Le sponsoring comme outil de promotion
La voile séduit toujours plus d'entreprises. Ce sport a également un fort impact interne.
En 2001, Michel Desjoyeaux gagnait le Vendée Globe sur PRB. En 2002, il s'imposait dans la Route du rhum sur Géant alors que Loïck Peyron remportait le championnat Orma sur Fujifilm. Cette année, c'est Franck Cammas sur Groupama qui devrait obtenir le titre... En voile, les sponsors, qui donnent leurs noms aux bateaux, sont presque autant nommés que les skippers qu'ils soutiennent.
En matière de visibilité, l'argument est de taille. Il incite même les entreprises à se pencher sur cette discipline quand il s'agit d'étudier une stratégie de parrainage sportif. "Bien sûr, ça a joué, reconnaît Henry Buzy-Cazaux, directeur général adjoint de Foncia, partenaire d'Alain Gautier. A la télévision, on voit l'enseigne du sponsor, c'est un avantage qui globalement paye."
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Et la voile possède d'autres qualités. A commencer par son image : "Les Français ne lui associent aucun item négatif", avance Damien Cucumel, directeur des études chez Carat Sport. Son accessibilité se traduit également en termes d'investissement : "On peut s'y exprimer avec des budgets très différents suivant les classes de bateaux", explique Jean-François Communier de la Banque Populaire et président de l'Association des armateurs.
Enfin, la quantité d'annonceurs présents y est encore raisonnable : "Nous avons pris en compte l'aspect financier et l'encombrement avant de nous engager, précise Jacques Charpentier, directeur général de la Banque Covefi, partenaire de Steve Ravussin. La voile est beaucoup moins exposée que le vélo, bien moins encombrée et moins coûteuse que le football." Autant de raisons qui font dire à Jean-François Communier qu'"il y a toujours plus de sponsors qui s'intéressent à la voile en général". Un investissement médiatique rentable. Aujourd'hui, la moyenne des budgets engagés par les armateurs pour soutenir un skipper en multicoque se situe aux environs de 1,5 million d'euros par an, 2 millions en comptant l'amortissement de la construction du bateau, sur des durées de trois à cinq ans.
En monocoque, l'investissement oscille entre 500.000 euros et 1 million. Encore modestes, ces budgets assurent de manière quasi certaine de bons retours sur investissement, laissant la place à des retombées spectaculaires en cas de victoire ou d'événement particulier, toujours bien "couverts" par les médias.
Ainsi, l'entreprise vendéenne PRB fait désormais figure d'exemple avec son ratio proche de 1 pour 10 grâce à ses retombées télévisées valorisées à 15 millions d'euros lors de la victoire de Desjoyeaux dans le Vendée Globe 2001...
Mais "la cerise sur le gâteau", comme le précise Henry Buzy-Cazaux, reste la puissance de la voile pour communiquer en interne. "La voile ne constitue pas une référence pour tous, explique-t-il. Mais on investit le sportif d'une mission : il doit nous représenter. Sous nos couleurs, il vit l'extraordinaire au quotidien. Si on arrive à associer les salariés à ce qu'il vit, qu'ils aiment la voile ou pas, le résultat est spectaculaire." La simplicité des marins, leur abord facile jouent énormément. Sur ce point, plus encore que sur les autres, l'ensemble des armateurs est unanime.
La voile séduit toujours plus d'entreprises. Ce sport a également un fort impact interne.
En 2001, Michel Desjoyeaux gagnait le Vendée Globe sur PRB. En 2002, il s'imposait dans la Route du rhum sur Géant alors que Loïck Peyron remportait le championnat Orma sur Fujifilm. Cette année, c'est Franck Cammas sur Groupama qui devrait obtenir le titre... En voile, les sponsors, qui donnent leurs noms aux bateaux, sont presque autant nommés que les skippers qu'ils soutiennent.
En matière de visibilité, l'argument est de taille. Il incite même les entreprises à se pencher sur cette discipline quand il s'agit d'étudier une stratégie de parrainage sportif. "Bien sûr, ça a joué, reconnaît Henry Buzy-Cazaux, directeur général adjoint de Foncia, partenaire d'Alain Gautier. A la télévision, on voit l'enseigne du sponsor, c'est un avantage qui globalement paye."
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Et la voile possède d'autres qualités. A commencer par son image : "Les Français ne lui associent aucun item négatif", avance Damien Cucumel, directeur des études chez Carat Sport. Son accessibilité se traduit également en termes d'investissement : "On peut s'y exprimer avec des budgets très différents suivant les classes de bateaux", explique Jean-François Communier de la Banque Populaire et président de l'Association des armateurs.
Enfin, la quantité d'annonceurs présents y est encore raisonnable : "Nous avons pris en compte l'aspect financier et l'encombrement avant de nous engager, précise Jacques Charpentier, directeur général de la Banque Covefi, partenaire de Steve Ravussin. La voile est beaucoup moins exposée que le vélo, bien moins encombrée et moins coûteuse que le football." Autant de raisons qui font dire à Jean-François Communier qu'"il y a toujours plus de sponsors qui s'intéressent à la voile en général". Un investissement médiatique rentable. Aujourd'hui, la moyenne des budgets engagés par les armateurs pour soutenir un skipper en multicoque se situe aux environs de 1,5 million d'euros par an, 2 millions en comptant l'amortissement de la construction du bateau, sur des durées de trois à cinq ans.
En monocoque, l'investissement oscille entre 500.000 euros et 1 million. Encore modestes, ces budgets assurent de manière quasi certaine de bons retours sur investissement, laissant la place à des retombées spectaculaires en cas de victoire ou d'événement particulier, toujours bien "couverts" par les médias.
Ainsi, l'entreprise vendéenne PRB fait désormais figure d'exemple avec son ratio proche de 1 pour 10 grâce à ses retombées télévisées valorisées à 15 millions d'euros lors de la victoire de Desjoyeaux dans le Vendée Globe 2001...
Mais "la cerise sur le gâteau", comme le précise Henry Buzy-Cazaux, reste la puissance de la voile pour communiquer en interne. "La voile ne constitue pas une référence pour tous, explique-t-il. Mais on investit le sportif d'une mission : il doit nous représenter. Sous nos couleurs, il vit l'extraordinaire au quotidien. Si on arrive à associer les salariés à ce qu'il vit, qu'ils aiment la voile ou pas, le résultat est spectaculaire." La simplicité des marins, leur abord facile jouent énormément. Sur ce point, plus encore que sur les autres, l'ensemble des armateurs est unanime.
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