mercredi 13 décembre 2006

FEED-BACK FINOT ROUTE DU RHUM




Succès de la Classe 40 (25 bateaux au départ)_- Victoire des coureurs sur nos Pogo 40 (1er et 2ème)_- Succès de l’association Chantier Structures/Groupe Finot Conq_- Victoire en Classe 1 monocoque, et 2ème place en classe 2 monocoques
La Classe 40 est un succès. Elle a su motiver les coureurs, les constructeurs, les architectes pour faire des bateaux proches en vitesse, accessibles autant que possible à des amateurs et restant dans un budget raisonnable._Depuis 1997, le Groupe Finot s’est fait promoteur d’une telle classe, ouverte et accessible. Nous sommes heureux de son succès.
Bravo à tous les coureurs, qui malgré une météo éprouvante dans la deuxième moitié du parcours, ont effectué une excellente course._Les bateaux ont tous été très secoués. Gildas Morvan a souvent dépassé les 25 nœuds dans une mer formée….
Bravo en particulier à :_- Phil Sharp avec son Pogo 40 Philsharpracing.com, qui arrive 1er _- Gildas Morvan sur Oyster Funds, 2ème_- Philippe Le Gros, sur Cotes d’Armor-Pierres et Mer, 4ème_- Guilaume Voizard, sur Le Comptoir Immobilier, 5ème_Sur 11 Pogo 40 au départ de la route du Rhum, 4 sont dans les 5 premiers.

Victoire pour le constructeur, le chantier Naval Structures. Il est intéressant de constater que des bateaux de série peuvent gagner la Route du Rhum, et aussi naviguer en croisière familiale au long cours, en équipage réduit. Le Pogo 40 est proposé au prix tout à fait raisonnable de 174 000 € TTC sorti du chantier, 220 à 240 000 € sur l'eau suivant l’équipement, l’électronique et les voiles. www.pogostructures.com
Victoire également pour les architectes, l’équipe de Jean-Marie Finot, Pascal Conq, David de Prémorel, Pierre Forgia, aidés par le Designer Patrick Roséo pour les aménagements intérieurs._Le Pogo 40 a bénéficié de notre expérience sur les 60’ open (4 fois vainqueur du Vendée Globe), sur les Mini transats (4 fois vainqueur de la Transat 6.50).

Le travail des coureurs, constructeurs et architectes permet aujourd’hui de traverser l’atlantique en 8 jours en solitaire. Cela fait rêver et donne à tous l’envie de jouer avec le vent, la mer, les vagues…
Mais les impondérables nous causent des inquiétudes. _Lexibook, le Pogo 40 d’Hervé Papin, heurte à 10 nœuds un container et le bateau s’arrête net. Bilan : une grosse frayeur, mais seul l’avant du bulbe est endommagé et le voilier peut continuer sa route.
Dans le même secteur quelques heures plus tôt, par vent fort, TMI Technologies le bateau de Joe Seeten, lancé à une vitesse de 17 à 20 nœuds, s’arrête hyper-violemment au bas d’une vague. « Quelque chose de pas normal » d’après Joe qui en a vu d’autres. Rencontre avec un objet flottant, un animal ou une conjonction de vagues vicieuses ?_Joe, projeté de l’autre côté de l’habitacle, se casse l’épaule et saigne de l’arcade sourcillière. L’eau monte dans le bateau, Joe se rend compte que la jonction du lest avec les varangues a été endommagée. Il sera recueilli quelques heures plus tard par un cargo.
Les mesures de sécurité préventives, en particulier les volumes de flottabilité du bateau, ont joué leur rôle, le bateau flottant avec 50 cm d’eau dans l’habitacle._Le constructeur et nous mêmes, les architectes, soucieux de la résistance des bateaux, appliquons des coefficients de sécurité doubles de ce que recommandent les règles habituelles. Ces précautions de construction sont-elles suffisantes au vu des vitesses élevées atteintes par ces bateaux ?

Il faut prendre conscience que l’on n’est pas à l’abri d’une fortune de mer (objet flottant, vagues trop importantes pour le bateau et sa vitesse…)_Il serait bon qu’une réflexion rassemblant coureurs, organisateurs de course, constructeurs, architectes, se mette en place.

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