Malo. Le franco-canadien retrouvera ainsi ses racines pour le 400ème anniversaire de Québec.

> Interview de Benoit Parnaudeau :
« Je m’attends à une transat dure. La mer, le vent de face et le froid. Les conditions météo vont être difficiles. Actuellement, il y a toujours des glaces dans les bancs de Terre Neuve. Il n’y a rien à faire de particulier pour se préparer à une course comme celle là. J’ai simplement fait quelques navigations d’entrainement et j’ai pris comme d’habitude quelques cours météo avec Jean-Yves Bernot. Et puis, après 25.000 milles passés ensemble, je connais bien mon bateau. »

Engagés en Class 40’ :
Appart’City/ Yvan Noblet (FRA)
Custo Pol/ Halvard Mabire
Fujifilm/ Alex Bennett (UK)
Groupe Partouche/ Christophe Coatnoan (FRA)
Leclerc Ville la Grande/ Jean-Philippe Saliou (FRA)
Louis Duc (FRA)
Mistral Loisirs-Elior/ Thierry Bouchard (FRA)
Prevoir VIE/ Benoit Parnaudeau (FRA)
Simon Clarke (UK)
Telecom Italia/ Giovani Soldini (ITA)


Site internet :   http://www.jardinbio.fr

PETIT NAVIRE



Le programme d'aujourd'hui
Au port de plaisance de Tréboul :


Deuxième journée du Grand Prix Petit Navire Optimist avec régates en mer et ateliers pédagogiques à terre à partir de 9 h 30.
Journée Portes Ouvertes sur la nouvelle vedette SNSM de Douarnenez.
Coupe Internationale de Bretagne Dragon : dernière journée à partir de 11 h 30.
Au Port du Rosmeur :
Dernière journée du Grand Prix des Monocoques Open : départ de la troisième course « Le bon goût du large » à 10 h 30.

AG2R :Dispersez-vous!



Figaro ci, Figaro là… Dans un contexte météo qui en laisse plus d'un perplexe, les 24 concurrents de la 9ème Transat AG2R se sont éparpillés dans tous les sens sur l'échiquier de l'Atlantique. Sur l'océan, la flotte a rompu les rangs et se disperse en latitude. Face Nord pour les premiers menés par Financo, route du Sud pour d'autres à l'image de SNEF-Cliptol Sport, et « itinéraire bis » au centre pour un petit groupe de bateaux représentés par Cercle Vert… à chacun son chemin vers les tropiques. Pour l'heure place aux plaisirs de la glisse et à l'ivresse de la vitesse dans un généreux flux de Nord-Est. Avant que les conditions ne se compliquent, ne se corsent, ou mollissent…

En haut, dans les parages des 34° Nord, les équipages misent en effet sur le profit immédiat. Les tandems cravachent dur sous spi et les monotypes avalent goulûment les milles nautiques. Au compteur de Financo : 233 milles parcourus en 24 heures à presque 10 nœuds de moyenne. Pour Nicolas Troussel et Christopher Pratt, tout ce qui est pris ne sera plus à prendre avant le passage d'une dépression et l'arrivée de vents contraires dans les prochains jours. Athema et Gedimat, partisans de cette route depuis Madère, se sont refaits une belle santé au classement.


La quête de l'alizé
Au Sud, c'est tout le contraire. Les purs et durs de la route du soleil tels que SNEF-Cliptol Sport, Solarinox ou Conarneau-Saint Barth, parient volontiers sur un rendement à plus long terme. Par 28-29° Nord, ceux là sont partis vaille que vaille chercher l'alizé qui doit leur donner des ailes pour l'arrivée. Pour l'instant, ils s'éloignent de la route directe, ils perdent des milles et du terrain sur la tête de flotte qui caracole.

L'attitude du centre
Et puis, comme en politique, il y a désormais les centristes, souligne Jean Le Cam ce matin. A bord de Cercle Vert, le complice de Gildas Morvan joue avec les latitudes. Question d'attitude. Hier, le duo a mis le clignotant à gauche et ajouté un peu de Sud dans sa route Nord. Allez comprendre ! Il n'est pas le seul. Les tandems des Mousquetaires et de Suzuki Automobiles progressent aussi sur cette option savamment dosée entre Nord et Sud. Un itinéraire bis assez proche de la route directe tout compte fait…

Ils ont dit...
FINANCO – Nicolas Troussel – 1er au classement
« Ca va vite depuis Madère, ça avance. C'est un peu stressant ce début de 2ème étape, car ça part un peu dans tous les sens… Pour le moment on est toujours dans l'anticyclone, mais on devrait croiser la dépression le 1er dans la journée et passer le front le 2. Nous avions prévu de ranger les cirés après Porto Santo, mais c'est raté. On va le remettre ! J'espère que l'on ne se fera pas rincer pour rien. On reste confiant. Ce que je pense de la route de Cercle Vert ou Les Mousquetaires ? Je ne sais pas trop… Pour moi, si on voulait aller dans le Sud il fallait y aller direct mais bon… On a choisi le Nord en fonction de ce que disent les papiers mais ce n'est pas fiable à 100%, donc nous verrons bien d'ici 10/12 jours…. Notre problème va se poser en fin de parcours, pour réussir à descendre rapidement. Pour les sudistes, la question c'est de savoir s'ils réussiront à toucher des alizés. Nous, nous n'en aurons certainement pas, ou peut être qu'à la fin du parcours seulement. Ca va être cool aujourd'hui les conditions, au portant, avec de l'air et de bonnes vagues. Il faut être vigilent à la barre, mais ça déboule bien. »

CERCLE VERT – Jean Le Cam (6ème au classement)
« La nuit a été bonne, je viens de me réveiller. Ca va très vite depuis 2/3 jours, la course est très intéressante car il y a des gens un peu partout : à droite, à gauche, au centre, il y a un peu de tout… Nous n'avons pas changé de décision en nous dirigeant vers le Sud, nous avions prévu de contourner Madère par le Nord, un peu comme les Mousquetaires en fait. On espère que les prochains jours seront sympas, même si on sait que l'on s'approche d'un passage difficile…Nous allons entrer dans une période calme. D'ici deux jours, nous serons dedans, on le sait. C'est passionnant de regarder les positions. Les Nordistes, les Sudistes, et puis les centristes comme nous : ni à droite ni à gauche… »

ATHEMA – Erwan Tabarly (4ème au classement)
« Tout va bien à bord. La flotte est très éparpillée sur l'Atlantique, c'est intéressant car chacun peut jouer sa carte. On attend 48 heures pour voir ce qu'il va se passer… Nous, nous sommes nordistes. Mais nous venons d'empanner donc maintenant on est à 10/20° de la route directe. Demain soir la dépression va arriver et va casser les alizés. Je pense que son passage sera plus facile dans le Nord, donc nous allons jouer la sécurité en la contournant. Nous avons reçu le classement de ce matin, on est content. Ca fait plaisir de revenir devant dans le groupe de tête. Actuellement les conditions sont vraiment sympathiques : on fait de belles glissades sous 25 nœuds établis. Mais ça devrait mollir pour toute la flotte dans la journée… »

CLASSEMENT DU 29/04/08 05:00:00 Locale PARIS

Rg Nom Skipper Dist ArEcartCap moy
1 FINANCO TROUSSEL Nicolas - PRATT Christop 2229,1 0,0 252
2 LES MOUSQUETAIRES DE BROC Bertrand - RIOU Gwen 2241,0 11,9 242
3 SUZUKI Automobiles CHABAGNY Thierry - DOUGUET Corent 2245,2 16,1 243
4 ATHEMA TABARLY Erwan - BIARNES Vincent 2251,3 22,2 246
5 GEDIMAT TRIPON Armel - VITTET Dominic 2252,5 23,4 241
6 CERCLE VERT MORVAN Gildas - LE CAM Jean 2256,4 27,4 233
7 DEFI MOUSQUETAIRES ROUXEL Thomas - ISRAEL Erwan 2257,6 28,6 296
8 DEGREMONT SUEZ SOURCE DE TALENTMONNET Jean Charles - TOULORGE Al 2302,0 73,0 238
9 ATLANTIK FT KRIZEK David - SHARP Phil 2313,3 84,2 286
10 GROUPE CELEOS TREUSSART Ronan - MARCHAND Anthon 2313,3 84,3 241
11 LENZE LE GAL Franck - LE ROUX Erwan 2329,6100,5 226
12 BANQUE POPULAIRE GREGOIRE Jeanne - LUNVEN Nicolas 2331,2102,1 281
13 SOPRA GROUP KOCH Antoine - GENDRON Grégory 2337,8108,8 221
14 KPMG RIOU Elodie - CASTELNERAC Bertran 2353,6124,5 233
15 SNEF et Cliptol Sport PELLECUER Laurent - MOUREN Jean P 2396,7167,7 220
16 SOLAR INOX GUERIN Ronan - POUPON Luc 2414,9185,8 223
17 SABLIERES PALVADEAU BELLOIR Aymeric - DOMBRE Pierre 2445,0215,9 235
18 TETRAKTYS DESMARETS Pascal - SCHANDEVYL Ber 2461,2232,1 282
19 CONCARNEAU - ST BARTH PERON Eric - DANET Miguel 2480,6251,5 201
20 AQUARELLE - LE FIGARO AMEDEO Fabrice - NICOL Jean Pierr 2480,9251,9 282
21 SOJASUN WARDLEY Liz - Black Nick 2525,3296,3 217
22 AXA Atout Coeur pour AIDES NIGON Erik - POULIGNY Cédric 2539,5310,4 226
23 DEFI TRANSAT LIVORY Yannig - LIVORY Erwan 2540,8311,7 259
24 NIVEA ATHLETES DU MONDE GALFIONE Jean - FAVENNEC Gilles 2612,5383,4 191
ABD LUISINA DROUGLAZET Eric - BOUVET Christop
ABD IROISE PROMOTIONS MAHE Tangi - BERTRAC Claude
Info presse RivaCom / www.transat-ag2r.com

lundi 28 avril 2008

AG2R : Port de l'angoisse



C’est fait. Avec le passage de NIVEA Athlètes du Monde, les vingt quatre tandems encore en course ont franchi la porte de Porto Santo et commencent à dévaler la houle atlantique à la recherche des alizés perdus. Sous spinnaker, portés par un vent de nord-est soutenu, les équipages filent à plus de dix nœuds de moyenne. Si sur le pont la vie est belle, devant la table à carte, la tempête est dans les crânes. Pour tous ceux qui osent s’écarter de la route directe, c’est l’heure des incertitudes et de la petite boule qui serre le ventre…
«  Tu n’as rien à faire… Rien. Ou plutôt si, il suffit de siffler, tu sais comment siffler Steve ? » Si les choses étaient simples : s’il suffisait de faire comme le conseille Lauren Bacall pour savoir où aller, pour mettre fin au doute. Mais, visiblement les fichiers météo ont décidé de jouer avec les nerfs des navigateurs. Pour tous ceux qui sont restés aux avant-postes, ce début de traversée océanique a des allures de  « qui perd gagne ». Face à cette situation complexe, certains des leaders jouent la carte du silence radio : les meilleurs secrets sont ceux que l’on décèle le plus tard possible et plusieurs gros bras de la course étaient injoignables aujourd’hui. D’autres proposent une sérénité immuable, persuadés de leur bonne étoile ou adeptes des bonnes vieilles recettes de Monsieur Coué. A bord de Solar Inox, Luc Poupon avouait son plaisir de descendre vers le sud et sa confiance : « On a fait le choix de descendre plus sud d’après les données que l’on avait. Rien n’est évident, c’est pour cela que l’on est tous assez éparpillé. » Bertrand de Broc, en vieux sage, s’en remettait à une stratégie moins audacieuse, confiant rester dans une position d’attente tant que la situation ne s’était pas éclaircie. Jeanne Grégoire à bord de Banque Populaire avouait carrément, quant à elle le stress, qui la guettait au départ d’une option qui la tentait mais présentait un caractère assez radical : « Hier soir, on a vu des trucs qui nous ont confirmé notre décision. Aujourd’hui, je suis beaucoup moins confiante. A voir ! A l’heure actuelle, j’ai un peu une grosse boule au ventre. Par moments, la route du paquet Nord semble belle, alors qu’hier elle ne le paraissait pas. A voir, ça passe ou pas… »
 
Second souffle
Si pour les premiers, rien n’est facile, la situation est pain béni pour les poursuivants. L’incertitude donne des idées nouvelles au second peloton qui se voit déjà en escadrille de chasse. Miguel Danet sur Concarneau Saint-Barth reflétait bien cet état d’esprit : « On a la tête dans le guidon. Nous tentons ce qu’il y a à tenter. Ca passe, ou ça ne passe pas. Nous ne voulons pas avoir de regrets. On rigole bien. D’ici quatre ou cinq jours, nous aurons le résultat des options Sud. ». Même son de cloche chez Fabrice Amédéo sur Aquarelle Le Figaro :  «Nous avons eu deux jours difficiles. On a enfin franchi cette maudite porte de Porto Santo. Il n’y a plus qu’à remonter un peu le classement. On y croit. C’est incroyable. A la porte de Porto Santo, les chiens sont lâchés. Chacun choisit son option. On va au Sud, au Nord. Fini les navigations à vue.» Visiblement, le spleen du dernier bord vers Porto Santo est oublié et la perspective de pouvoir jouer un coup gagnant donne des ailes aux poursuivants. En vingt-quatre heures, l’incertitude a changé de camp… Hier les patrons savouraient les fruits mérités de leur première étape maîtrisée de main de maître. Aujourd’hui, leurs poursuivants voient une occasion exceptionnelle de revenir sur le devant de la scène. Où va donc se nicher la glorieuse incertitude du sport ?

PLUS SUR :
http://blog.choisistoncap.fr/

GRAND PRIX PETIT NAVIRE



Les 180 élèves de CM2 de Douarnenez commencent aujourd'hui leur Grand Prix Petit Navire tandis que les monocoques Open et les Dragon continuent de régater dans des conditions météo un peu plus sportives qu'hier. Des grains, du soleil, du vent… Toute la panoplie de couleurs dont dispose la baie de Douarnenez était de sortie, les quatre saisons en une journée.

Loïc Ponceau, le président du comité de course de monocoques Open confirmait qu'il allait y avoir du ‘goût du large' sur sa course lancée à 10 heures 38 pour les Mini, 10 h 48 pour les 40 pieds et 10 h 58 pour les 60 pieds. Ces deux dernières séries s'affrontant sur un parcours commun de 58 milles, tandis que les Mini courent sur 37 milles. Les 16 concurrents en 60 et 40 pieds de la course au large du Grand Prix Petit Navire ont pris le départ du port du Rosmeur, sont passés par la pointe de Brézéllec, les Tas de Pois puis retour vers le Rosmeur via Morgat. Un beau parcours sur lequel le vent est monté progressivement. 
En 60 pieds, au terme d'une régate très tactique, Michel Desjoyeaux, sur Foncia a imposé sa loi devant Gitana Eighty, suivi de Generali et Safran. 
Cette fin de course a offert un spectacle rarissime en baie de Douarnenez quand les 60 pieds ont déboulé au beau milieu de la flotte des Dragon en course. Un jeu de quilles exécuté avec une précision d'orfèvre… Impressionnan

En Mini
Ripolin Pas de Calais (Pierre Brasseur)
Navman (Stan Delbarre)
Solidaires (Louis Maufret)

En 60 pieds
Foncia (Michel Desjoyeaux)
Gitana Eighty (Loïck Peyron)
Generali (Yann Eliès)
Safran (Marc Guillemot)
PRB (Vincent Riou)
Groupe Bel (Kito de Pavant)
Akéna vérandas (Arnaud Boissières)

Groupe 40 PDS après 1 courses (1 retenues) (11 inscrits)
(Cliquez sur les noms soulignés pour accéder à la fiche du coureur)
Rgs
Ident
Concurrents
P Ret
P tot
c.1
Club / Pays
1
 ITA 55
TELECOM ITALIA 
 SOLDINI GIOVANNI
1.00
1.00
1
1.00

2
 59
HENAFF 
 JOURDREN Bruno
2.00
2.00
2
2.00

C N CARANTEC
3
 GBR 37
40 DEGREES 
 HARDING 
3.00
3.00
3
3.00

4
 64
PATIENT HAWK 
 CLERTON Wilfrid
4.00
4.00
4
4.00

EV ROCHELAISE
5
 GER 44
BELUGA 
 HERRMANN BORIS
5.00
5.00
5
5.00

6
 1
SHERE KHAN 3 
 BARAZER Alain
6.00
6.00
6
6.00

S R CONCARNEAU
7
 29
MONBATO 
 GRIMONT Damien
7.00
7.00
7
7.00

S N O NANTES
8
 56
NEURODON.FR 
 CHARDONNAL Christian
8.00
8.00
8
8.00

S N TRINITE S/MER
9
 GBR 19
CARIBERIA 
 CARD STEPHEN
9.00
9.00
9
9.00

---
 24
IXFUN 
 RABINE Olivier
12.00
12.00
DNF
12.00

S R CONCARNEAU
---
 FRA 25
APPART CITY 
 NOBLET YANN
12.00
12.00
DNC
12.00

Pénalités et réparations : 2 (1 DNC; 1 DNF; )

Quand les écrivains redécouvrent le monde…




Etonnants Voyageurs, et, en sous-titre, dès la première édition, en 1990, en forme de manifeste : « Quand les écrivains redécouvrent le monde ». Pour dire l’urgence, à nos yeux d’une littérature aventureuse, voyageuse, ouverte sur le monde, soucieuse de le dire - et qu’on en finisse une bonne fois avec les prétentions des avants-gardes, le poids des idéologies, le nombrilisme prétendument si « français » ! Nous portait cette conviction qu’un nouveau monde était en train de naïtre, devant nous, sans plus de cartes ni de repères et qu’il appartenait de nouveau aux artistes, aux créateurs, aux écrivains de nous le donner à voir, de nous en restituer la parole vive. Sans considération de genres, roman, récit de voyages, B.D., science fiction ou roman noir ; seuls importaient cette allegresse à se risquer, ce « frisson du dehors », qui est la marque des grandes oeuvres quand le dehors de l’aventure est d’abord celui des limites transgressées. C’était un rêve : c’est aujourd’hui un mouvement. Au point qu’Etonnants Voyageurs est probablement devenu le premier festival du livre en France, en tout cas le plus original, drainant les foules les plus nombreuses. Et quel lieu pouvait-on imaginer pour cette fête, sinon à Saint-Malo, la cité corsaire d’où partirent tant et tant d’aventuriers, d’explorateurs et de marchands vers les quatre horizons ?
Michel Le Bris
Directeur du festival

Le festival commencera dès le samedi matin à 10 heures !

 
Nouveauté cette année, le Train du Livre afretté par la SNCF, amènera nos quelques 300 invités sous les remparts de Saint-Malo le vendredi soir, ce qui leur permettra d’être sur le pont dès le samedi matin !
Coup d’envoi donc dès 10 heures le samedi 10 mai dans tous les lieux du festival pour une programmation toujours plus riche et variée.


Café Littéraire, samedi dès 10h00

Animé par Maëtte Chantrel, Michel Abescat et Pascal Jourdana
Palais du Grand Large, tous les jours de 10h à 19h


Festival Etonnants Voyageurs 2008 : du 10 au 12 mai
Tarifs :
Entrée plein tarif : 10 €
Tarif réduit : 8 € (moins de 18 ans, étudiants, chômeurs)
Tarif groupe (10 pers. minimum) : 8 €
Pass 3 jours : 23 €
Enfants de moins de 10 ans : gratuit
Billets en vente sur place pendant le festival
Vente de pass 3 jours à l’office de tourisme de Saint-Malo une semaine avant le début du festival.
Concert événement Titi Robin Quintet au Théâtre Chateaubriand samedi 10 mai à 21h :
Festivaliers : 15€
Non-festivaliers : 20€
Enfants mois de 12 ans : 5€

Billetteries :
Nouveauté : la mise en place de deux billetteries supplémentaires à la maison des associations et au Théâtre Chateaubriand.

Entrée libre pour tous au salon du livre le mardi 13 mai 2008
Horaires d’ouverture :
Billeteries : 9h
Accès aux lieux : 9h30
Programmation : 10h

http://www.etonnants-voyageurs.com/

PORTRAIT(S) D'ARTEMIS-TRANSAT



Groupe Partouche/ Christophe Coatnoan


Français
Age: 39

Parcours
2007
6th in the Transat Jacques Vabre.
1st in the Morgan cup.
RORC Season (Royal Ocean Racing Club).
Rolex Fastnet Race.

2006
RORC Season
1st in the Myth of Malham.
1st in the Cherbourg Race.
1st in the Ouistreham race.
Cannes – Istanbul race

2005
RORC Season
Rolex Fastnet Race

2004
RORC Season
Around Irland race

2003
RORC season
Rolex Fastnet Race

2002
Solitaire du Figaro.

2001
RORC Season

2000
Solitaire du Figaro.

1999
Solitaire du Figaro.

1998
Solitaire du Figaro.


Boat: Technical Specifications
Boat: JPK40
Sail Number: 60
Architect: Jacques Valer
Launch Year: 2007
Length: 12,18m
Beam: 4,32m
Displacement: 4,5T

Fédération des Industries Nautiques - Parution du « Guide du plaisancier »


Un ouvrage proposé par la Fédération des industries nautiques pour mieux comprendre les implications de la Division 240 en termes d’équipement de sécurité.

Depuis le 15 avril, une nouvelle réglementation pour les bateaux de plaisance de moins de 24 mètres est entrée en vigueur. La Division 240, qui remplace la Division 224, est proposée aux plaisanciers comme un « contrat de confiance » : tout en conservant des textes règlementaires à caractère obligatoire, l’administration réaffirme la responsabilité du chef de bord et la possibilité laissée à ce dernier d’adopter une configuration de matériel correspondant à sa navigation.

Ainsi, seul un matériel minimum de sécurité est obligatoire. Pour autant, de nombreux autres équipements demeurent indispensables à bord. Encore faut-il que le plaisancier soit éclairé sur la gamme des matériels existants.

C’est dans cet esprit et pour aider les plaisanciers dans leur choix, que la Fédération des Industries Nautiques a conçu le Guide du plaisancier. Par des informations claires sur cette réglementation et sa mise en pratique, cet ouvrage de 96 pages devient l’outil indispensable de tous les navigants, loups de mer ou néophytes.

Publié en partenariat avec le Bloc Marine, tiré à 50.000 exemplaires, le Guide du plaisancier a vocation à être largement diffusé. En vente chez tous les shipchandlers au prix public de 7 euros, il sera remis gratuitement à tout acheteur du Bloc Marine dans la limite des stocks disponibles. Egalement en vente sur la boutique en ligne de la Fédération des Industries Nautiques.
Site internet :   http://www.fin.fr

Le trimaran Banque Populaire V sera baptisé le 4 octobre 2008 sur l’île de Nantes


Le plus grand trimaran du monde, skippé par Pascal Bidégorry, sera baptisé le samedi 4 octobre 2008 à Nantes, ville historique au long passé maritime.

Pour son baptême, difficile de choisir un lieu à la mesure du Maxi Trimaran Banque Populaire V, actuellement en construction à Lorient. D’emblée, certaines villes portuaires n’ont pas résisté aux seuls critères techniques : 40 mètres de long, 23 de large, un tirant d’air de 49 mètres et un tirant d’eau de 4 mètres. Parmi plusieurs candidatures, c’est finalement la ville de Nantes qui a été retenue.

Le Groupe Banque Populaire n’a pas choisi la ville de Nantes par hasard. Au-delà de leur grande tradition maritime, à la fois dans la construction et dans l’armement de bateaux, Nantes, sa région et le Groupe Banque Populaire ont beaucoup de projets et de valeurs en commun.
 La ville de Nantes est le lieu de naissance de Jules Verne dont le nom a été donné au record du tour du monde auquel s’attaquera le Maxi Banque Populaire V dès l’hiver 2009-2010.

 Elle est aussi le lieu de naissance d’Eric Tabarly, dont le nom est intimement lié dans l’esprit des Français à l’amour de la mer, à celui de l’aventure et de la course océanique. Partenaire de l’Association Eric Tabarly depuis 2003, la Banque Populaire aide à l’entretien et à la restauration des 5 Pen Duick et apporte aussi son soutien à l’effort pédagogique de l’Association en faisant découvrir les bateaux et leur histoire au plus grand nombre.

 Nantes, comme la Banque Populaire est associée à la voile olympique. Nantes est jumelée à la ville de Qingdao qui accueillera en août prochain les épreuves de voile des Jeux Olympiques. La Banque Populaire, partenaire de la Fédération Française de Voile depuis 8 ans, est aussi partenaire de l’Équipe de France de Voile Olympique.

Le Maxi Banque Populaire sera donc baptisé le 4 octobre 2008 et le Groupe Banque Populaire souhaite que l’événement soit un moment unique et populaire, ouvert au plus grand nombre. Pour tous les Nantais et les passionnés de mer, cette grande fête sera évidemment l’occasion d’admirer de près ce géant des mers et ses aînés venus l’accompagner. Ils pourront aussi rencontrer Pascal Bidégorry et son team.

Le site choisi est celui de l’Ile de Nantes qui accueillera du 1er au 7 octobre un grand village dédié à la découverte de la mer et de la voile. Ce lieu sera ouvert à tous, animé et conçu pour accueillir notamment les écoliers et les collégiens dans un cadre pédagogique. De nombreux bateaux seront de la fête sur le bras de la Madeleine autour du Maxi Trimaran Banque Populaire. Cet événement sera l’occasion d’un rassemblement exceptionnel de bateaux, parmi lesquels :
 Le Trimaran Banque Populaire IV, 60 pieds de la classe Orma 
 Le Figaro Banque Populaire 
 Pen Duick - Pen Duick II - Pen Duick III - Pen Duick V - Pen Duick VI 
 La flotte des 11 voiliers de l’équipe de France de voile Olympique de retour des Jeux Olympiques de Pékin.

Le baptême en lui-même sera célébré le samedi soir en présence de nombreuses personnalités du monde de la mer, de tous les membres du Team Voile Banque Populaire et des médaillés en voile des Jeux Olympiques de Pékin.

C’est l’agence Publicis Events, filiale du Groupe Publicis, leader en communication événementielle en France, qui a été choisie pour organiser cette semaine unique en son genre ainsi que la scénographie du baptême.

Info presse Mille & une vagues / www.voile.banquepopulaire.fr