lundi 14 novembre 2005

Témoin parmi les marins

L'organisateur Gérard Petipas évoque les évolutions de la course au large: «Il faut préserver le mystère» Ancien capitaine au long cours granvillais, navigateur d'Eric Tabarly sur Pen Duick III, Gérard Petipas, 63 ans, fonde la société Pen Duick avec l'idole des houles, en 1974. Depuis trente ans, Petipas organise et dirige de grandes courses océaniques, comme la Twostar (1990), l'Europe 1 Star (1992 et 1996), la Transat en double Jacques-Vabre (depuis 1995). Petipas revient sur son métier
L'aventure ? C'est le grand paradoxe du métier d'organisateur. On a envie de donner à voir au plus grand nombre, et, en même temps, il s'agit de préserver le mystère. Je ne suis pas partisan de filmer en continu les équipages et les bateaux. Je ne tiens pas à faire de mes courses un Loft maritime. Le public qui se presse sur les pontons partage cette pudeur et cette retenue avec les marins. Du temps de la BLU chaque auditeur interprétait le crachouillis à sa façon. On laissait l'imaginaire de l'auditeur travailler. Tout cela a disparu. Le progrès a nettoyé l'imaginaire.
Le mystère ? Une course demeure une aventure maritime, malgré les progrès technologiques. Le bateau représente toujours pour le terrien une immense interrogation. A surcommuniquer, on tuera le mystère. Mais comment médiatiser par ailleurs ? En présentant des images de mer. Mais on voit aussi les limites de cette surcommunication. Quel intérêt y a-t-il à filmer en continu un gars en train de dormir, de manger, à la barre ? Il faut garder cette distance avec les choses de la mer et avec les acteurs.

Imaginez


Actions de promotion, relations clients…
Le bateau et son environnement peuvent être utilisés comme plate-forme de communication, à quai et en mer, en France ou à l’étranger. Avec vos services, nous définissons un programme sur mesure autour de certaines courses et rassemblements nautiques, alternant sorties en mer à l’unité ou en flotte, opérations de marketing, cocktails, conférence de presse…

Team building... Luttez bord à bord,
défendez vos couleurs… Objectif, gagner !
Retrouvez les ingrédients de la compétition face aux équipes adverses en engageant votre voilier et votre équipage dans une course au large
Encadrés par des professionnels, construisez votre esprit d'équipe. Pratiquez un sport qui aide au développement personnel au sein de l'entreprise, permettant à chacun de se dépasser.

Nos prestations sont à la carte et comprennent l'ensemble de vos besoins pour de votre action de communication et l'organisation de votre participation à une course : assistance et réalisation de vos communiqués, invitation, reportage vidéo et photos… choix d'une course, inscription, programme d'entrainement, engagement monocoque 40, , licences, assurance, transport et hébergement, prise en charge des participants, entraînements, marquage du bateau au nom et logo de votre entreprise, équipements complets...

Cohésion d'équipe, stimulation,
animation force de vente…
De bonnes raisons d'embarquer vos collaborateurs pour découvrir un environnement porteur de valeurs d'aventure et de dépassement de soi.

Assistance à la communication...
- Réunion pour définition du cahier des charges
- Proposition de programme chiffré avec prestations à la carte
- Assistance à la réalisation de vos communiqués et invitation avant départ
Assistance à l'organisation...
- Choix d’une destination selon le nombre de jours = Anglo-Normandes, Brehat, Angleterre, Méditerranée, Caraïbes...
- Mise en œuvre et suivi de votre action "mer et communication"

Programme
type d'action, plan médias, déroulé, destination, équipe...
Logistique
accueil, cocktail, conférence, déplacement, hébergement...
Boutique
pavillons, marquage, cirés, objets publicitaires...
Audiovisuel
production vidéo, streaming, reportage photo, CD rom...
Internet
rédactionnel, production images, site événementiel...
Pre-presse
invitation, affiche, plaquette, communiqué, presse...
Course
monocoque open...
et de vedettes à passagers pour les départs de grande course.

Mer - Entreprises

La mer et l'entreprise
Les courses maritimes sont désormais devenues nombreuses et célèbres ; Vendée Globe, Route du Rhum,
Transat Le Havre-Baïa, Volvo Race, The Race, Solitaire du Figaro, America's Cup, Admiral's Cup etc … au point
de faire de ce sport relativement confidentiel il y a 30 ans, un sport événement à part entière, au même titre que
les Jeux Olympiques, la Formule 1, le Football ou le Rugby.
La croissance de ce sport s'est largement développée au travers de nombreuses légendes :
- légendes humaines avec des marins devenus sportifs de haut niveau comme Eric Tabarly, Florence Arthaud,
Isabelle Autissier, Loïc Peyron, Ellen Mac Arthur, Laurent Bourgnon, Paul Vatine, Peter Blake, Dennis Conner …
- légendes technologiques avec l'évolution des monocoques, mais aussi etsurtout avec l'avènement des
catamarans, des trimarans, des hydrofoils …
- légendes commerciales avec des entreprises prestigieuses à l'image de Bouygues Telecom, Primagaz, Kriter,
Commodore Côte d'Or, Fujicolor, Enza, Groupe Pierre 1er, Paul Ricard, Jet Services, Kiss, Crédit Agricole …
Une concurrence de plus en plus âpre, des hommes toujours mieux préparés, des outils de plus en plus
performants ; matériaux high tech, informatique, télécommunications …
Tels sont les paramètres actuels des grandes courses au large
ce sont les paramètres du monde de l'entreprise

Sport-Citoyen

Quand le projet sportif porte des valeurs morales

La voile comme outil d’insertion

Contribuez de façon concrète à la réinsertion de personnes en difficulté.

Offrez-leur un nouveau départ !



UN SPONSORING EFFICACE
La restitution : une très bonne restitution des marques ; plusieurs entreprises identifiées comme sponsors de la voile ne le sont plus depuis plusieurs années.
La légitimité : fondée non pas sur un lien direct avec la mer, mais sur un investissement durable dans la discipline et sur la fidélité à celle-ci.
La notoriété : une notoriété des sponsors qui dépasse très largement le coeur de cible de la voile (personnes déclarant suivre la voile à travers les médias).

UN PUBLIC A FORT POUVOIR D'ACHAT*
Le sexe : sur 10 personnes s'intéressant à la voile, 7 sont des hommes.
L'âge : les 35-55 ans représentent 40% du coeur de cible de la voile.
Les revenus : les cadres supérieurs et professions intermédiaires représentent un tiers des personnes s'intéressant à la voile.

QUELQUES CHIFFRES
Pratiquants : 8 millions de Français
Supporters : 24 millions de Français
Audience du Tour Voile : 10 millions de Français
Notoriété de Fleury-Michon : + 38 points de 1982 à 1986
Notoriété de Sodebo : + 80 % en 5 ans
Temps d'antenne TV des événements en 2003 : 20h30

L'association " Vie-Project " a pour but de :

* Montrer qu'à l'époque de la multiplication des concentrations d'entreprises de taille de plus en plus grande, il y a une vraie place pour la création et le développement de petites et moyennes Entreprises souples et réactives.
* Communiquer sur la Passion d 'Entreprendre qui est source de créativité, de développement et d 'épanouissement.

Pour chacune des entreprises, des challenges peuvent se créer, des réflexions être menées autour de la performance et la compétitivité...
L'Association conservera autour du voilier des liens inter-entreprises.
Lettres d'infos, annuaire, conférences contribueront à les développer.

Notre engagement dans la course au large :
Notre objectif est de mobiliser au moins 200 créateurs ou chefs d'entreprise autour du voilier
Nous voulons démontrer qu'avec un petit budget, un voilier de taille modeste, bien préparé par une équipe soudée et mené par un skipper très motivé, est parfaitement capable d'être dans la course.

Tout comme le chef d'entreprise d'une PME et son équipe, nous voulons affirmer notre performance au milieu de la compétition.

En utilisant la sympathie des médias pour les budgets modestes et les projets " non commerciaux ", nous voulons communiquer sur la Passion d'Entreprendre qui est source de créativité, de développement et d'épanouissement.
les partenaires

Histoire de démontrer que les PME sont plus que jamais dans la course, plus de 200 PME sont prêtes à relever le challenge.

Ensemble, nous traverserons l'Atlantique. En inscrivant le nom de votre PME sur la coque du bateau, c'est notre projet qui portera Votre ... Notre "Passion d'Entreprendre".

L'aventure ne passera pas inaperçu ...

Objectif
A travers des navigations au long cours, créer des programmes de réinsertion de personnes en désocialisation, handicapées et de jeunes en difficulté.

Moyen
Grâce aux subventions et au mécénat, constituer le budget nécessaire à cette aventure humaine.

Avantages Quels bénéfices pour votre entreprise ?
• Entreprise citoyenne
Développer l’image citoyenne de votre entreprise en interne, auprès de vos salariés. Fédérer un groupe de salariés autour d’un projet commun. Valoriser l’image de votre entreprise grâce aux valeurs véhiculées par la voile. (aventure, voyage, courage, ténacité, solidarité, écologie, …)
• Vous contribuez de façon directe au bien-être des exclus.
La voile est un excellent outil de réinsertion :
- la voile permet de retrouver confiance en soi, en relevant un défi. En recherchant l’autonomie,la personne handicapée ou le jeune désocialisé se construit une nouvelle identité. La participation à la vie du bord et toutes les contraintes liées au milieu marin relancent une dynamique de réadaptation. En organisant et en réalisant un programme humanitaire au cours du voyage, la personne passe du statut d’aidé à celui d’aidant, beaucoup plus gratifiant. Enfinl e voyage en voilier constitue une véritable rupture d’avec le milieu habituel, et aide à oublier ce que fut l’isolement, l’exclusion et les mauvais traitements dont on a pu être victime.
• Votre entreprise contribue à la création d’emplois
• Communication externe
Votre entreprise sera directement associée au projet par la présence de votre logo sur la coque et dans toutes les productions (affiches, tracts, articles de presse,. De plus le bateau arborera à chaque escale des drapeaux de chaque partenaire dans la mâture.

L’Association Qui sommes-nous ?

Mener des actions pour et avec des personnes en grandes difficultés psychosociales liées à la précarité, en développant prévention, insertion et affiliation culturelle. Ceci nous conduit à travailler en réseau multiprofessionnel, moyen d’une complémentarité inscrite dans la durée.

Le projet conduit :
- à un abord global de la personne en souffrance et de ses problématiques,
- à la participation active de la personne à toutes les étapes de son projet comme à celui de l’association (les usagers sont représentés dans toutes les instances associatives),
- à un réseau interprofessionnel qui permet la cohérence et la complémentarité des intervenants dans les domaines de la santé, de la socialité et de la culture.

Le projet : soutenir une réaffiliation culturelle coordonnée à des actions de santé et d’insertion sociale.
De plus en plus de jeunes sont en difficulté et même parfois en rupture familiale, scolaire, sociale, professionnelle. Les signes en sont multiples : errance, perte des valeurs, absence d’idéal pour les uns, attirance pour les toxiques, les conduites dangereuses ou même suicidaires dans les cas les plus graves. Si le problème social est majeur et évident, nous y repérons l’expression d’une véritable acculturation.
Le facteur culturel est à notre avis et selon notre expérience déterminant dans la réussite – ou l’échec, des tentatives d’insertion de ces jeunes. Ceux-ci, incapables de s’inscrire dans l’histoire des générations, d’hériter puis de transmettre ne voient aucun sens à leur vie. Ils le disent et le montrent.
Au fil des mois et des expériences douloureuses, s’insinue l’idée d’une souffrance inutile, sans espoir, dont la honte serait le seul contenant.
Objectifs du projet
Nous favorisons la création, l’expression puis la production. C’est une manière de contribuer à une réaffiliation qui - nous en avons l’expérience – optimise l’insertion, l’apprentissage de la citoyenneté, l’inscription dans la mémoire collective.
Il s’agit aussi à titre individuel comme à titre collectif de faire évoluer les représentations en se confrontant à l’autre, différent, comme à un vrai public.
Les difficultés d’Etre, les expériences douloureuses doivent pouvoir être évoquées, travaillées, dans le respect de la personne, l’appartenance au groupe et les nécessités du travail. Nous avons concentré l’attention sur la peur, sur la démesure , sur l’excès ,puis sur la famille monoparentale
une plateforme multimédia avec ordinateurs en réseau et accès internet en accès public 34 heures par semaine. Elle se complète d’un site internet. Elle permet l’initiation à l’outil informatique, une optimisation de la communication, de l’expression et des échanges (une adresse e-mail pour chacun).

Le projet présenté ici a un caractère culturel, sportif et économique évident et il s’adresse à des personnes essentiellement jeunes. Il est indissociable des volets complémentaires que sont la santé et l’insertion sociale.


« Que feriez-vous, vous, si c’était à refaire ? ».

Confrontés au marché de l’emploi, les jeunes, diplômés ou non, posent le regard sur leur scolarité passée. Ils le formuleront sans contrainte et sans avoir à justifier leur point de vue.

Le rôle de l’équipe sera aussi de veiller à préserver le sens et les mots de leurs propos.

Quelles personnes ?
Un contrat de travail, assorti d’une rémunération
L’embauche donne lieu à la signature d’un contrat à durée déterminée ou, plus exceptionnellement d’un contrat à durée indéterminée à temps partiel. L’association intermédiaire devient alors l’employeur de la personne embauchée. A ce titre, elle est notamment responsable du paiement du salaire, lequel est calculé sur la base :
- soit d’un nombre d’heures forfaitaire, précisé dans le contrat de travail,
- soit du nombre d’heures effectivement travaillées chez l’utilisateur.


Chantier d'insertion
Objectif
Faciliter l'insertion professionnelle de personnes rencontrant des difficultés particulières au moyen d'une mise en situation réelle de travail à mi-temps, d'une formation et d'un accompagnement socio-professionnel sur l'autre mi-temps

Statut
Opération portée par une association

Publics concernés
Jeunes et adultes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles
Après avis de l'ANPE
Priorité est donnée aux allocataires du RMI


Sponsoring sportif : points clefs des contrats

En 2002, le baromètre annuel d'un cabinet d'étude anglais indiquait que 1084 accords de parrainage sportif ont été conclus dans le monde, dont 145 accords d'un montant supérieur à 10 millions de dollars ("World Sponsorship Monitor 2002 Annual Review", du cabinet Sports Marketing Surveys). Les sports les plus sponsorisés sont le football, le golf, le football américain et enfin la Formule 1. En outre, les secteurs des boissons non alcoolisées, de l'automobile, puis des télécommunications sont ceux qui investissent le plus dans le sponsoring.

Le parrainage sportif est une technique de communication par laquelle un parrain, le sponsor, apporte un soutien matériel à une manifestation, à un sportif ou à une organisation sportive, en vue d'en tirer un bénéfice, grâce à la mise en valeur de son nom ou de sa marque. Cette définition cache en fait une très grande variété de projets, selon le degré d'implication du sponsor dans l'opération : depuis le simple achat d'espace jusqu'à la participation active de ce dernier dans l'organisation de l'événement.

Il s'agit donc d'un contrat sur mesure qui doit avant tout être adapté aux besoins des parties. Pour le sponsor, deux éléments sont essentiels dans la rédaction et la négociation de ce contrat: il devra définir précisément les prestations attendues (1) et prendre toutes les précautions juridiques pour sécuriser son investissement (2). Enfin, si la liberté contractuelle reste le fondement de ces opérations, les parties devront néanmoins respecter les limites posées par les règles applicables (3). .

1 - La définition des prestations
Le cœur de l'opération est l'événement sportif (ou l'équipe) auquel le sponsor souhaite associer son image. Cet événement doit donc être décrit avec soin. Par ailleurs, les obligations du sponsorisé en ce qui concerne la réalisation et la mise en valeur de l'événement doivent impérativement être précisées.

L'image du sponsor étant par définition associée à l'événement (ou à l'équipe), ce dernier doit s'assurer de la participation, et ceci dans de bonnes conditions, du sponsorisé à l'événement. Il n'est pas rare que des divergences naissent après la signature, du fait de l'incertitude qui entoure la participation du sponsorisé à l'évènement, soit que ce dernier ne puisse plus organiser l'évènement, soit que l'équipe concernée ne réponde plus aux exigences de la compétition. Il est, dès lors, nécessaire de lister par exemple les évènements sportifs (les diverses coupes, courses ou matchs) visés par le contrat.

Par ailleurs, le sponsorisé doit mettre en valeur l'image du sponsor, soit en apposant le matériel publicitaire de ce dernier sur le lieu de l'évènement, soit en garantissant une certaine visibilité de son nom ou de sa marque dans les médias. Là encore, une attention toute particulière doit être portée à la rédaction des clauses précisant les obligations du sponsorisé. La mise en place du matériel publicitaire (par exemple les panneaux dans les stades) doit s'effectuer sur un emplacement clairement désigné, en respectant la charte graphique du sponsor. Le(s) sportif(s) doive(nt) généralement apposer sur leurs tenues une représentation de la marque du sponsor. L'emplacement du logo et sa taille doivent également être clairement définis. En contrepartie, le sponsor doit fournir le matériel nécessaire au sponsorisé pour que ce dernier soit en mesure de respecter ses obligations de visibilité.

L'image du sponsor se trouvant ainsi liée à l'événement et au comportement des sportifs, il est aussi opportun de préciser que ces derniers doivent éviter toute attitude qui pourrait lui porter atteinte, lors des compétitions ou en dehors de celles-ci.

Enfin, il sera utile pour le sponsor de déterminer les prestations annexes attendues du sponsorisé, telles que l'attribution de places dans la tribune d'honneur pour les matchs de football par exemple. .

2 - Les techniques contractuelles pour protéger son investissement
Contractuellement, le sponsor acquiert les droits d'exploitation de l'évènement, en tout ou partie, ou d'un nom ou logo rappelant l'événement ou l'équipe sportive considérée.

L'accord devra impérativement préciser la portée des droits d'exploitation concédés. Le Code de la Propriété Intellectuelle dispose, en effet, que la transmission des droits de "l'auteur" est subordonnée à la condition que chacun des droits cédés soit mentionné à l'acte (droits de reproduction, droits de représentation, droits de traduction ou droits d'adaptation) et que le domaine d'exploitation de ces droits soit délimité quant à son étendue (édition, vente de produits dérivés par exemple) et à sa destination (notamment les médias sur lesquels l'œuvre pourra être reproduite : télévision, Internet, presse, cassettes vidéos ou DVD, etc…), quant au lieu (territoire) et à la durée. Enfin, le sponsor devra bénéficier d'une garantie étendue de jouissance paisible des droits ainsi concédés.

Pour le sponsor, l'exclusivité est cruciale. En effet, le sponsor souhaite généralement bénéficier d'une exclusivité dans son secteur d'activité, voir d'un rang de priorité, s'il existe d'autres parrains. La rédaction d'une telle clause requiert une grande attention. Le secteur, la durée, le territoire et la portée de l'exclusivité devront être détaillés pour éviter tout désaccord ultérieur. Il est important de souligner que l'exclusivité que peut accorder une fédération sportive à un sponsor, fournisseur d'équipements sportifs, est parfaitement licite, sauf si cette dernière vient porter atteinte aux règles de la concurrence.

Afin de bénéficier d'une priorité de renouvellement à la fin du contrat, et ainsi d'assurer la pérennité de son investissement, le sponsor peut également souhaiter voir insérer une clause de préférence. Enfin, pour couvrir l'aléa inhérent à toute manifestation sportive, la clause de prix pourra prévoir le versement d'un montant forfaitaire et de primes associées à la réussite de l'équipe sponsorisée par exemple.

3 - Le nécessaire respect des limites posées par les règles applicables
L'opération de parrainage étant par nature une opération de communication, les règles habituelles du droit de la publicité devront être respectées. De même, chacune de parties devra respecter les règlements de la Fédération sportive concernée. En effet, chaque fédération définit les conditions dans lesquels les signes distinctifs des sponsors peuvent être mis en valeur lors des évènements sportifs de sa discipline. A titre d'exemple, la Charte Olympique précise la grandeur maximum du logo du fabricant pouvant apparaître sur les équipements des athlètes participants.

Pour mémoire, certaines entreprises ne peuvent pas communiquer sur leur image ou leurs produits. C'est le cas des entreprises du secteur des boissons alcooliques, celles du tabac ou des produits pharmaceutiques.

Fiscalité

Lorsque vous faites du sponsoring, il n’est pas inutile d’établir un planning fiscal. Il n’est pas impossible que vous ne puissiez pas déduire les frais ou bien que le sponsoring génère un coût de TVA supplémentaire.

QUAND LES FRAIS DE SPONSORING SONT-ILS DÉDUCTIBLES ?

Il existe deux possibilités de déduire fiscalement le soutien financier dans le cadre du sponsoring: la déduction comme charge d’exploitation ordinaire et la déduction comme donation.

Déduction fiscale comme charge d’exploitation ordinaire

Une charge d’exploitation est déductible si trois conditions sont remplies.
- La preuve que les dépenses ont été faites ou supportées, sur la base de documents justificatifs (ex. contrat de sponsoring ainsi que les documents qui en démontrent l’exécution).
- Les dépenses doivent avoir été faites ou supportées pendant l’exercice d’imposition.
- Les dépenses doivent avoir été faites et supportées pour obtenir ou conserver des revenus imposables. Elles doivent donc être dues à l’exercice de l’activité d’exploitation. Le but doit en fait consister à générer des produits d’exploitation par le biais des charges. Le fait d’aboutir à un résultat (augmentation du chiffre d’affaires) a moins d’importance. Selon l’administration, les frais de sponsoring doivent avoir un ‘caractère publicitaire’ si l’on veut respecter ces conditions. Pour se montrer quelque peu conciliante à l’égard des contribuables, l’administration stipule que les contrôleurs des contributions doivent tenir compte de ‘l’évolution et du rôle de la publicité dans le monde moderne des affaires’.

Lorsqu’il évalue les charges d’exploitation, le fisc a son mot à dire, mais dans une limite déterminée.
- Cette limite consiste à ne pas permettre au fisc de contester l’opportunité d’une dépense. Ce n’est pas à lui de décider si une dépense de sponsoring est opportune ou non.
- D’autre part, le fisc peut contrôler le montant de la dépense. Un soutien financier pour un montant déraisonnable par rapport à la taille de l’entreprise peut être une raison pour que le fisc refuse la déduction. Ainsi, le fisc peut comparer le montant du sponsoring au chiffre d’affaires ou aux habitudes du secteur. Dans ce cadre, il y a beaucoup de chances, par exemple, que le fisc rejette la déduction de dépenses de prestige.

N’oubliez jamais que, à l’exception des dérogations autorisées, l’entreprise doit déclarer le nom et le domicile des bénéficiaires, ainsi que la date des paiements.

EXEMPLE
Un distributeur de carburant sponsorise un rallye automobile. Le fisc décide de limiter la déduction des frais du sponsoring. Mais la Cour d’Appel a jugé que les dépenses de sponsoring étaient bien entièrement déductibles comme frais professionnels, étant donné que le contribuable avait démontré la réalité et le caractère professionnel des dépenses. Le contribuable ne devait pas démontrer que les dépenses étaient nécessaires pour l’exercice de sa profession, mais bien qu’il existait un lien nécessaire entre les deux. (Cour d’Appel d’Anvers le 13.06.94).

L’administration des contributions elle-même donne les exemples suivants où elle accepte la déduction fiscale :

- les versements à caractère publicitaire effectués à des associations ou à des personnes exerçant un sport populaire.
- les contributions versées aux centres chargés de promouvoir le progrès technique
- les donations et les subventions aux instituts ou aux écoles d’enseignement technique, dans la mesure où l’établissement a pour but la formation de personnel qualifié, où l’enseignement donné a un lien suffisant avec l’entreprise du sponsor et où les donations sont indispensables au bon fonctionnement de l’établissement ou à l’entretien de son matériel.

LOGES OU BUSINESS SEATS TANT SUR TERRE QUE DANS L’AIR.

Depuis quelques années, l’offre de loges ou de business seats par les entreprises à leurs clients est une forme de sponsoring de plus en plus répandue. A cette occasion, le client se voit offrir une petite restauration. Selon le Ministre des Finances, ces frais de restaurant ne sont entièrement déductibles que si l’offre de ‘petite restauration’ est indissolublement liée à une épreuve sportive déterminée. En outre, cette restauration doit être présentée pendant, juste avant ou juste après la manifestation. L’offre s’adresse exclusivement aux spectateurs. Enfin, le nom de la société doit être clairement présent. Si ces conditions ne sont pas respectées, la déduction des frais de restaurant est limitée à 50%.

REMARQUE

Les frais de restaurant pour d’autres sports (ex. athlétisme) ou des événements culturels dans le domaine d’un autre contexte sportif ou culturel sont entièrement déductibles. Selon le Ministre des Finances, même un dîner offert à l’occasion de l’organisation d’un tour en montgolfière pourrait être considéré comme une dépense publicitaire déductible en fonction de la situation juridique et effective. Reste à savoir s’il faut servir le repas dans la nacelle...?

CONSEIL
Veillez bien à l’encadrement si vous voulez déduire ce soutien financier à titre de charge d’exploitation.

COMMENT POUVEZ-VOUS FAVORISER LA DÉDUCTIBILITÉ FISCALE DANS LA PRATIQUE?

Veillez à ce que votre action reçoive un accueil favorable de la clientèle. Cet écho positif peut se traduire par une plus grande notoriété de votre entreprise ou de vos produits ou par une augmentation du goodwill à l’égard de votre société. Ce sont ces éléments qui finalement favoriseront le développement de votre entreprise.
Un écho positif peut apparaître dans le contexte suivant:
- il est question d’une activité, un événement ... (ex. culturel, sportif, etc. ).
- l’initiative de l’entreprise dans le cadre de cet événement ou de cette activité est mise en évidence dans la publicité ou les media. Cela peut signifier que le nom ou les produits du sponsor ou du mécène sont suffisamment mis en vedette. Concrètement, son nom ou celui de son produit sera mentionné sur les affiches, les catalogues, les tickets d’entrée, etc. Le sponsor recevra souvent des cartes d’entrée gratuites, une invitation à des présentations ou réceptions exclusives, ... qui sont distribuées aux relations d’affaires ou au personnel.

CONSEIL
Le lien entre l’activité exercée au sein de votre entreprise et la nature du sponsoring peut favoriser la déduction du sponsoring. Ex.: un brasseur livre des boissons à une manifestation, un fleuriste décore une salle, etc.

Déduction fiscale des donations à des institutions reconnues

Vraisemblablement conscient du fait que les ‘donations’ constituent un phénomène de société important (et sans doute de plus en plus important), le législateur a voulu apporter sa contribution en permettant une déduction fiscale, ce à des conditions strictes.
Les conditions que doit respecter une donation sont les suivantes:
1. il s’agit d’une donation pure et simple; s’il y a une contrepartie, la déduction n’est pas possible
2. la donation est effectuée à une institution reconnue
3. le montant de la donation atteint au moins 1.000 BEF
4. il s’agit d’une donation en argent
5. l’institution bénéficiaire remet une quittance.

Les institutions reconnues sont des institutions qui, selon une procédure spécifique, ont reçu du ministère des Finances l’autorisation d’émettre des attestations en vue d’une déduction fiscale. Elles sont contrôlées par l’administration, entre autres en ce qui concerne l’utilisation de leurs moyens. L’administration publie régulièrement la liste des institutions reconnues. Le législateur a limité à un maximum la déduction dans l’impôt des sociétés, à savoir 5% du revenu net, avec un maximum absolu de 20.000.000 BEF (non indexé).

LE SPONSORING PEUT GÉNÉRER DES FRAIS DE TVA

- Quand est-ce qu'un sponsorisé impute la TVA sur ses prestations ?

Si le sponsorisé effectue ‘régulièrement’ des actes soumis à la TVA, il est considéré comme un assujetti la TVA avec un droit à la déduction. Ainsi, la publicité que vous menez sera soumise à la TVA. Votre entreprise pourra récupérer la TVA qui vous est imputée si elle est assujettie à la TVA et a le droit de procéder à la déduction. Il va de soi que la TVA ne sera pas imputée si aucune contrepartie n’est prévue.

- Quand la TVA sur les frais de restauration et d'accueil consentis dans le cadre du sponsoring, est-elle entièrement déductible ?

La TVA prélevée sur les frais de restauration et de réception ne sont jamais déductibles dans le chef du sponsor. En effet, ces frais sont explicitement considérés comme des frais d’accueil. Les autres frais (principalement la location proprement dite de la loge/du business seat) ne sont pas considérés comme des frais d’accueil, mais bien comme des frais publicitaires, à condition que ces frais aient un caractère publicitaire visible et aient été engagés pendant un événement accessible au public. Ces frais publicitaires sont déductibles.

- Quand la TVA sur les vêtements et articles de sport etc. mis à dispossition par le sponsor, est-elle détuctible ?

Il faut établir une distinction en fonction du fait que mise à disposition de vêtements et articles de sport par le sponsor est compensée par une action publicitaire du club sportif. Si les clubs sportifs ne s’engagent pas explicitement ou tacitement à faire de la publicité pour le sponsor, les articles mis à disposition sont considérés comme des cadeaux. La TVA sur l’achat des articles de sport est déductible. C’est la valeur des articles qui détermine si le sponsor doit reverser ou non la TVA sur la donation. En cas de coût inférieur à 500 BEF par article (TVA non comprise), le sponsor peut donner les articles sans TVA. Au-delà de 500 BEF, il doit rembourser la TVA déduite. Si les clubs de sport s’engagent expressément (contrat) ou tacitement (nom ou logo du sponsor sur les articles de sport) à faire de la publicité pour le sponsor, celui-ci doit imputer la TVA sur la livraison des articles de sport. Si le club de sport est assujetti, il peut déduire la TVA. Tant la TVA sur l’achat des articles de sport que sur l’apposition d’un nom ou d’un logo est déductible pour le sponsor.

- La TVA sur les oeuvres d'art acquises dans le cadre du sponsoring, est-elle récupérable ?

Attention, si une entreprise achète une oeuvre d’art dans le cadre de son sponsoring, elle ne pourra pas récupérer la TVA. Le fisc considère cet investissement comme un ‘placement’ et non comme un moyen d’exploitation.

En ce qui concerne la TVA, il est plus avantageux de faire apposer le logo de votre entreprise sur les articles mis à disposition dans le cadre du sponsoring.
LA REPRÉSENTATION COMMERCIALE
la politique de l'entreprise et les textes légaux....

- L'entreprise est fréquemment sollicitée par des licenciés fédéraux dans le but d'obtenir des aides matérielles dans le cadre de leur activité sportive.
- Il est important, afin d'éviter toute interprétation équivoque de notre "comportement", de rappeler les dispositions légales et jurisprudences existantes en la matière ainsi que notre "politique commerciale" sur ce sujet.

- Dans un premier temps, nous tenons à préciser quelques points "basiques" et tenter de mettre un terme à des rumeurs infondées.

* Le fait que certaines entreprises agissent "hors cadre légal" (ou les ignorant) ne pourra jamais prétendre être un argument de la part des demandeurs pour nous inciter à agir de même.

* Notre entreprise ne "favorise" pas les mushers étrangers au détriment des Français.
Nous sommes une entreprise et à ce titre notre finalité est la COMMERCIALISATION de nos produits.
Nous fournissons, dans la mesure de nos capacités techniques de production et dans l'ordre chronologique des commandes, TOUS les clients.
Il se trouve, pour des raisons qu'il ne nous appartient pas d'interpréter, que notre clientèle est très majoritairement étrangère. Cela n'est pas une volonté de notre part.
Cela n'en reste pas moins un fait à prendre en compte et lorsque nous avons à accepter certaines demandes ou sollicitations, humainement et commercialement, nos "préférences" vont logiquement vers notre clientèle au sein de laquelle des choix techniques, de compétences et autres, sont faits.

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- Le droit à l'image et la législation

Il n'existe, en principe, en France aucun support légal entre une relation de travail salariée et l'image du sportif. Tous les revenus tirés de l'exploitation de l'image du sportif le sont sous couvert fiscal, des articles régissant les bénéfices industriels et commerciaux. L'exploitation individuelle d'une image est donc possible uniquement sous couvert d'un contrat de travail individuel.
C'est pourquoi, afin d'éviter une fiscalité et des charges importantes relatives aux revenus salariaux, les entreprises préfèrent généralement travailler en collaboration avec une "société d'images" qui forme une entreprise "tampon", (à l'instar des agences de mannequins, par exemple) et qui est un intermédiaire spécialisée entre l'entreprise et le sportif.
C'est alors la société d'images qui verse les sommes correspondantes à l'exploitation de l'image du sportif à celui-ci.

Cependant, il faut savoir que fiscalement cette opération est illégale en France vis à vis du sportif. La position de ce dernier au sein de la société d'images est qualifiée en regard du droit français "d'activité cachée" et toujours régularisée en vertu du motif de défaillance déclarative lorsqu'une opération de régularisation est prononcée.
C'est pourquoi les sociétés d'images ne sont généralement pas installées en France et dès lors, si malgré tout elles gèrent l'image d'un sportif, se placent en position de non respect des droits internationaux à l'image car non redevables des droits et taxes en vigueur en France.
Vis à vis des législations françaises, les sommes perçues par une personne ou un organisme domicilié hors du territoire nationale au bénéfice d'une personne résidant en France est considérée comme un salaire. La jurisprudence montre que jusqu'à présent, tous les redressements fiscaux prononcés dans ce cadre l'ont toujours été sous le label de mauvaise foi.

Faute de législation spécifique au niveau national ou Européen, en Espagne excepté, actuellement au sein de l'UE, l'exploitation de l'image du sportif professionnel s'effectue sous couvert d'un contrat de travail classique (si le sportif est "auto-géré") ou dans le cadre d'un contrat de travail au sein d'une équipe employée, par ailleurs.

En Espagne, il existe un régime d'imposition datant de 1996, propre aux sportifs professionnels qui permet à ceux-ci d'intégrer à leurs revenus, 15% des bénéfices issus de l'exploitation de leur image.
Il est "vaguement" question d'une étendue de ce système (ou d'un équivalent) à l'UE au sein de laquelle les revenus issus de l'exploitation de l'image seraient considérés comme des valeurs mobilières et donc bénéficiant d'un régime plus avantageux que celui relatif aux déclarations salariales.
Pour le moment ce statut n'existe pas.

Il reste néanmoins possible de "détourner" les textes en précisant dans le contrat de travail un clause rendant bénéficiaire l'employeur (donc l'entreprise sponsor) des prestations et revenus liés à l'exploitation de l'image du sportif salarié à charge pour elle éventuellement de reverser dans le salaire une partie ou totalité de ces revenus.
Cette partie ou totalité des revenus liés à cette exploitation est alors intégrer "tacitement"dans le salaire , sans aucune référence directe à ceux-ci.


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LES POSSIBILITÉS LÉGALES DE PARTENARIAT REPRÉSENTATIF

- Il existe en France deux possibilités permettant à une entreprise ou un particulier de s'octroyer l'image d'un sportif à des fins de représentation : Le mécénat et le parrainage (parrainage étant le terme administratif officiel dans le droit français du "sponsoring").
Une différence légale existe entre le parrainage et le mécénat. Leurs buts sont distincts ainsi que leurs conséquences fiscales.

Le mécénat :

- Le mécénat consiste en une fourniture de biens ou services sans contrepartie. Il constitue donc un don dans le cadre de la législation fiscale même si l'article 17 de la loi de finances 2000 permet à une entreprise, dans certaines conditions, d'associer son nom à une opération de mécénat sans que celle-ci soit perçue (donc fiscalisée) comme une opération publicitaire à but lucratif.
A noter donc que, avant l'année 2000, l'opération de mécénat n'avait pas un caractère défiscalisé pour l'entreprise et qu'elle ne l'est aujourd'hui que dans des circonstances précises définies par la loi de finances sus-citée et les décrets lois de 1901 et 1987, relatifs aux associations.

L'opération de mécénat ne peut concerner, conformément à l'article 6 du décret loi de 1901 modifié par la le décret loi du 23 juillet 1987, qu'un bénéficiaire disposant d'une personnalité ou statut juridique (entreprise, association .....).
En aucun cas, une demande de mécénat ne peut donc émaner d'un particulier même dans le cadre d'une activité sportive licenciée. Dans ce cadre, seule la structure fédérale ou associative est apte à formuler une demande de mécénat auprès d'une entreprise ou d'un particulier dans le cadre de sa fiscalité propre et de ses recettes traditionnelles. En principe, le mécénat n'est donc pas fiscalisé si celui ci reste en accord avec les lois et décrets de financement des associations lois 1901 à but non lucratif.


- Le parrainage (ou sponsoring)

Le parrainage est un échange A TITRE ONÉREUX considéré par les législations du travail et fiscale comme une prestation de service. Il est donc imposé en tant que tel au niveau des barèmes fiscaux et soumis aux lois sur les législations du travail (déclaration préalable ...).
Il ne peut donc JAMAIS concerner un sportif amateur ou un particulier qui, par définition, ne fait pas l'objet d'un contrat de travail.

A titre d'information, tout avantage accordé par une entreprise à un sportif ou une structure sportive est fiscalisée à hauteur de 72% minimum à l'entreprise !

La parrain (ou sponsor) rémunère sous forme d'argent, de biens ou de services en échange d'une prestation qui ne peut être que relative à une activité de communication ou publicitaire.
Un contrat de travail est passé entre les parties ainsi qu'un contrat commercial qui précise notamment les retombées économiques DIRECTES ET A COURT TERME qui doivent être proportionnelles à l'investissement et AU MOINS égales à celui-ci.
Généralement, les retombées économiques sont effectives AU MINIMUM pour la compensation totale des investissements sur la durée du contrat.

Vis à vis des législations, l'organisme ou le travailleur parrainé fait fonction d'une agence de communication ou de publicité. Les gains sont fiscalisés parmi les revenus à caractère économiques et commerciaux et donc soumis à l'impôt.


- Le cadre juridique du parrainage (ou sponsoring)

Le parrainage sportif peut prendre deux formes légales :

- 1/ La société ou l'entreprise emploie des sportifs au sein d'un organisme reconnu et déclaré dont la gestion peut être confiée à une personne ou groupe de personnes extérieur à la société ou l'entreprise mais rémunéré par celle-ci. C'est le cas des écuries de course ou des teams, par exemple.

- 2/ La société ou l'entreprise est liée à l'image d'un sportif qui est rémunéré sous forme d'émoluments. Le contrat de travail est alors un contrat d'entreprise. La reconnaissance salariale n'est possible que si le sportif est soumis au pouvoir de direction direct de l'entreprise sponsor.

Ce lien de subordination du sportif envers l'entreprise est obligatoire. Ce type de contrat est prévu dans le cadre d'un parrainage et institue une présomption de salariat en faveur du sportif lorsque celui ci met son image à disposition d'une entreprise en échange d'une rétribution sous forme d'argent, de biens ou de services.
Ces termes légaux sont prévus et imposés par la circulaire ministérielle n° DSS/AAF/A1/94/60 du 28 juillet 1994 et la semaine sociale du 29 mai 1995.

Cependant, la jurisprudence est plus "sévère" que les textes légaux autant au "détriment" de l'entreprise que du salarié.
Elle définit la présomption de salariat comme effective que lorsqu'il existe une réunion des conditions nécessaires à la définition du lien de subordination (rémunération et pouvoir de direction et de décision sur l'activité exercée) et que la rémunération est versée en contre partie d'obligations ou de contraintes de la part de l'entreprise envers le salarié.

Le contrat de sponsoring et le contrat de travail,, le contrat de sponsoring, les obligations du sponsor et les obligations du sportif envers le sponsor :

Toute personne est protégée vis à vis de l'exploitation qui est faite de son image par l'article 9 du code civil relatif aux fondements de la vie privée. C'est le seul support légal en France qui garantit au sportif un droit exclusif sur l'utilisation de son image.
L'article 9 du CC permet de s'opposer à toute exploitation ou diffusion de cette image sans autorisation expresse.
Comme cet article est relatif à toute personne physique, il ne peut être fait, à ce niveau de distinction entre sportif amateur et professionnel.

Cependant, en ce qui concerne les personnalités publiques ou médiatiques (le terme n'est pas clairement défini légalement), un sportif ne peut s'opposer à la diffusion et reproduction de son image à des fins d'informations lorsque celle-ci est relative à des événements publics.
Ainsi, par ce "flou" juridique, la jurisprudence veut que tout sportif connu au sein de son milieu local, national ou international ou qui se veut comme tel, ayant signé de son nom des textes ou interview dans des revues spécialisées ou des organes médiatiques, ayant eu des "responsabilités" représentatives au sein d'organismes ou de structures officielles ou commerciales (exemples non exhaustifs)...... ne peut s'opposer légalement à l'exploitation de son image dans les circonstances définies.
Il peut cependant s'opposer à l'utilisation à des fins COMMERCIALES de son image sans son autorisation expresse.

En ce qui concerne les obligations du sportif, celles-ci sont définies par le contrat de sponsoring qui garantit au sponsor, l'exclusivité des droits d'utilisation de l'image du sportif au minimum dans son secteur d'activité. Le contrat garantit la participation du sportif aux événements médiatiques ou sportifs voulus par le sponsor.

Ces points sont les "minimums légaux" du contrat de sponsoring.
Sur clauses précises, le sponsor peut exiger d'autres points relatifs à l'image du sportif tels qu'un équipement vestimentaire imposé dans certaines circonstances, un comportement "dicté" vis à vis des médias, un comportement en public conforme à une clause particulière, une charte éthique etc......

Le contrat de travail :

- Comme il a déjà été précisé, actuellement en France, un sportif professionnel ne peut bénéficier que du statut de salarié. Dans ce cadre, il est donc soumis aux obligations légales et contractuelles spécifiques et habituelles.

Cependant, le contrat de travail peut "rejoindre" le contrat de sponsoring sur certaines clauses comme par exemple un comportement éthique vis à vis de l'employeur ou le port d'un équipement vestimentaire particulier, par exemple ou encore l'obligation de représenter l'entreprise dans tel ou tel déplacement etc.....

Le plus souvent, le contrat de travail intègre une clause interdisant l'image du sportif au profit d'une entreprise concurrente mais il existe des chartes au sein de certaines fédérations sportives qui laissent certaines libertés individuelles au sportif. vis à vis de ce point.
Par exemple, une charte du football professionnel permet aux footballeurs d'utiliser les chaussures qu'ils veulent indépendamment des éventuels contrats commerciaux signés par la fédération ou les structures de tutelle.
Comme pour tout contrat de travail, il est impératif légalement que soit définie la nature de la prestation fournit par le salarié (type de travail et obligations, disponibilités ......)

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On voit donc que sauf le mécénat vis à vis d'une structure possédant un statut juridique, il n'existe aucune cadre légal permettant à une entreprise de mettre à disposition d'un sportif non salarié dans le but de l'exploitation de son image, un quelconque bien ou service permettant cette exploitation.

Toutefois, la jurisprudence "tolère", au bénéfice du sportif amateur ou professionnel hors contrat et uniquement vis à vis de l'équipement et émanant uniquement des équipementiers (donc FABRICANTS uniquement, pas vendeurs ou revendeurs......) l'établissement d'un contrat participatif dit "1 pour 1" qui consiste à un article spécifique fourni pour un article acheté par le sportif (1 acheté = 1 gratuit).

Dans le cadre de la recherche et du développement (donc toujours au bénéfice des équipementiers uniquement), il est permis l'établissement d'un contrat permettant une fourniture gratuite de matériel au sportif amateur ou professionnel hors contrat, sous condition que le matériel soit restitué après une saison sportive au maximum dans sa durée (donc en cours de saison ou en fin de saison mais jamais au delà).

Ce sont là les deux seules dispositions légales permettant, à notre connaissance, à une entreprise de s'octroyer "les services" d'un sportif non professionnel ou d'un sportif professionnel hors contrat ou de participer à un "acte social ou philanthropique" pour aider un sportif dans ses activités.

L'impact voile vu par Le Point

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La voile, un favori du PAF


La voile est le 3e sport le plus traité à la télévision, après le football et le cyclisme. Mais la couverture télévisée d'une course nécessite de lourds et coûteux moyens.

Sébastien Binet-Descamp

Malgré la difficulté des transmissions en direct sur les télévisions, même au moment des départs, la voile reste l'un des sports les plus prisés des Français. Le ressort fonctionne toujours autant, à voir la progression exponentielle de la couverture télévisée des épreuves de voile et en particulier de la Transat Jacques Vabre, dont la durée totale de diffusion est passée de neuf heures lors de la première édition en 1995, à plus de cent heures en 2003.

« Dans des carrefours d'audience aussi importants que sont les journaux télévisés, la voile se place en 3e position des sports les plus traités, juste derrière le football et le cyclisme », souligne Lucien Boyer, directeur général de Havas Sports. Malgré cette situation en théorie idyllique, la voile ne tire pourtant presque aucun revenu de cette présence à l'antenne, contrairement aux deux autres disciplines citées. « La télévision considère que la voile est un sport très complexe à mettre en images », explique Rémi Pelletier, présentateur de « Nautisme » sur LCI.

Le cas de la Coupe de l'America échappe à la règle. « Calibrées comme un match de football, les régates côtières des class America permettent de réaliser des directs d'une heure et demie », ajoute Rémi Pelletier. La course de l'America est précisément l'une des rares épreuves de voile dont la diffusion exige le paiement de droits, à moins de considérer les coûts de production comme une forme de droits TV. « Certes, les chaînes ne paient pas directement de droits, mais elles acceptent de participer à la production d'images souvent très coûteuses », complète Lucien Boyer. Les organisateurs de la Transat Jacques Vabre ont choisi une autre démarche. Pour s'assurer une large couverture auprès d'un diffuseur prestigieux, ils vont financer la production des images diffusées chaque jour sur TF1, LCI et Eurosport sous la forme de programmes courts.

Ce qui offre une grande exposition à la plupart des sponsors, dont les objectifs restent souvent nuancés. « Nous recherchons avant tout l'image, plus que la notoriété, déjà acquise pour une marque comme Orange, explique Serge Valentin, directeur du sponsoring de France Télécom. La voile nous permet de mettre en évidence notre savoir-faire en matière d'innovation. Pendant la Transat Jacques Vabre, les frères Ravussin transmettront des images par satellite en direct du bateau, comme Bruno Peyron l'a fait durant le Trophée Jules Verne. » De plus en plus fréquent sur les bateaux, ce dispositif restitue assez bien l'ambiance à bord, tout en préservant la part d'imaginaire et de rêve des courses au large.

Des retombées significatives. Un souci toujours présent chez Kraft, qui a accompagné avec sa marque Jacques Vabre la route du café créée par Gérard Petipas en 1993. « Jacques Vabre a une vraie légitimité à participer à cette transat puisqu'elle emprunte la route du café, du Havre à Salvador de Bahia », explique Bruno Luisetti, PDG de Kraft Foods France. Le succès de la plus longue des transatlantiques permet aujourd'hui à Jacques Vabre d'obtenir des retombées significatives. « Nous considérons que la citation de la marque se valorise autour de 20 millions d'euros, mais ce sont des chiffres qui sont difficilement comparables à de l'achat d'espaces », tempère Bruno Luisetti.

Pour Bonduelle, ce chiffre atteindrait 30 millions d'euros grâce aux extraordinaires retombées de la 2e place de Jean Le Cam lors du dernier Vendée Globe. Un investissement rentable, puisqu'un monocoque de 60 pieds comme « Bonduelle » coûte environ 2 million d'euros par an (3 millions d'euros au moins pour un multicoque). Jean Le Cam fait même mieux que Michel Desjoyaux, dont la victoire en 2001 a permis à PRB d'enregistrer des retombées valorisées à 15 millions d'euros par l'agence TNS Sport.

Des chiffres qui font rêver Brossard, nouveau venu chez les multicoques. « La Transat Jacques Vabre est notre premier grand rendez-vous, confie Laurence Guillotin, chef du projet voile de Brossard. C'est un vrai projet d'entreprise qui permet à tous les membres du personnel de partager l'aventure des courses au large avec les skippers, comme lors de récentes sorties en mer. » Brossard est skippé par Yvan Bourgnon, lequel vient de créer une structure baptisée Team Océan destinée à trouver des sponsors. Une preuve de plus que la recherche de financement pour un bateau est devenue une entreprise à part entière


© le point 03/11/05 - N°1729 - Page 171 - 707 mots

L'un de nos projet favori

L’ancien skipper et co-architecte du Furtif 60, un monocoque de 60 pieds Open à bouchains, présente à son tour dans SeaSailSurf.com le 40 pieds qu’il a dessiné pour cette nouvelle jauge. Tout en travaillant sur un projet de création de chantier, Elie avoue s’intéresser particulièrement "à tous les amateurs éclairés dont les compétences techniques leur permettrait de s’orienter vers une construction amateur".




Elie Canivenc : "Course au Large a dévoilé dans leur numéro d’Octobre 2003, mon avant projet du 40 pieds Open. Cette jauge naissante, dont je fais partie du comité de jauge, est en plein essor et de nombreux projets vont voir le jour prochainement.

Proche des coureurs et conscient des barrages financier inhérents à ce type de projet, j’ai développé une version de l’Open 40’ en construction amateur. Cette étude est directement tirée de mon expérience du Furtif 60’.

Il s’agit donc d’une coque à bouchains en composites dont les performances n’auront rien à envier aux coques en forme.

A l’image du Furtif 60’, le devis de poids sera particulièrement compétitif tout en facilitant grandement la mise en œuvre et la rapidité de construction.

Les 7 panneaux de la coques (3 bouchains), les passavants et les cloisons seront stratifiés en sandwich à plat sur un marbre avant que le tout soit assemblé sur un mannequin en bois.

Cette technique de fabrication éprouvée sur une unité de 18 mètres allège considérablement les investissements en outillage (pas de moule) et une fois les panneaux stratifiés sous vide, l’assemblage se résume à un gros puzzle."

• Description et Caractéristiques techniques

Longueur : 12.20 m
Largeur : 4.10 m
Tirant d’eau : 3 m
Dépacement en charge : 4800 kgs
Lest : 1500 kgs
Ballasts :1500 litres
GV : 72 m2
Trinquette : 19 m2
Génois : 38 m2
Genaker :93 m2
Spi asymétrique :145 m2
Mât : 18.5 m en carbone à 3 étages ou mât aile rotatif en carbone
Quille : Voile en acier + bulbe en plomb
Safrans : doubles et relevables
Propulsion : 27 CV Saildrive
Réservoir carburant : 80Litres
Batteries : 2 x 220 Ah (service) + 1 x 105 Ah (moteur)

• Construction : une méthode inspirée de celle développée pour le Furtif 60

Pour une construction composite, la fabrication du mannequin en bois pour une coque à bouchains correspond à celle d’un moule pour une coque en forme. Dans le cas du Furtif 60’, le mannequin a coûté 4000 € contre 100000 € si nous avions opté pour le moule ...

Peu alors commencer le travail de stratification : Tous les panneaux de coques, roof, cokpit et cloisons sont fabriqués à plat sous vide sur un grand marbre qui assurera une finition extèrieure parfaite. Quelques semaines plus tard, l’assemblage des bordés de coque sur le mannequin est finalisé.

Après retournement de la coque apprêtée et prête à peindre, les cloisons et carlingues sont assemblées tel un puzzle. 100% des éléments constituant la coque, la structure et le pont ont été fabriqués sur le marbre : l’assemblage est donc particulièrement rapide et la finition extèrieure irréprochable.

• Contact : Elie Canivenc Architecture Navale
2, Rue Singer
14000 CAEN
Tél : 02.31.39.01.33 / 06.63.62.31.34

la jauge

La Jauge Class 40

PREAMBULE

Cette jauge s’applique à des voiliers monocoques, destinés à courir au large en temps réel. Un monocoque est un bateau avec un seul plan de flottaison, au repos ou sous voiles en conditions de navigation, dans lequel la profondeur de la coque dans toutes ses sections ne doit pas décroître en direction de l’axe de symétrie.

Les bateaux doivent s’inscrire dans le cadre défini ci-dessous.

I - DIMENSIONS

Les dimensions sont mesurées conformément à la norme NF EN ISO 8666.

La condition de chargement du bateau lors des mesures est la Condition Lège LCC (conformément à la norme EN ISO 8666) dont on a exclu le mouillage (ancre, chaîne et câblot) et les équipements extérieurs mobiles (défenses, aussières, amarres) mais auquel on a ajouté le radeau de survie.

Longueur de coque (L)
La longueur de coque ne doit pas excéder 12,19 m.
Cette mesure ne comprend pas les safrans et leurs ferrures, les ferrures de sous-barbe, ainsi que les balcons, les panneaux solaires et les régulateurs d’allure.

Bau maximal (Bmax)
Le bau maximal ne doit pas excéder 4,50 m.

Tirant d’eau maximal (Tmax)
Le tirant d’eau maximal ne doit pas excéder 3,00 m.

Franc bord moyen (Fmoyen)
Le franc bord moyen ne doit pas être inférieur à 1,10 m.

Poids
La masse du bateau ne doit pas être inférieure à 4 650 kg. Ce poids est établi pour un bateau en condition lège (conformément aux conditions de mesure définies ci-dessus).

Appendices
Les appendices sont limités à une quille fixe en navigation et à deux safrans maximum.

Ballasts
Le volume maximum autorisé de ballast liquide est de 1500 l répartis symétriquement (750 l de chaque côté).

Espars et gréement
Point haut : Le point supérieur de la voile la plus haute ne doit pas dépasser 19 m au dessus de la surface de l’eau.

Bout dehors
Une fois à poste, le bout dehors ne devra pas dépasser l’extrémité avant du bateau de plus de 2,00 m.

Tangon
Une fois à poste, l’extrémité du tangon ne devra pas dépasser l’extrémité avant du bateau de plus de 2,00 m.
Gréement dormant et cadènes : Les étais, pataras, bastaques, haubans (permanents et temporaires) doivent être fixés à l’intérieur de la limite extérieure du pont. L’utilisation d’outrigger est interdite.

Bôme
La partie la plus reculée de la bôme doit être en retrait d’au moins 80 cm du tableau arrière du bateau et ce quelque soit le réglage de la grand-voile.

Voilure
Le nombre de voiles embarquées est limité à 8.
Tous les matériaux autres que le polyester tissé ou le film polyester sont interdits dans la fabrication de la grand-voile et des voiles d’avant, à l’exception de deux voiles, dont le matériau est libre.
Tous les matériaux autres que le Nylon sont interdits dans la fabrication des spis.
La surface maximum de voilure cumulée, Grand-voile + Génois maxi, ne pourra pas dépasser 115 m2.

Aménagements
1 wc, 1 évier fixe avec ses branchements à demeure, 1 réchaud, 1 table à cartes, et 4 couchettes doivent au minimum être installés à bord.

II - SECURITE

Catégorisation
Le bateau devra être conforme en tous points aux exigences de la Norme « NF EN ISO 12217 Petits navires - Evaluation et catégorisation de la stabilité et de la flottabilité - partie 2 : Bateaux à voiles d’une longueur de coque supérieure ou égale à 6 m » pour la catégorie de conception A ; le chapitre « 6.3.2 : Exigence alternative pour les catégories de conception A et B » ne pourra être utilisé pour justifier cette conformité.

Cette conformité devra être vérifiée par un organisme notifié (dans le cadre de la Directive Européenne 94/25 CE sur les bateaux de plaisance : voir liste en annexe) qui fournira un procès verbal de test (ou tout autre document) justifiant que la stabilité a effectivement été vérifiée sur un exemplaire type par un relevé de francs-bords et un test aux petits angles (RM 1°) ou aux grands angles (RM 90°), et fournissant les résultats de stabilité obtenus.

Stabilité
Les dimensions sont mesurées conformément à la norme NF EN ISO 8666.
La condition de chargement du bateau lors des mesures est la Condition Lège LCC (conformément à la norme EN ISO 8666) dont on a exclu le mouillage (ancre, chaîne et câblot) et les équipements extérieurs mobiles (défenses, aussières, amarres), mais auquel on a ajouté le radeau de survie.
Test a 90° : Le bateau gîté à 90 degrés doit présenter un couple de redressement positif avec une charge de 220 kg disposée sur le mât au point de la voile la plus haute.
Cette mesure sera effectuée dans les conditions les plus défavorables de ballastage.

Cloisons étanches
Une cloison d’abordage étanche doit être installée à moins de 15% de L en arrière de l’étrave et en arrière de l’extrémité avant de la ligne de flottaison. Une cloison arrière étanche dot être installée en avant des tubes de jaumière et au minimum à 1 m en avant du tableau arrière.

Roof
Un roof est obligatoire. Son volume minimum, inclu le bouge de pont, doit être égal à la largeur maxi du bateau exprimée en m3.

Incoulabilité
Un minimum de 3 m3 de mousse à cellules fermées est requis, répartis en 4 compartiments minimum installés symétriquement autour du centre du bateau. Le volume des bordés en sandwich peuvent être inclus dans ce volume de mousse.

Motorisation
Un moteur fixe d’une puissance minimale de 20 kW doit être installé, et une hélice être en place.
Réservoir de carburant : Un réservoir de carburant fixe devra être installé.

Voiles
1 tourmentin et une voile de cape conformes au règlement OSR pour la catégorie 1 doivent être embarquées (et sont inclus parmi les 8 voiles autorisées à bord).

Matériel de sécurité
L’armement embarqué à bord devra être conforme au règlement OSR pour la catégorie 1.

III - LIMITATION DES COÛTS

Matériaux
Coque, pont, structure intérieure et aménagements :
Les matériaux interdits pour la construction de la coque, du pont, de la structure intérieure et des aménagements sont : Fibres : la fibre de carbone ; la fibre aramide.
Ames : les âmes de sandwich en nid d’abeille de Nomex ; les âmes de sandwich en nid d’abeille d’alliage d’aluminium
Cadènes : Le titane et le carbone sont interdits.
Chandeliers et balcons : Tous les matériaux autres que l’acier sont interdits.
Lest : Les matériaux plus denses que le plomb sont interdits.
Mât, bôme, tangon, bout-dehors : Tous les matériaux autres que le titane sont autorisés.
Gréement dormant latéral : Tous les matériaux autres que l’acier sont interdits.
Mise en œuvre : Coque, pont, structure intérieure et aménagements :
Les mises en œuvre utilisant des renforts pré-imprégnés de résine pour la construction de la coque, du pont, de la structure intérieure et des aménagements sont interdites.


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