samedi 10 mai 2008

TRANSMANCHE EN DOUBLE.



BEAU SPECTACLE AU DÉPART DE L’ABER-WRAC’H
Les 63 équipages de la Transmanche en double se sont élancés hier de l’Aber-Wrac’h. Cap sur le brise-lames de Plymouth.


Hier soir, le départ de la 24 e Transmanche en double-Le Télégramme s’est passé dans de très bonnes conditions. La pluie avait cessé et le soleil traversait la couche nuageuse pour rendre plus lumineux le spectacle apprécié par le public de l’Aber-Wrac’h, sur l’eau comme à terre.
Arrivée des premiers prévue la nuit prochaine
Les 63 équipages se sont répartis en quatre groupes. La première salve a permis à Loïc Guyader (Le Gall Plafonds) de partir en flèche devant le Brestois Laurent Labeye (Perite Ourse) dans le double groupe des Course et Régate. Catherine Chabaud (Made in Love) a démarré en tête chez les Course au Large, devant Thibault Derville (Shere Khan 3) et Patrick Farcy (Cavok). Philippe Lena (Paulick) s’est, quant à lui, extirpé le premier du groupe des sept Pogo 8.50, suivi par Christophe Dousson (Kumquat) et Philippe Cozic (Ode mer). Enfin, la flotte des figaristes, qui évolue en configuration solitaire, était menée par Fred Duthil (Distinxion automobile).

Derrière, Nicolas Béranger (Koné ascenseurs) et Adrien Hardy (Agir recouvrement) se disputaient les deuxième et troisième places. La flotte devrait virer le brise-lames de Plymouth dans la matinée avant de refaire cap sur l’Aber-Wrac’h. Selon les prévisions météo, l’approche de l’Angleterre devrait être délicate avec un vent mollissant, puis la descente devrait se faire au portant. Les premiers devaient arriver dans le courant de la nuit prochaine (d’aujourd’hui à demain).
Des points sensibles

La Transmanche en double a ses points sensibles. Le départ, où il est bon de se placer, mais aussi le contournement du brise-lames : sa longueur d’un demi-mille nécessite de ne pas se relâcher pour ne pas perdre quelques minutes précieuses. La navigation dans l’Aber-Wrac’h peut aussi faire gagner quelques longueurs (ou se faire dépasser). La vigilance s’impose jusqu’à la ligne d’arrivée devant l’entrée du port. Pour le reste, la clé est plus classique, avec la tactique et le jeu des courants. Au fil des années l’épreuve du Yacht-Club des Abers a pris du galon, et son plateau monte en qualité. Devenue une référence, elle figure dans le curriculum de nombreux coureurs de la course au large, et certains noms d’aujourd’hui sortiront sans doute de l’anonymat.

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