samedi 19 avril 2008

Communiqué : Un voilier gagnant pour la Québec/St-Malo 2008 - Résolument engagé dans une course pour la planète

Afin de participer à la Transat
Québec/Saint-Malo, dont le départ sera donné à Québec le 20 juillet prochain,
un puissant voilier de course à été construit à Montréal. Le skipper Eric
Tabardel et le co-skipper Damien De Pas, ainsi que toute l'équipe de Bleu
voile océanique, convient toute la population à venir voir le bateau au Quai
de l'Horloge des Quais du Vieux-Port de Montréal, à compter du 17 avril.

Cet été, pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec, nous
offrons aux Québécois un voilier inscrit au sein de la Class 40. Une équipe
d'experts passionnés a mis toute son énergie et son savoir pour bâtir un
bateau et un équipage des plus compétitifs. Ce sera la 7e édition de cette
très belle Transat depuis 1984. Jamais aucun Québécois n'a encore remporté les
honneurs, mais nous prétendons très sérieusement que, parmi les Class 40 qui
prendront le départ, nous pourrions rentrer les premiers à Saint-Malo.

Nous offrons aussi ce bateau pour vous montrer le Fleuve et l'océan. Vous
parler de leur beauté, de leur fragilité et de l'importance de les protéger.
La vie en mer nous ramène aux valeurs essentielles et à la plus grande
simplicité dans nos besoins : gestion de l'énergie, gestion de l'eau, gestion
de nos déchets, gestion de notre poids et de nos émotions. Tout pour composer
au mieux avec les éléments. A nos problèmes environnementaux, la culture de la
mer a des solutions à proposer. Nous profiterons de toutes les tribunes qui
nous seront offertes pour vous faire partager l'aventure sur le Fleuve, sur le
Golfe, de l'Ile d'Anticosti jusqu'aux côtes de Terre-Neuve et puis de Québec à
Saint-Malo.

Nous sommes fiers et heureux de vous présenter ce bateau. Et à ceux qui
voudraient nous encourager, nous offrons la possibilité de voir votre nom
inscrit sur les flancs de la coque pour 40$. Il est possible de faire un don
directement en ligne à l'adresse suivante : www.bleuvoileoceanique.com.

Joignez-vous à nous! Nous avons deux courses à gagner : la
Québec/Saint-Malo et celle pour la sauvegarde de la planète!


Renseignements: Jean Sylvestre, (514) 817-0839,
sylvestre.jean@gmail.com, www.bleuvoileoceanique.com


Info : http://voileenligne.blogspot.com/

WANTED SPONSORS ?


Selon "Les Echos" :
C'est dimanche, à 14 heures, en baie de la Forêt à Concarneau (Finistère) que sera donné le départ de la neuvième édition de la Transat AG2R, qui donne le coup d'envoi de la saison annuelle de voile. « Vingt-six bateaux de la classe Figaro Bénéteau II participent à cette course en double qui les conduira à Saint-Barthélemy dans les Antilles au terme d'un périple d'environ 3.710 milles », décrit Pierre Bojic, directeur général de Pen Duick, organisateur de la course, dont le budget est évalué à 1,5 million d'euros environ, financé par les collectivités territoriales (ville de Concarneau, département du Finistère, région Bretagne), la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille et la société d'assurance AG2R, sponsor titre de la course.
« Nous finançons à hauteur de 750.000 euros et ajoutons cette année 200.000 euros pour des opérations de relations publiques d'une plus grande ampleur en raison de notre rapprochement avec La Mondiale », commente Yvon Breton, directeur général délégué de AG2R. La compagnie d'assurance a affrété trois gros bateaux, qui transporteront 600 invités pour assister au départ de la course. Mais au total, « ce sont 15 gros bateaux qui accompagneront les skippers et près de 100.000 per- sonnes sont venues à Concarneau tout au long de la semaine », précise Pierre Bojic. Cette année, le village d'exposition a été étendu sur 2.500 mètres carrés, montrant ainsi le succès obtenu auprès des entreprises par la course au grand large.
Des valeurs dans l'air du temps
Autre nouveauté : la totalité de l'épreuve sera suivie par un bateau qui retransmettra des images. « Nous les produisons et avons un accord avec «Planète Thalassa» et «Orange TV Sport», sans exclusivité toutefois », indique l'organisateur.
La voile tient bien le cap, malgré une conjoncture économique qui ne favorise pas le sponsoring. « La précédente édition de la Transat nous avait rapporté l'équivalent de 13 millions en retombées médiatiques pour un investissement de 700.000 euros. Cette fois-ci, je pense que cela sera plus important », se réjouit Yvon Breton. « Le sponsoring voile progresse bien. La précédente Transat Jacques Vabre en novembre dernier a d'ailleurs très bien résisté à la tempête médiatique des mouvements sociaux qu'elle a dû affronter, un signe fort de l'intérêt des Français pour la discipline et un véritable signe de résistance même en situation de crise médiatique », souligne Bruno Lalande, directeur de TNS Sport.
De nouvelles sociétés ont décidé de sponsoriser des bateaux : Britair, groupe Bel, Safran, DCNS, Veolia, Puma, etc. « Les entreprises cherchent un sport qui leur permet de raconter une histoire, dont les valeurs sont dans l'air du temps, à savoir la défense de l'environnement, le développement durable. La voile répond bien à leur attente », analyse Lucien Boyer, président de Havas Sports.
Reste que la multitude de courses n'aide pas à la compréhension de la discipline. Dans les prochaines semaines, d'autres compétitions se chevauchent ne permettant pas une aussi bonne couverture médiatique : il s'agit du Grand Prix Petit Navire à Douarnenez (Finistère) du 25 avril au 4 mai, de la semaine olympique de voile à Hyères (Var) du 19 au 25 avril, de la « The Artemis Transat » ou l'Atlantique Nord en solo le 11 mai au départ de Plymouth (Angleterre), et de la Giragli Rolex Cup au départ de Saint-Tropez (Var) du 8 au 14 juin.
Nouveau bateau moins coûteux
Ce déficit médias s'accentue du fait que les « Formule 1 des mers », les fameux trimarans de 60 pieds, si spectaculaires à voir naviguer, ne se sont pas remis du séisme de 2002, lorsque 15 de ces bateaux sur 18, anciens et nouveaux confondus, abandonnèrent sur la Route du Rhum.
Puis, en 2005, à la suite d'avaries et chavirages, seuls quatre sur dix ont bouclé la Transat Jacques Vabre à Bahia (Brésil). Bref, la flotte des multicoques, ainsi baptisés, dont le prix de construction a triplé, atteignant même 4 millions pour les plus coûteux, est ainsi passée de treize à cinq équipes. Marins, sponsors, organisateurs de Grands Prix se sont découragés.
Du coup, l'Orma (Ocean Racing Multihulls association), qui régit la catégorie depuis sa création en 1995, a opté pour l'émergence d'une nouvelle famille structurée. Son conseil d'admnistration, représenté par les armateurs Groupama, Banque Populaire, Sopra Group et le président Patrick Chapuis, a décidé de « repositionner » résolument le multicoque dans un univers de « course au large », en valorisant « ses forces » (performance, esthétisme, technologie), à la découverte de « nouveaux horizons », avec une priorité affirmée à l'« off shore » (le grand large) et à l'« international ».
Ce nouveau projet « Orma 2009-2019 » s'articule autour de trois axes de travail visant à définir les fondamentaux d'une classe renouvelée. D'abord, la mise au point d'un nouveau bateau Multi One Design de 70 pieds (21 mètres), dessiné par le cabinet d'architectes VPLP (Vincent Lauriot-Prevost), plus fiable et moins coûteux que les actuels géants des mers (environ 2 millions d'euros). Puis, la refonte du programme sportif avec une ou deux courses transocéaniques annuelles (solitaire, double, équipage suivant les années) et un circuit annuel européen condensé et rythmé sur cinq semaines.
Enfin, l'Orma va repositionner sa politique de sponsoring et médiatique - sachant que le circuit tel qu'il existait représente en moyenne suivant les années 15 millions d'euros de retombées médiatiques annuelles. Cette flotte ne devrait compter que douze bateaux qui seront construits d'ici à fin 2011.

TRANSAT AG2R: CONCARNEAU L'EMPORTE À CONCARNEAU


Eric Péron et Miguel Danet remportent le prologue de la Transat AG2R sur une victoire construite dès le premier bord de près. Une tactique inspirée, une bonne vitesse et voilà deux outsiders qui pointent le bout de leur étrave pour la suite des opérations.


Ce n'est pas un hasard si, d'emblée, on retrouvait aux avant-postes de ce prologue à Concarneau quelques uns des gros bras de cette édition 2008. Eric Drouglazet et Christophe Bouvet (Luisina), toujours incisifs, Thierry Chabagny et Corentin Douguet (Suzuki), Nicolas Troussel et Christopher Pratt (Financo), Jean Le Cam et Gildas Morvan (Cercle Vert) : que du beau linge en première ligne. Récit :

Mêlée ouverte :
Pourtant, dès le premier bord de près, l'étrave jaune et bleu du Concarneau – Saint-Barth pointait aux avant-postes. Dans le duel de virements qui opposait une flotte compacte, les deux duettistes qui, trois mois plus tôt, n'avaient encore jamais fait barre commune, parvenaient à s'extirper de cette mêlée furieuse et viraient la bouée de dégagement en tête. Mieux encore, les deux chevau-légers de la flotte allongeaient la foulée et s'apprêtaient à transformer l'essai . Sous spi, ils creusaient l'écart et pouvaient enrouler la bouée de Port-la-Forêt avec une avance suffisante pour gérer le score jusqu'à la ligne d'arrivée. En deuxième ligne, les cadors de la classe continuaient d'en découdre. C'est au final l'équipage de Suzuki qui grimpait sur la deuxième marche du podium talonné par Groupe Céléos de Ronan Treussard et Anthony Marchand.

Tempête sous les crânes :
A l'issue de ce prologue mouvementé, pas question pour les équipages de relâcher la pression. La troisième mi-temps sera pour l'arrivée à Saint-Barth. Pour l'heure, chacun essaye de se faire une idée précise sur la manière d'aborder un Golfe de Gascogne qui risque de réserver des surprises. Une météo complexe, avec notamment un centre dépressionnaire secondaire peu actif sur le Nord de l'Espagne risque de transformer la traversée du Golfe de Gascogne en casse-tête tactique pour les navigateurs. Autant dire que les modèles de routage météo ne vont pas cesser de tourner jusqu'à l'heure fatidique où il faudra larguer les amarres. Le passage du cap Finisterre risque de consacrer un équipage qui aura su, non seulement aller vite, mais aussi faire preuve d'une certaine malice.

Classement du prologue de la Transat AG2R :
1 Concarneau – Saint-Barth, Eric Péron – Miguel Danet
2 Suzuki Automobiles, Thierry Chabagny – Corentin Douguet
3 Groupe Céléos, Ronan Treussard – Anthony Marchand
4 Financo, Nicolas Troussel – Christopher Pratt
5 Les Mousquetaires, Bertrand de Broc – Gwen Riou
6 Cercle Vert, Gildas Morvan – Jean Le Cam
7 Aquarelle – Le Figaro, Fabrice Amédéo – Jean-Pierre Nicol
8 Luisina, Eric Drouglazet – Christophe Bouvet
9 Lenze, Franck Le Gal – Erwan Le Roux
10 Banque Populaire, Jeanne Grégoire – Nicolas Lunven