vendredi 21 décembre 2007

AUTOUR DU MONDE (3)

DÉPART ÉVENTUEL À NOËL POUR GROUPAMA 3

Groupama 3 vient d'annoncer un départ probable pour le Trophée Jules Verne dans la nuit du 24 au 25 décembre...


Groupama 3 devrait partir dans la nuit du 24 au 25 décembre pour tenter de battre le record du Trophée Jules Verne, (tour du monde en équipage).
Le team, en stand-by depuis le 6 décembre, guète une fenêtre météo idéale pour partir à l'assaut du globe. L'équipage vient d'annoncer qu'il passe en code orange c'est à dire que les prévisions météorologiques sont favorables et qu'un éventuel départ sur zone se prépare. Les prochaines étapes sont le code jaune (Départ H -48) et le code vert (Départ H -24).
L'objectif pour Franck Cammas et ses hommes est de battre le temps réalisé par Bruno Peyron en 2005 : 50 jours, 16 heures, 20 minutes et 4 secondes.

FRANCIS JOYON A FRANCHI L'ANTÉMÉRIDIEN

En une seconde, Francis Joyon a rajeuni d'un jour en heure locale. A bord de son maxi-trimaran IDEC lancé à la poursuite du record du tour du monde en solitaire, le navigateur trinitain a en effet coupé l'antéméridien jeudi 20 décembre vers 19h50 (en jour et heure françaises). A 20 noeuds de moyenne, IDEC fait cap à l'Est, l'immense océan Pacifique devant les étraves.


Francis Joyon est repassé à l'Occident, passant en une seconde de 180 degrés de latitude Est à 180 degrés de latitude Ouest. Et de l'autre côté de la ligne, il était… la veille à la même heure puisqu'en franchissant l'antéméridien on passe instantanément du temps universel plus 12 heures au temps universel moins 12 heures. C'est jeudi 20 décembre au soir, peu avant 20h en heure française, que le navigateur d'IDEC a joué les Phileas Fogg et donc « rajeuni » d'un jour. Symboliquement aussi, à partir de ce moment on peut définitivement considérer que chaque mille parcouru rapproche Francis Joyon de sa Bretagne, alors qu'il n'avait fait que s'en éloigner jusqu'ici.

Moins de 10000 milles à courir ce vendredi soir

Voilà pour l'anecdote, toujours un tantinet vertigineuse. Côté navigation proprement dite, IDEC n'affiche pas les moyennes très élevées de l'Océan Indien, mais reste tout de même sur des bases supérieures à 450 milles par jour. D'ici ce soir, le grand trimaran rouge devrait également passer la barre, certes symbolique mais toujours agréable pour le moral, des moins de 10 000 milles à parcourir pour rentrer couper la ligne d'arrivée en France. Par 54 degrés de latitude sud, IDEC fait toujours route avec sur un cap au plein Est, soit la route directe pour le Cap Horn. Son avance sur le temps de référence d'Ellen MacArthur, toujours estimée à plus ou moins sept jours de course, s'élève ce soir – en distance cette fois – à 2860 milles nautiques, soit près de 5300 kilomètres en langage terrien.

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