La vogue du sponsoring
Les entreprises versent environ un milliard d'euros par an au monde du sport.(16/11/2005)
Malgré l'échec de Paris dans la course à l'organisation des JO de 2012, le sport en tant que vecteur de communication suscite un fort intérêt chez les sociétés françaises, selon une étude réalisée par Havas Sports et l'Observatoire de la chaire européenne de marketing sportif de l'Essec. L'enquête recense quelque 5 000 annonceurs-partenaires sur tout le territoire mais le tiers des investissements est réalisé par une toute petite minorité d'entreprises (2%). Il s'agit souvent de firmes spécialisées dans les télécoms, à l'image d'Orange, considéré comme le plus grand "consommateur" de sport national avec 23 millions injectés en 2004/2005 dans la Ligue 1 (football), le Top 14 (rugby) et son Orange Team Sailing (voile). Le secteur bancaire est bien représenté aussi avec des enseignes comme BNP Paribas et la Société générale qui étendent leur positionnement dans le tennis pour la première et le rugby pour la seconde.
Le sport auto en pôle
Au palmarès des disciplines les plus prisées, on retrouve à la première place le sport automobile, qui draine 280 millions d'euros, talonné par le football (260 millions). Le sport roi prend sa revanche en écrasant la concurrence dans le domaine des droits télés. Bien qu'en plein essor, à l'approche de la Coupe du monde, le rugby pointe loin derrière (100 millions). Quant à la voile, elle capte tout de même 80 millions sur le marché du parrainage.
Le chiffre d'affaires du sport en 2005 représente près de 29 milliards d'euros dans l'Hexagone, selon une étude d'Havas Sports et de l'Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales) rendue publique hier. Le secteur amateur et celui du loisir se taillent la part du lion en concentrant à eux seuls 90% du montant des ventes, soit 25,7 milliards, contre 3,3 milliards pour le sport business.
D'ici à 2015, le poids du marché du sport devrait encore considérablement augmenter. Les experts tablent en effet sur une croissance annuelle estimée à 3% hors inflation.
L'embellie devrait profiter en premier lieu au rugby qui bénéficie actuellement d'un engouement sans précédent. Malgré une pratique qui reste cantonnée aux régions du Sud-Ouest, fait remarquer l'étude, le jeu à XV voit ses audiences télé exploser. La nouvelle formule du Championnat de France, le Top 14, et la proximité de la Coupe du monde en France n'y sont pas étrangères. L'enquête identifie d'autres sports en forte progression comme le surf et les disciplines de glisse.
Les femmes, un nouveau marché
Avec le marché des seniors, les femmes "sont l'avenir du sport" n'hésite pas à pronostiquer Lucien Boyer, le patron d'Havas Sports. Elles sont 48% à pratiquer une activité, majoritairement dans des sports "santé, nature et fitness". metro
Les entreprises versent environ un milliard d'euros par an au monde du sport.(16/11/2005)
Malgré l'échec de Paris dans la course à l'organisation des JO de 2012, le sport en tant que vecteur de communication suscite un fort intérêt chez les sociétés françaises, selon une étude réalisée par Havas Sports et l'Observatoire de la chaire européenne de marketing sportif de l'Essec. L'enquête recense quelque 5 000 annonceurs-partenaires sur tout le territoire mais le tiers des investissements est réalisé par une toute petite minorité d'entreprises (2%). Il s'agit souvent de firmes spécialisées dans les télécoms, à l'image d'Orange, considéré comme le plus grand "consommateur" de sport national avec 23 millions injectés en 2004/2005 dans la Ligue 1 (football), le Top 14 (rugby) et son Orange Team Sailing (voile). Le secteur bancaire est bien représenté aussi avec des enseignes comme BNP Paribas et la Société générale qui étendent leur positionnement dans le tennis pour la première et le rugby pour la seconde.
Le sport auto en pôle
Au palmarès des disciplines les plus prisées, on retrouve à la première place le sport automobile, qui draine 280 millions d'euros, talonné par le football (260 millions). Le sport roi prend sa revanche en écrasant la concurrence dans le domaine des droits télés. Bien qu'en plein essor, à l'approche de la Coupe du monde, le rugby pointe loin derrière (100 millions). Quant à la voile, elle capte tout de même 80 millions sur le marché du parrainage.
Le sport monte en puissance
En France, le marché de ce secteur dépasse celui du disque ou du cinéma hors production. Le chiffre d'affaires du sport en 2005 représente près de 29 milliards d'euros dans l'Hexagone, selon une étude d'Havas Sports et de l'Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales) rendue publique hier. Le secteur amateur et celui du loisir se taillent la part du lion en concentrant à eux seuls 90% du montant des ventes, soit 25,7 milliards, contre 3,3 milliards pour le sport business.(16/11/2005)Le chiffre d'affaires du sport en 2005 représente près de 29 milliards d'euros dans l'Hexagone, selon une étude d'Havas Sports et de l'Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales) rendue publique hier. Le secteur amateur et celui du loisir se taillent la part du lion en concentrant à eux seuls 90% du montant des ventes, soit 25,7 milliards, contre 3,3 milliards pour le sport business.
D'ici à 2015, le poids du marché du sport devrait encore considérablement augmenter. Les experts tablent en effet sur une croissance annuelle estimée à 3% hors inflation.
L'embellie devrait profiter en premier lieu au rugby qui bénéficie actuellement d'un engouement sans précédent. Malgré une pratique qui reste cantonnée aux régions du Sud-Ouest, fait remarquer l'étude, le jeu à XV voit ses audiences télé exploser. La nouvelle formule du Championnat de France, le Top 14, et la proximité de la Coupe du monde en France n'y sont pas étrangères. L'enquête identifie d'autres sports en forte progression comme le surf et les disciplines de glisse.
Les femmes, un nouveau marché
Avec le marché des seniors, les femmes "sont l'avenir du sport" n'hésite pas à pronostiquer Lucien Boyer, le patron d'Havas Sports. Elles sont 48% à pratiquer une activité, majoritairement dans des sports "santé, nature et fitness". metro
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