Class40 : La course de vitesse est lancée !

Grassi bateaux et Gonser
Eric Galmard et Olivier Grassi ont passé la ligne d'arrivée ce jeudi 29 novembre à 22h 13' 20'' heure française. Eric Galmard et Olivier Grassi se classent 27ème des Class40.

Merena, 26ème au classement
Alexis Guillaume et Bernard Boon Falleur ont passé la ligne d'arrivée aujourd'hui à 18h 16' 44'' heure française. Merena prend donc la place de 26ème au classement des Class40.

Groupe Sefico s'est classé 25ème cette nuit
C'est à 1h 05' 25'' (heure française), que Lionel Régnier et Pierre-Yves Cavan ont passé la ligne d'arrivée cette nuit sur Groupe Sefico. Ils se classent 25ème de la Class40.

"EDF Energies Nouvelles", 24e à Bahia
Ce mercredi à 18 heures 36 minutes et 50 secondes, "EDF Energies Nouvelles" a franchi la ligne d'arrivée à Bahia. David Augeix et Nicolas Marchand bouclent ainsi leur transat en 25 jours 04 heures 36 minutes et 58 secondes, soit une vitesse moyenne théorique de 7,18 noeuds. Leur écart avec le premier : 2 jours 15 heures 34 minutes et 36 secondes.

Incroyable finish entre "Jardin Bio - Prévoir", "Commerce Equitable" et "Concise"
Ce mercredi à 15 heures 16 minutes et 58 secondes, "Jardin Bio - Prévoir" a franchi la ligne d'arrivée à Bahia après 25 jours 01 heures 16 minutes et 58 secondes de mer, soit une vitesse moyenne théorique de 7,22 noeuds. Benoît Parnaudeau et Jean-Christophe Caso ont devancé de 27 minuscules secondes "Commerce Equitable" de Jean-Edouard Criquioche et Louis Duc. Deux minutes et 25 secondes après ces derniers, c'était au tour des Britanniques de "Concise", Dan Gohl et Tom Gall d'en finir.

"Nous Entreprenons", 20e à Bahia.
Ce mercredi à 13 heures 06 minutes et 56 secondes, "Nous Entreprenons" a franchi la ligne d'arrivée à Bahia en 20e position. Jacques Fournier et André Jantet ont bouclé leur transat en 24 jours 23 heures 06 minutes et 56 secondes, à la vitesse moyenne théorique de 7,24 noeuds. Leur écart avec le premier, "Telecom Italia", est donc de 2 jours 10 heures 04 minutes et 34 secondes.

"Pindar 40" 19e à Bahia.
Ce mercredi à 00 heures 56 minutes et 08 secondes, "Pindar 40" a franchi la ligne d'arrivée de cette 8e Transat Jacques Vabre. Jo Royle et Alexia Barrier ont bouclé les 4 340 milles du parcours en 24 jours 10 heures 56 minutes et 08 secondes à la vitesse moyenne théorique de 7,39 noeuds. Les filles arrivent donc 1 jour 21 heures 53 minutes et 46 secondes de "Telecom Italia".

"En avant les enfants !" 18e.
Ce mardi à 20 heures 56 minutes et 02 secondes, "En avant les enfants !" a franchi la ligne d'arrivée mouillée devant Bahia. Yvon Berrehar et Gérald Bibot ont bouclé les 4 340 milles du parcours en 24 jours 06 heures 56 minutes et 02 secondes, à la vitesse moyenne théorique de 7,45 noeuds. Leur écart avec le premier, "Telecom Italia" est de 1 jour 17 heures 53 minutes et 40 secondes.

CLASS 40 - Date retenue pour le calcul du classement provisoire estimé à : 30/11/07 10:00
1 Télécom Italia 0,0 22j 13h 2m 22s 26/11/07 3:02 8,02
2 ATAO Audio System 0,0 22j 17h 49m 20s 26/11/07 7:49 7,95
3 Chocolats Monbana 0,0 23j 1h 59m 40s 26/11/07 15:59 7,83
4 Appart City 0,0 23j 2h 37m 4s 26/11/07 16:37 7,83
5 A.ST Groupe 0,0 23j 5h 52m 25s 26/11/07 19:52 7,78
6 Groupe Partouche 0,0 23j 9h 2m 56s 26/11/07 23:02 7,74
7 Vecteur Plus - Groupe Moniteur 0,0 23j 12h 57m 28s 27/11/07 2:57 7,68
8 Novedia Set Environnement 0,0 23j 17h 38m 30s 27/11/07 7:38 7,62
9 Sidaction 0,0 23j 20h 13m 5s 27/11/07 10:13 7,58
10 Mistral Loisirs - Elior 0,0 23j 20h 14m 25s 27/11/07 10:14 7,58
11 Deep Blue 0,0 23j 20h 14m 45s 27/11/07 10:14 7,58
12 Thirard 0,0 24j 0h 20m 14s 27/11/07 14:20 7,53
13 Siegena Aubi 0,0 24j 2h 42m 50s 27/11/07 16:42 7,5
14 40 Degrees 0,0 24j 2h 49m 16s 27/11/07 16:49 7,5
15 E Leclerc Ville La Grand 0,0 24j 2h 59m 26s 27/11/07 16:59 7,5
16 Clarke Offshore Racing 0,0 24j 4h 33m 1s 27/11/07 18:33 7,48
17 Merci les amis ! 0,0 24j 5h 41m 50s 27/11/07 19:41 7,46
18 En avant les enfants! 0,0 24j 6h 56m 2s 27/11/07 20:56 7,45
19 Pindar 40 0,0 24j 10h 56m 8s 28/11/07 0:56 7,39
20 Nous Entreprenons 0,0 24j 23h 6m 56s 28/11/07 13:06 7,24
21 Jardin Bio - Prévoir 0,0 25j 1h 16m 58s 28/11/07 15:16 7,22
22 Commerce équitable 0,0 25j 1h 17m 25s 28/11/07 15:17 7,22
23 Concise 0,0 25j 1h 19m 50s 28/11/07 15:19 7,22
24 EDF Energies Nouvelles 0,0 25j 4h 36m 58s 28/11/07 18:36 7,18
25 Groupe Sefico 0,0 25j 11h 5m 25s 29/11/07 1:05 7,1
26 Merena 0,0 26j 4h 16m 44s 29/11/07 18:16 6,91
27 Grassi Bateaux 0,0 26j 6h 0m 0s 6,89
28 Gonser Group 303,7 0,0 9,0 10 44.52' S 33 58.56' W 30/11/2007 10:00:00 9,3 225 9,3 226 9,2 225,0 8,6 205,7 01/12/2007 20:25:00
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ABD Kazimir Partners

FRANCIS JOYON PULVÉRISE TOUS LES RECORDS À L'ÉQUATEUR !

Moins d´une semaine après le départ de Brest, Francis Joyon et son trimaran IDEC sont déjà dans l´hémisphère sud ! L´équateur a été coupé à 4h03 heure française ce matin, en moins de 6 jours et 17 heures (6 jours 16h´58´´). Un temps record : c´est deux jours de mieux que le chrono à battre d´Ellen MacArthur et dix heures de moins que celui d´Orange II en équipage dans le Trophée Jules Verne !

"Neptune a bien voulu laisser passer le trimaran à l'équateur à 3h03 TU», a expliqué cette nuit Francis Joyon, «et j'ai relevé la dérive comme il se doit au passage de la ligne, pour éviter d'accrocher le célèbre fil qui fait le tour du globe a la latitude 0. » A 4h03 françaises ce matin donc, Francis Joyon a signé un premier exploit ahurissant : boucler le parcours Brest-Equateur en bien moins de sept jours, chose qu'on croyait tout à fait impossible pour un solitaire jusqu'ici… Le segment Brest-Equateur est ainsi avalé en 6 jours, 16 heures et 58 minutes ! Le maxi-trimaran IDEC lancé à la poursuite du record du tour du monde en solitaire s’adjuge ainsi deux jours d’avance sur le temps à battre du Castorama d’Ellen MacArthur, qui avait pourtant signé en 2004 un temps déjà très impressionnant de 8 jours et 18 heures sur cette partie du parcours. Deux jours d’avance sur à peine sept jours de course… Les chiffres donnent le tournis. __10 h de moins qu’Orange II !__C’est même encore dix heures de mieux que le temps de l’équipage de Bruno Peyron pendant le Trophée Jules Verne victorieux en 2005 ! Seul l’équipage d’Olivier de Kersauzon a fait légèrement mieux sur Geronimo en 2003 (6 jours et 11h)…. _Quand on se souvient que l’objectif au départ de Brest voilà une semaine était « de perdre le moins de temps possible sur le temps d’Ellen jusqu’à l’équateur », on mesure encore mieux l’exploit de Francis Joyon. La performance est tout simplement exceptionnelle. Jusqu’ici, même avec des conditions très favorables, on estimait qu’il était impensable pour un solitaire de couper l’équateur en moins de sept jours. Et c’est bien pourtant ce que vient de faire IDEC… en améliorant au passage son propre record personnel de près de trois jours, (9 jours et 8 heures, déjà un record en 2003) !__A 7h ce vendredi matin, IDEC était flashé à 16,8 nœuds par 00°46 de latitude sud et 27°45 de longitude ouest. Des vitesses qui semblaient se stabiliser par rapport aux grandes variations enregistrées depuis l’entrée dans le Pot au Noir et qui réclamaient toute la vigilance du skipper d’IDEC, entre zones de calmes et grains pluvieux, très violents. IDEC avait alors déjà parcouru 2600 milles depuis le départ de Brest, soit environ 10% du Tour du Monde, puisque si la distance théorique sur la route directe est celle du tour de l’équateur soit 21600 milles, une circumnavigation à la voile « mesure » le plus souvent entre 25 000 et 26 000 milles nautiques. __Ce passage de l’équateur n’est donc que le début de l’aventure, mais quelle entame ! Quand au fait de relever la dérive au passage entre les deux hémisphères, c’est un joli clin d’œil de Francis à ses enfants. Dans son livre « Le Tour du monde absolu », lors de son passage, le Trinitain racontait : « Cela me fait tout drôle de parcourir la distance qui correspond à celle d’une traversée océanique, alors que ce n’est que le début du trajet : j’ai l’impression d’avoir quitté mes enfants depuis longtemps déjà et je leur raconte une petite histoire : ‘j’ai eu une grosse inquiétude en passant dans l’hémisphère sud. Imaginez que la dérive du trimaran se soit prise dans la ligne de l’équateur et l’ait coupée… ce serait un peu comme si on avait défait la ficelle d’un rôti qui ne tiendrait plus… tous les parallèles qui y sont reliés auraient pris du mou et la planète se serait complètement déformée ! C’est pour ça qu’au passage de la ligne j’ai relevé la dérive et tout s’est bien passé’. » Et Francis ajoutait alors : « quoi de plus beau qu’un rire d’enfant qui s’égrène sur la mer ? »