samedi 10 mai 2008

Artemis Transat : Louis Duc attends un routage de Jean-Yves Bernot




A 24 heures du coup d’envoi de The Artemis Transat, Louis Duc garde son imperturbable bonne humeur et son humour. Tout est prêt à bord du Class40 Groupe Royer. Louis n’attend plus qu’une chose : partir et en découdre !
« Je suis officiellement prêt à partir ! », s’amuse Louis, précisant que, pour l’organisation, tout est paré à bord de son 40 pieds « Groupe Royer ». De son point de vue à lui, tout va bien aussi, si ce n’est un retard de livraison de trois de ses voiles : rien de grave en soit, elles seront là avant qu’il ne largue les amarres, demain matin, mais il n’aura pas vraiment le temps de les essayer… « C’est plus une contrariété qu’autre chose. J’aurai le temps de les sortir et de les observer dimanche matin, entre le moment où nous sortirons du port et le coup de canon », explique le skipper Normand.
Garde-fous pour les nordistes
Le dernier briefing coureur a eu lieu vendredi matin. Le point important étant l’annonce – attendue – de l’ajout d’une porte de passage obligatoire par 40°Nord, entre 47 et 50 Ouest, afin que les skippers n’aillent pas flirter avec les icebergs. « Les bateaux situés au Sud du 40° Nord, n’aurons pas à se soucier de cette porte. En revanche, ceux qui auront choisis une route au dessus du 40e devront redescendre la franchir avant d’éventuellement reprendre une trajectoire plus Nord », précise Louis.
Stratégie au jour le jour
Pour l’instant, Louis ne sait absolument pas s’il optera pour cette route à risque, ou pas. En bon normand, il juge plus cohérent de ne pas se prononcer à l’avance, mais de juger lorsqu’il aura les bonnes cartes, du jour, en main : « C’est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer. Je vais construire ma stratégie petit à petit, système météo après système météo et en fonction des autres bateaux. Avant le départ, je vais avoir un routage de Jean-Yves Bernot. Donc pour l’instant je ne me prends pas la tête avec ça. Je regarde ce qui se passe bien sûr, mais je ne cherche pas à en tirer des conclusions hâtives. D’ailleurs, les prévisions concernant l’évolution de la dépression qui arrive sur l’Atlantique Nord changent tous les jours… »
Rythme « régate » pour commencer
Ce qui est sûr en revanche, c’est que le début de course s’annonce tendu et primordial : « nous allons naviguer groupés au début. Je me prépare à passer deux à trois jours au taquet, sur un rythme « régate ». Il ne faudra surtout pas perdre de milles, car ce serait irratrapable ensuite ! Heureusement, nous serons au portant pour commencer, dans du petit temps. Je connais bien le bateau dans ces conditions, il est rapide : donc ça me plaît ! Ensuite, il sera temps de passer à un rythme « transat »…».
Alors, bien sûr, Louis a hâte de partir. Après une semaine à Plymouth, après avoir réglé une à une les questions techniques et administratives nécessaires, il ne reste plus que l’essentiel : partir en mer ! « Plus ça approche et plus on a envie de partir ! Il est temps d’y aller ! », s’exclame Louis enthousiaste !

Aucun commentaire: