mercredi 4 juin 2008

RETOUR SUR L'AG2R


La Transat AG2R Concarneau St Barth au jour le jour - 2008 : Une grande édition riche en suspense et en rebondissements

Petit retour en arrière sur les moments forts de cette édition 2008, riche en rebondissements et incertitudes. Nous vous proposons de revivre jour après jour cette course aussi intense qu’atypique. Un podium improbable, des options radicales, des révélations… Il n’a rien manqué à cette Transat AG2R de ce qui en fait le sel.


Dimanche 20 avril, prophètes en leur pays
Après un début de matinée mitigé, le soleil a décidé de pointer ses premiers rayons à quelques minutes du départ de cette Transat AG2R Concarneau – Saint-Barthélemy, le public est au rendez-vous en baie de la Fôret. La meute des 26 Figaro-Bénéteau s’élance à l’heure dite et d’entrée quelques pointures montrent déjà le bout de leur étrave. Jean Le Cam et Gildas Morvan dominent le parcours côtier à bord de Cercle Vert quand l’étonnant équipage de Concarneau – Saint-Barth affiche à nouveau ses ambitions après avoir remporté le prologue. Les locaux se distinguent ! Sur la ligne de départ, un incident oppose Financo à Luisina. Eric Drouglazet et Christophe Bouvet sont contraints de rentrer à terre pour faire réparer leur grand voile. Ils repartiront quatre heures plus tard… Malheureusement pour eux, ils ne pourront jamais bénéficier des conditions météos qui ont porté la flotte vers la pointe de l’Espagne et le fossé qui les séparait de la tête de course se creusera jour après jour.

Lundi 21 avril, 1er jour de course : golfe express
On leur avait promis une traversée du Golfe de Gascogne tranquille. Ils ont du batailler sous spi par 30 nœuds de vent. A ce petit jeu, les gros bras du circuit prennent rapidement l’avantage. Thierry Chabagny et Corentin Douguet sur Suzuki Automobiles s’emparent ainsi de la première place du classement provisoire. Les côtes d’Espagne serviront de premier juge de paix…

2ème jour – Mardi 22 : du Finistère à Finisterre
Déjà l’Espagne. Le vent qui s’est orienté progressivement au sud oblige les concurrents à progresser contre une mer formée. Les quelques bateaux qui se sont glissé le long de la péninsule ibérique prennent l’ascendant sur le reste de la flotte. Avec à leur tête Nicolas Troussel et Christopher Pratt sur Financo. Ils entament ainsi un long bail aux commandes de la course. Pour d’autres, l’aventure tourne court. Iroise Promotions se déroute sur La Corogne. Tangi Mahé s’est déboité la rotule et ne peut plus continuer. Claude Bertrac dont c’était la première course, malgré son métier de producteur audiovisuel, n’avait pas imaginé un tel scénario : « en imaginant le pire, je pensais plutôt que ce serait moi le maillon faible… ». Ce sont parfois de petits détails qui nous trahissent.

3ème jour - Mercredi 23 : on sèche
Dans tous les sens du terme, ça sèche. Au propre, parce que le soleil et le petit temps sont revenus sur la flotte et qu’il est temps de procéder à un grand nettoyage après ce départ en fanfare. Au figuré, parce que l’incertitude règne sur le meilleur moyen de traverser une dorsale qui se présente sur la route des concurrents. Vents faibles et casse-tête chinois au programme.

4ème jour - Jeudi 24 : gauche, droite
Le vent est revenu. La flotte s’étale en longitude entre les tenants de l’option ouest (Gedimat et Athéma) qui investissent sur du moyen terme et les partisans de l’est : Cercle vert, Suzuki Automobiles venus chercher l’alizé portugais le long de la côte. Au centre, Financo tente, avec brio, de contrôler ces débordements intempestifs.

5ème jour - Vendredi 25 : partie d’échecs
Motus et bouche cousue… La tête de flotte se livre à la dernière bataille stratégique avant la porte de Porto Santo. Les leaders se gardent bien de dévoiler leurs batteries : on papote, on parle de choses futiles à la vacation. Mais pas question de laisser filtrer la moindre information sur la route qui sera suivie dans les prochaines heures. La guerre psychologique bat son plein.

6ème jour - Samedi 26 : Droug jette l’éponge
Luisina abandonne. Déjà relégué en queue de flotte depuis le début de course, l’équipage cumule les avanies… C’est maintenant Christophe Bouvet qui s’était coupé un doigt qui voit sa blessure s’infecter. Sans soins intensifs, c’est le risque de septicémie. Pour la première fois de sa carrière, Eric Drouglazet ne termine pas une course dans laquelle il était engagé. En tête de course, les jeux semblent faits jusqu’à l’archipel de Madère. Financo, Cercle Vert, Banque Populaire, Suzuki Automobiles, les Mousquetaires sont à l’avant-garde d’une flotte qui fait le grand écart puisque plus de 100 milles séparent les premiers des derniers.

7ème jour - Dimanche 27 : Financo taille patron
C’est au petit matin que Christopher Pratt et Nicolas Troussel franchissent en tête la porte de Porto Santo. Les deux complices ont plus d’une heure d’avance sur l’équipage de Cercle Vert. Une misère néanmoins selon Christopher Pratt joint ce jour même à la vacation. La situation météo s’annonce complexe sur l’Atlantique et bien des cartes peuvent être redistribuées. Vision prémonitoire…

8ème jour - Lundi 28 : échappées belles
La Transat AG2R part dans tous les sens. Au nord, les gros bras de la course se marquent tous à la culotte et dévalent sous spi à près de dix nœuds. Derrière, quelques anticonformistes décident de jouer crânement la carte de la route du sud. Solar Inox, SNEF & Cliptol Sport, Concarneau Saint-Barth et Sojasun dévalent sans barguigner vers les Canaries pour tenter d’accrocher les alizés salvateurs.

9ème jour - Mardi 29 : les illusions perdues
NIVEA-Athlètes du Monde abandonne. Les deux navigateurs sont épuisés moralement. Une gestion de course sans doute trop ambitieuse a amené l’équipage à puiser dans ses réserves au-delà du raisonnable. Perte de lucidité, mauvais choix, toutes ces raisons les ont convaincus qu’il était parfois plus sage de renoncer à ses rêves. A bord de Banque Populaire, Jeanne Grégoire a tenté une échappée dans le sud en se fiant à son intuition. Mais la raison a pris le dessus et Jeanne et Nicolas Lunven rentrent sagement dans le rang des tenants de la route du nord. Qui sait ce qu’il serait advenu s’ils avaient persisté ?

10ème jour - Mercredi 30 : chacun cherche son camp
C’est fait ! Trois grandes tendances se dessinent : au nord, Financo mène la danse d’un groupe d’acharnés qui a choisi de faire front. Vents contraires, trace au plus près de la route directe en attendant la porte de sortie vers les alizés. Au centre, quelques vieux routiers emmenés par Cercle Vert et Suzuki Automobiles, ont fini par estimer que cette perspective les conduisait à une impasse. Ils ont infléchi leur route et tentent de rejoindre la route des alizés. Il leur faudra auparavant négocier au mieux le franchissement d’une dorsale qui leur barre la route : vents faibles et route étroite au programme. Les sudistes, quant à eux continuent d’accumuler un retard impressionnant.

11ème jour - Jeudi 1er mai : ça ne défile guère
Peu de changements… Chacun observe les stratégies des autres. Les centristes tentent de s’extirper de la dorsale. Les sudistes savent que le retour sur investissement n’est pas pour demain. Les nordistes cherchent une porte de sortie.

12ème jour - Vendredi 2 : paradoxes du classement
Les hommes du nord sont toujours très largement en tête. Et pourtant, le doute s’insinue. Les voix sont moins assurées et certains commencent à envier les centristes qui ont peut-être su saisir l’opportunité à temps.

13ème jour - Samedi 3 : l’aveu de Gedimat
Armel Tripon et Dominic Vittet abandonnent la route du nord. Ils le disent fort et clair : pour eux, il n’y a plus rien à espérer là-haut. Cette Transat ne sera pas pour eux. Ils font désormais route vers le sud, sans illusion. Pour eux la bataille concernera les centristes et les sudistes que tout le monde commence à regarder du coin de l’œil. Pourtant, ce jour-là Concarneau Saint-Barth accuse près de 600 milles de retard sur la tête de flotte.

14ème jour - Dimanche 4 : balle au centre
Les centristes touchent de l’air. L’espoir change à nouveau de camp. Pourtant à bord de Cercle Vert Jean Le Cam désigne déjà ses adversaires les plus dangereux : Solar Inox et SNEF & Cliptol Sport. Quand Luc Poupon avoue surtout se soucier de la trajectoire du duo Morvan Le Cam. Comme quoi, vérité d’un jour, mensonge le lendemain.

15ème jour - Lundi 5 : les jeunots partent à l’attaque
Pour la première fois, l’équipage de Concarneau - Saint-Barth empoche le Trophée AG2R de la performance solidaire, ils en remporteront 5 sur la totalité de la course et rafleront le Super Trophée AG2R. Ce n’est pas encore mirobolant, mais le rythme va monter crescendo durant les jours à venir. En descendant jusqu’à la latitude des îles du Cap Vert, ils ont mis leur intimité sur le billot… La chevauchée fantastique commence.

16ème jour - Mardi 6 : à l’ouest rien de nouveau
Les partisans de la route du nord ne se bercent plus d’illusion. Devant eux, dans l’ouest, aucune porte de sortie… Même s’ils tardent encore à l’avouer, ils sentent bien que, sauf renversement de situation miraculeux, il va être bientôt temps de passer la main.

17ème jour - Mercredi 7 : ventre mou
Coup de frein pour les centristes. Ils se croyaient sortis d’affaire et voilà que la dorsale les rattrape à nouveau. C’est peut-être là que se joue une partie du sort final de cette Transat AG2R à rebondissements. Pendant ce temps, Eric Péron et Miguel Danet sur Concarneau Saint-Barth continuent d’enquiller les milles à plus de dix nœuds de moyenne.

18ème jour - Jeudi 8 : cabane sur le chien
C’est fini… Les gens du nord ont perdu la tête. C’est l’équipage de Concarneau – Saint-Barth qui prend les commandes provisoires de la course. Les sudistes ont pris le pouvoir, ils ne le rendront plus.

19ème jour - Vendredi 9 : et voilà les Méditerranéens
Jean-Paul Mouren est homme de circonspection, voire de discrétion. Et le voilà qui, en compagnie de son complice Laurent Pellecuer, vient de prendre la tête de cette transat AG2R 2008. Et Jean-Paul de la jouer modeste, rappelant qu’il reste encore 1000 milles de course, que rien n’est joué… Gageons pourtant qu’il devait sourire derrière son imperturbable moustache.

20ème jour - Samedi 10 : les trois mousquetaires
Ils étaient bien quatre à pouvoir encore défendre leurs chances à l’arrivée. Trois fines lames du circuit : les duos Morvan-Le Cam, Guérin-Poupon ou bien encore Mouren-Pellecuer et un intrus inattendu, quoique ; débarquant sans vergogne dans la cour des grands, les deux complices caraïbo-bretons Danet-Péron.

21ème jour - Dimanche 11 : Solar Inox la menace
Ils ne font pas de bruit, mais ils font peur à tout le monde. Luc Poupon et Ronan Guérin sont toujours en embuscade. S’ils n’apparaissent pas encore dans le trio de tête, leur position très décalée dans le sud devrait leur permettre d’attaquer la remontée sur Saint-Barth avec un meilleur angle que les autres prétendants à la victoire. Et Luc Poupon est un gars des îles…

22ème jour - Lundi 12 : trois du sud
Cercle Vert ne gagnera pas la Transat AG2R… Gildas Morvan et Jean Le Cam en conviennent. Ils ont essayé de jouer la gagne en refusant de croiser la route de leurs adversaires dans leur tableau arrière. Leur position plus au nord du trio de tête était inconfortable. Il aurait fallu une bascule de vent qui n’est pas venue. Ils ne sont plus que trois à prétendre à la victoire.

23ème jour - Mardi 13 : SNEF & Cliptol Sport remporte la mise
Jean-Paul Mouren à la barre, Laurent Pellecuer aux écoutes, c’est un vainqueur atypique qui franchit la ligne en tête de cette 9ème Transat AG2R. Quand l’un lâche la bonde de sa joie exubérante, l’autre lisse sa moustache de contentement. Mais leur bonheur est égal. Solar Inox puis Concarneau Saint-Barth viendront compléter le podium.

Cercle Vert et Banque Populaire ouvriront ensuite la voie des centristes en quatrième et cinquième position. Financo, premier des nordistes n’arrivera lui qu’en treizième position près de 29 heures après le vainqueur. Le temps du record ne sera pas battu.

25ème jour - Jeudi 15 mai, Atlantik FT ferme la marche
A 13h13’53’’ David Krizek et Phil Sharp franchissent la ligne d’arrivée de cette Transat AG2R 2008. Ils ont joué la route du nord jusqu’au bout, ils ont perdu. Le dernier vainqueur de la Route du Rhum-La Banque Postale en Class 40 pourrait méditer ce que disait Dominic Vittet pour qui c’était la dernière transat en course : « la course au large est parfois vraiment cruelle… »

26 équipages au départ, 23 à l’arrivée en 48 heures.

Avec la 8e Transat, AG2R Prévoyance enregistre un doublement de l’équivalent publicitaire par rapport à l’édition précédente qui représente en 2006 une valorisation près de 20 fois supérieure à son investissement.

Afin de mesurer son retour sur investissement et évaluer qualitativement et quantitativement son action de sponsoring dans le cadre de la 8e édition de la Transat AG2R Concarneau-Saint Barthélemy, AG2R Prévoyance a pour la 3ème fois chargé le cabinet Occurrence :
de réaliser une analyse portant sur les audiences et équivalences publicitaires,
d’analyser les retombées de presse,
de mesurer l’impact sur le grand public.
Les principaux résultats de l’analyse réalisée par Occurrence :
Audiences, équivalences publicitaires et analyse des retombées

964 millions de contacts potentiels (contre 611 millions de contacts en 2004 lors de la 7e édition de la Transat AG2R) générés par la couverture des médias de la presse écrite (48%) et audiovisuelle (52%).
Fait marquant par rapport à la 7e édition : en 2006, ce sont les radios et les télévisions qui assurent à la Transat AG2R la majorité de son audience (en 2004, la presse audiovisuelle représentait 29% des retombées contre 52% cette année).
13 millions d’euros d’équivalent publicitaire global (contre 5,8 millions en 2004)
représentant 8,4 millions d’euros en équivalent publicitaire pour l’audiovisuel (64%).
représentant 4,6 millions d’euros en équivalent publicitaire pour la presse écrite (36%).
Fait marquant par rapport à la 7e édition : en 2006, la valorisation publicitaire de « l’AG2R », comme la nomment les marins, a fait plus que doubler par rapport à l’édition précédente (progression de + 124%)
Analyse de la visibilité et du contenu médiatique

Sur un corpus de plus de 1 800 articles ou alertes audiovisuelles, 694 articles de presse écrite ont été analysés par Occurrence.
Cette analyse montre que depuis 2002 (6e édition de la Transat AG2R), la couverture médiatique de « l’AG2R » s’est considérablement intensifiée puisqu’elle a progressé de + 94%. La forte évolution constatée en 2006 est notamment liée :
aux partenariats médias noués notamment avec RTL, France Télévisions ainsi que Le Télégramme et Ouest France,
à la notoriété des coureurs engagés,
au changement de ville de départ, Concarneau, et aux partenaires économiques régionaux qui se sont fortement mobilisés.
à la qualité de la nouvelle organisation,
à la reconnaissance de la fidélité d’AG2R Prévoyance dans cette Transat (qui l’a créée en 1992 avec Match Racing).
En 2006, la visibilité de la marque AG2R Prévoyance a été totale : 100% des articles traitant de la Transat mentionne AG2R en citant « l’AG2R » ou « La Transat AG2R » contre 58% en 2004.
Mesure d’impact sur le grand public

L’enquête, menée par Occurrence auprès de 1 013 personnes de 15 ans et plus (méthode des quotas), interrogées par téléphone les 5 et 6 mai 2006, indique cette année que 58% des français identifient AG2R Prévoyance comme sponsor de la voile (contre 40% en 2004 et 36% en 2002).
À noter également qu’en 2006, 72% des personnes interrogées déclarent connaître AG2R Prévoyance (contre 58% en 2004).
La notoriété assistée d’AG2R Prévoyance est en forte hausse depuis 2004 (+ 14 points) alors qu’elle n’avait progressé que de 5 points entre 2002 et 2004.
En ce qui concerne les valeurs les plus attribuées par le grand public à AG2R Prévoyance, le dynamisme reste la première valeur associée à la marque. Comme pour la dernière édition, la seconde valeur associée à la marque est la solidarité. Enfin, pour la première fois, la notion de « proximité » arrive en 3e position (devant l’innovation).
Base : 726 personnes déclarant connaître AG2R Prévoyance.
En conclusion, cette 3e édition du bilan d’impact du sponsoring de la Transat AG2R constitue une fois encore un levier efficace pour l’accroissement de la notoriété du Groupe : l’on note une forte hausse de la notoriété d’AG2R Prévoyance (+ 14 points) et de la mémorisation comme sponsor de la voile (+ 18 points).
Pour Yvon Breton, secrétaire général et directeur de la communication d’AG2R Prévoyance, « Les retombées médiatiques et commerciales générées par cette action de sponsoring sont exceptionnelles justifient le budget investi dans cette action de communication dont le retour sur investissement est plus qu’atteint, notamment si l’on se réfère à la valorisation des équivalents publicitaires ou à l’évolution du taux de notoriété de la marque AG2R Prévoyance », expliquant « En effet, l’équivalent publicitaire fait apparaître une valorisation près de 20 fois supérieure aux sommes investies par AG2R Prévoyance en sa qualité de partenaire de l’événement ».
A propos d’AG2R

AG2R est le 1er groupe interprofessionnel français de prévoyance et de retraite complémentaires des salariés et des retraités. C’est aussi la 1ère Institution de Prévoyance - source : L’Argus de l’Assurance - octobre 2005 (en terme de résultats combinés).
6,5 milliards de CA en 2005 (8 milliards d’euros si l’on intègre Prémalliance).
11,8 milliards de réserves et provisions techniques à fin 2005.
Plus de 7 millions de personnes couvertes ou assurées.
900 000 contrats d’entreprises clientes sur le secteur concurrentiel (prévoyance, santé, épargne)
Près de 300 000 entreprises adhérentes en retraite.
Plus de 3 600 collaborateurs en France (4 800 si l’on intègre Prémalliance) dans près de 100 villes et 250 permanences.

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