vendredi 16 mai 2008

ARTEMIS TRANSAT : HEURT ET MALHEUR POUR FONCIA



"My first offshore race retirement", says Desjoyeaux


- Michel Desjoyeaux, skipper of the Foncia IMOCA monohull, is forced to retire following a collision with a whale.
- "It's my first offshore race retirement, so you can imagine my disappointment", declares the skipper
- Winner of the 2004 edition, Desjoyeaux was the race favourite

At 14h45 GMT, Thursday May 15 2008, Michel Desjoyeaux contacted The Artemis Transat Race Direction to inform the team he had hit a whale and had to withdraw from the race. His position at the time of the impact was 46°24.59 N 30° 40.33 W

The boat was hit in her front section, and around the starboard daggerboard area, and Michel Desjoyeaux is concerned about the state of the lower part of the daggerboard casing. The skipper is unhurt, the boat is still safe and seaworthy. In order not to take any risks neither for the skipper nor for the boat, in agreement with the sponsor Foncia, decision has been taken to retire from the race.

Joined by satellite telephone, the skipper declared:
"About two hours ago, I was upwind doing 10 to 11 knots, I was in the boat and I heard a crack. I felt the starboard daggerboard hit something - it's probably broken. I can't get it up more than 1.5 meters. I hope there won't be a big leak. I don't see any interest in pursuing the race with a boat which is not competitive anymore, it makes more sense to head home to Brittany, which should take me about 4 days. It's a big disappointment, because it has been a very interesting race. It's the first time I have to retire from an offshore race, that's how bad it is"

Michel is approximately 1000 miles away from his Brittany base, where he should arrive in about 4 days. Wiiner of the 2004 edition, but also of the Route du Rhum and the Vendée Globe, Desjoyeaux has an unrivaled singlehanded offshore track record.

Roland Jourdain, skipper de Veolia Environnement actuellement en chantier à Concarneau, porte un regard attentif à la progression des solitaires de The Artemis Transat. Des marins qu’il connaît bien pour les avoir longuement côtoyés sur d’autres transats…

Les gars doivent être fatigués maintenant... Comme Loick le disait avant de partir de Plymouth : « avec ce temps-là, on ne va pas beaucoup dormir », et c'est sûr que dès que les conditions sont légères, tu ne dors pas. Et puis d'un coup ça se lève... alors tu ne dors toujours pas ! Au portant, lorsque les conditions sont maniables, tu envoies le grand spi et tu es un marin content, jusqu'à ce que le vent monte. Là, ça devient beaucoup plus joli à voir de terre, mais à bord, c'est une autre histoire : tu passes des heures à barrer, en te repassant mentalement le catalogue des check-lists. Le souci, c'est que tu as toujours, dans un coin de la tête, la menace du départ au tas : c'est présent à l'esprit en permanence...


Il faut un peu de temps pour se mettre dans le rythme. A un moment, ils vont attendre le près avec impatience, car les sorties de route sont moins fréquentes, et les réductions de voilure plus faciles.
Tactiquement parlant, on voit que Michel Desjoyeaux est dans son élément, c'était clair lorsque je lui ai parlé sur le ponton avant le départ : ce type de course en solo, c'est son royaume. On vient de voir qu'il imprime le rythme, se démarque du paquet : il maîtrise son sujet ! Rien d'étonnant à ce qu'il se soit décalé. Psychologiquement, il y a un effet Mich Desj indéniable : il sait également en jouer…

Roland Jourdain

Les baleines aussi sprintent

L’idée reçue selon laquelle les baleines sont des créatures lentes vient d’être démentie. Lorsque la baleine-pilote chasse pour se nourrir, elle est capable de pics de vitesse surprenants.



Connue également sous le nom de globicéphale tropical à cause de son front bombé, la baleine-pilote peut être observée dans les eaux chaudes bordant les Iles Canaries. C’est d’ailleurs au large de Tenerife (Espagne) que pour la première fois des biologistes marins ont pu enregistrer l’incroyable vitesse de nage du cétacé. « Les baleines pilotes semblent être les mammifères les plus rapides en eaux profondes », explique la biologiste Natacha Aguilar Soto. En collaboration avec des chercheurs de l’Institut d’Océanographie du Massachusetts (Etats-Unis), la spécialiste des mammifères marins a pu enregistrer la vitesse, la profondeur et la direction de 23 baleines qui s’immergent dans l’eau.

La journée, les baleines sont souvent aperçues à la surface de l’eau, se déplaçant tranquillement en groupe. Les spécialistes en avaient déduit que les baleines chassaient uniquement la nuit. Faux. Grâce à des boîtiers d’enregistrement placés sur leur corps, les biologistes ont pu démontrer, qu’en pleine journée, les baleines plongent à plus de 1000 mètres de profondeur pendant plus de 15 minutes. Lorsqu’elles repèrent une proie, elles peuvent nager à plus de 30 km/h et maintiennent cette vitesse de pointe sur plus de 200 mètres.

Autre idée reçue : Les chercheurs pensaient que les baleines s’immergeaient et atteignaient les profondeurs lentement, pour économiser au maximum leur oxygène. « C’est étonnant d’observer que les baleines pouvaient, avec une quantité d’oxygène limitée, s’immerger si vite et si profondément. Les guépards augmentent considérablement leur rythme respiratoire quand ils poursuivent leurs proies », souligne N. Aguilar Soto. Ce qui n’est pas possible pour la baleine, qui retient son souffle durant toute la chasse. Elle n’est capable de respirer qu’en dehors de l’eau. Une piste pour expliquer la langueur des baleines une fois remontées à la surface : elles récupèrent.

Aucun commentaire: