dimanche 4 mai 2008

AG2R : DEUX SEMAINES DE MER




Deux semaines qu'ils sont partis, qu'ils sillonnent l'Océan Atlantique. Avec l'île de Saint-Barthélemy en point de mire, les équipages de la Transat AG2R sont encore et toujours dans l'attente. Mâtinée d'espoir sur la route du sud ou pour les centristes qui ont enfin sorti le spinnaker. Pavée d'intentions malignes pour les rescapés de la route du nord qui, du haut de leur rempart, attendent la sortie salvatrice....

Circonspection ou méthode Coué, les tandems de cette Transat AG2R sont dans l'attente. Tels le sous-lieutenant Drogo qui veille sur le désert des tartares du haut de sa forteresse ou la sœur Anne de Perrault, les hommes du nord guettent l'évolution des fichiers météo. A l'affût du moindre signe, ils prennent leur mal en patience, espérant tout à coup le plus petit signe annonciateur d'un changement de main. Pour l'heure, ce petit groupe de six bateaux continue son chemin de croix : cirés complets, campés debout sur les portières, il est clair que pour ceux-là, plus le temps passe et moins le bonheur est dans le près… Christopher Pratt à bord de Financo ne veut pas perdre espoir : « On a passé une nuit humide au près, avec de la mer. La matinée est plus ensoleillée. On envisage une porte de sortie. On a hâte d'y être car c'est assez humide. Mais je préfère le ciré et que ça passe, plutôt que le short et ne pas gagner la course… »

A la recherche du temps perdu
Sur la voie royale du sud, les chevaliers du guet tentent de refaire leur retard. En acceptant de rallonger considérablement leur route, ils ont pris le risque de voir les Barbe-Bleue du nord leur croquer sous le nez cette victoire qu'ils attendent de leurs vœux. D'un côté, le plaisir de cravacher sous spi, sous le soleil, compense largement leur inquiétude de ne pas être à l'heure au rendez-vous. Jean-Paul Mouren sur SNEF–Cliptol Sport, en bonne estafette des méridionaux en témoignait à la vacation de midi : « On a touché un alizé modéré. C'est notre dernière phase d'investissement. Cela va bientôt sentir le roussi. Il faudra que l'on capitalise à un moment ou à un autre. Nous avons ouvert un peu le jeu. On a tout de même le droit de toucher des dividendes. On ne se sent pas en supériorité. On a tout de même pas mal de milles à récupérer… » Autre son de cloche à bord de Concarneau Saint-Barth où Miguel Danet décidait de la jouer décalé : « Si j'arrive à Saint Barth' tout blanc, je vais me faire taper sur les doigts. Ca s'appelle l'option « cochon grillé ». On fait des milles. C'est bien. Au niveau nourriture, c'est comme au restaurant. On a un petit traiteur tous les midis. » Comme quoi le simple fait de pouvoir glisser dans les alizés retrouvés redonne des couleurs au mental.

Au centre du plan d'eau, les allures portantes sont enfin au rendez-vous et l'ambiance s'en ressent. Qu'il s'agisse de Corentin Douguet à bord de Suzuki Automobiles, de Jeanne Grégoire à bord de Banque Populaire ou de Fabrice Amédéo sur Aquarelle Le Figaro, tous goûtent au plaisir immodéré de glisser à bonne allure vers la ligne d'arrivée. Seul Bertrand de Broc sur Les Mousquetaires affichait une prudence de vieux briscard devant la situation : « On essaye la route la plus courte. On va tenter d'aller droit vers l'arrivée, de réussir nos options. Ca devrait aller. » Il reste que Bertrand est vraisemblablement fâché avec les batteries de cuisine ; après avoir « perdu » sa cocotte-minute au départ de Concarneau, le navigateur cornouaillais devait maintenant déplorer la casse de sa cafetière… Petits problèmes vont souvent de pair avec vrais plaisirs. Mais du nord au sud, tous continuent de seriner la même litanie : « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie… »

Ils ont dit :

Corentin Douguet (11ème au classement de 11h)
« On a bien accéléré depuis hier soir. Nous avons réussi à passer l'anticyclone. On se rapproche de l'arrivée plus vite que nos petits copains du nord. C'est plus agréable. Nous retrouvons des conditions plus conformes à ce genre de traversée. On est des oiseaux du large à la base. Nous sommes devenus des régatiers au fil du temps. La transat est amusante. Il se passe plein de choses. Il va falloir affiner. Maintenant c'est joué. On s'est positionné. Nous verrons à la fin qui a été le plus malin. S'il y avait une suite au Figaro, j'opterais pour un bateau avec plusieurs coques. Je ne me vois pas du tout faire un Vendée Globe. Ma famille me manque déjà beaucoup. Je pencherais plus pour une Route du Rhum en sept jours. Les multicoques sont des bateaux extraordinaires. Ca me fait rêver. Mais nous n'en sommes pas là. Nous avons déjà une Transat AG2R à finir. Humainement il n'y a pas de soucis. Nous sommes un des plus vieux couples sur la transat. On aura fait 20 000 milles ensemble. Nous avons beaucoup de plaisir à naviguer sur le même bateau. »

Jeanne Grégoire (13ème au classement de 11h)
« Il fait très beau et très chaud. Le bateau va vite depuis hier soir. Nous avons eu une nuit magnifique à 8 – 9 nœuds de moyenne. Nous avions choisi une route un peu radicale à Madère. Puis on est revenu sur notre choix. On a pris 60 milles dans la queue de Cercle Vert. C'est un gros regret de ne pas avoir eu confiance dans notre option. Depuis on navigue propre. On est sur le 14, ou plutôt sur le 13 pour notre arrivée à Saint Barth. Nico bouquine un peu de temps en temps. Moi, c'est plus nettoyage du bateau et dodo. Dormir dans un bateau est un grand plaisir. On dort tellement mieux qu'à terre. J'ai ressorti la caméra. On s'est bien amusé. Nous commençons à voir des poissons volants. »

Fabrice Amadéo & Jean-Pierre Nicol (15ème au classement de 17h)
« J'ai eu un petit coup de pompe au début de l'Atlantique. Là, c'est reparti. On est bien. C'est une transat conforme à nos objectifs, et qui va s'avérer plus longue que prévu. On utilise l'eau pour les lyophilisés. Du coup on a pratiquement fini nos bidons. Nous allons attaquer les packs d'eau mobiles. A travers cette transat, il y a la découverte du bateau, du niveau élevé de la classe figaro. C'est un terrain de jeu qui me passionne avec des concurrents de grande renommée. Ceux qui font la différence sont les plus complets avec Gildas Morvan, Nicolas Troussel, devant. Après il y a des coups de poker comme Concarneau – Saint Barth. C'est une belle leçon de course au large. Normalement, une page dans le Figaro va sortir cette semaine. On va mettre en avant notre vie à bord, montrer la transat de l'intérieur. J'aimerai développer ce genre d'approche car nous vivons des choses fabuleuses. C'est bien de faire partager et découvrir tout cela aux gens. »

ICOE 2008 à Brest



La deuxième conférence internationale sur les énergies marines renouvelables se tiendra du 15 au 17 octobre 2008, au Quartz Congrès de Brest.

L'événement se déroule dans le cadre de la 6e semaine internationale des sciences et technologies de la mer, baptisée SeaTechWeek, ensemble de conférences, colloques, workshops réunissant les spécialistes mondiaux des différentes disciplines marines, de la recherche à l’industrie. ICOE 2008 concerne l’ensemble des énergies marines renouvelables encore appelées énergies des océans, ENR marines, énergies renouvelables en mer ou encore énergies renouvelables offshore : vagues (houlomoteur), courants (hydroliens, océaniques), marée (marémoteur), énergie thermique des mers (ETM ou OTEC), gradient de salinité (pression osmotique), éolien offshore, biomasse algale.

Cette conférence, vise à réunir les acteurs des énergies marines, industriels, scientifiques, usagers de la mer ainsi que les acteurs institutionnels et politiques, en intégrant fortement des axes prioritaires de R&D dont la connaissance des impacts et les enjeux socio-économiques, ainsi que les contextes régionaux, nationaux, européen et mondial.

Cette conférence est organisée par EDF et Ifremer, en partenariat avec l’Association Européenne des Energies Marines (EU-OEA) et le Groupe Energies Marines de l’Agence Internationale de l’Energie (IEA-OES).


ICOE 2008, the second International Conference on Ocean Energywill be held from 15th to 17th October in the Quartz Conference centre in Brest, France, in the frame of the 6th International Marine Science and Technology week (SeaTechWeek), multidisciplinary forum based around top-level conferences and workshops bringing together scientists, industrialists, and world specialists from a variety of disciplines.
ICOE 2008 will cover every marine renewable energy also called ocean energy or offshore renewable energy: waves, currents (tidal or ocean currents), tide (tidal energy), ocean thermal energy conversion (OTEC), salinitiy gradient (osmotic pressure), offshore wind, biomass.

This conference aims to gather the ocean energy stakeholders: producers, engineers and scientists, sea users, energy politicians and planners, taking into account R&D priority axes including knowledge of impacts and socioeconomic stakes, together with regional, national, European and international contexts.

This conference is organized by EDF and Ifremer, in partnership with the European Ocean Energy Association (EU-OEA) and the IEA Ocean Energy Systems Implementing Agreement (IEA-OES).

http://www.icoe2008.com/

DAN S UN MOIS, LE RETOUR DES VIEILLES GLOIRES



Golden Oldies Multihulls Association - L'étang de Thau accueille le Golden Oldies Trophy 2008 du 5 au 8 juin
Le bassin de Thau est un chaudron bouillonnant de créativité, bien connu des golden sudistes. VSD, Moxie, Umupro Jardin, Région de Picardie, M'Pulse, Callisto et bien d'autres y ont effectué refits et préparations, le Babouche (Passage du NW à la voile pure) a vu le jour sur ses rives et le chantier de la "plagette" abritait l'atelier d'André Allègre (Pen Duick 4, Cap 33', …). Denis Kergomard, Patrick Luscher, Christian Augé (prao Éterna et Fumée Noire) ont fait de ce spot, leur port d'attache, Alain Borsotti reconstruit Fleury Michon 4 à Sète, Elf Aquitaine 2 attend des jours meilleurs et gageons que le développement d'un multi 50' méditerranéen passera un jour par là.

La ville de Mèze et son Yacht Club, appuyés par plusieurs sponsors, ont décidé d'accueillir le rassemblement annuel méditerranéen des multicoques classiques du 5 au 8 juin dans le magnifique bassin municipal, merci à eux !

Les copains d'abord

L'édition 2008 rassemblera quelques nouvelles recrues surprenantes afin de renforcer le noyau dur des "aficionados". L'improbable Gulfstreamer sera là pour sa première rencontre avec Moxie, un événement ! (nous rêvons tous de voir Rogue Wave rejoindre la flotte et réunir par de là les frontières du temps, les 3 bateaux de Phil Weld... en 2009 ?). Fildou / Lapeyre-Lehning trimaran foiler F40 de Marc Lombard sera également de la fête avec un autre Formule 40' catamaran (non confirmé). Région de Picardie, Umupro Jardin, Moxie, Cat Marine mèneront les débats, entourés de nombreux autres multicoques (le prao Jo'S Toy, Babouche de Sébastien Roubinet, ...).

Au programme : surfs, barbecue et belles rencontres

Comme chaque année, les vieilles gloires tisseront des liens de proximité avec des publics très ouverts (jeunes, personnes handicapées, néophytes). Les classiques parcours entre 3 bouées combleront photographes et spectateurs (embarqués ou à terre) et le YC de Mèze profitera de la présence des Golden pour inaugurer "l'Etang Record" (run chronométré de 6 milles).

- Jeudi 5 juin : accueil des équipages - entraînements et initiations - découverte
- Vendredi 6 juin : visite des publics scolaires et entraînements pour le record de Thau
- Samedi 7 juin : runs chronométrés, "l'Étang Record"
- Dimanche 8 juin : parcours côtier

Les nouveaux Golden sont arrivés

Mais où est donc passé Rogue Wave ?
Rappel pour ceux qui auraient raté quelques épisodes : après le chavirage de Gulfstreamer, Phil Weld demande à D. Newick le plan d'un trimaran "référence" pour s'aligner dans toutes les futures grandes courses. 80.000 morceaux de bois plus tard, Jan et Meade Gougeon mettent à l'eau la Rolls des trimarans de course. L'esprit "joueur" de Phil baptisera cette perfection Rogue Wave (vague scélérate) ! 3ème du Rhum 78, Phil se voit interdire d'Ostar 80 pour cause de limitation à 60' ! Ce sera le départ d'une autre aventure : Moxie. Après la disparition de Phil W, le bateau restera quelques années aux USA, puis sera vendu à un Américain résident au Koweït. Les convoyeurs seront Tom Follet (Cheers) et Jens Quorning (manager du chantier Dragonfly, qui terminait son apprentissage chez D. Newick ! ). Le bateau perd ensuite son mât (une merveille en bois époxy) dans des conditions inconnues et stationne à terre pendant plusieurs années avant que Harald Halvorsen reprenne le flambeau.

Charlie Capelle de passage à Dubaï en décembre 2007 propose une mission d'observation, voici son commentaire : "l'état de présentation est assez misérable, mais la structure est en très bon état" Merci Charlie ! De plus, la mission bon office a ouvert d'excellentes relations épistolaires avec Harald qui étudie l'idée de ramener Rogue Wave en Europe. Une équipe de préparateurs est actuellement au chevet du bateau et un mât carbone est commandé.

Gordano Goose : la saga continue !

Nous avons laissé le joli trimaran de Nigel Irens à Minorque où il venait d'échapper de justesse au bulldozeur, mais d'autre péripéties l'attendaient. Pierre et Bruno ont donc convoyé la bestiole (en décembre, brrr ! ) vers Port Leucate, affublée d'un gréement de fortune donné par l'ami Pédro (récupéré dans une poubelle du chantier. Frigorifiés, les deux téméraires s'en furent à Joch se réchauffer auprès du poêle pendant que l'insoumis, profitait d'un coup de tramontane à 55 nds pour larguer son corps mort et s'échouer en douceur sur la seule plage disponible ! Les travaux de reconstruction du flotteur bâbord vont débuter en mai, Gordano naviguera à l'automne et sera la vedette du prochain rassemblement.

Fleury Michon IV : la renaissance

La résurrection de ce beau plan Newick avance au pas de charge : voûte, logement de safran, bras et flotteur bâbord sont terminés, le mannequin structurel a été renforcé et la nouvelle peau recouverte d'un petit tissu de carbone. Une visite de ce chantier exemplaire sera organisée pendant le trophée et permettra de comprendre jusqu'où il est possible d'aller dans le sauvetage d'un multicoque, tant que le mannequin préserve la géométrie. Ce trimaran révèlera à sa mise à l'eau son véritable potentiel, que la construction d'origine ne lui permettait pas d'exploiter. Bravo Alain.

Umupro Jardin (Rebel) : retour au stand

Le vainqueur de l'Ostar 84 (Yvon Fauconnier) a parcouru 45.000 milles depuis sa reconstruction en 96 chez Denis Kergomard et il était temps de repasser le contrôle technique ! Ce fut l'occasion d'un démontage des ponts de flotteurs, d'une reconstruction limitée des bordés et des ancrages de cadènes, d'une vérification des liaisons, d'une révision moteur, d'améliorations de gréement ... La belle retrouvera son élément en mai, prête pour défendre son record de vitesse de 2006 : 27 noeuds ! Rebel poursuivra sa saison en accueillant à bord de nombreux passionnés sur son spot des îles Éoliennes. Jo Salvetat cherche 1 ou 2 copropriétaires pour poursuivre la belle histoire.


Des nouvelles de la famille Kelsall


Depuis un essai paru dans MMag en 2000, nous n'avions plus donné de nouvelles de Three Legs of Mann 3, le beau Kelsall de Nick Keig (3ème de L'Ostar 80). Bernard Deguy l'avait cédé à Francis Bachèlerie qui avait procédé à des travaux d'importance (aménagements, peinture, …), avant de le vendre à Xavier Pérétié, voici son point de vue : "j'ai installé des panneaux solaires, 2 éoliennes et réalisé un traitement époxy avant de faire une croisière aux Canaries et retour en solo sur Royan. Ensuite, croisières (solo) en Irlande et en Bretagne et la course Royan - Gijon. C'est un bateau extraordinaire, sécurisant, solide, et confortable à la mer. Actuellement, il est un peu lourd, je vais l'alléger dans le cadre du rétrofit en cours. Point noir : le port et le mouillage comme tous les gros multis".

VSD se fait la belle


Après un hiver aux Canaries, Stuart Rogerson et Zach ont conduit le vaillant trimaran d'Eugène et Gilles aux Antilles. Le voici saisi par un de nos paparazi à Béquia.

Fildou / ex Lapeyre fais son entrée au club

C'est un bonheur d'accueillir ce magnifique foïler Lombard au Golden Oldies Trophy 08, bravo à Emmanuel Pironneau pour l'acquisition du trimaran de Pierre Yves Guennec, survivant du désastreux Rhum 2002. Il s'agit de l'ancien Pionner commandé par Jacky Setton au chantier Quéré.


A suivre ...

> Si vous êtes fou (de multicoques), soyez avec nous ! (Daniel Charles)
La cotisation d'adhésion à l'association Golden Oldies a été fixée à 20 € pour l'année 2008 (comprenant une invitation au Golden Oldies 2008 et l'abonnement à la newsletter), vous pouvez envoyer un chèque libellé à l'ordre :
Association Golden Oldies
36, rue des trimarans
34540 Balaruc-les-Bains

Site :  http://www.goldenoldies.biz 

Responsable de la Newsletter : Philippe Echelle
Ont collaboré à cette newsletter : Hervé Cléris, stephane François, Jo Salvetat, Xavier Pérétié, Emmanuel Pironneau, Marc Pardailhé
Parrains : Dick Newick, Derek Kelsall, Kenneth Beken

Dans la prochaine newsletetter des infos sur : Rusty Pelican / Drabenec de Thierry Normand, Elf Aquitaine 3/ Madinina de Gilles Lamire, sur les dispositions "bateau d'intérêt patrimonial", le Golden Oldies Trophy de Méze ...
Site internet :   http://www.goldenoldies.biz

HISTOIRE : Le gouvernement du Canada diffuse un important rapport sur l'archéologie subaquatique à Red Bay, au Labrador


le député de St. John's-Est, M. Norman Doyle, a procédé aujourd'hui au lancement d'un important rapport scientifique intitulé
L'archéologie subaquatique de Red Bay : La construction navale et la pêche de la baleine basques au XVIe siècle. Ce rapport très attendu brosse un tableau précis des techniques de chasse à la baleine basques et du rôle des Basquesdans l'histoire de la construction navale en Europe et dans le développement des voies maritimes transatlantiques au milieu du XVIe siècle.
"Par le projet de Red Bay, les archéologues subaquatiques de Parcs Canada ont établi un modèle dans cette discipline, a déclaré M. Doyle. Notre gouvernement est fier de reconnaître leur travail, lequel permet aux Canadiens
et Canadiennes de mieux comprendre de l'histoire de Red Bay."
Pendant une bonne partie du XVIe siècle, les Basques développèrent l'industrie de la chasse à la baleine sur la côte Est du Canada. Des années de recherches archivistiques faites par la géographe historienne Selma Barkham ont aidé à établir que Red Bay, au Labrador, était au coeur de cette activité intense. En effet, les Basques y avaient aménagé l'une des plus grandes
stations baleinières terrestres de l'époque. Les vestiges qui y reposent racontent un fascinant récit de visées commerciales et de courage.
Le rapport décrit plusieurs artefacts, notamment quatre galeones ou naos(navires de haute mer), dont un serait l'épave du San Juan naufragé en 1565. A l'aide de techniques d'avant-garde, le San Juan a été dégagé, remonté à la surface pour enregistrer les pièces, puis enfoui à nouveau sous l'eau et soumis à des suivis pour en assurer la préservation dans les siècles à venir.
"Ce rapport décrit le projet d'archéologie subaquatique le plus complet à avoir vu le jour en Amérique du Nord, et constitue un ajout inestimable sur le sujet, a poursuivi M. Doyle. Notre gouvernement apprécie le soutien reçu des
résidants de la région de Red Bay, de nombreux experts étrangers et de la province basque de Gipuzkoa."
Les conclusions présentées dans les 1 600 pages du rapport en cinq volumes sont le résultat de travaux sur le terrain dirigés par le chef de l'Archéologie subaquatique de Parcs Canada, M. Robert Grenier, au cours de huit saisons successives, et s'appuient sur les recherches archivistiques de Mme Barkham et les fouilles effectuées sur la terre ferme par l'Université
Memorial de Terre-Neuve sous la direction de M. James Tuck.
Le document décrit la méthodologie scientifique employée pour réalise rles fouilles et consigner les données sous l'eau à une température de 0 degrés Celsius et pour mener à bien des études subséquentes. L'ensemble de ce travail archéologique sous-marin met au jour un tableau complet de la riche histoire du lieu historique du Canada de Red Bay. En 2004, le Canada a inscrit ce lieu à sa liste prioritaire de sites candidats au statut de site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Par ailleurs, cet organe des Nations Unies a adopté le San Juan comme logo de la Convention sur la protection du patrimoine culturel
subaquatique.

Pour d'obtenir des exemplaires du rapport sur l'archéologie subaquatique à Red Bay, prière de communiquer avec les Editions et services de dépôt de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada; ISBN 978-0-660-97204-6; no
de catalogue : R62-389/2007F. Site Web : http://publications.gc.ca.

CARTOGRAPHIE L'Eau Bleue propose les nouvelles zones Maptech



Maptech a reproduit les cartes marines des plus grands instituts de cartographie avec tous les détails et couleurs déjà présents sur les versions papiers. Plus de 4500 cartes sont disponibles par zones à des prix très attrayants.( exemple : 169 Euros pour la Méditerranée )  
Dans chaque coffret de cartes est inclu une version gratuite du logiciel de navigation Offshore Navigator Lite.


Email : 
contact@eaubleue.com
Liens : 
http://eaubleue.com

Dans les zones tropicales, l'oxygène diminue et l'eau se réchauffe


Les zones tropicales océaniques où l'oxygène se raréfie s'étendent et dans le même temps la température des eaux augmente. Résultat, les habitats des poissons et autres organismes marins diminuent. Ce phénomène, révélée par une étude publiée vendredi dans la revue américaine Science, pourrait être lié au réchauffement climatique. D'après les chercheurs, les impacts écologiques et économiques pourraient être importants.

VOLVO OCEAN RACE : LE TEAM IRLANDAIS AU COMPLET

The Green Team’s Volvo Open 70 has emerged from McConaghy Boats in Zhuhai, China and is being prepared for shipping to the UK.

To mark the occasion, the team held a “Thank You China Event” near the build site located 60 miles north of Hong Kong.

Construction started in October and has been completed on schedule, with the boat due to depart on 8th May.

The mainly Australian-led team at McConaghy’s has been working alongside American designers Reichel/Pugh and a 90-strong Chinese build team. 40,000 man hours have gone into the build.

Green Team CEO Jamie Boag said: “It is fantastic to see the boat completed. As we were late in the production of this boat it was crucial that it would be completed on time, something we were confident McConaghy Boats could deliver.

“China is an amazing place. If you want something manufactured or sourced, it can be done really quickly to a very high standard.”

With the build now complete the team will prepare the boat to be shipped back to Europe, with an anticipated arrival in the UK of early June.

Once in the UK the boat will be assembled and tested for two weeks before heading to the team’s homeport of Galway in Ireland, which will be the team’s base before leaving for Alicante in September.

Galway is one of the 11 stopover ports during the race. Galway’s positioning allows for excellent training facilities for the team, with the testing conditions of the North Atlantic on their doorstep.

Ian Walker, Green Team skipper, said: “This boat has been seven months in the making and we’ve had a fantastic team working on this project. I would like to thank everybody in the project, but especially those involved in the hard graft here in China.

“I am confident that we have a great boat and will have a competitive entry into the race. I cannot wait to get her back to Europe and out on the water to start preparing for the adventure ahead of us all.”

Convoyage express vers Plymouth




The Artemis Transat J-7 : En pénétrant tôt ce matin dans la baie de Plymouth, Yann Eliès, à la barre de son grand monocoque Generali, bouclait un convoyage express de 170 milles nautiques en provenance de Douarnenez. 11 petites heures auront suffi au voilier blanc et rouge, toniquement propulsé par un bon vent de plus de 20 noeuds pour rallier le port de départ de l'Artemis Transat, course en solitaire en direction de Boston (USA).

Eviter Barbican
Confortablement installé au coeur de la Sutton Marina, à une encablure du quartier historique de Barbican (et de ses pubs...), Generali pouvait dès la matinée recevoir soins et attentions de la part des 6 préparateurs en charge du bateau. Yann va, quant à lui, entrer tranquillement et mentalement dans sa course. La quinzaine écoulée a été riche en navigations intenses et instructives. L'heure est au repos et aux menus travaux de finition, sans stress ni dispersion, et comme le souligne Yann lui-même, "en évitant Barbican"!

C'est un Yann Eliès amusé et un brin goguenard qui a procédé ce matin à l'amarrage de son Generali dans le bassin des concurrents de l'Artemis Transat, LA Transat anglais en solitaire. Amusé car le convoyage depuis Douarnenez a été un pur moment de plaisir, à plus de 14 noeuds de moyenne. Et goguenard à l'idée d'avoir tout simplement pris de vitesse son équipe logistique dont le ferry pointait à peine aux abords de la Baie de Plymouth quand Generali y croisait à pleine vitesse. 10 jours d'intenses navigations en compétition à Port la Forêt et Douarnenez ont gonflé le moral du skipper de Saint Brieuc. "Ce convoyage nous a une nouvelle fois convaincu de la justesse des améliorations apportées cet hiver à notre plan Finot-Conq." explique Yann. "L'assiette du voilier a grandement progressé dans le sens de la stabilité. Generali enfourne moins. Il est aussi plus vivant. Quant au nouveau mât, sa fiabilité ne fait pour nous aucun doute."

Repos et météo
Le programme de Yann pour la semaine à venir et dans l'attente du coup de canon de dimanche prochain 11 mai, sera rythmé par deux mots d'ordre, le repos, avec quelques promenades évasives dans la campagne anglaise, et la météo, dans laquelle Yann va peu à peu s'immerger. "Je dois me familiariser avec notre nouveau système d'acquisition de fichiers météos..." Le monocoque Generali demeurera aux bons soins d'Erwan Steff et son équipe. "Ces derniers 10 jours d'intenses navigations ont laissé de menues traces que notre équipe fortes de 6 hommes aura tôt fait d'effacer..."

RAPPEL SKIPPERS D'ISLANDE 2009

Skippers d'Islande 2009 : Jean Coadou directeur de course & pré-inscriptions

« Navigation dans des régions peu fréquentées, beauté des paysages, navigation dans les fjords, soleil de minuit..." Les mots ne manquent quand on demande à Jean Coadou de nous expliquer pourquoi ...

... il a accepté de prendre la direction de la course. Anciennement engagé dans la Marine Nationale, Jean Coadou arbitre une douzaine d'épreuves de voile chaque année, parmi lesquelles le Spi Ouest France, le Tour du Finistère, le Tour de Bretagne à la Voile... Bref : une solide expérience doublée d'un poste de direction de course lors de Brest-Kinsale(Irlande)-Brest en 2007.

Passionné par la voile et la mer en général, Jean Coadou a toujours vécu dans le monde maritime, et c'est donc tout naturellement qu'il devient directeur de course de Skippers d'Islande ! Il prendra officiellement ses fonctions après approbation de la Fédération Française de Voile, début 2009.

Rappelons que la course Skippers d’Islande est ouverte à tous les bateaux, et que deux classements seront établis : Class 40 et IRC.

Le parcours :

> Etape N°1: Paimpol - Reykjavik (1.210 Milles)
Départ devant Paimpol le samedi 27 juin 2009
Parcours de départ
Iles Scilly et Irlande à laisser à Tribord
Arrivée à Reykjavik vers le 4 juillet 2009

> Etape N°2: Reykjavik - Gravelines (1.130 Milles)
Départ devant Reykjavik le 7 juillet 2009
Iles Féroé à laisser à Babord
Iles Shetlands à laisser à Babord
Iles Britanniques à laisser à Tribord
Arrivée à Gravelines vers le 13 juillet 2009

> Etape N°3: Gravelines - Paimpol (250 Milles)
Départ devant Gravelines le 16 juillet 2009
Arrivée à Paimpol vers le 18 juillet 2009

Les fiches de pré-inscriptions sont téléchargeables :
Site : http://www.skippersdislande.org

TRANSAT AG2R Combien de milles misés ?




Il est là et bien là. Il s’établit et permet aux monotypes du Sud d’allonger la foulée. Ils ont tous renversé la vapeur : ils gagnent de nouveau du terrain. Au Nord, Financo qui n’est pas localisé mais qu’on subodore toujours en tête a du souci à se faire. A l’arrière dans les classements, le gros des troupes a passé la surmultipliée. Une course de vitesse est lancée et les paris sont ouverts. Qui des plus radicaux ou des plus modérés vont le mieux récupérer les milles misés pour attraper coûte que coûte ce cher alizé ?

En haut de l’échiquier de l’Atlantique, une nouvelle dépression impose le rythme. Dans des vents soutenus et une mer hachée, engoncés dans leurs bottes et leurs cirés, Financo, Athema, Défi Mousquetaires et Atlantik FT peinent à progresser vers les tropiques. Sans compter qu’après 14 jours de course âprement disputés, la fatigue s’est inévitablement invitée à bord. Elle vient noircir le tableau des bateaux du Nord.
Plus au Sud, c’est une toute autre histoire. Les équipages ont démarré, ils ont tous enclenché la vitesse supérieure. Ils filent à fière allure, entre 8 et 10 nœuds, et se laissent glisser vers l’arrivée. Ils ont mangé leur pain noir et se régalent de la délicieuse et inimitable saveur de ce flux de Sud-Est. Les spis gonflés d’espoir, ils dévalent dans des surfs mérités. Que demander de plus ? Le décor est planté. L’alizé est arrivé, allons-y…

Financo en tete a 1500 milles de l'arrivee

Il est nommé désir au Sud. Au Nord, on le déteste sans le connaître. Son indécision pourrait faire le bonheur des centristes sur la route du milieu. Généré par un anticyclone, il est le juge de paix de la 9ème Transat AG2R. Mais diable, que fait l'alizé ? Au classement de 5 heures ce dimanche, les nordistes tiennent toujours tête au près. Mais, plus de 800 milles plus bas, sur les chemins détournés de la longue route du soleil, les monotypes les plus excentrés, accélèrent. Cette fois, ça y est, l'alizé est arrivé ! Une nouvelle course de vitesse est lancée…

À l'aube ce dimanche, et à 1500 milles de l'arrivée pour les premiers, seules les vitesses des 23 Figaro Bénéteau en course sur la route de Saint Barth peuvent éclairer la lanterne de la course et la lecture des classements. Au Nord, à l'Ouest et en tête, rien de nouveau, ou presque. Financo, Athema et Défi Mousquetaires, au plus proche de la route directe, sont toujours vus d'un très bon œil par Argos. Rajoutez Atlantik FT, Groupe Celeos et Degremont Suez Source de Talents et voilà le groupe des six bateaux qui se tiennent en 80 milles. En haut du plan d'eau, ils poursuivent vaille que vaille, penchés et face à des vents contraires, leur progression vers la douceur tropicale. Ils ont l'avantage d'optimiser leur trajectoire. Premiers sur le papier et forts des milles d'avance qu'ils ont laborieusement accumulés au près, ils savent néanmoins que de sérieux chamboulements sont à prévoir ce dimanche.

Les spis de sortie

Il est bien là et il pourrait leur donner des ailes ! La nouvelle nous vient de Suzuki Automobiles qui confirme l'avoir attrapé dans ses voiles… pour ne plus le lâcher ! Le spi et le moral gonflés par ce souffle salvateur qui promet de les propulser jusqu'à Saint Barth, Thierry Chabagny et Corentin Douguet ont le pied au plancher. Pour les deux pilotes du bord, une course de vitesse est lancée. Tous les indicateurs sont au beau fixe. 11ème à 271 milles des premiers, Suzuki Automobiles accélère. Aux abords des 22 degrés de latitude Nord où progressent aussi Cercle Vert, Banque Populaire, Sopra Group et Lenze, les speedos ont repris des couleurs depuis hier. Tous ces Figaro Bénéteau progressent à 7-8 nœuds…
Tout en bas, sur la route du soleil, les affaires reprennent aussi pour les six bateaux engagés sur ces chemins détournés. La pétole, c'est désormais de l'histoire ancienne. Dans ces parages, il fait chaud, il fait beau. C'est parti pour des grandes glissades à 8-9 nœuds avant que les choses et le rythme ne s'accélèrent encore. Seule ombre à ce tableau de rêve : il reste entre 2000 et 1900 milles à parcourir pour rejoindre la douceur tropicale de Saint Barthélemy…

Ils ont dit…
ATHEMA – Erwan Tabarly – 2ème au classement de 5h
« Je viens de voir le classement : c'est bien, on a bien avancé. Par contre on regarde Cercle Vert et on se dit que c'est un peu moins bien pour nous, on espérait qu'il resterait collé un peu plus longtemps… Mais ça y est, ils sont sur la route des alizés, ça commence à être chaud pour nous!
On a 20/25 nœuds de vent, on est au près débridé. Il y a un peu de mer, ça va vite, on avance à 7 nœuds environ. Jusqu'à maintenant, on a engrangé un maximum de milles par rapport aux bateaux du Sud. À présent, on s'apprête à en perdre durant la phase de transition, avant de réussir à toucher les alizés. Mais bon, c'est comme ça, c'était prévu… À nous de ne pas perdre trop de temps. Nous avons mis le cap vers l'Ouest car une seconde dépression avec des vents de Sud-Ouest arrive. On fait de l'Ouest en bâbord. Le vent va monter dans la matinée, on va avoir jusqu'à 25/30 nœuds, puis ça va mollir. Nous avons enlevé le génois il y a 3 heures pour mettre le Solent. On n'arrête pas les changements de voiles. Dans le Nord, on est bien rodé ! On a un petit problème de moteur depuis hier soir, on ne peut pas charger les batteries, ni utiliser le pilote. Il va donc falloir mettre le nez dedans : on va faire un peu de mécanique. En tout cas nous allons bien, c'est la forme, on tient le coup… »

SUZUKI AUTOMOBILES – Corentin Douguet – 11ème au classement de 5h
« Tout va bien. On a sorti le spi du sac depuis hier soir et il ne devrait pas y retourner avant St Barth. C'est hyper agréable, ça glisse. Nous sommes très contents : ça comment à ressembler à une vraie Transat AG2R ! Actuellement on touche le début de l'alizé, on va accélérer et la route devrait s'infléchir vers l'ouest au fur et à mesure. Le groupe du Nord navigue dans des conditions très différentes, ils ne font plus partie de la concurrence pour nous, mais on pense à eux…. Nous surveillons plutôt les bateaux qui ont les mêmes conditions que nous. On va essayer de sortir de ce paquet-là. Désormais, il n'y a plus vraiment de stratégie, il faut avancer… C'est parti pour une course de vitesse, mais il ne faut pas croire non plus que c'est l'autoroute et que l'on cale le régulateur de vitesse jusqu'au prochain péage ! L'alizé n'est pas un vent stable, il y a des oscillations, il faut adapter les réglages et être tout le temps dessus. Oui ça commence à tirer sur les organismes, mais maintenant c'est quand même tout confort… C'est bien de ne plus se faire éjecter de la bannette, pourvu que ça dure ! Pour moi, on sortira avant les sudistes. Notre danger c'est Cercle Vert, on les chasse depuis Madère… On est capable d'aller le chercher avant l'arrivée. Ce ne sera pas facile car Le Cam et Morvan ce ne sont pas non plus des régatiers du dimanche ! »
Solarinox, RonanGuerin
SOLARINOX – Ronan Guerin – 17ème au classement de 5h
« Nous sommes sous spi depuis hier soir. Nous avons touché les alizés plus tôt que prévu, hier en milieu d'après-midi. Donc ça va bien, la nuit a été bonne. Là, on navigue à 10/12 nœuds avec 20 nœuds de vent. Ça défile, le bateau surfe, on est en route vers St Barth. Il nous reste moins de 2000 milles avant l'arrivé. Par contre il fait très chaud ! En journée à la barre, c'est parfois très dur. Maintenant, il nous reste à gérer le vent et les petits copains qui sont avec nous (SNEF-Cliptol Sport, ndrl). Nous naviguions encore à vue hier soir; là, on ne les voit plus car on a tiré des bords un peu différents ensuite. Ce sont les concurrents les plus menaçants… »


Très, trop cher alizé ?

L’heure est enfin venue d’obtenir un retour sur investissement. L’éparpillement de la flotte sur l’océan, la diversité des itinéraires empruntés révèlent néanmoins que tous n’ont pas joué les mêmes sommes. Ils n’ont pas misé le même nombre de milles. Au « Grand Sud », sur une route qui les a conduits jusqu’à longer le Cap Vert, les plus radicaux (Concarneau-Saint Barth et Sojasun) ont joué gros. Très gros. Ils ont logiquement touché leurs premiers dividendes plus tôt. Dès hier, ils avaient attrapé l’alizé et accéléré la cadence. Pas étonnant donc qu’Eric Peron et Miguel Danet décrochent le Trophée AG2R de la Performance Solidaire du jour. Concarneau-Saint Barth a parcouru 221,5 milles sur les dernières 24 heures. Pour autant devant leur étrave, il leur reste un bon bout de chemin : plus de 2 100 milles. Il ne leur faut plus traîner…
D’autres extrémistes, les désormais inséparables Solarinox et SNEF-Cliptol Sport, commencent aussi à se renflouer. A l’instar des inconditionnels de la « Longue Route du Sud », ils n’ont pas fait dans la demi-mesure et ont parié cher. Leur somme de départ, le retard accumulé se chiffrait ce matin à 450 milles. En 6 heures, ils ont récupéré une trentaine de milles. Ils progressent à 8 nœuds environ…

De la rentabilité dans l’air ?

Et les autres alors ? Tous les Cercle Vert, Suzuki Automobiles et autres Banque Populaire… Tous ceux-là ont joué, mais modéré leur investissement. Ils ont observé les tendances pour plonger au Sud quand l’horizon se bouchait irrémédiablement au Nord. Aujourd’hui dimanche, eux aussi ont inversé le processus. Finie la grande descente dans les classements, place au retour sur investissement. En 6 heures, ils ont également récupéré la coquette somme d’une trentaine de milles. Ils affichent désormais un retard de moins de 250 milles sur les premiers. Avec des jolies vitesses de 9-10 nœuds au compteur, ils sont partis pour se faire une santé au soleil du classement à vitesse grand V. Rentable leur petite affaire ? Cela en a tout l

Des latitudes à vendre


Des latitudes à vendre
Original, le projet de Miranda Merron. Elle est venue naviguer en 40 pieds (40 Degrees) sur le Grand Prix Petit Navire avant de rejoindre Plymouth pour la Transat anglaise dont le départ sera donné le 11 mai en direction de Boston. Il lui manquait une partie du budget et la navigatrice britannique a eu la bonne idée de vendre les latitudes entre Plymouth et Boston. 150 livres pour recevoir des nouvelles de 40 Degrees au passage de la latitude attribuée. La nouvelle a fait le tour du village du Grand Prix et les latitudes se vendent bien. La Société des Régates et Petit Navire ont ainsi rejoint le club de soutien à Miranda : Un café d'une gare londonienne, l'équipe olympique de voile d'Angleterre, la Volvo Ocean Race, le journal et la télé locale de Hamble où vit Miranda, Esso, le Lyon's Club, « La bonne bouche » cantine de Miranda à Hamble, The Bugle le pub qui a eu cette belle idée ect… 

http://www.team-merron.com/

Editions Solar - La mer [1001 photos]


La mer se décline en de multiples visages, nous offrant une palette marine subtile et nuancée. Elle est peuplée d’une faune intrigante et d’une flore colorée. Elle est naviguée par de grands et de petits bateaux, et explorée par des hommes aventureux.

Elle est bercée par les vagues et les courants, et chahutée par les vents et les tempêtes. Elle se dessine au travers d’îles, de plages et de côtes rocheuses... Elle nous fascine inlassablement depuis des siècles !

Retrouvez, en 1001 photos, toute la richesse de ces étendues d’eau : un voyage à travers le monde où les banquises du pôle nord se mêlent aux eaux turquoise de l’océan Pacifique, et où les bancs de poissons rivalisent contre de dangereux requins. Partez à la découverte des trésors marins en vous plongeant dans de somptueuses photographies. Vous ne résisterez pas à l’appel de la mer !


Dans la même collection : Avions, Trains, Voitures de rêve, Bébés animaux, Chat, Chevaux, Chiens, Merveilles du Monde, Villages de France, Rugby, L’Egypte, Les animaux de la ferme et Les fleurs

Pages : 464
Prix : 9,95 €
Illustrations : 1001 photos couleurs

Nombre record de bateaux à la Transat Québec Saint-Malo



L'organisation de la Transat Québec Saint-Malo présidée par Jacques Gingras accueillera un nombre record d'embarcations en 2008.
La période d'inscription maintenant terminée, le succès de la septième édition de la Transat Québec Saint-Malo est d'ores et déjà assuré en raison de l'inscription de 36 bateaux pour cet événement dont le départ est prévu dans le Vieux-Port de Québec le 20 juillet prochain.

C'est ainsi que le cadre de cette transat, des monocoques et des multicoques variant de 40 à 60 pieds s'amarreront aux quais 5 et 14 du Vieux-Port au plus tard le 10 juillet prochain. Ce record de participation est rendu possible grâce à la très grande popularité de la toute nouvelle catégorie acceptée dans cette course, les Class'40.

En effet, on dénombre pas moins de 23 embarcations inscrites au plateau de ces géants des mers qui proviennent de cette catégorie. Quatre autres types de bateaux tenteront de rallier Saint-Malo le plus rapidement possible, soit 50'Open multicoque (six inscriptions), IMOCA 60' et ORMA 60'(deux inscriptions chacune), et Open monocoque (trois inscriptions dont celles des Québécois Georges Leblanc et Yves Lépine).

Sept pays seront représentés lors de l'édition 2008 de la Transat Québec Saint-Malo. On pense ici à la France, à l'Italie, à l'Angleterre, à l'Espagne, à l'Allemagne, à la Belgique et au Canada.

À moins de 100 jours du départ de la course, il est maintenant de mise de comparer la Transat Québec Saint-Malo à d'autres grandes courses du même genre comme la Route du Rhum et la Jacques-Vabre en France de même qu'à The Artemis Transat en Angleterre.