En juin, les Minis investissent Douarnenez. Les 73 concurrents du Trophée Marie- Agnès Péron ouvriront le bal en solitaire. Ils s’élanceront demain sur un parcours de 200 milles.
Douarnenez va vivre près de trois semaines à l’heure des Minis avec le Trophée Marie-Agnès-Péron en solitaire et dans la foulée le Mini-Fastnet en double (départ le 15 juin). Cette classe 6,50 m, véritable laboratoire de la course au large, est aussi la plus internationale qui soit. Une nouvelle fois des marins étrangers, dont certains venus de fort loin (Australie, Etats-Unis, Afrique du Sud) seront présents à Douarnenez. Certains y ont déjà leurs habitudes et apprécient la beauté des lieux et l’ambiance Penn Sardin. Ce qui explique le succès des deux épreuves organisées à suivre par le Winches Club. Les minïstes y sont fidèles même si une petite érosion des engagés touche aussi cette classe qui joue habituellement à guichets fermés.
Un parcours technique
Les solitaires ouvriront les hostilités avec le Trophée Marie-Agnès-Péron.
Cette épreuve qualificative pour la Transat 6.50 rend hommage à Marie-Agnès Péron, une institutrice de Megève disparue en mer lors de la Mini-Transat 1991, qui s’élançait justement de Douarnenez. Le parcours de 200 milles qui emmène la flotte de la baie de Douarnenez vers les Glénan, Groix et le plateau des Birvideaux avec un retour par la chaussée de Sein et Armen est extrêmement technique et tactique. Ce terrain de jeu sélectif favorise l’émergence de marins complets et l’an passé, c’est Yves Le Blévec qui avait remporté cette régate disputée au rythme d’un sprint. Le futur vainqueur de la Transat 6.50 La Rochelle - Bahia avait devancé Isabelle Joscke et le Belge Peter Laureyssens.
Des habitués de la classe
73 concurrents (31 en protos, 42 en série) sont actuellement inscrits. Les protos affûtés devraient en toute logique fournir le vainqueur au scratch. Le Trinitain Erwan Le Roux, tout juste rentré de la transat Concarneau - Saint-Barth où il a terminé huitième, retrouvera avec plaisir la barre d’un Mini (« Déphéméride 3 »). Le Morbihannais, candidat au podium, devra notamment compter avec le Dunquerquois Thomas Ruyant (« Faber France »), second de l’Open Demi-Clé à Morgat. A surveiller aussi le Morbihannais Stéphane Le Diraison (« Cultisol »), second en série de la dernière Transat 6.50 et désormais dans la catégorie proto. En série, le Portugais Francisco Lobato, vainqueur l’an passé, fait naturellement partie des favoris mais il devra contenir les assauts de concurrents habitués du circuit comme Jean-françois Quelen (« Galanz »), Antoine Debled (« Régions Job »), Pierre-Yves Lautrou (« Altaïdes mooveent »). A côté de ces noms déjà connus dans le paysage de la classe 6,50 m, de nouveaux venus dans cette école de course au large (Sassy, Leglatin) rêvent d’émerger. Ces 200 milles en solitaire seront déjà un galop d’essai instructif avant d’aller visiter le mythique Fastnet.
mercredi 4 juin 2008
73 SOLITAIRES OUVRENT LE BAL
Publié par vie-project à 5:44 AM
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